Pour la première fois, voici réunies les grandes partitions de cinéma de Quincy Jones, remasterisées en version intégrale. Il a fallu mener un long jeu de pistes pour retrouver et restaurer les bandes masters concernées, pour reconstituer le puzzle d'un fragment de vie entièrement voué à l'écriture pour l'image. J'ai voulu écrire des musiques de films dès l'âge de quatorze ans » affirme Quincy. Ce rêve est devenu réalité dix-huit ans plus tard, en 1965, avec The Pawnbroker de Sidney Lumet. Le cinéma de Quincy Jones, ce sont sept années d'une grande intensité, une parenthèse enchantée (1965-1972) prolongée par The Wiz, film de sa rencontre avec Michael Jackson, et surtout La Couleur pourpre de Steven Spielberg. L'étape cinéma va être décisive dans la reconnaissance de son talent : jusqu'alors auréolé d'une réputation d'arrangeur virtuose, c'est Hollywood qui va installer et confirmer Quincy Jones en tant que compositeur. Pour Quincy Jones, écrire pour le cinéma, c'est aussi faire la synthèse de ses différentes cultures : be bop, soul, rhythm and blues, dodécaphonisme, bossa. Objectivement, le territoire cinématographique de Quincy Jones est bien plus vaste qu'on ne l'imagine a priori. A sa manière, cette luxuriante anthologie cherche à en dresser la carte.
Influence reconnue sur toute une scène néo-folk, synchronisé sur un nombre impressionnant de BO de films ou de publicités, certifié platine par deux fois, le groupe fondé à Clermont-Ferrand par Mark Daumail sort son quatrième album, Wood Fire. D'un ton pop affirmé et assumé, Wood Fire fait ainsi suite à My Friends All Died In A Plane Crash (2007), Where The Oceans End (2010) et Welcome Home (2016). Depuis Welcome Home, Mark Daumail a bouleversé les habitudes de son écriture. Et quelque chose a changé chez Cocoon : une sérénité, une décontraction ont gagné ces hymnes à l'amour. Une mutation sans doute née d'un changement profond des méthodes de travail.
Sur les 11 titres variés de 'Run Home Slow', The Teskey Brothers (le chanteur Josh Teskey, le guitariste Sam Teskey, le bassiste Brendan Love et le batteur Liam Gough) font plus que tenir la promesse de leur premier album, 'Half Mile Harvest' (2017), et réussir à réaliser un exploit qui a échappé à beaucoup d'autres groupes. Ils ont poursuivi leurs débuts avec un album qui non seulement mène leur musique dans de nouvelles directions et, ce faisant, solidifie leur son pour en faire quelque chose de vraiment à eux, mais ils l'ont fait sans rien sacrifier au charme et à l'authenticité de ce qui a séduit leur public toujours plus vaste. Nous étions vraiment conscients que nous ne voulions pas aliéner les fans, a déclaré Liam. Nous aimons nos fans et sommes vraiment fiers du premier album, mais le deuxième devait être une avancée. Pour les aider à naviguer dans ce processus, ils ont demandé l'aide du producteur Paul Butler (Michael Kiwanuka, St Paul & The Broken Bones, Andrew Bird) qui a pris l'avion pour travailler avec le groupe dans leur studio à Warrandyte, Victoria. Avec Paul, les Teskey ont trouvé à la fois un mentor et un critique leur permettant de progresser sur le plan sonore sans perdre la simplicité brute et l'espace qu'ils avaient obtenus avec 'Half Mile Harvest'. 'Le groupe s'est efforcé musicalement sur 'Run Home Slow d'éviter les étiquettes de genre, en y incorporant des éléments du rock sudiste, de l'Americana, du psychédélisme, du jazz Dixieland, du gospel et une surprenante pièce maîtresse de la pop. Sur Run Home Slow, les frères Teskey ont réalisé un album qui honore leur passé, résonne à merveille dans le présent et se tourne vers un avenir toujours plus lumineux.
Une anthologie des musiques de films de Paolo Sorrentino! À l’occasion du Festival de Cannes, en double CD et double vinyle. Avec les titres de Air, Cassius, Beth Orton, David Byrne ou encore Bob Sinclar... Le cinéma du réalisateur italien Paolo Sorrentino marque les esprits depuis une quinzaine d’années. Dès son deuxième film, ‘Les Conséquences de l’amour’, il est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes! Depuis, ses films ‘This Must Be the Place’ (avec Sean Penn), ‘La grande bellezza’ (Oscar du meilleur film étranger en 2014) ou encore ‘Youth’ (à nouveau en compétition au Festival de Cannes) ont fait l’unanimité. Paolo Sorrentino est également le créateur de la singulière série télévisée ‘The Young Pope’, diffusée mondialement. Il est évident que le cinéma de Sorrentino doit beaucoup à la musique qu’on y entend (les scènes de fête ou de concert sont dans tous ses films). Cet album rend hommage à cette musique, entre pop, rock, électro, musique classique ou contemporaine... Il fait alors la part belle aux titres de Air, Cassius, Beth Orton, David Byrne, Bob Sinclar, ou encore Mark Kozelek (Sun Kil Moon).
Quand on a écoulé son précédent album à 12 millions d'exemplaires, qu'on est devenu le phénomène de société le plus commenté du moment, et qu'on s'apprête à se lancer dans une nouvelle carrière (le cinéma), on a deux options : soit se laisser dicter par la pression un album calque, soit n'en faire qu'à sa tête ! Eminem a choisi la deuxième solution, et il propose, en guise de troisième étape de sa déjà mythique carrière, un disque qu'il a écrit, mais aussi composé et produit tout seul, n'appelant à la rescousse son mentor, Dr Dre, que sur trois titres (pas les plus fameux du lot). Mais le peroxydé a de la ressource, et sa couleur musicale, plutôt rentre-dedans, n'a rien à envier aux luxueuses enluminures de Dre. La verve d'Eminem est tout en virulence, qu'il s'attaque à sa mère, ou aux clichés de l'Amérique blanche... Percutant et mature, Eminem est devenu l'incontournable analyste de l'Amérique d'aujourd'hui, un Dylan du millénaire.
