Passionné de jazz, Jimmy a réussi à se faire accréditer comme photographe pour un magazine musical. Lors du concert parisien de Whitaker, il sympathise avec ce saxophoniste, également réputé pour son travail de peintre, qui l'invite à réaliser une série de photos de ses dernières toiles. Le lendemain, Jimmy découvre que l'artiste vient d'être assassiné.
1966. Scott Leblanc est reporter au magazine«Bien en vue»où il est chargé de la rubrique Des animaux et des stars. Naïf, il est convaincu d'être un grand reporter. Le jour où il va interviewer un scientifique pressenti pour le prix Nobel, le professeur Moleskine, Leblanc est témoin d'un vol. Il va traquer les malfaiteurs, accompagné de son canari Tino. Album hommage aux BD de la ligne claire.
Né en 1978 dans les pages du magazine (À Suivre), et entretenu dans sa légende par une vingtaine d'albums, l'inspecteur Canardo s'est définitivement imposé au panthéon des grands privés : alcool, cigarettes, perspicacité foudroyante et humour désabusé, rien ne manque au canard fumant. Pas même ce je-ne-sais-quoi dans le regard qui a le don d'affoler le beau sexe. Bref, un héros, un vrai.Le deuxième volume de cette intégrale réunit les tomes 4, 5 et 6 de ses enquêtes et aventures : Noces de brume, L'Amerzone et La Cadillac blanche.
Né en 1978 dans les pages du magazine (À Suivre), et entretenu dans sa légende par une petite vingtaine d'albums, l'inspecteur Canardo s'est définitivement imposé au panthéon des grands privés : alcool, cigarettes, perspicacité foudroyante et humour désabusé, rien ne manque au canard fumant... Pas même ce je-ne-sais-quoi dans le regard qui a le don d'affoler le beau sexe. Bref, un héros, un vrai.Le premier volume de cette intégrale réunit les trois premiers volumes de ses enquêtes et aventures : Le chien debout, La marque de Raspoutine et La mort douce.
Grâce au talent de Philippe Geluck, LE CHAT (d'abord créé en Belgique en 1983 dans le quotidien Le Soir, puis popularisé initialement en France par le magazine A Suivre édité par Casterman) est devenu au fil des années un personnage extraordinairement populaire, connu de tous. Ses aventures toujours sous format court (illustration, strip ou planche), sont faites d'aphorismes, de gags, de clins d'oeil ou de jeux de mots - autant de facettes de l'inépuisable humour de Philippe Geluck, gagman au long cour et à la notoriété sans cesse grandissante.
Grâce au talent de Philippe Geluck, LE CHAT (d'abord créé en Belgique en 1983 dans le quotidien Le Soir, puis popularisé initialement en France par le magazine (À Suivre) édité par Casterman) est devenu au fil des années un personnage extraordinairement populaire, connu de tous. Ses aventures, toujours sur format court (illustration, strip ou planche), sont faites d'aphorismes, de gags, de clins d'oeil ou de jeux de mots - autant de facettes de l'inépuisable humour de Philippe Geluck, gagman au long cour et à la notoriété sans cesse grandissante...
Grâce au talent de Philippe Geluck, Le Chat (d'abord créé en Belgique en 1983 dans le quotidien Le Soir, puis popularisé initialement en France par le magazine (A Suivre) édité par Casterman) est devenu au fil des années un personnage extraordinairement populaire, connu de tous. Ses aventures, toujours sur format court (illustration, strip ou planche), sont faites d'aphorismes, de gags, de clins d'oeil ou de jeux de mots - autant de facettes de l'inépuisable humour de Philippe Geluck, gagman au long cour et à la notoriété sans cesse grandissante...
Ce serait un magazine comme on n'en aurait encore jamais vu. Une revue pleine d'audace et d'exigences, de romanesque et d'ambition. Nourrie de littérature, de rêves et de légendes. Ce serait un copieux feuilleton en images, qui brasserait personnages, drames et visions en une vaste épopée inédite, et dont chaque nouveau chapitre serait une autre promesse d'un grand festin d'histoires. Il y aurait Pratt et Tardi bien sur, et puis Forest, Auclair, Manara, Comès et tous les autres... Ce serait une aventure en bandes dessinées. On l'appellerait (À Suivre).
