C'est l'effervescence au parc Zombillénium.Envoyé par Behemoth lui-même, le vampire Bohémond Jaggar de Rochambeau est offi ciellement censé seconder Francis dans sa gestion du parc. Inquiets, les employés s'attendent au pire : ne le décrit-on pas comme un authentique tueur ? D'autant qu'à y regarder de plus près, les motivations de sa venue semblent bien moins anodines qu'annoncées. Sa mission, c'est de faire du chiffre, pour les actionnaires, certes, mais surtout pour Behemoth qui, lui, attend son comptant d'âmes. Francis, ulcéré, est obligé de courber l'échine devant ce consultant tout-puissant, bien décidé à prendre le pouvoir et à pervertir les règles de Zombillénium. Tandis que se préparent pour le parc de sombres moments, Aurélien traverse une mauvaise passe. Déprimé par sa condition d'immortel et par l'absurdité de sa vie - pardon sa mort -, il fait un burn out. Et un burn out, chez un démon aussi puissant, cela peut être dévastateur. Retenu in extremis par Gretchen, il évite le pire. Et cela tombe bien, car Gretchen a un projet pour lui. Un nouvel épisode de Zombillénium particulièrement mordant, dans lequel on découvre les dessous du parc d'attractions le plus monstrueux du monde.
Au large des côtes normandes, une tempête projette sur les récifs une voile en perdition. À son bord, Alex, Thomas, Ève, Hélène et Julie, cinq anciens amis surpris par le brusque changement de houle, se retrouvent échoués sur un îlot où se dresse un phare aux lueurs erratiques. L'atmosphère oppressante qui pèse sur ce refuge de fortune ne tient pourtant pas qu'aux conditions météorologiques. Entre les portes closes et le gardien austère, les appareils électroniques défectueux et les étranges protocoles qui interdisent aux bateaux de secoursd'accoster, tout porte à croire que quelque chose, ou quelqu'un, refuse que les jeunes gens quittent ce rocher battu par les vents.Alors, sitôt que la mort s'ajoute à la partie, plus de doute possible : le naufrage était prémédité. Mais par qui ? Et pour quelle raison ? Il semblerait que tous ici détiennent de lourds secrets...Pour son premier scénario de bande dessinée, le réalisateur international Olivier Mégaton s'est attaqué avec maestria au thriller de genre, nous offrant ainsi cet angoissant huis clos où le fracas des vagues fait écho aux cris des personnages. Manipulations, mensonges et obsessions s'y mêlent en un terrible vertige. Saurez-vous en réchapper à temps ?
Ce tome reprend les histoires suivantes : Sous le ciel de l'Ouest, Lucky Luke contre Pat Poker et Hors-la-loi, trois aventures classées chronologiquement qui retracent en outre la genèse des Daltons.Depuis sa première apparition dans Le journal Spirou en octobre 1946, Lucky Luke s'est imposé comme l'un des plus grands héros de la bande dessinée. Pourtant, malgré son immense notoriété et ses millions d'albums vendus, il reste encore bien des choses à découvrir pour mieux saisir la richesse de cette oeuvre majeure.Puisque la collection Patrimoine des Éditions Dupuis réunit les bandes dessinées qui ont fait l'âge d'or du Journal Spirou, la série de Morris y bénéficie naturellement d'une place de choix. Le dossier d'introduction qui présente les albums contenus dans cet ouvrage, détaille le cheminement créatif de Morris, et notamment la naissance des mythiques frères Dalton. Le tout richement illustré d'images directement puisées dans les archives de Morris et de Goscinny. Avec Sous le ciel de l'Ouest, Lucky Luke contre Pat Poker et Hors-la-loi, découvrez Lucky Luke sous un jour nouveau !
Jeune fille discrète, Rose a un secret : elle a le pouvoir de se dédoubler ! Son esprit peut quitter son corps et pénétrer dans les appartements pour regarder vivre les gens. Ce don, elle ne le comprend pas. Elle l'appelle sa maladie. Elle n'a jamais réussi à en parler : ni à sa mère, morte après sa naissance, ni à son père, devenu détective privé à la mort de sa femme.Un jour, tout bascule : son père est abattu d'une balle dans la tête ! Rose décide alors de reprendre l'affaire de son père pour découvrir son assassin. Enfin, son pouvoir va lui être utile ! Mais son double va faire une rencontre étonnante : celle de 3 fantômes qui vivent, coincés par un envoûtement, dans l'immeuble paternel. Et ils en savent long sur l'histoire familiale.Détective malgré elle, Rose va devoir enquêter sur des morts suspectes liées à un tableau célèbre mais aussi sur une malédiction vieille de 500 ans. Et si la clé de ces énigmes se trouvait dans le secret de sa naissance ?Découvrez cette série de Denis Lapière et Émilie Alibert, directrice d'écriture de Plus belle la vie, sublimée par l'élégant dessin de Valérie Vernay. Une aventure mystique qui ravira ceux qui croient bien plus que ce que l'on voit.
Une bâtisse délabrée, perdue en pleine campagne. Déserteoe Pas tant que ça! Trois personnages vont s'y retrouver pour une réunion de famille particulièrement orageuse.Il y a d'abord LE VIEUX : l'oncle TANZAFIO, propriétaire des lieux, que tout le monde croyait mort depuis une éternité. Or ce vieil aventurier à l'âge plus que canonique a fait une découverte fantastique : il a trouvé, lors d'un voyage au Guaracha, une source de jouvence qui lui assure ni plus ni moins que la vie éternelle! Et il revient chez lui justement pour récupérer le plan menant à cette source de jouvence.Il y a ensuite LE BON : FANTASIO, neveu du précédent et ami de Spirou, qui passe de temps en temps par là pour veiller à l'entretien de la vieille maison.Il y a enfin LE TRUAND : ZANTAFIO, cousin du précédent, qui fuyant les représailles de la mafia russe s'est réfugié dans la maison de son vieil oncle avec ses deux gardes du corps. Et qui va très vite s'emparer du précieux parchemin lui permettant d'atteindre la source miraculeuse. Une course-poursuite démarre alors! Appelés en renfort, Spirou et Spip vont évidemment accompagner Fantasio et son oncle sur les traces du peu scrupuleux Zantafio jusqu'au fin fond de la jungle sud-américaine.
Monsieur Xing Yun est un citoyen chinois ordinaire, menant une vie ordinaire dans une ville ordinaire... Or, depuis le jour de sa naissance, le malheureux est accablé d'une terrible malédiction : il est l'homme le plus malchanceux du monde !Ayant testé, sans succès, d'innombrables talismans, amulettes, grigris et autres porte-bonheurs, et abandonnant tout espoir face à la fatalité, l'infortuné monsieur Xing Yun s'est retiré dans un monastère ordinaire où un vénérable moine lui confie un secret extraordinaire : Il existerait, cachée quelque part de l'autre côté du monde au plus profond d'une impénétrable jungle, une créature jaune tachetée de noir dont les poils seraient la plus efficace source de chance promise à leur heureux propriétaire.Fort de cette révélation inespérée, monsieur Xing Yun prend une décision : à partir de ce jour, aucun obstacle ne pourra le détourner de sa quête extraordinairement obstinée, trouver un honorable marsupilami pour lui arracher quelques-uns de ces précieux poils, synonymes d'une chance peu ordinaire !De la Chine à la Palombie se prépare dès lors une rencontre mémorable entre l'homme et la légende, entre la chance et l'infortune, entre les deux forces contraires du destin.
Tout le monde connaît le mythe de la petite bergère de Domrémy devenue capitaine d'armée, à laquelle les troupes du Roi durent de bouter les anglais hors de France, puis exécutée pour hérésie sur le bûcher de Rouen.Jeanne d'Arc, figure légendaire instrumentalisée par le pouvoir religieux et par le pouvoir politique, reste encore aujourd'hui un objet de fascination comme de controverse.C'est de ce mythe que Valérie Mangin, spécialiste de l'histoire-fiction (Le Dernier Troyen, KGB, Luxley...) et Jeanne Puchol s'emparent, offrant une lecture originale de la destinée de cette jeune fille vue à travers le prisme de la sorcellerie et du féminisme.Initiée aux anciens rites, bien antérieurs à l'implantation du catholicisme, Jeanne accepte d'offrir sa vie en sacrifice en échange d'une année de gloire. Initiée par des femmes détentrices d'un savoir récusé par l'Église, elle va faire le choix d'une vie courte et intense, bien éloignée de la destinée d'épouse et de mère à laquelle sa condition la destinait.Une fiction brodée sur la trame de l'histoire par deux auteures qui offrent à la figure déjà complexe de Jeanne d'Arc une étoffe psychologique inattendue, brossant par la même occasion un portrait de femme d'une grande densité.
Élève 24 heures sur 24 !Pauvre Mamy ! Obligée de se faire opérer de la hanche, elle doit rester quatre semaines en convalescence loin de sa maison et de son petit Jojo.Pauvre Jojo ! Afin de ne pas manquer l'école, il est obligé, pendant un mois, d'aller vivre dans un pensionnat à la grande ville. Mais lorsque l'on découvre que son école peut toujours faire office d'internat, tout change : le petit bonhomme va résider au-dessus de l'école n° 5 et cohabiter avec Monsieur le Directeur.Pauvre directeur ! Quatre semaines avec un tel pensionnaire, il peut dire adieu à sa tranquillité. Et quand toute la classe, jalouse de ce statut particulier, commence à s'inviter, les ennuis ne font que commencer !Un album chaleureux et attachant, comme son héros Avec cette douzième aventure, André Geerts nous offre un album épatant, plein de petits moments d'émotions fragiles et de grands éclats de rire. Parson dessin toujours plus rond et dynamique, cet auteur complet nous entraîne dans une enfance idéalisée. Ce qui lui permet de mieux aborder les problèmes du quotidien avec franchise, humanisme et lucidité.
