Deuxième album sur le label de Chaz Bear (aka Chaz Bundick, alias Toro y Moi). Les jumeaux identiques de Californie, Jared (guitares) et Jonathan (batterie), ont laissé leur virtuosité bien en évidence. En 32 minutes et 9 morceaux, ils capturent sans difficulté toute la beauté de la jumellité. On y entend le soleil dans les claviers, un peu de jazz, des influences des années 80, des mélodies flottantes, un son plus audacieux. Bref c'est un peu de l'été à emporter.
Deuxième album sur le label de Chaz Bear (aka Chaz Bundick, alias Toro y Moi). Les jumeaux identiques de Californie, Jared (guitares) et Jonathan (batterie), ont laissé leur virtuosité bien en évidence. En 32 minutes et 9 morceaux, ils capturent sans difficulté toute la beauté de la jumellité. On y entend le soleil dans les claviers, un peu de jazz, des influences des années 80, des mélodies flottantes, un son plus audacieux. Bref c'est un peu de l'été à emporter.
Musique Pour La Danse continue son travail d'explorations de l'histoire de la dance musique avec la réédition de deux EP's de Break The Limits, duo visionnaire de hardcore/breakbeat anglais, produits entre 1990 et 1991. De la même façon que 1977 a été une année cruciale pour l'explosion du punk, 1990 a été une année follement créative et véritablement révolutionnaire pour la musique dance, dont ces EP's nous laisse entrevoir un extrait.
Musique Pour La Danse continue son travail d'explorations de l'histoire de la dance musique avec la réédition de deux EP's de Break The Limits, duo visionnaire de hardcore/breakbeat anglais, produits entre 1990 et 1991. De la même façon que 1977 a été une année cruciale pour l'explosion du punk, 1990 a été une année follement créative et véritablement révolutionnaire pour la musique dance, dont ces EP's nous laisse entrevoir un extrait.
Après 3 maxis sur Hilltop Imprint et le label Construct Re-Form (Zadig, Voiski, Antigone, Jonas Kopp), le producteur Français Fareed, moitié du duo Society of Silence (aperçu sur Versatile, Concrete Music et Fragile Musique) revient sur le néo label parisien MAZE, dédié à la techno aventureuse et autres expérimentations breakées. Premier EP orienté club salace aux accents métalliques, aux rythmes pas droits mais qui laisse entrevoir sur deux morceaux un paysage de lendemain lumineux, comme une épopée d'une journée et d'une nuit dans un monde dystopique.
Vu la demande croissante sur le coffret, JAZZMAN a décidé de vendre individuellement les 5 LP que constituent le coffret. Le duo Britannique légendaire de Jazz : Don Rendell et Ian Carr. Les 5 albums, Shades Of Blues (1965), Dusk Fire (1966), Phase III (1968), Change Is (1969) and Live (1969), sont devenus un classique des collectionneurs et pouvaient atteindre jusqu'a £6000 pièce, bref le graal. Tout a été resmasterisé, pressé sur vinyl 180g, rien n'a été laisse au hasard, pas même les artworks. Photos inédites, liner notes, interviews rares... Ces LP sont ce que le jazz UK a fait de plus subtil et sacré.
Vu la demande croissante sur le coffret, JAZZMAN a décidé de vendre individuellement les 5 LP que constituent le coffret. Le duo Britannique légendaire de Jazz : Don Rendell et Ian Carr. Les 5 albums, Shades Of Blues (1965), Dusk Fire (1966), Phase III (1968), Change Is (1969) and Live (1969), sont devenus un classique des collectionneurs et pouvaient atteindre jusqu'a £6000 pièce, bref le graal. Tout a été resmasterisé, pressé sur vinyl 180g, rien n'a été laisse au hasard, pas même les artworks. Photos inédites, liner notes, interviews rares... Ces LP sont ce que le jazz UK a fait de plus subtil et sacré.
