C'est un manga extraordinaire, sur la vie ordinaire d'un homme ordinaire et qui aime les petits plaisirs de la vie. Au fil de ces instants de quotidien, on se laisse emporter dans un voyage à travers la cuisine japonaise ; on a hâte de découvrir le prochain mets avec le narrateur. Le talent de Jirô Taniguchi nous enivre et on se laisse perdre avec plaisir dans ces petits riens. Cette fois-ci, on découvre un peu plus du Japon : Tokyo, bien sûr, mais également les départements de Shizuoka ou Tottori. Et on finit en beauté avec Paris, où notre gourmet solitaire savoure une cuisine algérienne, pour notre plus grand plaisir.
De nos jours, à Lunéville dans l'est de la France, Madie jouit d'une existence apparemment satisfaisante et épanouie, entre son métier de médecin généraliste, le couple qu'elle forme depuis sept ans avec son compagnon Édouard et les amis qui les côtoient depuis de nombreuses années. Mais lorsqu'elle apprend que son ancien amour de jeunesse, Frédéric, que tout le monde pensait mort, est en fait bien vivant, Madie se laisse submerger par une crise existentielle comme elle n'en avait encore jamais connue. Rattrapée par le sentiment de l'ennui, rongée par l'indécision, hantée par l'idée de n'avoir fait que des mauvais choix, Madie « décroche » et laisse soudain tout en plan, direction Bruxelles où elle espère retrouver la trace de Frédéric.
Pour essayer de se distraire du souvenir lancinant de son épouse récemment décédée, Tom, un enseignant en arts plastiques dans la quarantaine, accepte un nouveau poste à Djibouti. Là, face au détroit de Bab-El-Mandeb -« la Porte des larmes » - qui a tant fasciné des générations d’artistes de toutes origines, Tom soudain submergé par des ambiances et des sensations nouvelles cesse peu à peu de se cramponner à son chagrin et se laisse happer par cet environnement inédit. Ses interventions bénévoles pour enseigner des rudiments de dessin aux orphelinats locaux et surtout sa rencontre avec Fred, un baroudeur excessif et illuminé installé de longue date à Djibouti, vont achever de le guérir de sa neurasthénie. Rapprochés par leur passion pour les grands écrivains de l’ailleurs comme Henry de Monfreid, le sulfureux vétéran de l’aventure en mer Rouge, ces deux hommes que tout semble opposer sympathisent. Et Tom se laisse convaincre d’accompagner Fred, trafiquant à ses heures, dans l’une de ses sorties pas vraiment légales en mer...
- Allons ! Ne soyez pas effrayés !Ce n'est qu'un esprit rêveur !Un étranger qui ne menace personne.Oh, regardez !Il ouvre les yeux !- Super Nova !C'est vous qui l'avez éveillé.Nous avons laissé passer notre chance d'échapper à ce monstre !C'est affreux !
Marie-Ange, Museline et Monique sont de jeunes prostituées qui travaillent pour le compte d'un sale type. Museline accouche d'un petit garçon qu'elle laisse au couvent, quitte le père ; et les trois copines tuent le proxénète...
Tiburcio, homme de paix et républicain, se souvient de ces temps tranquilles, mais aussi des premiers incidents politiques que connut Soledad et de la foliemeurtrière qui suivit. Le 30 août 1936, l'armée des nationalistes investit et pille le village. Elle laisse place aux vainqueurs, les phalangistes.
Un ado plutôt mignon rencontre Leïla qui a les plus beaux yeux de la terre. Elle sort de la bibliothèque, c'est une dévoreuse de livres, donc une fille pas pour lui : traumatisé par la mort de sa mère à 6 ans, il a tout laissé tomber et ne sait toujours pas lire. Heureusement l'amour est capable de déplacer des montagnes...
Un bébé, Titiana, a été déposé devant la porte d'un presbytère par un druide qui a laissé comme consigne qu'elle ne connaisse jamais l'obscurité. Plus tard, promise au roi de Bretagne, elle disparaît en chemin dans la forêt des sorcières. Toujours plein de ressources malgé les ans, Merlin réunit quelques preux pour la retrouver.
