Réalisé par Paul Grimault sur un scénario de Jacques Prévert avec la musque originale du compositeur Wojcieck Killar (Compositeur du Dracula de Coppola, La jeune fille et la mort de Polanski, etc...) Le roi Charles V et III Font-Huit-et-Huit-font-Seize, qui règne en tyran sur le royaume de Takycardie, est amoureux d'une modeste bergère qu'il veut épouser. Mais elle aime et est aimée par un petit ramoneur. Aidés par un oiseau impertinent qui niche avec ses petits en haut des appartements privés du roi, ils s'enfuient vers la Ville Basse. La police retrouve leur trace. Des machines volantes conduites par des policiers moustachus, de mystérieuses créatures couleur de muraille qui espionnent la ville, des tritons motorisés et les vedettes de l'image par image y sont venues faire leur premier essai. Paul Grimault a prouvé avec Le Petit Soldat que le cinéma dessiné peut être grave et émouvant, avec Le Roi et l'Oiseau, qu'il faut toujours aller au bout de son rêve. En réalisant à quatre-vingt-trois ans son dernier film, La Table Tournante, il avait pris la précaution de s'installer à jamais sur la pellicule, au milieu de ses personnages. Musique composée par Wojciech Kilar Interprétée par l'Orchestre Symphonique de la Radio et de la Télévision Polonaise, sous la direction de Stanislaw Wislocki.
APRÈS PLUSIEURS EP ET UN ALBUM qUI A ÉTÉ ENCENSÉ PAR LES MÉDIAS À L'INTERNATIONAL (NME/GUARDIAN/INROCKS) ET qUI ONT PERMIS A BRETON, DE S'INSTALLER PARMI LES RÉVÉLATIONS DE LA SCÈNE UK CES DERNIERES ANNÉES LE COLLECTIF LONDONIEN EST DE RETOUR AVEC UN NOUVEL ALBUM «WAR ROOM STORIES» commencé par jouer dans des salles de concerts parce qu'il était plus facile d'y projeter ses films en live plutôt que dans des espaces artistiques plus traditionnels mais moins accessibles, le groupe a vite compris que la musique était devenue un de ses moyens d'expression à part entière. «Blanket Rules», son EP paru en 2012, commence à susciter de l'intérêt à plus grande échelle, jusqu'à bénéficier du soutien du Guardian, de XFM et du NME, tandis qu'«Other People's Problems» (enregistré à Londres, au Lab et sorti en 2012) est encensé par la critique, légitimant Breton comme l'un des meilleurs espoirs de l'année. Le NME a qualifié le disque de «simplement brillant» et «vital», soulignant que son véritable bouillonnement laissait penser que le groupe «n'avait fait qu'effleurer la surface de son talent», tandis que BBC Music faisait l'éloge d'un album «grand public à sa manière» et que le magazine Clash qualifiait Breton «d'agitateurs sonores». Après une année passée à tourner sans répit et à écumer les festivals à travers le monde, Breton s'est isolé, en 2013, pour concevoir «War Room Stories», leur second album dont les chansons ont été enregistrées pendant l'été au Funkaus, un ancien studio de radio abandonné d'un quartier sinistre de Berlin. Rempli de tout l'attirail que l'on trouve dans un ancien studio d'effets spéciaux, et niché dans le quartier très industriel et tout sauf branché de Mitte, le Funkaus a parfaitement répondu au besoin d'expérimentation inné de Breton. Toujours stimulant et repoussant sans cesse les barrières de ce que signifie être musiciens en 2013, «War Room Stories» est le deuxième chapitre de l'histoire d'un groupe qui n'a pas peur de prendre des risques, ni de voir les choses (un peu) différemment.