Derrière ce nom féminin, se cache en réalité un couple formé par Regina et Gunther Jannsen, deux allemands originaires de Cologne qui, depuis une dizaine d'années, tentent d'imposer à leur sphère privée une existence musicale. ILs ont sorti plusieurs albums sur le label de Herbert, puis une compilation chez Tricatel et depuis 1999 ils sont rattachés a Karaoke Kalk. Donna Regina est une vraie beauté, pas le genre tape-à-l'oeil. Le genre de personne dont la sensualité diaphane laisse une impression curieuse sur le corps et l'esprit. Passer une heure en sa compagnie revient à perdre peu à peu la notion de la réalité, comme envoûté par un parfum capiteux ou par un contre-jour aveuglant. Pour Transient, ils ont appris à remettre en cause les textures sonores et les évidences rythmiques, quitte à flirter parfois avec une abstraction envoûtante et une élégance évidente. Disponible en CD et LP.
Sorti en 2017, THELMA est un film réalisé par Joachim Trier et qui va faire l'objet d'un remake par un studio à gros budget par l'équipe derrière I, Tonya. Le film tourne autour de Thelma, une introvertie timide qui laisse sa famille derrière elle pour aller étudier en ville. Elle se lie d'amitié avec Anja, une autre étudiante. En dire davantage ruinerait le film alors que se déroule son sombre récit d'amour, une perte des capacités surnaturelles... La partition de Ola Flottum est remplie de cordes sombres, d'une beauté frappante aux textures classiques. On connait le norvégien pour sa bande originale d'Oslo 31 Août, le film superstar de Joachim Trier sorti en 2011. Fascinante, captivante, cette bande originale file (un peu) le bourdon de part sa beauté sombre, mais que l'on choisi d'écouter volontairement.
Eric Goulden, l'homme que tout le monde connaît sous le nom de Wreckless Eric, est un exemple rare d'artiste établi qui ne s'est pas laissé séduire par les formules confortables. Exactement un an après son dernier album Construction Time & Demolition, il est de retour avec un nouvel album. Eric Goulden n'a cessé de faire de la musique après son premier album, album que les gens nomment en référence. Quarante ans plus tard, Goulden continue de faire de la musique, perspicace. Accompagné d'amis sur ce disque, notamment du guitariste Alexander Turnquist, du bassiste Tom Petersson, d'Amy Rigby au piano et aux choeurs, du joueur de cor de jazz Artie Barbato et Steve Goulding à la Batterie; inclus, la présence de Graham Parker - la première fois que lui et Eric enregistrent ensemble depuis le succès d'Eric Whole Wide World en 1976. Il a écrit ces chansons en mouvement, seul dans des motels délabrés et au bord de la piscine, dans des hôtels de villégiature en mauvais état et hors saison. Comme dans une succession de nouvelles de Raymond Carver. Disponible en CD et LP.
Ils disent : Un ensemble de cuivres et de saxophones sur une section rythmique géniale, des morceaux de styles et de sensations différents. Nous disons : du Lincoln Continental qui orne de manière mémorable la couverture au funk tranquille contenu à l'intérieur, cette ode rougeoyante à la force rythmée de la musique soul américaine des années 70 est extrêmement brillante. Grâce aux contributions brillantes des Three Key Alans - (Hawkshaw, Parker, Tew), ainsi que de Mike Moran, Les Hurdle et Keith Roberts.'' Initialement publié en 1976, The All American Powerhouse est l'un des meilleurs albums de library music. Un festin de jazz dramatique, de funk mélodique horizontal et de soleil qui rebondit sur la côte ouest, laisse présager une intense injection du son Blaxploitation. C'est compréhensible, compte tenu du sujet et de l'année de publication. Cependant, la piste la plus importante ici est sans aucun doute le Soul Train de Les Hurdle. Un classique de library, groovy et lourd, composé de cordes tourbillonnantes, de cors poignants, de tambours lourds et de guitares funk-rock mélodiques. Ajoutez le clavinet funky et la combinaison fonctionne à merveille.
Pendant les légendaires années Forst, Roedelius avait un espace de travail privé avec un orgue Farfisa, une machine à bande Revox-A77, un écho et un synthétiseur qu'il empruntait de temps en temps au studio d'à côté.Il expérimentait, s'exerçait, laissait libre cours à son imagination, à toute heure du jour ou de la nuit, quand il n'était pas en studio avec Dieter Moebius et/ou Michael Rother au travail sur du nouveau matériel Cluster ou Harmonia. Roedelius a toujours laissé la bande tourner, afin d'analyser plus efficacement les idées ainsi captées lors d'écoutes répétées. Pour la première fois, ces travaux de Roedelius ont été numérisés et mis à la disposition du public en 2014 sur un coffret limité de 500 unités appelé Roedelius Tape Archive 1973-1978. Les enregistrements nous offrent un aperçu approfondi de le processus créatif de sa musique. Des notes fugaces, des éclats d'idées, pour ainsi dire, des moments d'inspiration. Des exercices de doigt, des expériences en harmonie, des études de rythme sont également conservés sur ces bandes magnétiques. Ici, l'essence de ces 3 LPs sont sur cette compilation.