Autobiographique, le récit qui s'expose à nous en toute crudité est celui d'une femme de notre époque. «Je m'appelle Julie Ka., j'ai 37 ans, et aujourd'hui, enfin, je baise !» c'est ainsi que commencela confession érotique de cette jeune femme.Julie, directrice artistique dans une maison de haute couture nous entraîne dans sa mémoire érotique. C'est en découvrant des mangas érotiques, sous l'impulsion d'un collègue de bureau par franchement sexy, que la mémoire lui revient... Alors qu'elle va répondre à une interview pour un magazine japonais, elle se remémore son amour de jeunesse, elle est alors plus jeune, une bonne quinzaine d'années en moins.A cette époque sa vie sexuelle est plus riche qu'aujourd'hui et elle vit pleinement son désir pour une jeune japonaise nommée Azuko
Une monographie qui permet d'éclairer l'oeuvre de Comès à la lumière de sa personnalité.Lire Silence ou La Belette, c'est entrer dans un monde où l'on sent qu'auteur et création se confondent. Un monde dont le silence lui-même est une composante essentielle.Comprendre la personnalité de Comès, comprendre d'où il vient, aide à comprendre son art. En suivant cette intuition, Thierry Bellefroid a rencontré les témoins de l'éclosion d'un homme et de son oeuvre : amis de longue date, auteurs, éditeurs, musiciens, membres de la fratrie et de la famille, compagnes. Ce livre met en lumière l'aspect intemporel du travail de Comès, son souci de mise en avant des marginaux et ses interrogations existentielles. Le monde rural, la nature et la sorcellerie ne sont toutefois pas occultés. Son meilleur ami Hugo Pratt et ses complices du magazine (À Suivre) - José Muñoz ou François Schuiten -, permettent de comprendre, entre autres, ses influences artistiques et son traitement du noir et blanc.
1966. Scott Leblanc, jeune homme sympathique et plein d'enthousiasme, est reporter au magazine Bien en vue, où il est en charge de la rubrique « Des animaux et des stars », consacrée à la relation qui unit les personnalités du moments à leurs animaux familiers. Très premier degré, Leblanc est un naïf, pour ne pas dire un ahuri : convaincu de l'importance de sa rubrique, il est imperméable aux quolibets que lui vaut sa candeur, et persuadé d'être un grand reporter voué à une spectaculaire réussite. Flanqué du professeur Moleskine, le savant dont il a fait la connaissance lors de sa précédente aventure (Alerte sur Fangataufa), Scott part pour Cap Canaveral, où il va être témoin de l'accident qui met fin à la mission Appolo 1.Programme spatial, CIA, extraterrestres... Une deuxième aventure très enlevée de Scott Leblanc, entre imagerie rétro, hommage aux standards de la ligne claire et clins d'oeil à l'actualité des sixties.
À la faveur des petits événements ordinaires de sa vie professionnelle et personnelle (la recherche d'un vélo disparu, une réunion de travail au sommet d'une tour de bureaux, etc.), un quadragénaire se laisse aller à des escapades impromptues au hasard de la géographie urbaine, sur les innombrables chemins de traverse qu'offre la grande ville - pour peu qu'on sache les voir et s'y abandonner. Une balade après l'autre, cette pulsion vagabonde prendra bientôt les allures d'un cheminement sentimental au fil des méandres de la mémoire, ponctuées d'images inopinément ressurgies de l'enfance et de la jeunesse du promeneur. Conçues par Masayuki Kusumi, déjà scénariste des histoires culinaires du Gourmet solitaire, ces déambulations nostalgiques, à la tonalité nonchalante et chaleureuse, ont initialement été publiées au Japon dans un magazine d'art de vivre, Tsuhan Seikatsu. Interprétées dans le registre intimiste dont Jirô Taniguchi a fait son signe distinctif depuis L'Homme qui marche, transfigurées par son humanisme pudique et serein, elles acquièrent une résonance universelle, dans laquelle se retrouveront les nombreux fidèles du maître japonais.
Créé à l’orée des années 60, Fort Wheeling explore et met en scène la fascination d’Hugo Pratt pour l’Amérique coloniale à l’époque de la « frontière », à la veille de la naissance des Etats-Unis. Une époque et une terre de pionniers, de violence, mais aussi de liberté : là, dans les boucles du fleuve Ohio, dans les plaines et forêts sillonnées en tous sens par les tribus Shawnee et Delaware, souffle pour toujours l’esprit de la grande aventure…Généreuse et mouvementée, la saga de Fort Wheeling est proposée ici sous la forme d’une intégrale noir et blanc, en format compact. À cette création majeure de l’oeuvre de Pratt s’ajoute une série de courts récits en noir et blanc rarement publiés en français, Les légendes indiennes. Conçues dans les années soixante pour un magazine jeunesse, ces histoires en quatre pages mettent en scène, parfois avec humour, les mythes et les contes de ce monde indien qui fascinait tant l’auteur de Corto Maltese.
