Le livre jeunesse « Mirage au cimetière » est le troisième de la collection que Jean Sueur vient d’éditer aux Editions Amalthée. Après la publication du « Pigeon rose de Marjorie » et du « Bolide de Rémi », l‘auteur fut inspiré par un tout autre univers : celui des morts et du mystère qui les entoure. L’idée première est survenue lors d’une visite dans un petit cimetière de province, où il était venu accompagné, afin de se recueillir sur la tombe d’un cousin lointain. En qualité de famille d’accueil, il avait à ses côtés quatre adolescents vacanciers qui commençaient à trouver le temps long causé par le nettoyage de la sépulture. Soudain, ils prirent l’initiative de parcourir en courant les allées de ce cimetière; au passage devant les caveaux ils lisaient tout ce qui était gravé dans la pierre. C’est alors que l’idée de coucher sur une feuille de papier cette escapade lui traversa l’esprit. Trois des quatre adolescents figurent dans ce roman, photographies à l’appui, ils partagent un rôle important. En parallèle, un mariage quelque peu contrarié se termine bien malgré nombre de péripéties.
Le pays des Mages, Elementa, a été envahi par les Nébuleux des Ténèbres. Ses habitants se terrent ou se soumettent devant leurs armées destructrices et dénuées d'humanité. Les derniers résistants ont créé sept armes, renfermant chacune les connaissances relatives à un élément. Une dizaine d'années plus tard, dans un petit village, la vie du jeune Aldhemar est bouleversée quand il découvre ses pouvoirs et son identité. Sa mission est de réunir les sept armes. Mais cette quête initiatique ne sera pas de tout repos entre fuites, combats, alliances et trahisons. Au milieu d'un univers hostile et rempli de créatures étranges, le jeune garçon parviendra-t-il à atteindre son objectif ? Né en 2001 à Grasse, Nataniel Marquis a très vite aimé les mots et la lecture. A six ans, il dévorait les six premiers tomes de Harry Potter : ce fut sa première immersion dans le monde magique. Elle fut suivie de bien d'autres. Il a onze ans quand germe l'idée de son premier roman fantasy. Le Sceau des éléments naît après un an et demi de travail.
Apeurés, blottis l'un contre l'autre, Chloé dit à Arthur d'une voix angoissée : Regarde là-bas !... A leur grande stupéfaction, ils voient les portes des petites chapelles implantées dans le cimetière s'ouvrir toutes ensemble, occasionnant un vacarme assourdissant, un grincement strident qui ferait fuir une horde de loups, s'il en était ! Simultanément, les tombeaux s'ouvrent à leur tour, le sol vibre à nouveau, des craquements en tout genre se font entendre, tandis qu'une épaisse couche de poussière s'élève. De tous bords, de tous côtés apparaissent les cadavres ressuscités, qui ont retrouvé leur visage et leur corps d'avant la mort, mais qui sont quelque peu hébétés par ce grand chambardement. Certains sont vêtus de leur plus beau costume, de leur plus belle chemise et de leur plus belle cravate, comme feu Monsieur le Maire, grand-père de Chloé et d'Arthur. Découvrez un roman pour les adolescents qui n'ont pas froid aux yeux ! Auteur de plusieurs ouvrages, Jean Sueur dévoile ici un récit entre réel et imaginaire et décrit avec succès l'innocence des personnages au sortir de l'enfance face à la perte.