Élève 24 heures sur 24 !Pauvre Mamy ! Obligée de se faire opérer de la hanche, elle doit rester quatre semaines en convalescence loin de sa maison et de son petit Jojo.Pauvre Jojo ! Afin de ne pas manquer l'école, il est obligé, pendant un mois, d'aller vivre dans un pensionnat à la grande ville. Mais lorsque l'on découvre que son école peut toujours faire office d'internat, tout change : le petit bonhomme va résider au-dessus de l'école n° 5 et cohabiter avec Monsieur le Directeur.Pauvre directeur ! Quatre semaines avec un tel pensionnaire, il peut dire adieu à sa tranquillité. Et quand toute la classe, jalouse de ce statut particulier, commence à s'inviter, les ennuis ne font que commencer !Un album chaleureux et attachant, comme son hérosAvec cette douzième aventure, André Geerts nous offre un album épatant, plein de petits momentsd'émotions fragiles et de grands éclats de rire. Par son dessin toujours plus rond et dynamique, cet auteur complet nous entraîne dans une enfance idéalisée. Ce qui lui permet de mieux aborder les problèmes du quotidien avec franchise, humanisme et lucidité.
Ils sont petits. Ils sont jaunes. Non, on ne parle pas des bananes ici, quand bien même ils leur vouent un culte irrationnel et inconditionnel. Eux, ce sont les Minions, irrésistibles créatures au service du vilain de Moi, moche et méchant, le génial film d'animation qui leur offrit leur notoriété.Devenus un véritable phénomène, ainsi que les héros de leur propre film en 2015, leur humour est un modèle d'absurde et de péripéties déjantées : rien n'arrête leur imagination lorsqu'il s'agit de créer des inventions aux conséquences souvent catastrophiques ! Et grâce à Lapuss' et Renaud Collin, ils ont désormais colonisé la bande dessinée...Ce troisième tome de leurs gags muets ouvre la porte à l'Histoire. Adieu vaisseau, bonjour les grandes épopées ! Des saloons en plein western jusqu'à la Renaissance, de l'Égypte des pharaons jusqu'aux grottes des hommes de Cro-Magnon, les Minions explorent tout et font n'importe quoi - on ne chasse pas aussi facilement le naturel. À force de vouloir servir les méchants avec trop de zèle, ils finissent toujours par l'anéantir par erreur : pour sûr, rien ne résiste aux Minions !Accompagnez-les dans leur conquête à travers l'Histoire pour de grands moments de rigolade !
L'addenda de 16 pages venant compléter le coffret est disponible ! Il vous sera adressé séparément, à nos frais. 1957 : Des traces de pas envahissent les marges du Journal de Spirou. C'est la première apparition de Gaston Lagaffe, l'un des personnages les plus populaires créés par Franquin. Près de 1 000 planches et des années plus tard, l'inventeur gaffeur le plus célèbre de la bande dessinée n'a rien perdu de sa modernité, et il est de retour aux éditions Dupuis. L'occasion de présenter pour la première fois l'intégralité de cette série à part, des premiers strips aux gags les plus célèbres en passant par les albums réalisés en demi-page.Le coffret Gaston réunit toutes les planches publiées de Gaston, dans quatre ouvrages fidèles aux formats de création. Les couleurs ont été patiemment retravaillées par Isabelle Franquin et Frédéric Jannin, dessinateur et ami de l'auteur, afin de mettre au mieux en valeur ce monument du patrimoine de la bande dessinée francobelge.Un livret explicatif rédigé par José-Louis Bocquet et Sergio Honorez revient d'ailleurs sur ce travail, ainsi que sur l'histoire du personnage et de la série. Un coffret complet et indispensable, dans lequel le lecteur passionné retrouvera les meilleures gaffes et inventions de l'antihéros le plus aimé de la bande dessinée.
Au début du XXème siècle, aux États-Unis, l'esclavage est bien aboli... mais la ségrégation raciale bat son plein ! Interdiction diverses, ligne de démarcation, vexations, lynchages, les hommes et femmes de couleur sont soumis à une multiplicité de lois les reléguant en dessous des Blancs. Notamment dans le milieu sportif : un boxeur noir ne peut concourir en catégorie poids lourd. Mais Jack Johnson, athlète d'exception, va tout changer, obligeant la loi à changer et les Blancs à regarder.De l'autre côté, Arthur Cravan, poète-pugiliste, aventurier et pacifiste, dadaïste avant l'heure, véritable personnage romanesque qui écrit sa propre légende. Une vie qui défie l'entendement et dont l'aspect fictionnel se mélange intimement à la réalité.Ce qui est certain, c'est que ces deux hommes se croiseront à un moment-clé de leurs histoires. En pleine Première Guerre mondiale, le poète fuit les combats et débarque à Barcelone. Jack Johnson, qui vient de perdre son titre de championdu monde poids lourd, est présent. Ils vont s'affronter sur le ring durant 43 minutes avant que ce dernier ne mette l'habile homme de lettres K.O. Une rencontre sportive superbe et le premier happening de l'histoire de l'art.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale est déclarée, nombreux sont les hommes valides à être dépêchés en urgence pour servir la France ; parmi eux, Addi, séminariste sur le point de rentrer dans les ordres à Dakar. Contraint d'échanger sa robe contre l'uniforme militaire, le jeune Français sénégalais se confrontera à un tout autre monde, un champ de bataille où les hommes s'exécutent sans concession et où la moindre marque de douceur est une rareté. Aux côtés de son amiIbrahim, Addi sera fait prisonnier, échappera à la mort, développera un réseau d'entraide pour les minorités étrangères. Et rencontrera l'amour en la personne de Jeanne, une institutrice. Mais les sentiments terrestres sont-ils compatibles avec les voeux religieux ? Peut-on oublier Dieu et la guerre dans les yeux d'une femme ?Récit de guerre, histoire d'amour, Plus près de toi dépeint des instants de grâce au coeur des grands conflits européens de la moitié du XXe siècle. Cette histoire à la sensibilité rare, qui confronte l'horreur à la religion et la violence aux sentiments, est douée d'une force remarquable.Édition limitée à 777 exemplaires avec frontispice inédit, numéroté et signé, imprimé sur papier d'art.
Le lac de l'Homme-mort , paru pour la première fois en 1957 chez Dupuis et dont la dernière réédition datait de 1978, est de ces albums inscrits dans la mythologie de la bande dessinée franco-belge.Maurice Tillieux y a injecté tout ce qui faisait son talent et l'intensité de ses histoires : de la puissance des ambiances et des mises en scène à l'humour et à l'épaisseur de ses personnages, en passant par les nuances de mystère et la minutie de ses cadrages, Marc Jaguar est un concentré de son art.60 ans après sa parution, Le lac de l'Homme-mort est un album unique dans la carrière de son auteur, et n'en demeure pas moins le chef-d'oeuvre oublié d'un des grands maîtres du polar, disparu voici bientôt 40 ans.Cette nouvelle édition - enfin ! - rend hommage au dessinateur dans une préface écrite par José-Louis Bocquet, grand amateur de cette oeuvre exceptionnelle, et présente les huit premières pages en fac-similé de l'épisode suivant, intitulé Les camions du diable.Dessinées en 1956, ces pages resteront sans suite. Accompagnée d'un frontispice imprimé sur beau papier, cette réédition s'inscrit dans la continuité de l'intégrale Gil Jourdan pour poursuivre avec passion l'exploration de l'oeuvre de Tillieux.
L'intégrale du premier cycle regroupant les trois premiers tomes d'une grande saga d'aventure et d'aviation de Yann et Henriet. Quand Max est mis aux arrêts pour trahison, sa vie bascule. Pilote dans l'US Air Force, Max dit 'le Polak' a émigré aux États-Unis pour fuir la persécution nazie en Europe. Né en Haute-Silésie, de famille juive polonaise, Max s'est engagé dans l'armée américaine, où il sert sur une base aérienne du Pacifique. Pris pour un autre, il est soupçonné d'être un espion nazi, victime de sa ressemblance avec l'Allemand Werner Zweiköpfiger, né comme lui en Haute-Silésie, et qu'il a effectivement connu quand il était enfant, lorsqu'il rêvait d'aviation avec lui et la petite Hanna.Rapidement innocenté, il va devoir néanmoins accepter une mission à hauts risques pour laver son nom et sa réputation : prendre en chasse et abattre Hanna Reitsch, pilote d'élite de la Luftwaffe... qui n'est autre que son amie d'enfance.Tout à la fois drame psychologique, aventure réaliste et histoire d'espionnage, ce récit de Yann et Henriet se caractérise par le soin documentaire que les auteurs ont apporté tant à la réalité historique qu'aux détails techniques des avions de la Seconde Guerre mondiale.
Une quête du père dans des contrées moyenâgeuses étonnantes.Guillaume de Saunhac n'a jamais pu accepter la mort de son père. Et lorsque sa mère accepte la proposition d'union de messire de Brifaut, il vit mal les perspectives de compagnie de ce beau-père si peu apprécié. Le jour du départ pour leur nouvelle demeure, sa soeur, Hélis, disparaît. Les hommes de Brifaut partent à sa recherche, en vain. Leur mère, Philomène, est inquiète, car la région grouille de dangereux pillards. Guillaume, lui, est déchiré : son devoir est-il de suivre sa mère ? De rechercher sa speur ? Devait-il la croire lorsqu'elle affirmait que leur père n'était pas mort ?... Guillaume doute, et choisit finalement de retrouver Hélis. Avant de partir, il remplit sa besace d'ingrédients médicinaux qu'il prend dans le laboratoire paternel. Herboriste, son père les utilisait pour soigner les gens par magie blanche. Après avoir échappé aux hommes de Brifaut et à de cruels mercenaires, Guillaume fait la rencontre inattendue d'un chevalier solitaire et bienveillant qui accepte de l'aider : de Brabançon. Au fil des jours, Guillaume se découvrira des aptitudes étonnantes. Tout au long du voyage, apparaîtront des présages qui l'encourageront à persévérer. De plus en plus étranges, de plus en plus difficiles à croire.
