Nantes, 2017. Philippe Dupuy rencontre Dominique A.Ce musicien et chanteur, considéré comme l’un des fondateurs de la « nouvelle scène française » au début des années 1990, lui explique que la chanson Lorsque nous vivions ensemble a été écrite à la lecture du manga du même titre de Kamimura. La bande dessinée fait partie de sa vie depuis l’enfance. Gamin, Dominique A se voyait dessinateur, depuis la lecture du numéro 435 du journal de Spirou. Avant que la chanson, la musique, l’imprègnent inconsciemment et le fasse changer de voie.Stéphan Oliva, lui, est pianiste de jazz et compositeur.Et, s’il apprend dès son plus jeune âge le piano, à 11 ans il décide qu’il sera dessinateur de bande dessinée. Il apprend les ficelles du métier grâce au livre Comment on devient créateur de bande dessinée où Jijé et Franquin répondent aux questions de Philippe Vandooren… Jusqu’au jour où la musique revient dans sa vie.
Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Tirage limité signé par l'auteur. Pendant près de vingt ans, Luz a pris ses crayons pour raconter toute la musique qu'il aime. Que cela soit pour Charlie Hebdo, les Inrockuptibles, Tsugi ou pour ses propres fanzines, il a multiplié les dessins d'humour, les bandes dessinées et les reportages musicaux. Cette anthologie propose une rétrospective de ces travaux le plus souvent restés inédits en livre. Une belle occasion de vibrer et/ou de rire avec Peter Doherty, Motorhead, Gorillaz, Franz Ferdinand, Iggy Pop, Bashung... pour n'en citer que quelques-uns. Fort également de ses connaissances musicales et de son expérience de D.J., Luz nous explique également comment fonctionne l'industrie du téléchargement illégal et celle des sonneries de téléphones. Et pour ne pas passer pour un ringard, il nous fait partager son dico de la hype. Loin d'être une simple succession de dessins, l'auteur a également dessiné des nouvelles planches inédites où il explique aux générations futures ce qu'était la musique rock au début du XXIe siècle.
Quand trois auteurs emblématiques de la période rock de Métal Hurlant partent ensemble à la découverte de l'Inde, ça décoiffe. New Delhi, Bombay, Pushkar, hôtels, transports, repas, architecture, vaches et autres animaux, santé, mode, cinéma, musique, la nature (et même un peu de calme)... et bien sûr, sexe, drogue et rock'n'roll. Les voix et les styles de chacun des auteurs se mêlent harmonieusement. C'est un authentique récit de voyage qu'il nous est permis de lire, coloré et franchement drôle. Ainsi, le saviez-vous : Dans le code de la route indien, il y a un panneau en plus Horn Please . Il est obligatoire de klaxonner si vous voulez éviter l'accident ! Les auteurs sont revenus entiers, mais sourds.
Au début, il y a le drame, la douleur, la rage, la perte. Et puis, petit à petit, il y a le besoin de dessiner qui revient, l'envie non pas de témoigner, mais de se mettre à nu, de se libérer. Alors nait Catharsis. Un livre thérapeutique où Luz nous livre par petites nouvelles ses pensées, son quotidien depuis ce jour qui a bouleversé sa vie, et à une autre échelle, celle de millions d'êtres humains.Les sentiments se bousculent, les styles, le ton.Du rire aux larmes, de la laideur à la beauté, de la colère à l'amour. Catharsis est un ouvrage bouleversant. Y a du Charlie dedans, bien sûr, mais aussi y a du Charb, y a du Cabu, y a du sexe, y a de la musique, y a du Reiser, y a du Feiffer, y a du Franquin, y a la police, y a du rouge, y a l'enfance, y a du rire, y a pas de chanson française, y a du rock, y a du roll, y a des yeux rouges et y a du rire, y a un pigeon, y a de la poésie, y a du Gébé, y a de la pluie, y a du soleil.