Dans une France livrée aux pillards et aux écorcheurs de tous poils, Jhen livre bataille au côté de la pucelle d'Orléans. Elle est blessée, il est laissé pour mort. Une aventure moyenâgeuse pleine de rebondissements et de hauts faits d'armes. Grande rigueur historique dans la description de cette époque tourmentée.
1177. Un sultan perse est assassiné devant sa cour, son meurtrier se laisse massacrer par la foule en colère. A Alamut, en Iran, un homme est condamné à mort pour trahison. Ces deux actes sont signés du Vieux de la Montagne, maître de la secte des Assassins, une organisation constituée de combattants utilisant le meurtre public comme moyen de pression politique...
Kyoko est en pleine audition pour un rôle qui, elle en est sûre, propulsera sa carrière tout en lui permettant de jouer aux côtés de Kanaé.Mais au détour d'une conversation avec l'acteur principal, ce dernier lui fait une annonce qui la laisse sans voix... Comme si cela ne suffisait pas à déstabiliser la jeune actrice, une autre candidate s'est promis de la faire échouer et ne reculera devant rien !
Où l'on retrouve la bande des Par-en-haut : Igor dit Goret, Jeannot, Robert, Jacky, César, Coco, Swaldo... On avait laissé tout ce beau monde à l'issue d'un match de foot qui les avait opposés aux Par-en-bas et dont ils étaient sortis vainqueurs, mais avec un gros problème : la majorité des petits ne veut plus de Jeannot comme chef et demande qu'il soit remplacé par Goret.
Le sacrifice héroïque du prince charmant laisse une plaie béante dans le coeur de McCoy, mais les clients continuent de défiler à l'agence. La détective a donc besoin d'un nouvel assistant pour la suivre dans ses enquêtes explosives. C'est le grand retour d'un vieil ami, auquel McCoy peut enfin se confier et expliquer les raisons de sa présence dans l'Area 51... où aucun acte n'est désintéressé.
C'est l'histoire de quatre mômes de Blue Bell, un quartier misérable du Brooklyn des années 30. Alfonso, Vittorio, Peanuts et Grenouille cambriolent la boutique de Perruque, l'épicier. Mais ce coup-ci, ils se font prendre en flagrant délit de chapardage. Ils se disent protégés par Toto Moréno, le caïd du quartier. Perruque les laisse repartir, mais à condition qu'ils remboursent la dette.
Sa présence me fit un bien fou...J'avais hâte de le retrouver chaque matin dans mon carnet...Sa légèreté, sa malice, sa grâce ou sa cocasserie, son innocenceen un mot enchantaient ma vie.Un rituel matinal. Dessiner librementau gré de la plume et se laisser entraîneravec plaisir par son imagination. Ainsinaît Bobi, qui semble communiqueravec son créateur. Dans ce récit, GeorgesBess explore les relations complexes del'artiste à sa création. On se laisse porterpar un dialogue jubilatoire entre lemonde réel et l'imaginaire.
L'archiviste est chargé de faire un rapport sur l'existence de mystérieuses cités. Le jeune Roland est nommé au Centre de cartographie de Sodrovno-Voldachie. Presque reclus dans ce centre, il rencontre une jeune femme dont le corps est couvert de lignes étranges. Et le maréchal Radisic, dirigeant suprême, ne laisse aucun doute. Tous les moyens seront bons pour reconstituer la Grande Sodrovnie.
Paxtown… Oubliez tout ce que vous pensiez savoir de cette ville devenue une sympathique station balnéaire, destination préférée des touristes et des familles. Ce formidable bouleversement est à mettre au profit de son maire, l’ex pop star et petite amie de Richard Aldana : Tomie Katana qui a fait de la lutte contre le crime et les mafias son principal combat !Au même moment, Richard et Adrian continuent de se retrouver, mais ces dix années ont laissé des traces et ce sont maintenant deux hommes qui se retrouvent, d’égal à égal ?
Uchu est parti. Refusant d'être la clé du destin de ses amis, il a quitté les pages de l'histoire dont il était pourtant le héros. Ses pas le mènent jusqu'à la maison d'une jeune fille qui ressemble étrangement à Alice, et qui lui révèle qu'elle est l'auteur du manga, le démiurge à l'origine du Monde selon Uchu. De leur côté, les personnages secondaires comblent comme ils peuvent le vide laissé par Uchu. Quelle fin pour ce manga ? Qui l'écrira : l'auteur, les personnages... ou le lecteur ?