Moscou, de nos jours.Valentin a fini par découvrir que son père est passé à l'Ouest en fuyant les goulags de l'URSS, en usurpant l'identité d'un autre transfuge. Qui était le père de Valentin, celui dont le vrai nom était Dimitri Yakovlev ? Un dangereux évadé qui a tout fait pour occulter son passé ? Ou un homme sincère qui a simplement protégé sa nouvelle vie ? Et pourquoi de nos jours, le nom de Dimitri Yakovlev inspire encore autant d'effroi chez les mafieux oeA l'ouverture de ce troisième et dernier tome, beaucoup de questions sont encore en suspens. Valentin aura grand besoin de ses alliés de fortune, Philarète et L'Ingénieur, pour aller au bout de son enquête et prouver son innocence. D'autant plus que ses relations avec la belle Elena, sa cousine, ne sont pas facilitées pas les découvertes sur les circonstances de la fuite de leurs pères, Dimitri Yakovlev et Vassili Kozlov...Tantôt chronique intime, tantôt thriller géopolitique, avec son label « Secrets », Frank Giroud fait une nouvelle fois preuve de son immense talent de conteur. Le dessinateur Milan Jovanovic est d'une incroyable efficacité, certainement un grand nom à venir de la bande dessinée.
Entre les montagnes, dans une vallée perdue que la civilisation n'a pas encore pu trop atteindre, tous les quinze ans, une grande migration d'oiseaux gigantesques ravage tout sur son passage, et surtout le petit village en bordure de la vallée. C'est dans ce village qu'Aubépine se voit contrainte de suivre ses parents, afin que sa mère, une éminente scientifique, puisse endiguer la nouvelle migration.Seulement voilà, Aubépine est une citadine, et le changement brutal d'environnement ne lui plaît guère. Elle se retrouve malgré elle à vagabonder dans la montagne, où elle fera notamment la rencontre d'une mystérieuse bergère, d'un petit chiot qui devra lui servir de compagnon autant que de gardien, et surtout d'un génie ancestral perdu au fond de la forêt: le Génie Saligaud.Aubépine est maligne, mais manque de sagesse, et sa solitude exacerbée par les bouleversements de son quotidien lui fait faire les mauvais choix qui mettront son existence ainsi que celle de toute la montagne en danger.Une bataille se profile, de nombreuses vies sont en péril, et c'est par son intelligence qu'Aubépine devra résoudre cet épineux problème.Réalisée par Mlle Karensac au dessin et Thom Pico au scénario, Aubépine, entre humour pop et avalanche de péripéties, bouscule la BD jeunesse !
Y a rien de plus bordélique que d'écrire un livre : on bosse toute la journée, on est mal payé, incompris, on doit gérer le quotidien tout en réfléchissant à s'en perforer le cerveau du matin au soir. C'est le drame pour la vie sociale. Laissez-moi vous raconter....Ainsi commence cette chronique d'un trentenaire, jeune père de famille, qui n'arrive plus à exercer son métier (d'auteur de bande dessinée) après le décès d'un être proche. Les pages oscillent d'une chronique familiale humoristique à des thèmes plus noirs. L'auteur aborde des sujets aussi divers que les avantages et inconvénients de la drague surles réseaux sociaux comparés à ceux de la vraie vie, la facilité (totalement injuste et injustifiée) avec laquelle les grands-parents arrivent à faire faire à peu près n'importe quoi à leurs petits-enfants (là où, évidemment, les parents rament pour obtenir le tiers du quart...) ou la difficulté de rassurer un enfant de 7 ans quand on doit l'amener à l'école juste après des attentats.Entre chronique douce-amère d'un père de famille en perte de repères et journal de bord d'un auteur qui chercher à retrouver le goût d'écrire, une tranche de vie drôle et touchante qui dessine le portrait d'une famille du XXIe siècle.
Son nom ne vous dit peut-être rien : William Alexander Morgan. Pourtant, en prenant parti pour les rebelles, il devint une figure majeure de la révolution cubaine, le seul comandante non cubain avec le célèbre Che Guevara. Ancien soldat américain, Yankee combattant pour la cause de Fidel Castro et les valeurs démocratiques du Segundo Frente, son implication le mènera à participer activement aux conflits avant que les bouleversements politiques ne coupent court à ses convictions.Au fil de plus de dix ans de recherches à recueillir les témoignages d'acteurs privilégiés de la révolution, tels que le commandant en chef du Segundo Frente Eloy Gutiérrez Menoyo en personne, à étudier les textes sur le personnage et à explorer les lieux habités par la rébellion castriste ? obtenant ainsi des documents inédits à ce jour ?, Gani Jakupi a tiré la matière nécessaire à ce véritable roman graphique, ainsi qu'il le souligne lui-même.Au-delà de ce portrait des plus fidèles, Jakupi retrace ici un pan entier de l'histoire de Cuba au coeur de cette période trouble de la révolution : le quotidien des guérilléros, les antagonismes idéologiques, les coups d'éclat et d'État, tout ce qui imprègne cette île des Caraïbes incarnée par ses symboles.« El Comandante Yankee » est, plus qu'une biographie unique, une fresque inédite sur une période historique cruciale.
Erreur sur la personne Ce n'est pas tous les jours que Jérôme se voit proposer quinze mille euros d'honoraires. Hélas, sa jeune cliente ne lui demande pas en échange de mener à bien une enquête - ce à quoi il s'attendait, bien sûr -, mais de tuer un homme ! Diable ! Depuis quand les détectives doivent-ils s'acquitter de telles missions ? Furieux, Jérôme éconduit la jeune fille, qui disparaît sans laisser d'adresse...Très vite, Jérôme s'en veut de s'être emporté. La jeune fille pensait manifestement avoir à faire à un tout autre justicier. Notre détective a laissé filer une inconnue qui, à l'heure qu'il est, doit déjà commercer avec un vrai tueur. Il n'y a pas de temps à perdre. Un homme est en danger. S'il y a meurtre, Jérôme ne pourra se le pardonner !...Avec ce dix-neuvième volume des aventures de Jérôme K. Jérôme Bloche, Alain Dodier nous livre - et c'est une très bonne habitude - un scénario haletant d'où se dégagent humour et humanité. Fluidité de la narration, dialogue qui fait mouche, dessin impeccable prouvent une fois encore que l'auteur fait partie des plus grands.Un chien dans un jeu de quilles est le premier volet d'une histoire qui en comptera deux.
Au début du XXème siècle, aux États-Unis, l'esclavage est bien aboli... mais la ségrégation raciale bat son plein ! Interdiction diverses, ligne de démarcation, vexations, lynchages, les hommes et femmes de couleur sont soumis à une multiplicité de lois les reléguant en dessous des Blancs. Notamment dans le milieu sportif : un boxeur noir ne peut concourir en catégorie poids lourd. Mais Jack Johnson, athlète d'exception, va tout changer, obligeant la loi à changer et les Blancs à regarder.De l'autre côté, Arthur Cravan, poète-pugiliste, aventurier et pacifiste, dadaïste avant l'heure, véritable personnage romanesque qui écrit sa propre légende. Une vie qui défie l'entendement et dont l'aspect fictionnel se mélange intimement à la réalité.Ce qui est certain, c'est que ces deux hommes se croiseront à un moment-clé de leurs histoires. En pleine Première Guerre mondiale, le poète fuit les combats et débarque à Barcelone. Jack Johnson, qui vient de perdre son titre de champion du monde poids lourd, est présent. Ils vont s'affronter sur le ring durant 43 minutes avant que ce dernier ne mette l'habile homme de lettres K.O. Une rencontre sportive superbe et le premier happening de l'histoire de l'art.
Jeunes, belles ... et vaches !Jenny, Vicky (les deux pestes top canons) et Karine (la gentille grande bringue) sont de retour ! Au menu de ce troisième album : des coups bas, quelques beaux gars, de la trahison en veux-tu en voilà, bref de l'amour haine et tout le tralala, des oh et des ah et puis aussi un scoop final à en rester baba ! Pas de doute, avec les Nombrils, on ne s'ennuie pas !Après deux tomes remarquables et remarqués, Delaf et Dubuc reviennent avec leurs trois héroïnes super décapantes. À travers leur série hilarante et très méchante, les deux auteurs québécois nous dressent un portrait au vitriol d'une certaine adolescence où tous les coups sont permis. Une série au graphisme moderne et efficace, aux couleurs pétantes et au ton résolument acide où l'on ne prend pas de pincettes pour parler des préoccupations des ados. De plus, en véritables architectes du gag, Delaf et Dubuc nous livrent des histoires piquantes qui, lorsqu'elles sont lues dans la continuité d'un album, révèlent encore plus la richesse de l'univers et l'intelligence avec laquelle les différents éléments sont amenés. La lecture de ce troisième tome ne laissera aucun lecteur indifférent !
La villa du baron de Verville, Les Êtres de papier, présente toutes les caractéristiques d'un plateau de Cluedo. Architecture gothique, aménagement fin de siècle (le XIXe), passages secrets, personnages déjantés et dans les placards tout ce qu'il faut pour commettre un crime parfait. La différence, c'est qu'à côté des occupants de ce véritable château des hauteurs de La Rochelle, le colonel Moutarde fait figure d'éphèbe effarouché. Et en regard des machinations meurtrières qui se trament aux Êtres de papier, une partie de Cluedo vous a des airs de thé dansant au presbytère. L'ennui, c'est que le baron a disparu juste après avoir appelé Jérôme au secours. Notre détective découvre pourtant un château loin d'être désert : c'est fou ce qu'on y croise de beau linge. Le fils et la fille du baron, de petits impatients dont on devine que les prières du soir comportent un couplet sur la vanité de la fortune et la brièveté de la vie... de papa. Mathilde, la gouvernante obsédée par les portes qu'elle préfère fermées à double tour surtout quand la chambre accueille un détective décidément fouineur. Un majordome avare en confidenceset un jardinier trop bavard complètent ce vivant tableau. Un tableau toujours prêt à se transformer en nature morte.
