Le choix des armesLe temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Épris de justice, il se rebelle contre le pouvoir en place et ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et pinceaux contre des armes autrement percutantes. En soulevant la peau des choses, Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...
Pour les remercier d'avoir dépanné Verona, la fille de la maison, Jeremiah et Kurdy sont accueillis dans la somptueuse villa d'un riche antiquaire. Piscine, domestiques, c'est un petit paradis. Sans oublier le charme de Verona ! Mais pas question de se laisser engourdir par trop de volupté... car derrière ces apparences fastueuses se niche un danger bien réel.Les héros les plus libertaires et désinvoltes de la bande dessinée évoluent, sous la plume d'Hermann, dans un monde détruit par la guerre, où violence, inégalités et injustice sont le lot courant. Nomades, indépendants et à l'occasion redresseurs de tort, Jeremiah et Kurdy manient l'humour comme leurs poings, de manière plutôt percutante.
La pétulante guerrière blonde créée par Michel Weyland, dont les aventures pleines de rebondissements font le bonheur des amateurs d'heroïc fantasy de tous âges, a posé (momentanément ?) les armes. Entourée de ceux qu'elle aime, il lui est enfi n permis de goûter à un repos bien mérité. Mais un tourment secret l'assaille : innommé et innommable, il se niche dans les replis de son enfance saccagée par le massacre de ses parents. Pour trouver la paix, il va lui falloir affronter les ombres de son passé.Et donc s'armer de la force mentale nécessaire pour dépasser le traumatisme fondateur d'une vie dédiée à l'aventure et au danger. Mais que les amateurs se rassurent : pour intérieurs qu'ils soient, les combats qu'elle va devoir mener n'en sont pas moins vigoureux, le glaive à la main !
Nicaragua, 1976. Secondé par la sinistre Guardia Tachito Somoza règne en maître sur ce petit pays d'Amérique centrale.Jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, la capitale, Gabriel peint. Le Christ, la passion, les saint. Il est doué pour ça. C'est la raison pour laquelle on l'envoie exercer son art auprès de Ruben, le prêtre de San Juan, un petit village niché dans la montagne. Peu apprécié des villageois, parce qu'il est le fils de son père, Gabriel devra apprendre à les connaître et à les aimer, encouragé par un Ruben l'exhortant à les peindre tels qu'ils sont, hommes et femmes de chair et de sang.Ainsi, en soulevant la peau des choses, Gabriel découvrira la répression militaire contre les paysans, et contre lui-même, le joug écrasant de sa sensualité. Pour lui, comme pour les villageois, les temps sont à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve...
Cette intégrale de Muchacho est augmentée d'un dossier de 20 pages.Nicaragua, 1976. Secondé par la sinistre Guardia Tachito Somoza règne en maître sur ce petit pays d'Amérique centrale. Jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, la capitale, Gabriel peint. Le Christ, la passion, les saint. Il est doué pour ça. C'est la raison pour laquelle on l'envoie exercer son art auprès de Ruben, le prêtre de San Juan, un petit village niché dans la montagne. Peu apprécié des villageois, parce qu'il est le fils de son père, Gabriel devra apprendre à les connaître et à les aimer, encouragé par un Ruben l'exhortant à les peindre tels qu'ils sont, hommes et femmes de chair et de sang. Ainsi, en soulevant la peau des choses, Gabriel découvrira la répression militaire contre les paysans, et contre lui-même, le joug écrasant de sa sensualité. Pour lui, comme pour les villageois, les temps sont à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve...
Cette intégrale des folles aventures de François nous entraîne dans l'univers d'un petit garçon d'aujourd'hui, confronté aux énigmes du monde des adultes. Abordant des thèmes pas toujours évidents, comme le divorce ou le surmenage au travail, ces histoires pleines d'humour et de peps nous entraînent sur les sentiers de la psychologie par le biais du fantastique.Après un premier récit sur le thème de l'imagination et sur le pouvoir des histoires et des mots, Vincent Zabus et Renaud Collin se concentrent sur le quotidien de François, bouleversé par la séparation de ses parents puis par la boulimie de travail dans laquelle son père se réfugie. Victime du Maître du temps, qui le tyrannise et l'oblige à s'absorber tout entier dans le travail, le père de François délaisse son petit garçon... Mais c'est compter sans le courage et la détermination de François, qui va faire tout son possible contre cet ennemi niché dans l'âme de son père.Le merveilleux et le fantastique traversent ces histoires, pour mieux nous aider à percevoiret à comprendre le réel.
Le choix des armesLe temps est à la révolte qui gronde et à la révolution qui couve. Gabriel de la Serna, jeune séminariste, fils d'une grande famille de Managua, a pris le maquis. Il a fui en claudiquant dans la forêt. Il était venu à San Juan, petit village niché dans la montagne nicaraguayenne, pour peindre la Passion du Christ. Il y a rencontré la passion des villageois, des paysans, en butte à la répression militaire. Nourri de Justice divine, il régurgite comme un mets faisandé l'injustice du pouvoir en place et de ses hommes de main. Recueilli et soigné par les guérilleros, il renie son nom à particule et troque fusains et crayons de couleurs contre des armes autrement percutantes. En soulevant la peau des choses, Gabriel découvre aussi son humanité, faite de chair et de désirs...Violence immorale de la répression qui brise l'âme et le corps, violence idéale de l'élan révolutionnaire vers l'improbable, l'impossible liberté, violence du courage et de l'abnégation, violence du renoncement et de la trahison, violence de l'homme neuf qui se défait de sa peau d'enfant, violence des sentiments, des désirs, de la passion, rien n'est violence, tout est humain.Dessinateur hors pair et coloriste lumineux, avec ce second tome, qui clôt magistralement Muchacho, Emmanuel Lepage se révèle un scénariste inspiré, exhalant le souffle des grands écrivains de bande dessinée.