Elsa ne va pas bien. Elle supporte d’autant plus mal le divorce de ses parents que sa mère a un nouvel ami, Pedro. D’ailleurs, elle ne s’adresse à lui qu’en l’appelant « l’intrus ». Et puis Jérémie ne semble même pas remarquer qu’elle est amoureuse de lui. Un jour, dans l’espoir de lui plaire, elle porte un petit top moulant qui lui laisse le nombril à l’air. Jérémie la vanne, lui dit qu’elle a une sacrée brioche. Déclic. Elsa, pourtant toute mince, se sent vraiment grosse. De régime en privation, c’est le début d’une descente aux enfers de l’anorexie.
Une autobiographie culinaire de Benoît Peeters.Entre 18 et 25 ans, la cuisine a tenu une place immense dans la vie de Benoît Peeters. Après un repas chez les Frères Troisgros à Roanne, alors le restaurant le plus célèbre de France, le jeune homme apprend la cuisine avec passion, en autodidacte. Quand il laisse tomber la préparation du concours de Normale Sup et que ses parents lui coupent les vivres, Benoît tente de devenir cuisinier à domicile ! Entre deux articles et un job dans une librairie, il s’essaie aux recettes les plus subtiles… et se confronte à la rudesse du réel.
Doucement, au gré des cheminshasardeux empruntés par sesnombreux personnages, la saga del'Habitant de l'infini sembleapprocher progressivement de sondénouement. Le pivot de ce nouveautome est une nouvelle rencontreinattendue entre Lin et Anotsu, tandisque Manji, à nouveau quasimentabsent, nous réserve une entrée enscène spectaculaire, qui laisse espérerun affrontement d'anthologie. Maisplus encore que par ses combats,l'Habitant de l'infini nous touche parla délicatesse du traitement decertaines figures - comme Lin, quiréapparaît ici, fantomatique - etl'immense qualité graphique dutravail de Samura, qui semble encoreprogresser de volume en volume.
Marianne et Adrian poursuivent leur voyage à la poursuite de Richard Aldana. Nouvelle étape : Paxtown, la ville de tous les possibles mais aussi de tous les interdits, nous sommes bien loin de la douce Vallée des Rois.Richard s’est laissé rattraper par son passé, il se retrouve entre les mains de Milo Zotis, magnat de la culture pop qui veut le remettre en selle, le renvoyer sur le ring pour payer sa dette ! C’est sans compter sur la détermination de Marianne qui s’imposera comme le grain de sable de cet univers trop bien huilé…
Nous retrouvons deux ans plus tard, les paysages dévastés des Pyrénées orientales. La survie y est très difficile. Les frontières sont fermement bloquées pour des raisons sanitaires et politiques par l‘armée algérienne, qui a pris le contrôle de l’Espagne. Elle effectue quelques largages inopérants et laisse les rescapés se débrouiller. Les bandes de pillards et de fous de Dieu, règnent en maîtres. Plane sur cette situation terrible une épidémie qui prend de plus en plus de place. Au milieu de tout ça, les deux garçons, Hugo et Jules sont toujours sans nouvelles de leur père…
Une réflexion profonde et inédite sur le hasard, la chance et le destin.Replay est un récit sombre, tragique, entièrement conçu en flash-back. Il retrace la destinée tumultueuse de Don Walden, héro cabossé et joueur invétéré qui mène sa vie comme une partie de poker. Allez de l'avant, ne jamais revenir sur ces pas, sinon ça porte la poisse. Et les années filent à vive allure dans ce road-movie brumeux et mouvementé. Les amis d'enfance qu'on laisse derrière soi, les rencontres dont on attend tout et finalement, rien. Et puis le grand amour qu'on a raté pour lequel il reste peut-être encore une chance...
Entre la fin du XIXe et le milieu du XXe siècle, femmes, pauvres, malades et fous n’ont aucun droit. Parmi eux, Augustin Lesage, Madge Gill, le Facteur Cheval, Aloïse, Marjan Gruzewski et Judith Scott sont enfermés dans une société qui les exclut. Ils vont pourtant transformer leur vie en destin fabuleux. Un jour, du fond de leur gouffre, une inspiration irrépressible leur ouvre une porte. Sans culture, sans formation artistique, ils entrent comme par magie dans un monde de créativité virtuose. Touchés par la grâce ou par un « super-pouvoir de l’esprit », ils nous ont laissé des œuvres qui nous plongent dans un mystère infini.
