Gérant naïf et falot d'une petite manufacture d'objets en caoutchouc, Takashi Kamoda se voit placer sous séquestre pour fraude fiscale. Il perd son entreprise et sa femme le quitte.Les dettes accumulées, il reste seul avec sa fille, et un désespoir grandissant. Épuisé et découragé, il erre en ville avec sa petite Kasumi. À deux doigts de céder à l'irréparable, il trouve sur sa route un étrange «signe des rêves», envoyé par Iyami, mystérieux dandy au sourire affable, qui se prétend ami de Sylvie Vartan et de François Mitterrand, et qui veut lui confier une mission qui le conduira à... Paris, au musée du Louvre !Il accepte, contre l'avis de sa fille, contrainte de le suivre dans l'aventure.Les voilà embarqués dans une série de manigances improbables autour de la Dentellière, le chef-d'oeuvre de Vermeer, dans les dédales du Louvre.
Nantes, 2017. Philippe Dupuy rencontre Dominique A.Ce musicien et chanteur, considéré comme l’un des fondateurs de la « nouvelle scène française » au début des années 1990, lui explique que la chanson Lorsque nous vivions ensemble a été écrite à la lecture du manga du même titre de Kamimura. La bande dessinée fait partie de sa vie depuis l’enfance. Gamin, Dominique A se voyait dessinateur, depuis la lecture du numéro 435 du journal de Spirou. Avant que la chanson, la musique, l’imprègnent inconsciemment et le fasse changer de voie.Stéphan Oliva, lui, est pianiste de jazz et compositeur.Et, s’il apprend dès son plus jeune âge le piano, à 11 ans il décide qu’il sera dessinateur de bande dessinée. Il apprend les ficelles du métier grâce au livre Comment on devient créateur de bande dessinée où Jijé et Franquin répondent aux questions de Philippe Vandooren… Jusqu’au jour où la musique revient dans sa vie.
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, l'idée est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c'est un domaine qu'il connaît bien. Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela durant onze années. Après avoir fait un tour d'horizon de l'édition manga au Japon vue de l'intérieur, les méthode de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraine tout naturellement dans son sillage à la rencontre d'artistes qu'il a eu la chance de côtoyer comme Jiro Taniguchi, Katsuhiro Otomo. En sa compagnie et celle d'Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté des oeuvres d'Hokusai et Hiroshige. Le cinéma non plus n'est pas oublié, avec un chapitre consacré à L'empire des sens et une rencontre avec Takeshi Tikano.
Satoshi travaille comme financier dans une société à Tokyo. Sa vie est uniquement rythmée par le travail. Les journées sont longues, et il ne peut rejoindre sa famille (en banlieue) que durant les week-end. Il passe ses nuits dans un capsule hôtel, parfois en compagnie de Mayumi, la jeune secrétaire de 26 ans. Au bureau, tout le monde ignore leur liaison. Marquée par le divorce de ses parents, Mayumi rêve d'un grand et bel amour. Mais Janichi, le collègue arriviste et jaloux de Satoshi s'intéresse de très près à cette jeune fille et finit par deviner que les deux collègues sont amants. Il découvre également que le couple de Satoshi bat de l'aile, et compte bien en tirer profit. Mais les apparences sont encore bien plus trompeuses. Et Satoshi cache des choses qui pourraient s'avérer encore plus dangereuses pour lui si elles venaient à être sues. Sylvain Runberg (London Calling) et Olivier Martin (Les Carrés) se lancent dans un long manga intimiste digne des meilleurs auteurs japonais. Un récit psychologique qui nous plonge au coeur d'une société nippone, où les convenances et les apparences servent souvent à cacher des situations dramatiques...