Monsieur Henry est pianiste sur un paquebot reliant l'Europe aux Etats-Unis. Il lui arrive de jouer à New-York ou Philadelphie , mais malheureusement la Première Guerre Mondiale l'empêchera d'y mener une carrière. Des années plus tard, on le retrouve professeur de piano à Bruxelles. Il enseigne cette discipline à son fils, Louis qui vient le voir chaque mercredi. Après la leçon, Henry emmène son fils dans un bar où il retrouve quelques connaissances. L'ambiance est à la nostalgie, aux souvenirs un peu rances d'un âge d'or disparu. A sa mort, Louis hérite de son piano. Etudiant aux Beaux-Arts de Bruxelles, Louis rencontre Bud Powell, le célèbre jazzman. Il découvre combien l'artiste peut être différent de sa musique. Des années plus tard, Louis se rend à New-York à la recherche de ses racines familiales. Par courts chapitres, Louis tisse la toile de deux vies, celles de son père et de la sienne.
Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki.Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien.Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne : omniprésente et le moteur essentiel du récit.
L'homme à l'affût est une nouvelle publiée en 1958, soit trois ans après la mort de Bird.Bruno V..., le narrateur et critique, suit Johnny Carter, le saxophoniste altiste dont il a écrit la biographie, pendant ses dernières pérégrinations à Paris avant son retour aux Etats-Unis, où il meurt peu de temps après.Mais qui est à l'affût de qui ou de quoi !D'un côté, le coeur de l'auteur balance entre admiration et compassion, tandis que celui de Johnny oscille entre la beauté de la musique et la noirceur de son univers : misère, alcool, drogue, sexe. Et si le texte paraît court, il ne faut pas s'y tromper, il aborde un thème majeur, la création artistique.Loin d'être qu'un hommage à Charlie Parker, ce livre est aussi une belle évocation des clubs de jazz de St Germain des près d'après guerre, de Jean-Paul Sartre, et d'un célèbre écrivain français qui partage les initiales du narrateur, B.V., comme Boris Vian..
La vie de d’Émile a basculé le jour de la 1ère fête de la musique en 1982. Ce jour-là, alors que son groupe allait être repéré par des rocks critiques parisiens, assurant ainsi leur probable gloire, Emile a été incapable de plaquer un accord sur sa guitare. Il n’a jamais compris pourquoi. 28 ans plus tard, Emile est plutôt la star de la loose. Il a un fils de cinq ans avec qui il vit chez ses ex-beaux parents, qui le considèrent comme un garçon immature, et il est harcelé par son ex-femme. Il travaille pour un agent immobilier antipathique, drague des filles bien plus jeunes que lui en les emmenant dans des villas à vendre. Mais la banalité de sa vie disparaît avec l’arrivée de Boris, un extraterrestre tentaculaire. Boris est venu reprendre une petite boîte oubliée en Bretagne le 21 juin 1982. Témoin de la scène, le patron d’Emile se fait retourner la tête par Boris. Et ce qui n’aurait dû être qu’une virée discrète sur terre se transforme en une course-poursuite à travers le temps, dans un petit rayon de 10 kilomètres en Bretagne.