Parce qu'elle est différente des autres adolescents, parce que la puissance de son don télékinésique n'a d'égale que la force de sa détermination, Harmony a pris sa décision : elle ira porter secours à Payne et à Eden, ses amis toujours prisonniers du camp d'entraînement d'où on l'avait extirpée quelque temps plus tôt, et rien ni personne ne pourra l'empêcher de mener sa mission à bien. Pas même William Torres, surnommé Nita par la vieille chamane Mahopmaa et qui constitue à ce jour son plus proche soutien.Or, tandis qu'ils mettent en oeuvre leur plan d'évasion, les trois enfants ne se doutent pas qu'autour d'eux les interventions armées se renforcent pour neutraliser les éléments gênants, parmi lesquels William, et dont furent aussi victimes d'anciens membres du personnel engagés dans ce programme militaire hors du commun. Cependant, des morts inexpliquées surviennent également depuis peu parmi les acteurs de ce projet top-secret aux objectifs plus que controversés... Qui en serait responsable ?Le climax est imminent dans ce troisième et dernier tome du premier cycle de la saga young adult Harmony ! Tout en confirmant ses talents narratifs dans un ton plus sombre, Mathieu Reynès nous tient en haleine jusqu'à l'ultime case de l'album. Et on en redemande !
Quand grand-mère, mère, fille et petite-fille cohabitent, cela ne peut donner qu'une série de situations pas toujours simples. Surtout quand l'une d'elles revient du Brésil et souhaite continuer de se laisser vivre, que la plus âgée tente d'éduquer sa fille du mieux possible bien qu'un peu tard, que la troisième cherche un travail, pendant que la dernière est toujours à l'école. Autant d'éclats de voix et de rire qui vont se croiser dans cette maison familiale.Emma, la dernière de la fratrie, a pour principal souci de devoir manger de la soupe et affronter l'école. Sa mère, Aurélie, doit retrouver un boulot et ce n'est pas chose aisée. Sa mère, donc la grand-mère d'Emma, est à plus de 50 ans encore une éternelle adolescente, elle rêve de voyage et est très occupée à s'occuper d'elle-même au grand désespoir de sa mère. Sa mère donc, la grand-mère d'Aurélie, mais aussi l'arrière-grand-mère d'Emma, accueille tout ce monde chez elle et se demande un peu pourquoi elle se retrouve dans cette situation...Une BD familiale qui s'adresse à toutes les générations ! Un humour et des dialogues savoureux imaginés par Lewis Trondheim et dessinés par Obion qui sauront faire mouche au sein de toute la famille.
La petite Alice n'a que faire des imprécations religieuses des membres de sa famille, de leurs ambitions sociales et de leur quotidien triste à mourir. Ses frères sont des bêtas et ses parents, aveugles à ce qu'elle souhaite par-dessus tout : vivre dans la vallée aux Loups. Depuis l'enfance, elle est bercée par les contes de son grand-père et les légendes autour de la déesse Cybèle, qui s'éprit un jour d'un humble berger... Une histoire à l'issue tragique qui scellera le destin de la fillette : là où la forêt côtoie les rêves, là où la magie rassemble les êtres, Alice sera reine.Loin des règlements domestiques, dans le chalet de son aïeul, la jeune fille grandira au coeur d'une nature sauvage et enchanteresse, parmi les animaux et les créatures sylvestres. Jusqu'à rencontrer à son tour un garçon égaré dans les bois, un garçon sans nom piégé de-puis mille ans dans un corps qui ne vieillit pas. Aurait-il été victime d'un sortilège ? À moins que son existence ne soit elle aussi liée au chêne majestueux qui trône au milieu de la val-lée ? « Le chalet bleu » est un récit initiatique rythmé par les âges de la vie et par les saisons, une ode à la nature comme seul sait les écrire Jean-Claude Servais. Un poème mystique au trait sublime qui ne pourra qu'émerveiller.
Dans la mémoire des arbres, jean-claude servais propose des histoires indépendantes qui mettent en scène à chaque épisode, des époques, des lieux et des personnages différents.Mais toutes ont en commun la forêt, la campagne, les villages et leurs mystères. mais toutes racontent la destinée tragique ou merveilleuse, épique ou intimiste, de marginaux, vagabonds, brigands ou assassins, dont la vie explose et se déchire comme un ciel d'orale.Gilles et angèle. pour gagner son amour, elle est prête à tout, même au pire. pour accomplir son destin de brigand, il est prêt au pire, mais sans elle.Dès lors, l'egorgeur blond, comme on le surnommera bientôt, va écumer la campagne, volant, pillant, massacrant dans un rire effrayant. dès lors, la belle coquetière, comme on l'appellera plus tard, offrira son corps aux fermiers isolés pour mieux les dépouiller. d'errances en violences, leurs chemins vont se croiser, pour le malheur de tous. se rejoindront-ils enfin ?. en deux tomes, dont voici le premier, jean-claude servais tisse la formidable toile d'un roman graphique noir et sulfureux.
Revers d'astol pour Ralph Azham ! Après la trahison de Zania, le surintendant souhaite négocier une alliance avec Tilda Pönns. Cette redoutable Bleuie, chef de son clan de rebelles, est une des rares à faire peur au surintendant. Mais il sait que son soutien sera décisif dans la bataille qui l'oppose au préfet Poltosian, son ennemi juré. Tout reste cependant à jouer, car le terrain d'entente sera difficile à trouver.Par ailleurs, les interventions de l'Élu gênent de plus en plus les Grands Prêtres. En sauvant la jeune prophète Hyllie d'une tâche épuisante, il s'est attiré les foudres des religieux. Il est alors convoqué pour répondre de ses actes... au moment même où il s'envole en compagnie de sa soeur en quête d'informations ! En effet, celle-ci a découvert un village dont les habitants auraient comme elle perdu la mémoire dans des circonstances mystérieuses. Et elle espère obtenir des renseignements en se rendant sur place. Sauf que les habitants ne voient pas d'un bon oeil cette arrivée impromptue.Lewis Trondheim ne ménage guère son héros dans cette suite de ses aventures. Le puzzle est presque complété et l'affrontement final approche dangereusement !Cette fois, nulle échappatoire possible : l'inéluctable engrenage est en marche.
La nuit est calme sur Bruxelles. Mais ce n'est qu'une illusion : des dizaines de silhouettes masquées arpentent les toits. Que font donc ces super-héros tout droit sortis des comics US dans la capitale de l'Europe ? Le responsable de cette pagaille n'est autre que Spirou ! Oui, Spirou, le célèbre personnage de bande dessinée franco-belge né en 1938 qui a vécu des dizaines d'aventures en albums et qui a même un magazine à son nom !Il faut dire que ces derniers temps, Spirou est entré dans une période de doute : oublié des plus jeunes; voire traité de ringard, son mode de vie et ses voyages incessants à travers le monde heurtaient ses convictions écologistes et de décroissance.Et puis il a eu cette idée, pas bête a priori : inventer Supergroom pour attirer l'attention et créer le buzz avant de révéler qui se cachait derrière ce superhéros. L'aventure avait mal tourné, occasionnant de gros dégâts, et Spirou avait finalement décidé de rester discret sur l'identité de ce superhéros bienveillant mais très maladroit.Mais des internautes lancent une pétition pour le retour de Supergroom et des dizaines de pseudo-justiciers dont une jeune fille éprise de justice reprennent le flambeau, forçant le seul vrai Supergroom à sortir de sa réserve et à repartir à l'aventure.
Même les héros n'ont qu'une vie...Jérôme n'est plus en sécurité nulle part. Que ce soit chez lui ou chez Babette, sa fiancée, un sinistre individu le piste sans répit, bien décidé à le faire passer de vie à trépas. L'imagination du tueur est sans limites pour mener à bien ses sombres desseins : cela va du classique tir nourri dirigé vers les fenêtres de notre héros au serpent à la morsure mortelle déposé sous sa couette. Jérôme est dans de sales draps, au propre comme au figuré. Car si les serpents changent de peaux, Jérôme n'en a qu'une. Et il y tient ! Pour se sauver, notre ami est prêt à tout, à mordre en premier s'il le faut...On n'a pas tous les jours vingt tomes !Avec Fin de contrat, vingtième tome des pétillantes aventures de Jérôme K. Jérôme Bloche, Alain Dodier nous livre le deuxième volet d'un diptyque commencé dans le volume précédent, Un chien dans un jeu de quilles. L'album met en scène notre sympathique détective traqué par un tueur. Ce dernier voudrait-il l'empêcher de fêter dignement ses vingt ans de carrière ?Qu'importe, c'est sans compter la volonté farouche de Jérôme de continuer à croquer la vie (et les méchants) à pleines dents.Et partant, à nous divertir, pour notre plus grand plaisir !