Le tournage du clip de Shô se poursuit dans une atmosphère électrique : quand on a son ennemi juré à portée de coup de pied et que ce dernier multiplie les provocations à votre égard, difficile de se concentrer sur sa prestation d'actrice, n'est-ce pas, Kyôko ? Notre apprentie comédienne saura-t-elle résister à l'appel toujours plus pressant de ses démons vengeurs ? « Qu'aurait fait Kanaé dans cette situation ? » Voilà une réflexion salutaire qui permettra peut-être à Kyôko de se sortir de ce guêpier. A moins que ce ne soit Shô lui-même qui se laisse happer par l'intensité de son jeu d'actrice et apprenne à ses dépens qu'être abandonnée comme une vieille chaussette, ça vous change une fille du tout au tout...
Elles s'appellent Alice et Charlotte, ce sont deux filles d'aujourd'hui, vives, toniques, rieuses et complices. Bien sûr, elles ne dédaignent pas faire un peu de shopping ensemble, à l'occasion, mais ce qui les intéresse avant tout, c'est l'amour. Ici, maintenant, et sans forcément se raconter qu'elles tomberont sur le garçon de leur vie au premier baiser... C'est à la découverte du vécu quotidien de ces deux copines, au plus près de leur intimité, que nous convie Bastien Vivès dans Elle(s), avec cette qualité d'empathie qui laisse deviner le travail sur le motif... On n'a que rarement l'occasion de voir et d'entendre la bande dessinée raconter ainsi la jeune génération d'aujourd'hui, avec humour et authenticité. Loin des poncifs et des exagérations, un indéniable portrait-vérité.
À la tête de ses légions, César se prépare à affronter lesderniers fidèles de Pompée qui se sont rassemblés sous les ordres de ses fils en terre d'Hispanie. Au même moment, Alix est en position délicate. César vient de lui offrir une ferme dans la région mais il ne souhaite pas s'y établir. C'est alors qu'Alix fait la rencontre du chef ibère Tarago dans des circonstances mouvementées. Au terme d'une poursuite, Alix laisse la vie sauve à son adversaire. Entre les deux hommes qui se combattent naît un sentiment de respect. C'est le début d'une grande aventure sur fond de guerre romaine, de querelles d'honneur, de jalousie fraternelle et de résistance ibère face à l'envahisseur. Entre Alix et Tarago, un terrible duel s'engage avec, pour seule issue possible, la victoire ou la mort.
Retour aux origines du héros Au commencement de sa première aventure, Alix se réveillait au beau milieu de la cité dévastée de Khorsabad. Que pouvait bien faire un jeune gaulois au coeur de l'Empire Parthes, au-delà des frontières de l'Empire Romain ? Le mystère avait été laissé en suspens par Jacques Martin. Plus de 80 ans après la parution de cette première aventure, Valérie Mangin et Thierry Démarez permettent au jeune esclave devenu sénateur romain de revenir sur les traces de sa jeunesse et de dévoiler enfin les raisons de sa présence à Khorsabad ! Ce pack réunissant les deux albums est l'occasion pour les fans de replonger dans la toute première aventure du héros de Jacques Martin et pour les non-initiés de découvrir cet univers culte !
Toujours sur la côte normande où il se sont rendus à l'occasion de leurs congés d'été, mais bien vite rattrapés sur place par une affaire criminelle hors du commun, Achab Cohen et son adjoint Karim Al-Misri sont sur la piste de Pierre Rivière, chirurgien, natif de la région et assassin présumé. Toutes ses victimes, et elles s'accumulent au fil des jours, ont pour point commun d'être découvertes amputées d'une partie de leur corps - qui d'un bras, d'une jambe, qui de la tête... Macabre particularité qui ne laisse évidemment pas insensible Achab, lui-même unijambiste. Qu'y a-t-il derrière ces assassinats récurrents ? Une pulsion incontrôlable chez un homme qui lui-même a vu son corps transformé de fond en comble sous le bistouri ? Ou un « simple » règlement de comptes dont l'origine remonte à l'enfance ? Tandis que les deux flics enquêtent, la violence se déploie là où on l'attendait le moins : au coeur même de la vie privée d'Achab...