Jean, la trentaine heureuse, est employée municipal dans une ville de province. Célibataire, il partage son temps entre son travail, ses collègues, les visites à sa maman, et sa vie, une partie de la nuit, sur internet : il tchatte, s’informe, dialogue avec des inconnus aux pseudos bizarres comme VieilleTruieVolage, écoute de la musique, regarde des films et des vidéos porno, joue à des jeux genre Counter-Strike, prend et envoie des photos. Bref, il mène une vie qui lui convient parfaitement. La vraie vie, pour lui, c’est ça, ce mélange d’un réel somme toute paisible et du virtuel que fabriquent les nouvelles technologies. Mais, pour Jean, le virtuel ne s’oppose pas au réel, il en est même partie prenante. Il appartient à sa vie, une vie d’aujourd’hui, intense et partagée. Partagée notamment avec TIMFUSA, qui semble vivre dans le Wyoming aux États-Unis, avec qui il échange mots délicats et photos muettes. Une rencontre qui l’intrigue. Partagée aussi avec Carine, nouvelle collègue de travail, nouvelle amoureuse. Deux rencontres vives, intenses, qui construisent son équilibre. Jusqu’au moment où Jean apprend qu’il va mourir…
Bordelais comme Les Hurlements d’Léo, compositeur et chanteur lui-même, Emmanuel Moynot a accompagné les musiciens pendant cinq mois, du 17 juin au 17 novembre 2011. Il a écrit et dessiné un reportage intime sur leur vie : tensions, incompréhensions, coups de gueules, mais aussi fous rires et déconnades. Une aventure humaine et musicale, sur la route et la scène. « Est-ce que vous êtes prêts pour un…bor-del-de-luxe ??!! »Nés de cette nouvelle scène française apparue à la fin des années 90, Les Hurlements d’Léo sont à mi-chemin entre le rock alternatif et la chanson « à texte ». Leur union avec Les Ogres de Barback en 2001, donne naissance à la fameuse tournée « Un air deux familles ». Depuis, ils multiplient les collaborations musicales et artistiques, s’imposant comme un véritable groupe de scène, à l’énergie jubilatoire. Emmanuel Moynot a suivi les huit « troubadours effrontément punks », comme ils se définissent eux-mêmes, sur leur dernière tournée. Du café Charbon à Nevers au Bataclan à Paris, en passant par le Sziget Festival, en Hongrie, celui de Dour en Belgique, et les Francofolies, il a partagé les repas, les balances, les heures de route, les tensions, les doutes et l’énergie des concerts. Tantôt observateur discret, tantôt neuvième membre de l’équipe, Emmanuel questionne son métier d’auteur et son propre rapport à la musique.3 chansons de leur nouvel album sont offertes avec l'achat de cette BD !
À travers ces musiciens grecs qui, avant guerre, chantaient la nuit ce qu'ils vivaient le jour, brûlant leur vie par les deux bouts, David Prudhomme signe l'un des tout grand roman graphique de ces dernières années! Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki. Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien. Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne: omniprésente et le moteur essentiel du récit.Rebetiko, album salué par de nombreux auteurs de bande dessinée (Manu Larcenet, Joann Sfar, Emmanuel Guibert,...) a reçu le Prix du Festival Quai des Bulles - Coup de Coeur 2009.Futuropolis édite pour l'occasion une édition grand format en bichromie limitée à 150 exemplaires en vente seulement pour les amateurs éclairés de ce dessinateur hors pair.
À sa sortie de prison, Abel Mérian retourne en banlieue pour récupérer un butin caché. Mais la vieille usine où était planqué son fric a été transformée en musée d'art moderne. Et le magot a certainement été coulé dans le béton. Dépité, déambulant dans le musée sans but, Abel trouve pas hasard un téléphone portable rose, qui se met justement à sonner. C'est sa propriétaire, une jeune femme en partance pour l'Italie, qui lui demande de lui envoyer par la poste son appareil. Abel, en fouillant les textos et les photos du téléphone, découvre une jeune fille en rupture amoureuse. N'ayant plus rien à faire, il vole une Volvo 780 Coupé et décide de se rendre en Italie pour rendre le téléphone en mains propres à cette troublante jeune fille. Au printemps 2013, Thierry Murat évoque un soir à Denis Barthe, du groupe The Hyènes, son envie d'entendre des notes de musiques sur les dessins de Au vent mauvais. L'idée fait son chemin, et les musiciens parlent de ce récit en termes de blues, de rock, de grands espaces. En octobre The hyènes rentrent en studio pour composer à la manière d'une B.O. de film, la musique de cette histoire qui, entre-temps, est devenue un montage vidéo reprenant l'intégralité des textes et des images du livre, empruntant au cinéma son vocabulaire : travellings, zooms, fondus enchainés. Janvier 2014, la tournée du BD-concert commence, un spectacle hybride et hors norme. qui a été joué déjà plus d'une quarantaine de dates et qui continue jusqu'à la fin 2016 (pour l'instant !).