Pour la première fois, toutes les collaborations de Lorenzo Mattotti avec la mode et ses créateurs sont rassemblées dans un bel album.Admiré dès ses premiers travaux pour l’étendue de sa palette, la flamboyance de ses couleurs et l’élégance subtilement décalée de ses compositions, Lorenzo Mattotti a très tôt été sollicité par l’univers de la mode, convaincu d’avoir trouvé en lui un interprète à sa (dé)mesure. Ainsi débute, dès les années 80, une collaboration intermittente mais de longue haleine avec le monde des créateurs et des marques, qui s’incarnera notamment par des parutions régulières dans les supports les plus en vue de la presse magazine internationale, comme The Face ou Vanity Fair. Pour la première fois, un ouvrage rassemble l’ensemble des créations du dessinateur italien consacrées à la mode. Toutes les illustrations sont présentées en pleine page et sans aucun accompagnement rédactionnel (toutes les légendes sont réunies en fin de volume), afin de laisser chaque image s’épanouir au maximum de son intensité. Un vibrant et flamboyant hommage à l’univers de la haute couture et de ses créateurs.
Le titre de l'album, L'Echo des Cités, est aussi celui du journal dont il retrace l'histoire, depuis son numéro un « historique » daté d'avril 719 jusqu'à sa fin, en passant par les années fastes et celles qui le furent moins. Raconter le parcours de ce mensuel imaginaire (qui, comme bien des journaux du XIXe siècle dont il s'inspire, adosse son iconographie à l'illustration), c'est évidemment, pour François Schuiten et Benoît Peeters, une manière de parcourir en toute liberté le monde des Cités Obscures, au gré des petits et grands événements relatés par le magazine. Place donc aux reportages, articles, enquêtes et indiscrétions de L'Echo des Cités, avec ses scoops, ses indignations, ses maladresses et ses nouvelles formules successives - sans oublier évidemment la fantaisie et l'ironie discrète dont Schuiten et Peeters parsèment cet album en forme de clin d'oeil. Leur évocation s'achèvera, dernière pirouette, sur l'inéluctable disparition du journal, supplanté dans les goûts du public par une nouvelle génération de périodiques privilégiant. la photographie !
Paris, 1956. La nuit, sur le pont de Tolbiac, un homme rôde. Dans son regard, la folie... Pendant ce temps, Nestor Burma, détective privé réputé pour mettre le mystère K.O., enquête sur la mort d'un vieux chiffonnier. Et se retrouve plongé dans ses souvenirs de jeunesse. Il se revoit vingt ans plus tôt, en jeune anarchiste usant ses semelles sur les trottoirs du 13e arrondissement... Publié en 1981 dans le magazine A suivre, Brouillard au pont de Tolbiac est la première adaptation par Tardi d'un roman noir de la série Les Nouveaux Mystères de Paris, écrite par Léo Malet. C'est l'occasion pour le dessinateur d'arpenter Paris en tous sens avant de recréer avec brio l'ambiance urbaine de la capitale d'après guerre. Pavés luisants, odeurs de macadam mouillé et architectures de métal : le graphisme de Tardi, avec son noir et blanc rehaussé d'aplats gris, n'a pas d'équivalent pour traduire en images l'atmosphère de la ville. Un polar sombre et fascinant marqué par la fatalité.
Le Temple du Soleil, qui fait suite au Mystère des Boules de Cristal publié au printemps 2014, inaugure une nouvelle série d'ouvrages visant à parcourir la genèse de certains albums des aventures de Tintin. Mine d'or d'informations, cette belle édition conçue en étroite collaboration avec la fondation Moulinsart regroupe en quelque sorte deux livres en un.Les pages de droite présentent l'intégralité de l'histoire du Temple du soleil telle qu'elle a été publiée en épisodes dans le journal belge Tintin entre le 26 septembre 1946 (date de la création de ce périodique) et le 22 avril 1948, avant sa première parution en album. L'occasion pour tous les amateurs de Tintin de découvrir cette version très différente de celle parue jusqu'ici sous format album, puisqu'à l'époque elle est conçue par Hergé à l'italienne, pour les besoins spécifiques de la publication en magazine.En vis-à-vis du récit proprement dit, les pages de gauche sont consacrées aux documents et commentaires se rapportant à chacune des planches présentées. Très riches, elles ont été conçues et rédigées par Philippe Goddin, spécialiste reconnu d'Hergé et de son oeuvre. Croquis, photographies, éléments de documentation, innombrables recherches menées par Hergé. l'ensemble de ces documents rend compte avec minutie d'un processus créateur d'une rare exigence, et de la maturation de l'une des plus célèbres aventures de Tintin.