Meguro fait face à Shira, interrompant son combat contre Magatsu. Ce dernier a d'ailleurs du mal à comprendre pourquoi un agent du gouvernement s'en prend à Shira. Pendant ce temps, Tampopo parvient à convaincre Renzô de l'aider à sauver Lin des eaux du lac. Peu après, Manji revient affronter Shira,mais son séjour dans l'eau glacée l'a fatigué et il s'en faut de peu pour que Shira ne l'achève. Heureusement, malgré leurs blessures Magatsu et Meguro parviennent à se porter au secours de Manji. Après avoir laissé Shira en pâture aux animaux sauvages, les trois combattants rejoignent Tampopo, Renzô et Lin dans la cabane qui servait de refuge à Shira. Une longue conversation commence alors pour tenter de convaincre Renzô de ne pas tenter de tuer Manji alors que ce dernier finit de se remettre de son éprouvant combat contre Shira.
Ouvert et intelligent, un jeune curé vient d'arriver au village, en remplacement de son prédécesseur. Il se trouve presque aussitôt confronté au vieux médecin de la commune, Pierre Jarowski, très forte personnalité qui méprise ouvertement la religion et professe que l'être humain est irrémédiablement mauvais. Deux conceptions opposées de la vie, donc, et pourtant les deux hommes, après s'être jaugés, parviennent à cohabiter dans un respect mutuel. Jusqu'à ce qu'une nuit, le médecin qui se sent mourir fasse appeler le curé en urgence et, contre toute attente, se laisse aller à une effarante confession. Brusquement, tous les repères familiers de l'homme d'église vacillent et s'estompent.Rassemblés pour la première fois en un volume unique,voici la nouvelle édition des deux tomes du Curé, la bande dessinée qui a révélé Christian De Metter il y a une dizaine d'années. Un album au format Rivages/Casterman/Noir
Rex est un chien de ferme placide qui en a beaucoup vu, mais là… Fasciné par son cousin Gaston, qui s’enorgueillit d’une fortune fulgurante amassée dans l’élevage bovin dopé aux produits prohibés, le maître de Rex, Marcel, se laisse tenter par une petite expérience sur son propre poulailler : une décoction chimique administré à l’une de ses poules, Josette, juste pour voir quel genre de résultat peut produire ce petit coup de gonflette anonyme, ni vu ni connu… Rex n’aura pourtant guère le temps de suivre les progrès de cette captivante expérience, car c’est à ce moment que la ferme est soudain secouée par une série de crimes terribles. D’abord une couvée de poussins, puis le chat du voisin, le coq de la ferme et même, même, l’un des chiens de sa connaissance ! Totalement chamboulée par l’entrée en scène de ce mystérieux serial killer,la ferme est sens dessus dessous, la terreur rôde… Il est temps pour Rex, mandaté par la communauté des animaux terrifiés, de prendre les choses en main. Place à l’enquête !
Le temps est venu de s'emparer du château de Kawarada ! Keiji et sa troupe, composée de prisonniers et de vieillards, sont la risée des hommes d'Uesugi. Kagekatsu leur laisse néanmoins une chance de prouver leur valeur au combat. Grâce à un astucieux stratagème, Keiji parvient à ranger le vil Samanosuké à ses côtés et la prise du château n'est plus qu'une question de temps. La victoire est au rendez-vous mais au prix des vies d'hommes courageux comme Yukinojô ou bien Bantô... C'est maintenant l'heure de pacifier la région et pour cela, Takamochi doit servir d'exemple : il sera crucifié avec sa famille ! Keiji va retrouver un visage familier, celuide Honé, qui lui révèle qui est le véritable comploteur qui a mis Sado à feu et à sang. Batailles, moments de bravoure mais aussi stratégies et coups bas sont au rendez-vous dans ce 10e volume. En matière de complot, les apparences sont parfois trompeuses et les affrontements qui déchirent le Japon sont loin d'être finis.