La banlieue, les copains, les bandes, les bagarres, les fous rires, la musique, les filles, c¹est tout ça, Tous à Matha.C¹est un hymne à la jeunesse et aux premières amours si fragiles, que Jean-C. Denis joue avec son sens inégalé du récit intimiste.1967. Antoine, seize ans, vit avec ses parents en banlieue de Paris. Il est guitariste dans un groupe de rock amateur. Et il est amoureux de la belle Christelle. La bande de copains a décidé de passer l¹été à Matha, une petite plage de l¹île d¹Oléron, où les parents d¹Élisa ont une maison. Et contre toute attente, même Christelle en sera. C¹est vrai qu¹il a fallu une invitation très officielle faite par les parents d¹Élisa pour que son père la laisse y aller. Pour Antoine, l¹enjeu est d¹importance : c¹est une chance unique de passer tout l¹été avec elle, et de « conclure » enfin, lui qui n¹a même pas encore osé l¹embrasser !Son père n¹étant guère plus commode que celui de Christelle, il va devoir manoeuvrer malin.Dans Tous à Matha, dont les couleurs et le décor évoquent irrésistiblement l¹ambiance de Quelques mois à l¹Amélie, Jean-Claude Denis met en scène cette période de la vie si particulière qu¹est l¹adolescence. L¹âge des premiers émois et des virées avec les copains, de ce désir fou de liberté qui vous prend au corps et ne vous lâche plus. Mais aussi l¹âge de la frustration. Frustration amoureuse, car rien n¹est jamais simple avec les filles pour un garçon de seize ans. Frustration familiale quand on ne cesse de se heurter aux parents¦Tous à Matha se déroule dans la France d¹avant Mai-68. En ce temps-là, la majorité est encore à 21 ans. Pour un ado, rien n¹est permis, tout est interdit. Mais les premiers échos de la révolution des murs, en marche de l¹autre côté de l¹Atlantique, commencent à se faire timidement entendre. Un certain Bob Dylan chante que les temps sont en train de changer. Bientôt, c¹est toute une jeunesse qui décidera de s¹affranchir du carcan étouffant d¹une société bloquée pour réinventer le bonheur.
Londres au début des années 90. Thibault et Alex, enthousiastes, excités comme des gamins, pleins d¹espoirs, d¹illusions et d¹a priori positifs, ont quitté Marseille afin de vivre leur passion pour la musique, au pays du rock en VO! London Calling, c¹est le quotidien initiatique de deux jeunes frenchies au royaume britannique. Trouver un logement, un job, s¹insérer socialement, c¹est tout à la fois pour Thibault et Alex le passage à l¹âge adulte et la découverte d¹un pays où, derrière la façade clinquante du libéralisme post-thatchérien, se cache une société inégalitaire, en proie à de multiples violences. London Calling, la série noire du rock¹n¹roll. La gale a obligé Alex et Thibault à quitter leur squat londonien pour celui de Lucy, nettement plus confortable et accueillant. Alex est promu au rang de french lover et Thibaut de responsable de l¹intendance et du ménage!Alex travaille dans un sex shop et colle aussi à l¹occasion sur la voie publique des stickers vantant les mérites de prostituéesŠ Thibault fait la plonge à la cantine d¹un poste de police! On est loin des idéaux musicaux qui les ont conduits jusqu¹en AngleterreŠ Pendant ce temps, à Belfast, les combattants clandestins proches de l¹IRA ont séquestré Emma. Ils la conduisent à Londres pour la mettre sur le trottoirŠ Quant à Andrew, l¹ami irlandais qui devait au départ les accueillir, il en a marre d¹être «alchimiste pour junkies» et préférerait avoir une mission plus patriotique pour financer la cause de l¹IRA. Greg, son boss, sous couvert de gestion de pub, de boutique de fringues et autre sex-shop, recèle des armes pour le compte d¹Henry Killigan. Un grand activiste de l¹IRA ou un vendu aux profits rapides de la drogue et du proxénétisme?Mais il est temps de penser au festival de rock de Reading qui se déroule ce week-end! Temps de prendre les tentes et de s¹entasser joyeusement dans le mini bus pour prendre la route. Et pourtant, cette fête tant attendue, où tous les protagonistes se retrouvent, pas tous pour les mêmes raisons musicales, tourne au drameŠ