Même les héros n'ont qu'une vie...Jérôme n'est plus en sécurité nulle part. Que ce soit chez lui ou chez Babette, sa fiancée, un sinistre individu le piste sans répit, bien décidé à le faire passer de vie à trépas. L'imagination du tueur est sans limites pour mener à bien ses sombres desseins : cela va du classique tir nourri dirigé vers les fenêtres de notre héros au serpent à la morsure mortelle déposé sous sa couette. Jérôme est dans de sales draps, au propre comme au figuré. Car si les serpents changent de peaux, Jérôme n'en a qu'une. Et il y tient ! Pour se sauver, notre ami est prêt à tout, à mordre en premier s'il le faut...On n'a pas tous les jours vingt tomes !Avec Fin de contrat, vingtième tome des pétillantes aventures de Jérôme K. Jérôme Bloche, Alain Dodier nous livre le deuxième volet d'un diptyque commencé dans le volume précédent, Un chien dans un jeu de quilles. L'album met en scène notre sympathique détective traqué par un tueur. Ce dernier voudrait-il l'empêcher de fêter dignement ses vingt ans de carrière ?Qu'importe, c'est sans compter la volonté farouche de Jérôme de continuer à croquer la vie (et les méchants) à pleines dents.Et partant, à nous divertir, pour notre plus grand plaisir !
À Londres, le 16 avril 1889, un petit garçon voit le jour. Charles Chaplin va vivre son enfance avec sa mère et son frère Sydney. Une enfance misérable mais heureuse jusqu'au jour où sa mère se fait interner en asile psychiatrique. Avec son frère, ils montent très tôt sur les scènes de music-hall anglais et apprennent les ficelles du métier. Pantomime, danse, chant... tout y passe.C'est à l'âge de 19 ans qu'il est repéré par l'impresario Fred Karno, qui va l'envoyer en tournée aux États-Unis. Il reviendra s'y installer définitivement et en 1914, il créera pour les besoins d'un film un personnage burlesque. Pantalon ample, petit chapeau, moustache noire et canne. Un costume qui va le rendre célèbre à travers le monde en un éclair. Acteur et scénariste de génie, sa filmographie court sur 65 ans au fil de plus de 80 titres !Sa vie privée est plus délicate, séparationset procès vont émailler ses histoires amoureuses. Il aura également maille à partir avec les États-Unis, accusé d'être communiste et de nuire aux valeurs américaines. Il se verra même enlever son visa et s'exilera en Suisse. Mais impossible aujourd'hui de ne pas reconnaître dans Les Temps modernes, Le Dictateur, ou encore La Ruée vers l'or, des oeuvres fondatrices du 7ème Art.
1876, du côté de Deadwood, en pleine ruée vers l'or. Melvin l'orphelin a des rêves, qu'il partage avec Celinda. Ses parents à elle sont venus dans cette contrée reculée, comme tant d'autres, pour tenter leur chance et trouver, peut-être, le filon qui leur apportera la richesse. Lui vit avec ses oncles, deux ivrognes installés un peu plus loin, dans un campement de fortune, pour prospecter de leur côté. Mais les rêves, même les plus beaux, ne résistent pas quand parle la poudre et qu'explose la violence. Témoin du meurtre de Celinda et sa famille, Melvin fuit Deadwood. De rencontres en errance, il croise sur son chemin toutes sortes de gens. Confronté à la violence permanente de ce Far West sans foi ni loi, sinon celle du plus fort, il lui faut survivre coûte que coûte. Car s'il a tout perdu, il lui reste, chevillée au corps, une soif de vengeance qui ne le quittera plus.Un western réaliste et âpre signé Hermann, qui laisse s'exprimer toute l'ampleur de son talent de conteur et de dessinateur. On retrouve ici les thèmes chers à Hermann : un héros sans attaches, confronté à la bêtise, à laviolence et à l'injustice d'un monde régi par la loi du plus fort, et qui y répond à sa manière, et selon la morale qu'il s'est forgée.
Chasse à l'hommeEsra va très bien, merci pour elle. Pour Jeremiah et Kurdy, en revanche, rien ne va plus. Pistés par deux adjoints au maire aussi stupides que vaniteux, nos deux amis ont bien du mal à se frayer une issue entre les balles. Ils ne sont coupables de rien, parole ! Si ce n'est peut-être d'avoir tenu tête à deux crétins assermentés... Quand l'autorité dérape, tout est permis. Même de faire porter le chapeau à deux innocents des crimes à répétition qui terrorisent toute une ville...Hermann est un homme libre. Il n'aime pas l'autorité. Il n'entend rien à la hiérarchie. Voilà sans doute ce qu'écrirait un exégète de la bande dessinée s'il voulait débusquer la personnalité de l'auteur à travers ses personnages fétiches, Jeremiah et Kurdy. Ses deux héros libertaires lui permettent depuis bientôt trente ans - et avec quel talent ! - de fustiger l'ingérence des hommes de pouvoir et l'arrogance des hommes de loi dans un monde où l'homme est décidément un loup pour l'homme.Avec Esra va très bien, sans avoir l'air d'y toucher mais en mettant pourtant le doigt là où ça fait mal, Hermann se montre plus que jamais un peintre sans concession de la faible condition humaine.
Le parc Zombillénium ne s'est jamais aussi bien porté : sa cote de popularité atteint des sommets suite aux réformes démoniaques opérées par Behemoth, qui décide alors de jouer sa propriété au cours d'une compétition bien spéciale... Un sabbat de sorcières !Gretchen, Aurélien et Von Bloodt ont quant à eux monté un réseau d'évasion clandestin afin d'offrir aux damnés la chance d'une reconversion, loin des neuf cercles de l'Enfer. Des opérations périlleuses, sous le manteau, qui ne font pas du tout les affaires des dirigeants. Déterminés à y mettre un grand coup de balai, ils s'offrent les services d'une redoutable enchanteresse qui donnera du fil à retordre à sa rivale attitrée : Gretchen. Sous terre comme dans les airs, le combat promet d'être épique !La résistance s'organise dans ce quatrième tome de Zombillénium, la monstrueuse série d'Arthur de Pins, attendue avec tellement d'impatience ! Après le succès de son film d'animation éponyme, l'auteur retourne à ses planches pour nous offrir la suite des aventures d'Aurélien et de Gretchen. Quelles sont les véritables intentions de cette dernière ? Les morts-vivants parviendront-ils à faire valoir leurs droits ? Qui sera le futur heureux propriétaire du parc Zombillénium ? Un titre à dévorer sans modération.
Caleb et Mezoke, diplomates de l'ODI, ont pour mission de superviser le bon déroulement de la cérémonie de réconciliation des peuples humains et sandjarr, dont ils sont l'un et l'autre issus. À la veille de l'événement, un fléau d'origine inconnue s'abat à proximité de Kuala-Lumpur, faisant de nombreux morts. Désignés par la vindicte populaire comme responsable, le peuple nomade Rapakhun assure ne rien savoir de ce drame. Une menace inconnue mais bien tangible plane donc sur Kuala Lumpur. Peut-être serait-il plus sage d'annuler la cérémonie, qui va attirer des dizaines de milliers de personnes. Caleb ne l'entend pas ainsi : rattrapé par les blessures du passé, il est prêt à tout pour que l'événement ait bien lieu, quitte à se brouiller avec Mézoké... et à s'engager sur une voie de non retour. Pendant ce temps, Nina et Angus vont repérer la planète Dehadato, dernier lieu de séjour des Rapakhuns avant leur arrivée sur terre, dans l'espoir d'y trouver des indices susceptibles de les aider à comprendre ce qui se passe à Kuala Lumpur. Ce qu'ils vont découvrir sur place va dépasser leurs pires craintes. Il va leur falloirintervenir vite, très vite sur terre pour éviter la catastrophe... La tension est à son niveau maximum.
tirage de tête avec jaquette numéroté de 1 à 777 exemplaires. Il est enrichi d'un dessin inédit imprimé sur Modigliani 260 g.Une histoire d'amour et d'addiction, entre documentaire et fictionInspirée de faits réels, cette histoire à huis clos se déroule au Château des ruisseaux, un centre de traitement des addictions situé près de Soissons, dans l'Aisne.Jean et Marie, deux jeunes toxicomanes, participent en même temps à la cure. Ici, on ne prend aucun médicament ; le groupe de parole, l'abstinence, le travail sur les émotions et l'entraide sont les principes actifs d'une guérison possible. On ne consomme pas juste pour aujourd'hui, on cherche à changer ses comportements, à confronter ses émotions par l'intermédiaire du groupe. Pendant deux mois, tout ce qui représente une fuite est interdit : livre, musique, relations amoureuses. C'est là qu'apparaît le premier problème : Jean tombe amoureux de Marie, qui a d'autres soucis en tête. L'arrivée d'un troisième larron, qui va entraîner une partie du groupe dans sa chute, envenime une situation par définition fragile, où chacun a plus à perdre qu'il ne le croit.Un récit à la croisée du documentaire et de la fiction, qui plonge le lecteur dans le quotidien, rendu avec réalisme, du programme suivi par ses protagonistes et les pièges qui les guettent à chaque étape parcourue.
Comme chaque matin, Petit Poilu marche avec entrain sur le chemin. Tout à coup, un mystérieux nuage gris lui enveloppe la tête. Petit Poilu éternue, tousse. Il faut qu'il se mouche ! Heureusement, le nuage s'en va et Petit Poilu reprend sa route. Après quelques mètres, un étrange ascenseur s'ouvre à lui. Intrigué, Petit Poilu pénètre à l'intérieur... L'ascenseur se referme brutalement et notre petit bonhomme, désemparé, appuie sur les boutons lumineux. Mais voilà que l'ascenseur monte à toute vitesse ! Lorsque la porte s'ouvre enfin, il tombe nez à nez avec un drôle de docteur à 2 têtes. Ce sont les docteurs Toc- Toc ! Ceux-ci examinent Petit Poilu et lui découvrent un vilain virus nommé Malfichu. Petit Poilu doit se faire hospitaliser... Heureusement, il partage sa chambre d'hôpital avec le gentil petit Paul qui l'accueille à bras ouverts. Les infirmières Aspirine et Sparadra luiréservent de bien belles surprises avec leurs pitreries! Et même l'impressionnante Piqûousette parvient à le faire sourire ! Les docteurs Toc-Toc sont fiers de Petit Poilu. Il a été courageux et Malfichu s'en est allé. Pour fêter ça, une tournée générale de gâteaux à la crème fraîche!Une histoire pleine d'humour et de péripéties, idéales pour les petits qui ne savent pas encore lire.
