La vie amoureuse a quelque chose d'intime mais la grossesse tout le monde s'en mêle ! Si bien qu'il est impossible de couver en paix. Lorsque Louise et Clément ont annoncé qu'ils attendaient un bébé, ils ne s'imaginaient pas faire autant d'effet ! Famille, soignants, inconnus, collègues et copains ont tous eu leur mot à dire et on n'en a raté aucun !
Berlin-Ouest 1981. Dans une ville marquée par les contre-cultures et la guerre froide, les trajectoires d'un policier et d'un terroriste s'entrecroisent.Le premier a pour mission de revivre la vie de l'autre pour retrouver sa trace et l'arrêter. Le second prépare un enlèvement qu'il espère plus mobilisateur que ses précédentes actions.Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.
Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.1981 : Les trajectoires d'Otto, policier infiltré dans le milieu des squatteurs berlinois, et de Martin, terroriste sur le retour, s'entrecroisent. Le premier a pour mission de revivre la vie de l'autre pour retrouver sa trace et l'arrêter. Le second prépare un enlèvement qu'il espère plus mobilisateur que ses précédentes actions.
Théorème de Karinthy, également appelé « Les six degrés de la séparation » : modélisation des relations humaines établie par le Hongrois Frigyes Karinthy (1887-1938). Tout individu sur Terre serait relié à n'importe quel autre par une chaîne de connaissances personnelles composée tout au plus de cinq maillons.Au début des années 1980, la police fédérale allemande se sert de ce théorème pour retrouver la trace de terroristes vivant depuis des années dans la clandestinité.1983 : Berlin-Ouest est le théâtre du procès le plus long et le plus scandaleux de l'histoire judiciaire allemande (1976-1991). Il s'agit de condamner les assassins d'un jeune étudiant d'extrême gauche, tué par ses camarades pour avoir eu des contacts avec les services secrets. Or Otto, policier infiltré, et Friedrich, son officier traitant, se fichent bien de savoir si les accusés sont coupables. Ils doivent faire en sorte que leur service ne soit pas éclaboussé par les révélations faites au cours du procès. Et pour cela, il leur faut un levier : le fils du juge...
Au début du XXe siècle, les jeunes Russes sont en effervescence. Ils découvrent les sciences et leurs progrès rapides. Ils voient bien que leur pays, là-dedans, n'est nulle part. Mais que sa géologie (steppes, taïgas, montagnes, déserts froids), doit logiquement regorger de richesses.Et si l'on partait à l'aventure ? C'est que les petits villages russes (lisez La Cerisaie de Tchekov) ne regorgent, eux, que d'un interminable ennui. Découvrir un filon, d'or, d'argent, même de cuivre, de fer ou de charbon pourrait rapporter une fortune. Beaucoup risquent le tout pour le tout. Une charrette ou une troïka, deux chevaux... les voilà en route. Qu'ont-ils à perdre sinon un morne champ de choux ?Ivan Zourine est de ceux-là. Vaguement géologue, il se fait chercheur d'or. D'autant qu'avec Mickaïl Mistirine, orphelin de père, il part en quête d'un fameux testament qui se cache... en Sibérie ! Le père Mistirine était un original, mais fort riche.... Ivan n'a rien à perdre, et beaucoup à gagner. Il va découvrir une Russie pleine de personnages hauts en couleurs.
Arnaud, jeune lyonnais, évoque son enfance, ses jeux, sa famille, les personnages qui ont crée son univers. Racontée avec maturité, cette balade tendre et généreuse nous ramène, petits et grands, vers la douceur de nos propres souvenirs. Ambiance champêtre, sincérité, étonnements, crises de rires, tout y est, même l'odeur des confitures !