À la faveur des petits événements ordinaires de sa vie professionnelle et personnelle (la recherche d'un vélo disparu, une réunion de travail au sommet d'une tour de bureaux, etc.), un quadragénaire se laisse aller à des escapades impromptues au hasard de la géographie urbaine, sur les innombrables chemins de traverse qu'offre la grande ville - pour peu qu'on sache les voir et s'y abandonner. Une balade après l'autre, cette pulsion vagabonde prendra bientôt les allures d'un cheminement sentimental au fil des méandres de la mémoire, ponctuées d'images inopinément ressurgies de l'enfance et de la jeunesse du promeneur. Conçues par Masayuki Kusumi, déjà scénariste des histoires culinaires du Gourmet solitaire, ces déambulations nostalgiques, à la tonalité nonchalante et chaleureuse, ont initialement été publiées au Japon dans un magazine d'art de vivre, Tsuhan Seikatsu. Interprétées dans le registre intimiste dont Jirô Taniguchi a fait son signe distinctif depuis L'Homme qui marche, transfigurées par son humanisme pudique et serein, elles acquièrent une résonance universelle, dans laquelle se retrouveront les nombreux fidèles du maître japonais.
Drôle d'histoire que celle de jesuit j?.Métis franco-mohawk obsédé par une soif illimitée d'absolu, jesuit joe traverse une série de meurtres atroces, apparemment insensés, mais relevant tous d'une sorte de justice rigidement calviniste. là oú le sens commun verrait un homme pris d'une folie homicide, l'analyse de soncomportement révèle plutôt le produit aberrant d'une éducation religieuse mal orientée. comme nous vivons une époque d'agressivité dans les ensembles urbains, je ne pouvais me risquer à raconter une histoire de gendarme en ville., confia hugo pratt. comme toutes les histoires de hugo pratt, celle de jesuit joe ne nous laisse pas indifférents. le premier épisode. publié en 1984, à une conclusion spectaculaire. provocante qui vise à déconcerter les lecteurs, à les laisser dans le doute. pratt attendit deux ans avant de lui donner une suite qui resta inachevée et que l'on publie en france pour la première fois dans ce volume. drôle d'histoire que celle de jesuit joe.à suivre.
Saint Nicolas, selon la légende, a le pouvoir depréserver des voleurs les trésors qui lui sont confiés.C'est ainsi qu'un roi d'Afrique, adepte de la religionde Mahomet, est mis au défi par un saint hommechrétien : il accepte de laisser sa fortune sous laseule garde d'une statue de saint Nicolas, dans sonpalais dont les portes seront laissées ouvertes. Ayantappris la nouvelle, Rasoir, Cliquet et Pincedé - troisjoyeuses crapules - s'emparent du magot. De retourà leur quartier général, une taverne, ils boivent,jurent, se querellent et jouent aux dés. Jusqu'à ceque saint Nicolas fasse son apparition pourordonner que les biens royaux soient restitués, cequi entraîne la conversion des Sarrasins...Dans Le Jeu de saint Nicolas, tout le monde joue : lespersonnages, avec les dés et le trésor, mais aussiJean Bodel, l'un des plus grands écrivains duMoyen Âge, qui jongle avec les mots, les rimes, lesmotifs et les genres, donnant ainsi naissance au jeudramatique médiéval. Une oeuvre drôle et subtile,qui laisse une large part au vin et à la poésie.
Dans ce nouveau volume, Tito renoue avec le décor du collège où se déroulait l’album Photos volées, mais c’est un nouveau personnage d’adolescent qui est cette fois à l’avant-scène : Alexandre, un élève nouvellement arrivé en ville en compagnie de sa soeur et de sa mère, qui se fait rapidement remarquer par son caractère ombrageux, difficile. Rebelle, cassant, parfois arrogant, Alexandre fait en sorte de tenir ses profs à distance, et refuse l’implication avec d’éventuels camarades. On apprendra bientôt que l’adolescent souffre de l’absence de son père, sans que l’on parvienne très bien à savoir ce qui lui est arrivé. Est-il mort, comme le laisse croire Alexandre à ceux qui parviennent à contourner ses défenses ? Il faudra la trahison de l’un de ses nouveaux amis, par blog interposé, pour que la vérité surgisse : le père d’Alexandre est en prison, ce que le garçon vit comme une honte insupportable…Sur un thème délicat et tendu (confiance trahie, honte du père et incapacité à affronter le regard des autres), Tito, en orfèvre, renoue avec l’esprit des meilleurs épisodes de Tendre Banlieue.
