Coup de théâtre dans ce septième album de la série Ce ! Il commence avec la dernière image des volumes 5 et 6 sur deux écrans d'ordinateur. Trois individus discutent autour de ces machines, en parlant des «niveaux» 5 et 6, comme si «Ce» était un jeu. L'un de ces personnages est Ian, dont l'aspect rappelle celui de Johan, le magicien de la Cité, à part le fait qu'il ne possède pas d'oreilles pointues ni de petites cornes sur le front. Il est le créateur d'un jeu nommé «Ce» et les deux autres hommes sont des producteurs dans le domaine de l'informatique. Alors, tout ce que le lecteur a pu lire dans les six premiers volumes de Ce n'était qu'un jeu vidéo créé par un personnage appelé Ian ?Lecteurs de Lewis Carroll, réjouissez-vous ! Amateurs d'énigmes, accrochez-vous !Les lecteurs de la série Ce passent maintenant de l'autre côté du miroir, où chaque chose se trouve inversée, où chaque lieu a changé de méridien, où chaque hémisphère de notre cerveau exécute les tâches de l'autre.
Le personnage, « Ce », évolue dans une dimension où il est question d'un certain Immeuble H où des chercheurs aux lunettes opaques et aux intentions peu amicales agissent. Un ange gardien et compagne d'infortune, S-29, jeune femme dont la vie biologique est assistée par un ordinateur, sauve la vie de « Ce », et le guide dans une sorte de paradis perdu qui leur servira de refuge. C'est alors qu'il retrouve dans sa poche un livre, confisqué autrefois à une infirmière de l'Immeuble H. Y puisera t-il des réponses?
Dans ce livre, Juanalberto, personnage-clé de La Table de Vénus et de Dessinator, revient sur le devant de la scène, en tant que créateur de tout un Univers. Un univers loin d'être parfait, avec ses peuples dont les intérêts, ne serait-ce que celui de vivre en paix, sont en perpétuel conflit réciproque. Comme tout bon créateur d'univers, Juanalberto essaye d'arranger les choses... mais ce n'est pas simple.D'autaut plus que la seule conséquence visible de son intervention est la visite que deux de ses créatures viennent lui faire, dans sa propre dimension. Jonglant entre la parodie et le merveilleux, l'auteur dépeint des êtres hauts en couleurs évoluant dans des décors produits par son imagination de surréaliste.
Les six premières heures de L'Horloge - ou ses six premiers chapitres - constituent le début d'une quête se déroulant dans un monde peuplé de signes : tableaux symbolistes, parchemins aux cercles sacrés, sociétés secrètes... et de nombreux livres. Cette quête, ce sont trois personnages tout aussi fantastiques qui l'entreprennent : Ian, un jeune homme aux oreilles et aux cornes de faune, Vi, une jeune fille qui porte une queue de cheval là où la portent les chevaux, et Juanalberto, un petit sculpteur à la tête de canard.Tout commence avec la mort mystérieuse d'un peintre dont la dernière oeuvre ouvre une série de douze tableaux qui seront dévoilés au cours du récit. Autant de pièces qui s'entremêlent, pour former le chemin labyrinthique qui mènera Ian, Vi et Juanalberto à l'encontre de leur destin.
Juanalberto, Vi et Ian, les personnages fétiches de Roosevelt, évoquent les jours pas toujours paisibles de leur jeunesse, passée dans les contrées lointaines où le réel se mélange tout naturellement au rêve et à la fantaisie. C'est à l'abri de leurs maisons coquillages ou sous le passage des grands coquillages volants qu'ils entament, séparément, leur chemin initiatique. Ils découvrent leurs propres désirs et peurs, et élaborent leur réflexion sur le monde. Chacun à leur tour, les personnages se racontent, avant que leurs pas ne viennent finalement à se croiser. Des itinéraires qui mêlent aventure et méditation. Un voyage onirique et philosophique.À l'ombre des coquillages a été publié en 2005 par la maison d'édition la Boîte à Bulles. Pour marquer le retour de cet album dans les libraires après plusieurs années, Roosevelt a conçu une nouvelle jaquette en noir & blanc, accompagnée d'un texte de présentation, signé Jean-Luc Coudray.
Cet album donne à voir aux lecteurs des albums de Roosevelt un recueil d'oeuvres que l'auteur a réalisées tout au long de sa carrière de dessinateur, depuis son portrait d'Einstein, premier travail exposé en 1979, jusqu'aux dernières explorations surréalistes de thèmes comme la Tour de Babel ou les aventures d'Alice réalisées l'année passée.On trouvera dans beaucoup de ces dessins les sources d'inspiration, parfois évidentes, parfois plus subtiles, qui ont abouti aux images qui peuplent les cases de CE ou d'autres bandes dessinées, tandis que d'autres dessins, les plus récents, semblent se nourrir des mystérieux chemins que parcourent les personnages créés par Roosevelt, refermant ainsi la boucle. On pourra aussi voir quelques anciens essais dans le domaine de la bande dessinée, pratiquement inédits jusqu'à aujourd'hui, ainsi que quelques allusions à ce mode d'expression qui est, actuellement, l'occupation principale de l'artiste.En premier plan de ce recueil, on peut découvrir le « Tarot de Gruyères », l'interprétation que fait Roosevelt des vingt-deux arcanes majeurs du traditionnel jeu de cartes, réalisé sur commande du Château de Gruyères, en Suisse, lors de la courte période pendant laquelle ce dernier accueillait des oeuvres d'artistes provenant du monde entier et liés au courant fantastique. Ce travail, considéré à l'époque comme possédant une originalité remarquable, sans perdre pour autant de vue le respect de sa symbolique centenaire, est réédité pour la première fois depuis plus de vingt-cinq ans, la première édition - sous forme de jeu de cartes - étant épuisée depuis longtemps.
Cet album est le neuvième de la série CE.CE a terminé de raconter à Johan comment, lui et Alyss, sont arrivés à entrer dans la dimension artificielle créée par le jeu Le Paradis Perdu. Johan nie toujours l’existence réelle d’un tel jeu, du secteur Crécy, de la Cité etc.., qui pour lui, sont les fruits de sa propre imagination. Après avoir fouillé l’appartement de Johan pour découvrir quelque chose qui les mette sur la piste de Victoria, Alyss découvre un livre intitulé : La Clé.Ce livre, CE et Alyss le lisent. Il s’agit d’une bande-dessinée très étrange. Elle est composée dans sa moitié gauche d’un dessin en progression, qui se complète et se complexifie à chaque page tournée. Dans sa moitié droite, elle raconte l’histoire d’une certaine S-29 tout juste arrivée à l’âge adulte.Que signifie ce livre adapté d’un roman de l’écrivain Isabelle Dolbiac, et illustré par Ian Agrippa, sous le pseudonyme N.L. Rime ? Pourquoi porte-t-il ce titre qui n’a apparemment aucun rapport avec son scénario ? Beaucoup de mystères entourent cet ouvrage et ses auteurs, mais Alyss finit par comprendre que, pour résoudre une partie de l’énigme qu’il propose, il faut savoir le regarder… Attentivement.L’univers onirique aperçu dans les tomes précédents (L’Horloge, La Table de Vénus, À l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.L’univers onirique aperçu dans ses ouvrages antérieurs (L’Horloge, La Table de Vénus, A l’Ombre des coquillages…) prend une nouvelle ampleur, et est carrément le moteur de cette série.