Quand une ruche essaime, la vieille reine s'en va avec ses abeilles, laissant la ruche à la nouvelle reine encore vierge qui se prépare à accomplir son vol nuptial. Elle sera fécondée par plusieurs mâles qui perdront la vie. Le naturaliste Jean-Claude Servais, signature pionnière de la collection Aire Libre, construit son intrigue en miroir des insectes. Un thriller politico-apicole autour d'une lutte de pouvoir et de femmes-abeilles, aux accents romantiques et écologiques très actuels.Tout commence dans une ville du Nord quand, à l'issue d'une présentation sur des abeilles himalayennes, l'espèce la plus grosse et la plus agressive du monde, la ruchette est volée : les abeilles libérées assassinent. Une aubaine pour le patron de l'usine locale, M. Raymackers, qui décide de se présenter contre le maire sortant, Marcel Clément, en ordonnant l'extermination de son rucher dont s'occupent ses deux filles, Aude et Diane, très proches des abeilles. Peut-être même trop ?Cette réédition de l'album publié en 1992 rend justice au trait réaliste de Jean-Claude Servais, surnommé l'homme des bois, qui en mêlant angoisse et sensualité, noue ce drame humain dans le reflet du monde sauvage, cette nature que le dessinateur admire et connaît bien.
Philadelphie, 1776. Mrs Betsy est dépêchée par les indépendantistes américains pour concevoir le tout premier drapeau des futures nations unies. Sa domestique, Angela Brown, décide alors de transformer cet étendard en un hommage révolutionnaire, en y adjoignant en secret un symbole inestimable...Douvres, 1944. Le soldat Lincoln se morfond dans son camp militaire, entre discriminations raciales et bagarres quotidiennes. Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de sa soeur, Johanna, annonçant qu'elle a découvert dans les possessions de leur tante décédée les mémoires d'Angela Brown - rien de moins qu'un témoignage d'une rareté et d'une valeur exceptionnelles. Si l'histoire relatée dans ces mémoires est réelle, alors c'est l'histoire des États-Unis qui est à récrire.Sauf que l'emblème américain est aux mains des Allemands nazis, qui l'ont dérobé ainsi que d'innombrables trésors, au cours de leurs pillages. S'ensuit donc la mise en place d'une opération de la plus haute importance, à laquelle participe Lincoln...Quand Yves Sente rencontre Steve Cuzor, c'est la petite histoire et la grande Histoire qui se percutent dans un album aux allures d'épopée. Par l'ampleur de sa narration et la densité de son graphisme, ici sublimé par le noir et blanc du tirage de luxe, Cinq branches de coton noir est d'ores et déjà une oeuvre mémorable.
Ce septième volume comprend : Top Secret, Mission vers la vallée perdue, Prototype FX-13 et Escadrille ZZ, quatre aventures publiées entre 1958 et 1960.Le tournant des années 1950-1960 correspond à une période d'intense activité pour Jean-Michel Charlier, qui, tout en poursuivant les aventures de Buck Danny dans le Journal de Spirou, crée simultanément trois nouvelles séries pour le nouveau périodique Pilote, dont il est un des cofondateurs. Victor Hubinon n'est pas en reste : en plus de Buck Danny, pour lequel il enchaîne, sur la période 1958-1960, quatre épisodes à la suite au Journal de Spirou, il dessine les aventures du redoutable Barbe rouge, nouvellement créé par son complice Charlier pour Pilote.Top secret, Mission vers la vallée perdue, Prototype FX-13 et Escadrille ZZ sont en réalité deux diptyques, dont l'inspiration plonge directement aux racines de l'actualité mondiale. Top secret et Mission vers la vallée perdue mêlent exotisme tibétain et évocation implicite de l'actualité la plus brûlante (la course à la conquête spatiale entre les États-Unis et l'U.R.S.S.), tandis que Prototype FX-13 et Escadrille ZZ s'appuient sur le comparatif, sur fond de guerre industrielle, de deux avions réellement existants.
Le choix des armesLe temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Nourri de Justice divine, il régurgite comme un mets faisandé l'injustice du pouvoir en place et de ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et crayons de couleurs contre des armes autrement percutantes. En soulevant la peau des choses, Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...Violence immorale de la répression qui brise l'âme et le corps, violence idéale de l'élan révolutionnaire vers l'improbable, l'impossible liberté, violence du courage et de l'abnégation, violence du renoncement et de la trahison, violence de l'homme neuf qui se défait de sa peau d'enfant, violence des sentiments, des désirs, de la passion, rien n'est violence, tout est humain.Dessinateur hors pair et coloriste lumineux, avec ce second tome, qui clôt magistralement Muchacho, Emmanuel Lepage se révèle un scénariste inspiré, exhalant le souffle des grands écrivains de bande dessinée.
Lorsqu'il fait un burn-out, Jean, bibliothécaire qui semble être passé à côté de sa vie, décide de retrouver Rémy-Bé, le chanteur de sa jeunesse (lorsqu'il se voyait encore révolutionnaire et contestataire). Fasciné par la désinvolture et la liberté de ton des chansons, Jean voit dans cette recherche improbable l'occasion de renouer avec le personnage qu'il n'a pas osé être.Enregistrés sur une vieille cassette audio, les morceaux l'ont suivi pendant des années, seul vestige du passé. D'ailleurs, personne ne semble se souvenir de ce chanteur, l'aurait-il inventé ? Sa seule piste : la pochette du disque avec le viaduc de Morlaix en arrière-fond. L'indice est maigre, mais Jean pourra dénouer le fil de manière surprenante, avec le seul secours des paroles de la douzaine de chansons, qui sont comme un puzzle mystérieux. Au bout du chemin, il y a le fantôme du chanteur perdu que Jean pense connaître par coeur. Il n'est pourtant pas au bout de ses surprises. C'est un autre qu'il rencontrera, tout en faisant lui-même la découverte de celui qu'il est, à travers celuiqu'il aurait pu être. Les îles lointaines ne laissent pas indemnes...Tronchet signe ici une oeuvre émouvante et vibrante, qui nous questionne : est-ce bien la vie que nous voulions vivre ? L'enquête fantaisiste mais efficace menée par le héros trace un itinéraire guérisseur que nous suivons avec un plaisir partagé.
Maël et Mog traînent leur spleen adolescent dans le Quartier M, une immense zone urbaine dévorée par l'amnésie collective. Quelles fêlures vont briser l'ordre de leur petit monde ?Maël, qui n'a jamais quitté les murs du secteur, rêve de lointaines explorations du Doge. Ce héros du Quartier M est un mythe vivant, omniprésent dans les feuilletons ou sur les boîtes de céréales... Maël et son copain Mog ont grandi, joué, traîné ensemble. Mais, pour échapper aux coups de son père, Mog doit fuguer. Dans ce monde souffrant d'amnésie et de dégénérescence collective, la seule réaction, violente et sans espoir, est celle des gangs dont la devise pourrait être « vivre vite, mourir jeune, et tout casser. » Quel avenir pour les deux amis d'enfance ? Quelle voie choisir entre le fatalisme des adultes et la violence environnante oeDans des décors somptueux, découvrez le début d'un nouveau triptyque. Benjo, Zano et Stéphane Beauverger sont des jeunes auteurs mutants, nourris par les influences asiatiques autant que par leurs lectures franco-belges.Le graphisme et le design sont impressionnants, évoquant tour à tour « Akira » ou « Ghost in the Shell » et confèrent à ce roman d'apprentissage, une note unique, romantique et moderne.
SODA -alias David Solomon- est de retour, offrant un 13ème tome à l'une des meilleures séries polar de la BD !Comme chaque année, ignorant toujours le vrai métier de son fils, Mary Solomon réclame une simple rose pour son anniversaire, mais pas n'importe laquelle : une de ces délicates roses blanches que son ami fleuriste vend désormais à la sauvette dans une proche station de métro.Mère et fils arrivent ensemble sur place, mais tandis que le pasteur Soda négocie avec le vieux vendeur l'achat de tout son stock de roses, Mary a l'attention attirée par un personnage sombre, à la physionomie vaguement orientale, porteur d'un sac à dos.Ce dernier a, par inadvertance, laissé tomber une enveloppe contenant une importante somme que Mary, s'éloignant de son fils pour trottiner dans la foule des navetteurs, tente de lui restituer. Mary est cardiaque, pas bien agile, mais au bout d'une ou deux minutes, elle parvient néanmoins à interpeler timidement l'inquiétant personnage. Dissimulant mal sa surprise, il s'empresse de s'éloigner avec l'enveloppe... avant de se raviser...... pour glisser à l'oreille de la vieille dame : Ces jours-ci, ne prenez surtout pas le métro ! Soda ne prend connaissance de l'anecdote que Mary lui confesse naïvement que dans la soirée. Il se lance alors avec 8 heures de retard sur la piste de Khalid Cheik.