À l'Institut Central des Archives, sous-section des Mythes et Légendes, l'archiviste Isidore Louis s'attelleà une mission inédite : élaborer un rapport qui rendra compte de l'état des connaissances sur cette curieuse affaire connue sous le nom de « Cités Obscures ». S'agit-il d'une fiction, d'une superstition, d'un culte ? Comment se fait-il qu'on en trouve tant de traces dans les documents des archives ? Qui sont les nombreux sectateurs de cette étrange croyance en un univers alternatif ? Pourquoi le nom de ces villes de légende est-il si bizarrement gauchi ?Document après document, pièce après pièce, l'archiviste enquête, recoupe, documente, analyse. Mais, contre toute attente, se laisse bientôt attirer et séduire par ce singulier système de représentation du monde.Faux-semblants, jeux de miroir, mirages des apparences, vertige de la mise en abyme : sous la forme d'un bel album d'illustrations, et sans s'interdire un clin d'oeil au lecteur délibérément privé de ses repères, Schuiten et Peeters jonglent et s'amusent avec le monde qu'ils ont créé, en orfèvres inspirés. Un volume clé pour retrouver une vue d'ensemble de l'univers des Cités Obscures, dans toute sa baroque et foisonnante richesse
Alicia est une jolie étudiante en dessin de La Havane, très indépendante et très libre de moeurs, qui se laisse parfois séduire par des hommes rencontrés en ville au hasard de ses déplacements en vélo. Comme elle est très pauvre, elle se sent libre d'accepter des cadeaux, mais refuse catégoriquement qu'on la paie, de peur d'être confondue avec une prostituée.Evidemment, cette façade comme il faut est totalement factice. Alicia est en réalité une jinetera (une « cavalière »), l'une de ces nombreuses Cubaines qui se prostituent plus ou moins occasionnellement auprès des touristes occidentaux dans l'espoir d'être entretenue, voire épousée.Avec l'entière complicité de sa mère Margarita, elle s'efforce ainsi de conjurer la pauvreté chronique qui sévit à Cuba.Lorsque cette histoire commence, la jeune femme vient de séduire le beau Juanito, un Canadien en mission de longue durée pour une grosse compagnie hollandaise du secteur touristique. Grosse maison, gros moyens et fascination éperdue pour les arguments très. palpables d'Alicia : la jinetera et sa mère sentent d'emblée qu'elles ont ferré le gros poisson. Elles n'imaginent pas un instant que le pedigree de Juanito est lui aussi très différent de ce qu'il donne à voir.
La série culte de Denis Bajram se poursuit avec un nouveau cycle narratif en six tomes, dont voici le très attendu premier volume.La Première Guerre Universelle a été apocalyptique. L’humanité a failli être anéantie en même temps que la Terre, même si la civilisation de Canaan, fondée par Kalish sur une planète lointaine, s’efforce d’améliorer ce qu’il en reste.Sur Mars, on observe avec inquiétude le soleil mourir, dévoré par l’ultime wormhole laissé par la dictature. Tandis que les autorités de Canaan tententle tout pour le tout afin de fermer le wormhole, l’inattendu se produit : un gigantesque triangle d’obscurité se matérialise devant la flotte. Et commence à se démultiplier… C’est dans ce contexte menaçant que l’on s’attache aux pas de Théa, descendante de Kalish, qui, bien à contrecoeur, fait son service militaire sur Mars, au sein de l’armée d’occupation…Trente ans après les événements relatés dans Universal War One (1998 – 2006), série SF en six volumes vite devenue une oeuvre culte de la bande dessinée, un nouveau cycle narratif commence, centré sur de nouveaux personnages. Très attendu par un lectorat de fans très motivés, UW2 propose une histoire distincte du premier cycle, qui peut se lire de façon indépendante et comptera elle aussi six volumes. Ici commence la Deuxième Guerre Universelle !
