1952. En pleine reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, le Japon voit l'émergence du manga moderne, qui devient rapidement le loisir préféré de ses citoyens. Au fil des décennies, il se fait le témoin des angoisses et des rêves de plusieurs générations de Japonais, des heures sombres et joyeuses de leur pays. L'histoire du manga, à la fois acteur et spectateur de son époque, est inextricablement liée à l'évolution sociale, économique, politique et culturelle du Japon. Essentiel au quotidien de ses habitants et à son PNB, le manga compte parmi les fers de lance du développement international de la troisième puissance économique mondiale en 2018.Comment le marché du manga a-t-il atteint le milliard d'exemplaires annuels en moins d'un demi-siècle ? Qui sont les acteurs majeurs de cette incroyable expansion ? Découvrez, au fil des pages et des années, les événements et les artistes majeurs qui ont marqué l'histoire du manga moderne dans une nouvelle édition, mise à jour et augmentée.69 ans. 69 portraits. Des milliers d'histoires.
Histoires du manga moderne (1952-2012) reviendra sur les soixante années succédant à Astro le petit robot d'Osamu Tezuka. Sa partie principale sera découpée en soixante doubles pages, chacune dédiée à une année. La page de gauche sera consacrée aux événements majeurs de l'industrie du manga, alors que celle de droite dressera le portrait d'un artiste phare de la même année.Avec les multiples possibilités de lecture offertes par cette mise en page, Histoire(s) du Manga Moderne (1952-2012) sera accessible aussi bien aux passionnés qu'aux néophytes, et contiendra des documents exclusifs collectés au Japon, comme des interviews ou des visites d'éditeurs.
Le 5 avril dernier, Isao Takahata, l'un des plus grands réalisateurs d'animation japonais nous a quittés. Son chef d'oeuvre Le Tombeau des Lucioles a marqué toute une génération de cinéphiles, mais a également compté dans le développement du marché de l'animation japonaise en France. Takahata venait régulièrement en France afin de tenter de donner un sens au manga et à l'animation en dehors du Japon, à travers des conférences et ateliers. Ses autres films, Pompoko, Mes voisins les Yamada, Souvenirs goutte à goutte ou le récent Princesse Kaguya font partie aujourd'hui du panthéon du cinéma.Ynnis, en partenariat avec AnimeLand rend hommage à ce grand homme amoureux d'histoire et de littérature.De nombreuses personnalités du film d'animation, du journalisme spécialisé, du monde de l'illustration et de la bande-dessiné proposent ici des témoignages personnels de leur rencontre avec l'homme ou avec ses oeuvres. Ils se présentent sous la forme de textes à la première personne, de dessins ou de dialogues.
En quelques lignes : Les années 1970 à 2000 ont été le terrain de jeux de compositeurs redoutablement doués et de paroliers dont l'efficacité n'a eu d'égale que l'incertaine perspicacité. Thierry Le Luron, Marie Myriam, Dorothée, Chantal Goya, Douchka, Isabelle Aubret, Bernard Minet, Eric Charden, Jean- Jacques Debout, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Antoine de Caunes, Noam, Marie Dauphin d'une part, mais aussi des chanteurs devenus aujourd'hui cultes pour l'interprétation d'un seul générique d'autre part, au service de séries devenues emblématique chacune à sa manière de la génération qui l'a vue diffusée. Si les chansons des Goldorak , Albator ou Sailor Moon ont été francisées d'abord pour des raisons économiques, elles se sont ensuite inscrites dans notre histoire grâce à leur évidentes qualités, et parfois leurs incroyables défauts.Olivier Fallaix est l'un des journalistes de séries d'animation les plus établis en France. Déjà 30 ans de carrière, de la radio à la presse en passant par la télé, au service de la japanime et du manga. Rui Pascoal est conférencier, journaliste et animateur confirmé, spécialiste des cultures geek.
2017 marque la date anniversaire choisie pour célébrer les 100 ans de l'animation japonaise. Le projet de livre Un siècle d'animation japonaise arrivait donc à point nommé cette année : édité par Ynnis Éditions (éditeur des cultures de l'imaginaire, après Une année japonaise et Ghibli, les artisans du rêve) et écrit par Philippe Bunel et Matthieu Pinon (deux journalistes spécialistes de la pop culture japonaise), le titre rend hommage à cet art dans sa dimension nippone.L'histoire de l'animation japonaise détaillée par les auteurs se veut intergénérationnelle. Véritable rétrospective des oeuvres, des studios et des technologies qui ont marqué le 20e siècle, le livre aborde l'animation à travers les prismes de l'histoire du Japon, des évolutions sociétales et techniques.De par la qualité de son contenu et de sa maquette, Un siècle d'animation japonaise séduira les passionnés d'animation, les amateurs de culture japonaise, les curieux qui souhaitent étendre leurs connaissances sur le sujet, mais aussi les parents qui voudraient offrir à leurs enfants un ouvrage éducationnel.Concernant la fabrication du livre, la couverture ci-jointe n'est que provisoire vu qu'elle représentera une illustration très graphique réalisée par Thomas Romain, artiste décors français au Japon reconnu dans le milieu. Elle mettra en scène des personnages culte de l'animation japonaise.La maquette du livre sera moderne, épurée et colorée pour mettre en valeur les visuels autant que le texte. Elle reprendra le format et des codes graphiques d'Histoire(s) du manga moderne car le livre fera partie de la même collection chez Ynnis Editions.