Ils sont sept : le Spirit, l'Alchimiste, l'Enchanteur, le Télépathe, la Démoniste, le Devin et le Shaman. Sept adolescents dotés de dons surnaturels uniques qu'ils ont du mal à comprendre. Bientôt, ils réaliseront que leurs pouvoirs sont immenses et ensemble, ils pourront sauver le monde... ou le détruire.Léo, qui est capable de communiquer avec les fantômes, débarque dans une nouvelle école où il est très tenté d'utiliser ses dons pour se défendre contre les petites frappes qui font régner leur loi dans la courde récré. Mais il va surtout faire la connaissance de Farah, qui partage son corps avec une entité démoniaque, et Hamelin, qui comprend le langage des animaux. À trois, ils vont enquêter sur des vols dont Hamelin est injustement accusé, ce qui va les amener à découvrir d'autres enfants aux pouvoirs étonnants.Dans cette grande saga, les sept vont se rencontrer, se heurter, puis s'unir pour affronter une menace commune. Parmi les ennemis que rencontreront nos mages rebelles, il y aura des robots, une créature démoniaque, un huitième et mystérieux mage, une société secrète... et leurs propres parents ! Cependant, l'ennemi principal de ces jeunes, c'est avant tout eux-mêmes : le mal-être de Léo, l'oisiveté de Hamelin, le cynisme de Farah, la révolte de Lupe et le manque d'expérience d'Alice seront autant d'adversaires qu'il leur faudra combattre.
Ils sont six : Épaulard, l'expert vieillissant ; D'Arcy, l'alcoolique violent ; Buenaventura Diaz, le caméléon aux identités multiples; Treuffais, le prof de philo désabusé ; le jeune Meyer, dont la femme folle finira bien par le tuer un de ces quatre ; et Cash, la putain auto-proclamée à l'intelligence troublante. Des profils aussi disparates que leurs passés respectifs. Pourtant, ensemble, ces paumés d'extrême gauche formeront le groupe « Nada ».Leur premier coup d'éclat : enlever l'ambassadeur américain, en visite discrète dans une maison close parisienne.Une opération aussi risquée exige audace et maîtrise. Mais si le gang de marginaux l'exécute sans coup férir, la suite ne sera pas si simple. Chargé de l'affaire, le rusé commissaire Goémond va mener une sanglante traque aux 'anarchistes'... Entre morts inutiles, dégâts collatéraux et pressions politiques, les membres du groupe « Nada » s'apprêtent à passer les plus longues heures de leur existence... Avant quelle fin ?Chef-d'oeuvre du néo-polar écrit en 1972 par Jean-Patrick Manchette, puis adapté au cinéma par Claude Chabrol, « Nada » dessine les trajectoires écorchées d'une poignée de desperados révoltés. Un roman noir magnifiquement adapté en bande dessinée par Max Cabanes et Doug Headline, qui en restituent tout l'amer désespoir.
Si la Seconde Guerre mondiale et la Shoah sont bien le point d'orgue du règne d'horreur d'Hitler, l'histoire a commencé bien avant cela. Pour comprendre comment et pourquoi l'indicible a pu se produire, il faut remonter un peu avant la naissance d'Hitler lui-même, aumoment où son père adopte ce patronyme. Toute l'enfance d'Adolf Hitler, ses choix, ses échecs vont former un homme complexe et vont le mener à son combat, comme il le raconte lui-même. Convaincu comme beaucoup d'hommes de son temps de la culpabilité des Juifs après la Première Guerre mondiale, il va développer un antisémitisme violent. Recruté par un parti politique en 1919, celui-ci va servir de terreau pour ses aspirations. Il se découvre alors un talent d'orateur qui va lui permettre d'électriser les foules et, malgré les approximations qu'il raconte, de les rallier à son parti. Il en prendra le contrôle quelques mois après... la machine est alors lancée.Les deux auteurs reviennent sur ce parcours surréaliste et sur cet enchaînement de circonstances atroces qui ont permis à Hitler d'accéder au pouvoir. Au fil des pages, des histoires plus petites se dessinent en creux, comme celle de Kurt Gerstein, officier nazi qui aura tout fait pour prévenir les forces libres des camps d'extermination, ou celle de von Gersdorff, qui a fait partie de la résistance au sein même du parti nazi.
Une édition spéciale, luxueuse, en noir et blanc, qui met en valeur les planches et le dessin, au tirage limité à 400 exemplaires.Après une enquête de longue haleine, Tif et Tondu réussissent à mettre sous les verrous l'antiquaire des stars : Patrice Goretde Saint Guy. Il ne conservait rien de moins que soixante-trois toiles de maîtres déclarées comme volées.Quelque temps après, alors en pleine tournée de dédicace pour le roman narrant cette affaire, les deux comparses tombent sur deux fous furieux. Le premier est un géant qui leur transmet un message indiquant que Kiki, une de leurs amies proches, a probablement été enlevée. Le second est la fille de cet antiquaire véreux, qui tente de brûler la librairie et d'assassiner Tif ! Cette dernière jure que son père est innocent et qu'il a été obligé de cacher les oeuvres pour le compte d'un criminel dangereux. Pour Tif et Tondu, la suspicion est on ne peut plus permise... Car c'est bien connu, les prisons sont pleines d'innocents, mais celui-là a l'air tout à fait coupable. Néanmoins, devant l'insistance de leur éditrice, Maxine, qui flaire le bon coup, ils reprennent l'enquête.Kiki, elle, manque bien à l'appel et ils se font un sang d'encre : le comble pour deux écrivains de leur trempe. Commence alors une enquête en eaux troubles, qui les mènera plus loin qu'ils n'auraient pu l'imaginer !
Ce dernier volume de la série rassemble les aventures de Jojo de 2004 à 2010 : La Ballade des quatre saisons, Une Fiancée pour papa, Jojo vétérinaire, Confisqué ! et Mamy Blues.Que de chemin parcouru pour André Geerts et Jojo, son alter ego imaginaire sorti tout droit de son enfance presque vingt-cinq ans plus tôt... Le trait rond des premiers albums a peu à peu cédé sous l'impulsion d'une plume virevoltante et désinvolte, mais toujours juste. Pourtant, Geerts nous plonge toujours avec autant de délicatesse dans les peines, les doutes et les questionnements de l'enfance, ravivant subtilement les nôtres. Chacune des aventures de Jojo est une révélation, émotionnelle bien sûr, tant l'auteur trouve le ton juste mais aussi le trait parfait pour souligner avec une infinie légèreté les contrastes de l'enfance.Alors qu'André Geerts a toujours cherché à restituer l'enfance dans sa vérité, sans en masquer les blessures et autres égratignures de l'âme, voilà que le destin s'en mêle et que la maladie de l'auteur vient interrompre définitivement le beau et long dialogue intime qu'il entretint avec Jojo pendant presque vingt-cinq ans. Sa disparition en 2010 entraîna de fait celle de son personnage, que cette réédition en intégrale permet de redécouvrir sous un jour nouveau, et sans doute encore plus fort.
C'est en 1945 que René Follet, alors tout jeune débutant âgé de 15 ans, reçoit sa première commande d'un éditeur. Il s'agit d'illustrer pour la marque de chocolats belges Aiglon un roman pour la jeunesse. Le jeune René fournit les crayonnés de 60 chromos. Ceux-ci, imprimés sous forme de vignettes, sont donnés à l'achat de chocolats, pour être collés ensuite dans un album. Ce roman, c'est L'île au trésor de Robert Louis Stevenson. Ainsi débute sous les meilleurs auspices la carrière du plus flamboyant des illustrateurs réalistes belges de la seconde moitié du XXe siècle. Un peu plus de 50 ans plus tard, René Follet retrouve Robert Louis Stevenson sur sa table à dessin grâce au scénario que Rodolphe consacre à ce génie de la littérature mondiale.À l'occasion de la parution de cette biographie en bande dessinée ciselée pour la collection Aire Libre, Stevenson, le pirate intérieur, les Éditions Dupuis ont demandé à René Follet de revenir sur les traces de son adolescence en illustrant à nouveau cette Île au trésor qui a fait rêver des générations de lecteurs depuis 1883. Préfacée par Rodolphe, cette édition propose le roman dans sa meilleure traduction, celle du surréaliste Théo Varlet, et est accompagnée de 6 fresques au lavis de René Follet. Sous le pinceau du grand illustrateur, le jeune Jim Hawkins et le pirate Long John Silver reprennent le chemin de l'aventure !
I want you for the armyQuand l'armée manque de bras et que les volontaires ont cessé de se bousculer au portillon pour finir en chair à canon, que reste-t-il pour repeupler les rangs ? La conscription ! Mais un peu partout dans le pays, la révolte gronde face à cette démarche injuste et impopulaire. Afin de ramener le calme, les Bleus sont envoyés en renfort pour superviser les opérations, à New York. Mais quand les plus riches achètent au détriment des plus pauvres la liberté de ne pas faire la guerre, excédés, les conscrits prennent les armes. Sus aux bourgeois ! Sus à l'armée ! Il est temps pour nos deux amis de changer de camp, s'ils veulent finir cette aventure vivants...Le prix élevé de la liberté Maître Cauvin manie de longue date et à la perfection l'art de choisir des faits tout ce qu'il y a de plus authentiques pour les diluer dans une bonne dose de fiction et d'humour... Avec cette nouvelle aventure, toujours drôle, parfois caustique - lorsqu'il s'agit de fustiger le pouvoir de l'argent ou de pointer du doigt le racisme ambiant -, les auteurs mettent en vedette, une fois n'est pas coutume, des civils plutôt que des militaires. Magnifiquement mise en images par le trait précis et généreux de maître Lambil, cette aventure apportera un nouvel éclairage sur un des épisodes les plus sordides de la guerre de Sécession, un épisode qui, hélas !, se répétera encore plusieurs fois dans l'Histoire...