Au travers de sept histoires indépendantes, mais liées entre elles par diverses interactions et formant un tout, les Contes noirs se proposent d'offrir une vision froide et sombre d'une cité de banlieue, hantée plus qu'elle n'est habitée par sa jeunesse. Chacun des sept contes est basé sur des faits réels, ayant pour cadre la cité des Tilleuls, au Blanc-Mesnil (93), et permet d'aborder un thème différent : la rédemption, la politique, la place des femmes, la spirale de la violence, le poids de la religion...D'un point de vue stylistique, les Contes noirs s'attachent à aborder l'aspect social à l'échelle d'individus lambdas, en proie à la difficulté de leur quotidien. Pour ce faire, l'écriture embrasse le pas de la jeunesse désoeuvrée qu'elle décrit, utilisant son langage tout en la littératurant. Des jeux de mots et des contraintes textuels viennent apporter un éclairage particulier aux dessins et à l'action.Le titre « Les Contes noirs du chien de la casse » est une référence ironique aux « Contes rouges du chat perché », de Marcel Aymé, ouvrage dans lequel l'auteur dépeignait le quotidien de deux fillettes à la campagne, se liguant parfois contre les adultes.Les Contes noirs se veulent une vision désabusée, moderne et urbaine de la jeunesse de banlieue, qui a perdu l'innocence qui pouvait exister dans les histoires de Marcel Aymé.
Suite des aventures de Justin, journaliste sportif, Ben, footballeur professionnel, Denis, arbitre expérimenté, Johana, épouse d'une star du ballon rond, Ahmed, supporter, et Jean Duplantier, animateur radio de l'émission « Prolongations », qui vivent tous au rythme du feuilleton que sont les résultats de football tout au long de la saison. Mais la passion trop envahissante peut devenir dépendance...
Après avoir cherché à extraire une carotte du sol, attraper un papillon et gonfler des ballons, Monsieur Lapin a décidé de s'attaquer à la réalisation d'une peinture sur toile.Il dispose de tout le matériel nécessaire à l'exception de l'inspiration. Heureusement, Petit Lapin est toujours prêt à aider Monsieur Lapin. Sans compter sur Petit Cochon qui ne sera pas très loin lui aussi !
Jeune dessinateur de BD, Etienne rencontre des demandeurs d'asile et des jeunes en difficulté au Foyer du jeune homme de Strasbourg géré par l'Armée du Salut et financé par la Région Alsace. Portraits émouvants de jeunes ayant fui leur pays en guerre pour certains, remplis d'espoir malgré tout. Mise en abîme d'un auteur de BD se servant de son expérience personnelle pour donner la parole à des jeunes garçons dont chaque histoire est boulversante.
Nicolas ouvre les yeux sur la blouse blanche de l'infirmière. Il est à l'hopital ! Mais pourquoi ? Il ne sait pas, il ne se souvient de rien. Son papa est là, de l'autre côté de la vitre, qui lui sourit. Le docteur bleu aussi lui sourit, tout comme le décor qui est calme et bleu . Bleu comme le gros bleu qu'il a à la tête,et qui lui fait mal. Bleu comme le vague à l'âme qu'il a sans savoir pourquoi ! De retour chez lui, Nicolas va raconter, avec des dessins, l'accident qu'il a eu à l'école.
Les témoins racontent l'Histoire.Etenesh débarque sur les côtes de Lampedusa en Italie, presque deux ans après être partie d'Addis Abeba, Éthiopie. Elle a traversé le Soudan, le désert du Sahara, pour finir dans les mains de trafiquants d'êtres humains, et dans une prison en Libye. Elle a traversé la mer Méditerranée dans un bateau gonflable en pensant à chaque mètre que tout serait en vain.En partenariat avec Amnesty International.
Deux lieux deux époques : Madrid dans les années 1980, une ville en pleine ébullition, et Barcelone, dix ans plus tard, une ville tout aussi bouillonnante.Naufragés raconte la relation d'Alexandra et Julio dans cet espace urbain poétique où rêves, amours et incertitudes s'entrecroisent. Ils vont partager expériences et réflexions, mais leurs obligations professionnelles et familiales vont finir par les éloigner. Naufragés dresse le portrait d'une génération qui a du mal à se repérer.
Zébuline vit avec Marcus, son papa d'adoption,dans une maison suspendue. «Vive l'amitié» raconte diverses situations auxquelles la fillette est confrontée dans sa vie quotidienne :« Le monsieur tout seul » aborde le fait d'aller vers l'autre après avoir croisé un SDF ;« Pussi » parle de la perte d'un objet ; On aborde également les sujets de l'adoption et de l'amitié.« La mauvaise humeur » au réveil après un cauchemar - tristesse-amour inconditionnel - peur de l'abandon.« L'arbre des amis » ou chercher à connaître ses origines.