Pendant les légendaires années Forst, Roedelius avait un espace de travail privé avec un orgue Farfisa, une machine à bande Revox-A77, un écho et un synthétiseur qu'il empruntait de temps en temps au studio d'à côté.Il expérimentait, s'exerçait, laissait libre cours à son imagination, à toute heure du jour ou de la nuit, quand il n'était pas en studio avec Dieter Moebius et/ou Michael Rother au travail sur du nouveau matériel Cluster ou Harmonia. Roedelius a toujours laissé la bande tourner, afin d'analyser plus efficacement les idées ainsi captées lors d'écoutes répétées. Pour la première fois, ces travaux de Roedelius ont été numérisés et mis à la disposition du public en 2014 sur un coffret limité de 500 unités appelé Roedelius Tape Archive 1973-1978. Les enregistrements nous offrent un aperçu approfondi de le processus créatif de sa musique. Des notes fugaces, des éclats d'idées, pour ainsi dire, des moments d'inspiration. Des exercices de doigt, des expériences en harmonie, des études de rythme sont également conservés sur ces bandes magnétiques. Ici, l'essence de ces 3 LPs sont sur cette compilation.
COMPOSER, c´est le nom d´un curieux duo, qui positionne ses mélodies en contrepoint des clichés du cool, et place le travail d'écriture, parfois spontané, souvent laborieux mais toujours exigeant comme fondement sémantique de leur union. C´est aussi une drôle de rencontre, le fruit d´une semaine de dépassement de soi pour produire un concert unique, alors que les deux protagonistes se connaissent à peine. C´est enfin deux personnalités, deux papas, la trentaine bien passée, qui ne rêvent plus de tournée mondiale, de plateaux télés et de groupies sexies mais juste de sortir de bons disques. Eric Raynaud, est un habitué de la maison InFiné, avec qui il officie sous le nom de Fraction, tendance musique expérimentale et électronique avec à son actif, un premier maxi Superposition sorti en mai 2008. Guillaume Eluerd, quant à lui, a déjà signé deux albums, de folk avec The Year of the Dog sous son propre nom et de bricolages électroniques sous le pseudo de Nimp. Les neuf titres reflètent donc cette étrange complicité, fruits d'une exploration sonore électronique en territoire pop, qui laisse la part-belle aux individualités, et concourt à une même vision décalée et jubilatoire des conventions. Et si le duo finissait par y prendre goût!
Oxia, l'un des pionniers de la scène électronique française signe enfin le digne successeur de 24 Heures. Depuis la sortie de son seul et unique album en 2004, le producteur grenoblois a su cultiver rareté et excellence et capturer l´esprit de la décennie en enchaînant les tubes underground pour Kompakt, Tsuba ou 8Bit. Il est l´un des piliers de la génération Beatport, cumulant succès critiques et commerciaux (près de 50K copies vinyle écoulées de Domino) avec force et précision. Pour ce second opus intitulé Tides of Mind, le fondateur de Goodlife, label mythique de la techno hexagonale, rejoint son autre famille InFiné. Un choix en parfaite harmonie son nouvel envol artistique, plus House, très «deep», équilibre parfait entre la tête et les jambes. Il convoque en outre quelques invités vocaux de premier choix avec la jeune espoir de la scène pop française, Mesparrow, l´irrésistible égérie de la scène électro Miss Kittin, et le toujours plus surprenant musicien lyonnais Scalde. A l'écoute de son album, on songe, on sourit, on tape des pieds, on s'échappe... et on se laisse porter avec sérénité et ravissement par la fluidité des enchaînements. Tides of Mind est l'oeuvre d'un artiste qui semble avoir acquis une nouvelle quiétude et qui n'a pas son pareil pour la communiquer.