Sur Lookout Mountain, s'est établi un camp de confédérés. Dans la vallée, les nordistes cherchent un moyen pour les déloger. C'est à ce moment que surgit le tandem Chesterfield et Blutch. Ils ont pour mission de transmettre une lettre au capitaine Hooker. Mais la nouvelle ne semble pas plaire à ce dernier qui rentre dans une crise d'hystérie assez impressionnante !Chesterfield et Blutch n'en font pas grand cas et se préparent, à retourner vers leur camp ! Que diable ! Hooker n'allait pas les laisser filer ! Ils sont réquisitionnés comme éclaireurs dans le camp ennemi. Mais cela ne va pas sans peine. Les confédérés les attendent de l'autre côté de la rivière. Et l'opération échoue ! Qu'à cela ne tienne, Hooker ne se laisse pas découragé pour autant. Le brouillard s'abat sur la vallée et Hooker profite de cette intempérie pour mettre le cap sur la montagne...Alors qu'il croit profiter du brouillard pour surprendre les confédérés, ses troupes se dispersent, se perdent et même se tirent dessus !Lambil et Cauvin emmènent les Bleus dans le brouillard ! Ce nouvel album qui complète la série non moins mythique des Tuniques bleues offre toujours autant d'humour, de suspens, de rire et d'aventure aux lecteurs. Les tuniques bleues font bel et bien partie du patrimoine de la bande-dessinée. Et chaque rendez-vous bleu est attendu avec assiduité par les lecteurs en tout genre !
Franck est un gamin de 13 ans comme un autre. Sauf que, depuis sa plus tendre enfance, il vit dans un orphelinat où on lui a toujours dit que ses parents étaient morts. Un jour, alors qu'une énième famille est prête à l'adopter, la directrice laisse échapper qu'on ne sait pas ce que sont devenus ses géniteurs. Abasourdi par cette révélation, Franck décide de fuguer et de retrouver sa famille. Aidé par le jardinier, il se rend à l'endroit précis où il a été trouvé, à l'époque une forêt, aujourd'hui le chantier d'un futur parc d'attractions préhistoriques.Là, Franck tombe dans un étang, échappe de peu à la noyade et reprend conscience dans une grotte. Après avoir été pourchassé par un smilodon, été fait prisonnier par une tribu d'homo sapiens et servi d'appât pour un poisson géant, Franck se rend à l'évidence : il n'est pas dans un parc aux effets spéciaux ultra réalistes, il est tombé dans une faille spatio-temporelle et est remonté jusqu'à la vraie préhistoire ! Après avoir sauvé la tribu de féroces cannibales et de plantes carnivores, Franck est adopté (enfin, juste toléré) par les homo sapiens et se trouve enfin une famille d'accueil dont il n'aurait pas osé rêver (même dans ses pires cauchemars ! ).Mais les épreuves ne font que commencer : Franck se rend compte que s'il n'ajoute pas un peu de modernité à tout ça, l'humanité est condamnée... Il tente donc de faire accepter à sa nouvelle famille des inventions aussi révolutionnaires que la roue, le savon, le feu... ou les voyelles !
Les grandes découvertes archéologiques du XIXème siècle ont donné lieu à un étrange phénomène : une partie de la population coexiste avec des esprits antiques. On les appelle les inspirés. Cette vie schizophrénique peut donner les alliances les plus géniales comme les plus sombres et tortueuses...Toute petite, à l'insu de tous, Margot a accueilli en elle l'esprit de Némés, grand pharaon déchu. Elle a grandi, elle est devenue une jeune et jolie étudiante, tout en développant les pouvoirs conférés par cet hote puissant. Seul son oncle semble connaitre sa deuxième vie : celle où sous le costume de Nefesis, elle aide la police à combattre les déviants. En effet, vivre avec deux esprits vous mène souvent aux frontières de la folie. Quand son amie et confidente de toujours, la psychiatre Mélyne, est assassinée, Néfésis ne peut en faire qu'une affaire personnelle.Vivant comme un dessin animé, dynamique comme un comics, Nefesis prend toute sa dimension dans le grand format de la collection Empreinte(s). Denis-Pierre Filippi et Silvio Camboni, les auteurs de Gargouilles, mettent en place une narration efficace et rythmée, superbement mise en atmosphère par le coloriste Vance Caines. Denis-Pierre Filippi (Ethan Ringler, Les Corsaires d'Alcibiade, John Lord...) démontre une fois de plus son immense talent de conteur dans un nouveau genre le steampunk flamboyant.
Lorsque l'Empereur Charles III le Gros répudie sa femme Richarde en 880, elle retourne dans son Alsace natale suite à une vision. Là où une ourse gratte la terre pour enterrer son petit, elle devra construire une abbaye. Quelques années plus tard, l'abbaye d'Andlau sort de terre et sera liée à cet animal, roi des forêts.Bien des années plus tard, en 1760, en plein coeur de la vallée de Munster, un village festoie. Le fils encore jeune du plus important fermier de la région ne laisse pas le coeur d'Eva et de Maria insensible. Ces jumelles, que tout oppose pourtant, le trouvent charmant. Mais le père du garçon ne voit pas cela d'un bon oeil et il interdit fermement à son fils de les côtoyer. Mais les interdits sont faits pour être bravés, et à 18 ans, il est difficile de penser au lendemain. Lorsqu'un ours est aperçu dans la vallée, les chasseurs décident de traquer la bête. Mais Eva compte bien le voir avant, d'autant qu'elle connaît la légende d'Andlau et souhaite rencontrer ce gigantesque animal pour de vrai. Maria, moins sereine, va la suivre bien malgré elle. Se noue alors sous les frondaisons et dans la montagne le destin entremêlé de ces humains et de ces animaux.Servais narre ici une légende alsacienne portée par un dessin évocateur et poétique. Une histoire tragique et sublime qui permet de saisir à quel point nos régions gardent encore bien des secrets.
Lorsqu'il fait un burn-out, Jean, bibliothécaire qui semble être passé à côté de sa vie, décide de retrouver Rémy-Bé, le chanteur de sa jeunesse (lorsqu'il se voyait encore révolutionnaire et contestataire). Fasciné par la désinvolture et la liberté de ton des chansons, Jean voit dans cette recherche improbable l'occasion de renouer avec le personnage qu'il n'a pas osé être.Enregistrés sur une vieille cassette audio, les morceaux l'ont suivi pendant des années, seul vestige du passé. D'ailleurs, personne ne semble se souvenir de ce chanteur, l'aurait-il inventé ? Sa seule piste : la pochette du disque avec le viaduc de Morlaix en arrière-fond. L'indice est maigre, mais Jean pourra dénouer le fil de manière surprenante, avec le seul secours des paroles de la douzaine de chansons, qui sont comme un puzzle mystérieux. Au bout du chemin, il y a le fantôme du chanteur perdu que Jean pense connaître par coeur. Il n'est pourtant pas au bout de ses surprises. C'est un autre qu'il rencontrera, tout en faisant lui-même la découverte de celui qu'il est, à travers celui qu'il aurait pu être. Les îles lointaines ne laissent pas indemnes...Tronchet signe ici une oeuvre émouvante et vibrante, qui nous questionne : est-ce bien la vie que nous voulions vivre ? L'enquête fantaisiste mais efficace menée par le héros trace un itinéraire guérisseur que nous suivons avec un plaisir partagé.Édition limitée à 777 exemplaires avec frontispice inédit, numéroté et signé, imprimé sur papier d'art.
Cette intégrale regroupe les quatre récits qu'ils imaginent entre 1966 et 1968, regroupés dans leur ordre de publication dans le journal Spirou de l'époque : Choc au Louvre, La villa du Long-Cri, Les flèches de nulle part et La poupée ridicule.Après avoir été animée de façon rudimentaire par Fernand Dineur, son créateur, Will a longtemps cherché le ton juste (Intégrale 1 : 1949 -1954), jusqu'à sa rencontre avec le scénariste Maurice Rosy qui, en créant M. Choc, prétendant caricatural au poste de maître du monde, a transfiguré l'univers de la série (Intégrale 2 : 1955 - 1958). Équilibre temporaire puisque Will abandonne un temps les personnages à Marcel Denis, qui les embarque vers des aventures étrangement loufoques et burlesques (Intégrale 3 : 1959 - 1965). Avec ce quatrième volume, le duo Will-Rosy reprend les commandes de la série, après six années d'absence.C'est un nouveau souffle qui agite la série, avec une touche volontairement hitchcockienne. C'est également le grand retour de M. Choc, qui était absent des aventures de nos héros depuis de nombreuses années.Le trait de Will a gagné en maturité, fort de l'expérience acquise dans son rôle de directeur artistique du journal Tintin. Son retour à la bande dessinée se fait tout en majesté ! Ce volume contient Choc au Louvre, La villa du Long-Cri, Les flèches de nulle part et La poupée ridicule, albums publiés entre 1966 et 1968.
Depuis sa première apparition dans le Journal Spirou en octobre 1946, Lucky Luke s'est imposé comme l'un des plus grands héros de bande dessinée. Pourtant, malgré son immense notoriété et ses millions d'albums vendus, il reste encore bien des choses à découvrir pour mieux saisir la richesse de cette oeuvre majeure.Alors que la collection Patrimoine des Éditions Dupuis propose la publication des bandes dessinées qui ont fait l'âge d'or du Journal Spirou, il est tout naturel que Lucky Luke y bénéficie d'une place de choix. Ainsi, cette nouvelle édition permettra aux lecteurs de redécouvrir la série à travers une publication intégrale, respectant la chronologie de la parution des planches dans le Journal Spirou, introduite par un dossier soigneusement rédigé par les auteurs de La véritable histoire de Spirou. Habitués à mener des recherches sans limites, ils ont mis toute leurs connaissances et leur énergie au service de cette introduction qui, en plus de vous présenter cette série sous un autre jour, vous montrera des documents d'archives inédits. De quoi faire toute la lumière sur l'homme qui tire plus vite que son ombre !Ce tome reprend les histoires suivantes : Arizona 1880, La mine d'or de Dick Digger, Lucky Luke et son cheval Jolly Jumper (gags 1 et 2), Le sosie de Lucky Luke, Grand rodéo, Lucky Luke à Desperado-City, La ruée vers l'or de Buffalo-Creek, Lucky Luke contre Cigarette-Caesar.