Louis Armstrong est l'inventeur du jazz. Originaire des faubourgs pauvres de la Nouvelle-Orléans, il a transformé la brouillone polyphonie de la musique américaine du début du siècle en un langage musical universel aux accents tantôt triomphants, tantôt déchirants, toujours profondément humains, dont la richesse d'inspiration allait rejaillir sur l'ensemble de la musique populaire américaine du XXème siècle.Le CD1 met en valeur les incomparables qualités expressives de son chant, dans les contextes les plus variés, tandis que le CD2 explore la vibrante fibre néo-orléanaise du trompettiste, entouré de complices en absolue symbiose avec son art.
Il nous fut révélé au début des années soixante dix par «Bananas», film comique d'un comique américain de plus. Cependant, le génie de Woody Allen allait très vite exploser à travers des oeuvres moins burlesques, de brillantes comédies plus ou moins autobiographiques et traitant avec grand humour de la vie, de l'amouret de la mort. Depuis, chaque année, on attend le «nouveau Woody Allen». Les Européens ont appris à aimer ce New-yorkais pur jus, si proche de nous dans la dérision de son regard sur le monde d'apparences dans lequel nous vivons, des deux côtés d'un océan qui semble avoir rétréci avec le temps. Bonheur supplémentaire, Woody aime le jazz, surtout celui qui lui rappelle l'odeur troublante du 78 tours et l'extraordinaire condensé de bonheur que contenaient ses trois minutes. Django, Bechet, Armstrong, Bix, Duke, Glenn Miller et Benny Goodman, ils sont tous là, et les films de Woody redonnent vie à leur musique, contrepoint sans âge à des aventures d'hier et d'aujourd'hui.