Réédition de deux albums d'Alex Chilton. (From Memphis to New Orleans, sorti en 1980 et Song From Robin Hood Lane sorti en 1990). Chilton, enfant du rock'n'roll et de la soul les plus authentiques puisque natif de Memphis, s'accommodait mal de son statut d'idole des jeunes. Seul importait pour lui son idéal musical, un graal qu'il partageait avec son frère, Chris Bell. Après son passage rapide par The Boxtops et son tube, toujours indémodable The Letter, sorti en 1967, au début des années 70, sous le nom de Big Star, ils créent une musique de rêve, la power pop, à contre-courant des modes, qui mariait l'essence mélodique et instrumentale des Beatles, des Who et des Byrds avec l'intensité brute de la soul originelle. Big Star fut adulé par les critiques, ignoré du public. Parce que la musique, elle-même, trop gracieuse, n'était pas de son temps. Parce que les musiciens, trop fragiles, trop torturés, n'avaient pas la carrure de rock stars. Artiste culte par excellence, Alex Chilton, tout en menant une carrière solo à a suite de Big Star, des plus chaotiques et épisodiques, verra son étoile briller toujours un peu plus d'année en année sans qu'on ne sache vraiment si ça le réjouissait ou l'indifférait. Décédé en 2010, il laisse derrière lui un héritage musical fourni et une référence inévitable pour grand nombre de groupes indé et singer-songwriter. Disponible en CD et LP.
Après sa collaboration avec Soley et Örvar Smarason de Mum pour le LP Team Dreams de 2018, Sad Party voit Sindri Sigfusson prendre à nouveau les choses en main. Suite à des sessions effrénées et en grande partie improvisées, les neuf chansons pop sont aussi aigre-doux que le titre le laisse supposer, serpentant entre le talent pour la mélodie accrocheuse, les textures sonores riches et l'expérimentalisme musical avancé de Sin Fang. Psychédélique et mélancolique à la fois, il introduit les nombreuses facettes musicales dans un flux cohérent et irrésistible. Sad Party a été enregistré par Sigfusson, seul pendant trois semaines, dans un ancien studio en bois du centre-ville de Reykjavak, avant d'être fermé comme de nombreux autres sites islandais ces derniers temps, grâce à la hausse des loyers. La vue était magnifique, ce que la plupart des studios de musique n'ont pas, explique Sigfusson, de l'endroit où il a passé tant de temps à enregistrer et boire. Planet Arfth créé l'ambiance idéale pour le cinquième album solo de Sin Fang. Au revoir, semble dire la voix sans mot à l'arrièreplan - mais nous allons en tirer le meilleur parti, nous opposons au groove hip-hop lent qui occupe le centre de la scène à mi-chemin de la piste, cédant bientôt la place à des sons de rêve pop lents et géniaux, des rythmes complexes, un power pop animé par le piano. Avec son esthétique lo-fi sous-marine et ses qualités psychoactives, il termine l'album avec la juste quantité d'ambiguïté anthémique.
Après sa collaboration avec Soley et Örvar Smarason de Mum pour le LP Team Dreams de 2018, Sad Party voit Sindri Sigfusson prendre à nouveau les choses en main. Suite à des sessions effrénées et en grande partie improvisées, les neuf chansons pop sont aussi aigre-doux que le titre le laisse supposer, serpentant entre le talent pour la mélodie accrocheuse, les textures sonores riches et l'expérimentalisme musical avancé de Sin Fang. Psychédélique et mélancolique à la fois, il introduit les nombreuses facettes musicales dans un flux cohérent et irrésistible. Sad Party a été enregistré par Sigfusson, seul pendant trois semaines, dans un ancien studio en bois du centre-ville de Reykjavak, avant d'être fermé comme de nombreux autres sites islandais ces derniers temps, grâce à la hausse des loyers. La vue était magnifique, ce que la plupart des studios de musique n'ont pas, explique Sigfusson, de l'endroit où il a passé tant de temps à enregistrer et boire. Planet Arfth créé l'ambiance idéale pour le cinquième album solo de Sin Fang. Au revoir, semble dire la voix sans mot à l'arrièreplan - mais nous allons en tirer le meilleur parti, nous opposons au groove hip-hop lent qui occupe le centre de la scène à mi-chemin de la piste, cédant bientôt la place à des sons de rêve pop lents et géniaux, des rythmes complexes, un power pop animé par le piano. Avec son esthétique lo-fi sous-marine et ses qualités psychoactives, il termine l'album avec la juste quantité d'ambiguïté anthémique.