Lors d'un séjour au Mali, un homme banal, Léo, éprouve tout à coup un profond désir de séduire lorsqu'il fait la connaissance de trois jolies femmes, Hélène, Sadie et Sigrid au moment où celles-ci, s'approchant d'un âge où le regard des hommes se détourne, tentent de rejouer la quête adolescente du sexe et du désir. Pour arriver à ses fins, l'homme s'invente une identité mais se trouve vite pris au piège de ses propres mensonges. La vallée des papillons, c'est la suggestion du désir, l'envie de sexe pour les personnages dont l'un d'eux, va être rapidement confronté à la culpabilité.
Éric vient de laisser Georges, son compagnon, dans une maison de retraite. Georges a la maladie d'Alzheimer et n'est plus gérable au quotidien. Ce placement est donc pour Éric un ultime recours. Pourtant, cet acte qui devait lui redonner un peu d'oxygène produit tout le contraire. L'agitation qui régnait chez eux fait place au vide et au silence, lourd et oppressant maintenant que Georges ne vit plus dans leur appartement. Comme si ce sentiment n'était pas assez pesant, le directeur de la maison de retraite lui demande de ne pas afficher sa relation amoureuse avec Georges au grand jour, par peur des réactions des autres résidents.
Âgée, Colette arrive dans un EPHAD. Même si elle sait que ça devait arriver, cette étape de vie marque le début de la fin. Tout le monde le sait. Pourtant, les personnes âgées ne cessent d'avoir envie de profiter de la vie, de rire, de s'amuser et surtout d'aimer. Dans cet établissement, Colette va faire connaissance avec un homme de son âge et ils vont tomber amoureux.Du rire au rire, cette comédie bienveillante et burlesque pourrait bien ressembler à une histoire vraie... d'ailleurs on me souffle dans l'oreillette que l'auteur les a rencontrés. Ils auraient même participé à la réalisation de l'histoire.
Marie-Noëlle, Denise, Asyath, Odile, Lizana, Emina ou encore Augustine et d'autres, toutes femmes réfugiées en France, se retrouvent à l'association Femmes en Luth à Valence et se sont confiées sur les raisons qui les ont contraintes à quitter leurs pays, souvent pour leur survie, laissant parfois leurs proches et leurs biens derrière elles. Portant le poids d'une culpabilité qui ne les quittera pas, elles évoquent les violences subies, les tortures au travers de leurs témoignages, affichent leur courage et transmettent malgré tout un message de paix. Elles chantent, dansent, peignent et sourient ! Seul homme présent dans l'association, Vincent Djinda les a accompagnées durant une année.
Avec ce livre, la photographe Marie Demunter et le dessinateur Laurent Bonneau apportent leur contribution à la réflexion actuelle sur le paysage bruxellois.Cet ouvrage présente deux regards éprouvant la ville, dans un voyage photographique et dessiné, constituant une sorte d'archive sous forme d'oeuvre personnelle.En se confrontant au sujet intime de sa propre ville pour Marie (bruxelloise d'origine), dans toute son intensité affective et sa complexité, et à la découverte de celleci pour Laurent, les deux artistes tentent ensemble de se détacher d'une vision romantique et touristique du paysage.A la rencontre de témoignages de Bruxellois, ils ont décidé de regrouper et de penser ensemble leurs regards, de les agencer dans un tout aussi contrasté que la capitale européenne, nous proposant un récit en images pour prendre le temps de regarder le présent.
Il y a vingt ans, un jeune Danois parcourait le Tibet à vélo, quand il fut surpris par un orage qui l'obligea à trouver refuge dans un monastère. Là, il découvrit la passion hors norme du peuple tibétain pour le football. Au cours de ce même périple, il prit conscience de la cruauté avec laquelle les autorités chinoises traitaient les Tibétains. C'est alors que lui vint l'idée de créer une équipe nationale tibétaine de football afin d'attirer l'attention sur le sort tragique du peuple tibétain et de faire connaître sa culture unique au reste du monde - tout en laissant de côté les tensions géopolitiques.Ce livre nous raconte comment l'équipe de football du Tibet a vu le jour. Mais aussi, et surtout, comment un rêve peut devenir réalité à force de persévérance et de détermination.Avec une préface de Sa Sainteté le Dalaï Lama.