Dernières années du XIXe siècle. Un jeune homme de bonne famille, Augustin, a quitté sa province pour Paris où il trouve à s’employer chez un imprimeur. Rapidement, il se lie d’amitié avec plusieurs de ses camarades de travail, qu’il découvre très réceptifs aux idées syndicales et politiques progressistes qui sont alors en plein essor partout en Europe. La tendance anarchiste, en particulier, est très représentée au sein du milieu ouvrier parisien, et ce sont ses tenants les plus radicaux qu’Augustin va côtoyer de près. Ensemble, ils se lancent bientôt dans une campagne de cambriolages chez les grands bourgeois, prélude à une forme d’action encore plus spectaculaire : les attentats politiques. Mais cette fuite en avant dans l’activisme et la violence parvient difficilement à distraire Augustin des véritables raisons de son arrivée à Paris : un conflit ouvert avec son père, qu’il a laissé pour mort après une énième dispute…Riche de plusieurs albums dont trois titres de la série Nestor Burma, la bibliographie d’Emmanuel Moynot chez Casterman s’enrichit de cette nouvelle édition du Temps des bombes, grand récit où s’entremêlent les utopies politiques de la fin du XIXe siècle et les liens du sang. Initialement conçue sous la forme d’une trilogie (Au nom du père, L’esprit de révolte et Le fils perdu), l’ensemble de l’histoire est proposé ici sous la forme d’une intégrale en un seul volume.
Octobre 1934. Assise sur un banc, noyée dans un immense couloir du Palais de justice de Paris, Violette Nozière, 19 ans, toute de noir vêtue, a les yeux perdus dans le vide. Elle attend que son procès reprenne et songe à ce qui l’a conduit ici. Celle que l’on surnomme alors « l’empoisonneuse de la rue de Madagascar » ou la « parricide monstrueuse » laisse ses pensées remonter le temps…Issue d’un milieu populaire, Violette rêvait d’une autre existence. Mais, rétive au travail comme aux études, elle préférera la vie facile. Prostitution, fêtes, mais aussi mensonges à répétition, manipulation et vol de ses propres parents, jusqu’au point de non-retour : elle finit par les empoisonner.Fait divers scandaleux, le crime de Violette Nozière a secoué la France des années trente, et son procès retentissant est resté l’une des plus célèbres affaires judiciaires de l’époque. Pour traiter de ce parcours de vie exceptionnel, déjà évoqué au cinéma par Claude Chabrol ou en littérature par les surréalistes, le tandem Camille Benyamina / Eddy Simon a préféré laisser de côté l’aspect policier et judiciaire pour se concentrer sur un étonnant portrait de jeune fille, parfois poétique, parfois mystérieux. De quoi nous rendre presque attachante cette personnalité pourtant volage, frivole, inconséquente, manipulatrice, et poser la question du poids de la psychiatrie dans les parcours criminels. Le récit proprement dit est prolongé par un dossier de 8 pages illustré de photos d’archives.
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil... Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir. Sur le terrain, Himmler faillit réussir. Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière. La chasse est lancée. Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
La série culte de Denis Bajram se poursuit avec un nouveau cycle narratif en six tomes dont voici le très attendu premier volume, en édition limitée. En complément de l’édition courante, ce tirage limité bénéficie d’un dos toilé, d’un visuel de couverture alternatif et d’un dossier spécial Making Of de l'album.La Première Guerre Universelle a été apocalyptique. L’humanité a failli être anéantie en même temps que la Terre, même si la civilisation de Canaan, fondée par Kalish sur une planète lointaine, s’efforce d’améliorer ce qu’il en reste.Sur Mars, on observe avec inquiétude le soleil mourir, dévoré par l’ultime wormhole laissé par la dictature. Tandis que les autorités de Canaan tentent le tout pour le tout afin de fermer le wormhole, l’inattendu se produit : un gigantesque triangle d’obscurité se matérialise devant la flotte. Et commence à se démultiplier… C’est dans ce contexte menaçant que l’on s’attache aux pas de Théa, descendante de Kalish, qui, bien à contrecoeur, fait son service militaire sur Mars, au sein de l’armée d’occupation…Trente ans après les événements relatés dans Universal War One (1998 – 2006), série SF en six volumes vite devenue une oeuvre culte de la bande dessinée, un nouveau cycle narratif commence, centré sur de nouveaux personnages. Très attendu par un lectorat de fans très motivés, UW2 propose une histoire distincte du premier cycle, qui peut se lire de façon indépendante et comptera elle aussi six volumes. Ici commence la Deuxième Guerre Universelle !
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil. Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir.Sur le terrain, Himmler faillit réussir.Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière.La chasse est lancée.Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.