Autant qu'il s'en souvienne, David Snug a toujours voulu faire de la musique, mais n'a jamais voulu être musicien professionnel. Il revient dans ce livre drôle et instructif sur la genèse de cette «vocation», sur les premiers groupes qu'il a montés au lycée et sur ses tournées avec Trotsky Nautique. À ranger entre Le droit à la paresse de Paul Lafargue et les mémoires de Plastic Bertrand.
Après avoir fait un cauchemar peuplé de zombies, une jeune femme se réveille et constate, ébahie, que son rève était plus que prémonitoire : la ville est effectivement en proie à une invasion de morts-vivants ! Réfugiée sur les toits, elle entreprend de se mettre en quête de nourriture. Sur le chemin pavé de graffitis contestataires et encombré d'innombrables zombies dont elle doit se débarrasser, elle entend des notes de musique qu'elle croit reconnaître : en se hissant en haut d'une palissade, elle aperçoit l'un de ses groupes de rock préférés, les Minutemen, en pleine répétition ! Ne pouvant réfréner son enthousiasme, la jeune femme se précipite à leur rencontre, sans se douter que ses idoles elles-mêmes peuvent être contaminées ...
C'est la rentrée des classes. Jean Chat s'apprête à entrer en CM2, non sans appréhension : se lever tôt, faire ses devoirs, les dictées, le calcul mental, l'histoire-géo, les récitations et autres punitions ... Ahhh l'école ! Heureusement, il va retrouver son ami Jean Lapin, avec lequel ils sont bien décidés à devenir les rois de la récré ! David Snug, auteur habitué aux sujets sensibles (la musique, le travail, la vieillesse, Lionel Jospin... ) s'attaque ici au plus grave d'entre-eux : l'école primaire. Et plus particulièrement la dernière année, celle qui précède l'entrée au collège. Un an dans le quotidien d'un enfant de dix ans où se succèdent entraînements de foot et piscine non consentis, sorties scolaires, vacances et privations perpétuelles de récré. On apprend avec Jean Chat comment (ne pas) se sortir des situations critiques inhérentes à la vie de cancre, et on vit à ses côté des expériences pas si anodines. Tantôt drôle, tantôt beaucoup moins, Les Rois de la Récrée nous fait rire et grandir. À nouveau.