Les deux enfants ont une dizaine d'années. Ils sont voisins. Jean-Johnny est le fils d'une mère célibataire se débattant entre pôle emploi, petits boulots et stage d'insertion pour réussir à s'occuper dignement de son fils et payer les factures toujours trop lourdes et trop nombreuses, très à cheval sur les règles de la vie. Jean-Johnny bénéficie d'un cadre familial malgré les difficultés quotidiennes de sa mère. Jean-Johnny est un enfant de son âge, naïf, à côté de Kévin évoluant dans une famille plus borderline.D'origine asiatique, Kévin a été adopté par une famille dont le père, au RSA, est alcoolique et violent. Sa mère n'a plus le courage de s'occuper de Kévin mais la famille vit beaucoup mieux financièrement que celle de Jean-Johnny grâce aux vols répétés de l'aîné déscolarisé dès ses 15 ans. Il fournit la famille en tout. Kévin est un enfant plus blasé, plus expérimenté et plus débrouillard que Jean-Johnny.
Au sommet de la gloire, un auteur de bande dessinée décide de prendre un peu de recul face à l'univers ultra commercial dans lequel il évolue et part s'isoler dans un coin de Bretagne. Au cours d'un cocktail, il remarque une jeune femmme portant des lunettes de soleil, qu'il prend pour une personne snob et condescendante et dont il se moque. C'est un peu plus tard qu'il apprendra qu'en réalité, cette personne est aveugle; elle a subi un accident et a perdu la vue. Ces deux personnages vont s'apprivoiser doucement, se nourrir l'un de l'autre et, faisant suite à leurs échanges, chacun prendra son envol vers une nouvelle vie épanouissante. Pas à pas est un récit très enrichissant, aux personnages attachants, permettant de plonger au coeur de la peinture du Maître Chu-Ta (1626 -1705), du cinéma japonais d'Ozu ou du Russe Tarkovski, plus ou moins présents tout au long du récit, cachés au milieu du silence... mais chut... écoutez-les plutôt !
Derrière chaque catastrophe se cache un drame humain.Comment réagirions-nous si, du jour au lendemain, nous étions obligés de laisser derrière nous tout ce que nous possédons ?Ce livre raconte les tribulations d'une famille au lendemain de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Comme de nombreux autres, ces gens furent contraints de quitter leur foyer, persuadés qu'ils seraient de retour au bout de quelques jours. Mais il était déjà trop tard. Un ennemi invisible s'était approprié durablement toutes leurs possessions, leurs maisons, leurs terres.Un quart de siècle s'est écoulé depuis le 26 avril 1986, une goutte d'eau comparée à la durée de vie des résidus radioactifs qui se compte en dizaines de milliers d'années. Ceci est un hommage à toutes les victimes de l'énergie nucléaire hors de contrôle.Pour que nous n'oublions pas ce qui s'est passé.Sans jamais tomber dans le sensationnalisme ou la controverse, Francisco Sánchez et Natacha Bustos observent à distance les mésaventures de personnages qui auraient pu exister, invitant le lecteur à comprendre, explorer, réfléchir aux conséquences aujourd'hui encore dramatiques d'une catastrophe telle que Tchernobyl.
Santiago, 11 septembre 1973. 14 heures, précisément. Le président socialiste Allende vient de se donner la mort d'une balle dans la tête avec son AK-47. Les putschistes viennent de réduire à néant les espoirs d'un pays et d'une gauche plurielle qui se voulait unificatrice. Le général Pinochet, appelé le « traître » par le leader socialiste quelques heures avant le coup fatal, régnera d'une main de fer sur le pays pendant seize années et les stigmates de sa dictature sanglante resteront à jamais gravés dans l'esprit des Chiliens. En parallèle se joue l'avenir d'un artiste populaire non moins fameux. Son nom : Victor Jara ; son arme : une guitare. À quarante ans, le chanteur se retrouve embarqué avec de nombreux autres militants dans le Stade national et subit la torture. On retrouvera son corps criblé de balles (44, en tout) dans un terrain vague. La fin est funeste ; la vie à la hauteur de l'homme. Cette bande dessinée ambitionne de retracer la vie du chanteur, de son enfance paysanne jusqu'à sa fin tragique. Un parcours saisissant, dont elle décrit les moindres aspects, de la vie privée jusqu'à l'engagement politique. Une bande dessinée pour rétablir sa mémoire et témoigner d'une époque ou les aspirations d'un homme et d'un peuple furent renversées par le fascisme.