Ce volume inédit se compose de quatre récits, dont trois de format court. Tous ont pour cadre la « ville des villes » qui donne son titre au recueil.Le premier, It’s so hard..., est aussi le plus ancien. Co-signée par Tardi et Dominique Grange, cette histoire noire de quatre pages met en scène le destin pathétique d’un sosie de John Lennon. Elle était initialement parue dans le hors-série qu’avait fait paraître feu le magazine (À Suivre) juste après l’assassinat de l’ex-Beatles, en 1980. Le second récit, Manhattan, est encore plus sombre; huit pages de déveine et de dérive en noir majeur, pour se souvenir que Tardi sait faire vibrer comme personne nihilisme et ultra-moderne solitude. Latroisième histoire, Le meurtrier de Hung, est également un récit en huit planches, réalisé par Tardi en collaboration avec Dominique Grange. Une étrange histoire de violence et de vengeance, avec en toile de fond le Vietnam, l’émigration et la solitude...Enfin, le dernier volet du recueil est aussi le plus copieux, puisqu’il s’agit d’une nouvelle édition de Tueur de cafards, initialement publié en 1984. Encore une histoire très noire : cinquante et quelques planches interprétées par Tardi avec un brio inouï, sur un magnifique scénario de Benjamin Legrand. L’occasion de se souvenir que peu d’auteurs de bande dessinée ont mis New York en scène avec un tel talent.i
Lorsque cette oeuvre de Pierre Christin et Enki Bilal est sortie en 1984, sa nouveauté radicale a été unanimement saluée. Rompant aussi bien avec la bande dessinée traditionnelle qu'avec le livre illustré classique ou le simple carnet de voyage, elle mélangeait reportage de terrain et fiction littéraire, photo, peinture et dessin, interviews plus ou moins apocryphes et documents plus ou moins retravaillés, sociologie urbaine et fiction hollywoodienne, jouant autant sur une maquette objective de type magazine que sur un discret parfum subjectif. Autant d'éléments qui allaient tous se retrouver ultérieurement à des degrés divers dans la production graphique française contemporaine. Reprendre cet album aujourd'hui, après de longues années où il est resté pratiquement introuvable, c'est comme redécouvrir dans la salle obscure de nos souvenirs un film en technicolor ayant légèrement pâli depuis. Mais aussi un document sur le Los Angeles d'alors, une plongée dans les quartiers cramés, une virée dans les banlieues chic, une initiation à ce qui allait devenir la modernité internationale, une méditation sur ce qu'était déjà la célébrité au cinéma et ailleurs. Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star des sixties, a donc disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Deux jeunes Français partent à sa recherche dans une sorte de long travelling avant, entre road movie reformaté et film noir à suspense..
«C'était la guerre des tranchées n'est pas un travail «d'historien». Il ne s'agit pas de l'histoire de la Première Guerre mondiale racontée en bande dessinée, mais d'une succession de situations non chronologiques, vécues par des hommes manipulés et embourbés, visiblement pas contents de se trouver là où ils sont, et ayant pour seul espoir de vivre une heure de plus, souhaitant par dessus tout rentrer chez eux. en un mot que la guerre s'arrête ! Il n'y a pas de héros, pas de «personnage principal », dans cette lamentable « aventure » collective qu'est la guerre. Rien qu'un gigantesque et anonyme cri d'agonie. » Ainsi Tardi présentait-il C'était la guerre des tranchées lors de sa première parution en album, il y a deux décennies. Un grand projet consacré à la Première Guerre mondiale auquel il avait travaillé pendant des années et qu'il avait inauguré dans le magazine (À Suivre) plus de dix auparavant sous forme «d'épisodes » à la périodicité aléatoire, complétés pour la circonstance par Le Trou d'obus, une histoire courte qu'il avait fait paraître en 1984 à l'Imagerie Pellerin à Épinal.Alors que s'est ouvert début 2014 le cycle très fourni des commémorations de la Grande Guerre, cet ensemble ressort en librairie dans une nouvelle édition : format agrandi similaire à Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au stalag II B, couverture inédite et cahier graphique d'une quarantaine de pages regroupant croquis, illustrations, recherches de couverture, affiches de films, etc. Insensible au passage des années, la chronique sanglante que constitue C'était la guerre des tranchées n'a strictement rien perdu de sa douloureuse acuité, et demeure l'un des ouvrages de bande dessinée les plus puissants que l'on ait consacrés au conflit de 14-18.