Jeune prodige anglais, Declan McKenna incarne à 17 ans et à merveille l’adage « la valeur n’attend pas le nombre des années ». Après avoir remporté en 2015 le concours « Emerging talents » de Glastonbury, il a déjà tourné depuis partout et fait d’importants plateaux TV en Angleterre (Jools Holland), US (Conan & Colbert) & en France (Le Petit Journal). Et séduit la presse internationale. « What Do You Think About The Car ? » son premier album est un remarquable manifeste de britpop racée, avec des morceaux tels « The kids don’t wanna come home » & « Brazil » qui font fi gure de futurs classiques. Ainsi qu’un manifeste de conscience et d’engagement social & politique de cette toute nouvelle génération. « Declan McKenna se dirige vers de grandes choses » (NME) - « La conscience sociale musicale de la génération Z » (i : D) - « S’il est si bon à 17 ans, Dieu sait ce qui nous attend dans le futur » (Sunday Times)
Monument de la musique des années 70 et précurseurs, Roxy Music sera LE groupe qui annoncera le mieux les 80’s. Avec ce groupe le duo de génie, Ferry / Eno va dynamiter la Pop et devenir la valeur sure de la scène rock international. Afin de célébrer le 45ème anniversaire de la sortie du premier album de Roxy Music, celui-ci est réédité en format Super deluxe. Roxy Music, mené par Bryan Ferry fut le premier groupe pop post-modern mélangeant élégamment la culture, l'art, le cinéma et la musique, posant même les bases du Glam Rock. Ce premier opus connu un succès immédiat, et rentra 10ème des charts anglais. À l'occasion de cette réédition les membres du groupe ont pour la première fois ouvert leurs archives personnelles, afin de proposer du matériel rare et inédit avec des démos, des out-takes, et des prestations Live audio et vidéo. Contenu de l'éditions Super Deluxe : CD 1 : Album remasterisé CD 2 : Demos & Out-Takes CD 3 : The BBC Sessions DVD : Live / Prestations TV / Mix de l'album en 5.1 Contenu de l'éditions Deluxe CD 1 : Album remasterisé CD 2 : The BBC Sessions
Avec Selling England by the pound, Genesis atteint sa pleine majorité et maîtrise parfaitement composition et production. Troisième volet de la trilogie glorieuse du Genesis à cinq, l'album est beaucoup plus net que ses prédécesseurs. En regard de Nursery Cryme par exemple, le son est beaucoup plus clair, moins caverneux. L'expérience du groupe se sent dans l'utilisation de la guitare électrique, beaucoup moins maladroite que dans certains titres précédents. Steve Hackett maîtrise désormais à la perfection ses effets, saturation et whammy se mettent en place avec harmonie dans des solos torturés et virtuoses. C'est le cas dans Dancing with the moonlit night ou dans le long solo débordant de sensibilité de Firth of Fifth, considéré par de nombreux fans comme le meilleur morceau de Genesis. Banks a également acquis une expérience profitable. Il a considérablement diversifié les claviers sur cet album. L'orgue hammond et le piano accoustique sont toujours présents, mais de nombreux synthétiseurs se font entendre, sans excès. En témoigne l'époustouflant solo de synthé qui clôt The cinema show, par ailleurs véritable prouesse collective d'arpèges et de contre-chant. Les cassures de rythme sont encore plus présentes que sur les albums précédents, et surviennent avec une célérité et un précision remarquables. Les musiciens ne sont pourtant âgés que de 22 à 23 ans. Succès européen, Selling England by the pound est l'occasion d'une tournée et d'un carton avec le single I know what I like, qui apparaît avec le recul comme étant le morceau le plus faible de l'album bien que non dénué de charme. C'est Firth of Fifth qui décroche la palme avec son mélange magique de piano et d'orgue, son solo de flûte repris par la guitare, et sa construction irréprochable. On retiendra également la prouesse rythmique de The Battle of Epping forest (Phil Collins est tout simplement dément sur ce morceau), les moments planants à la Pink Floyd de After the ordeal (probablement dû en grande partie à Steve Hackett), et l'exceptionnelle transition entre The cinema show et Aisle of plenty. Le premier se change soudainement en un long solo de synthétiseur dans lequel Banks décale progressivement la gamme jusqu'à rejoindre celle du morceau suivant, qui n'est autre qu'une reprise très émouvante du premier titre de l'album, Dancing with the moonlit knight. Cette structure (un thème musical reproduit au début et à la fin de l'album, celui de la fin étant amené par une fugue aux claviers) sera reprise plusieurs fois dans les albums futurs de Genesis après le depart de Peter Gabriel. Les paroles se diversifient, le groupe semble avoir soif de détente et les contes s'effacent derrière des thématiques plus acerbes et européennes (on reconnaît facilement la reine des peut-être, the queen of may be..., prête à céder les traditions de son pays au monde marchand). The Battle of Epping forest évoque une guerre des gangs en Irlande du Nord. L'ensemble reste toutefois bien grimé derrière les symboles et l'abstraction. Selling England by the pound est un album immaculé. Difficile de trouver une ombre à un tableau aussi parfait (trop ?). Probablement un des tout meilleurs albums de Genesis. Julien Oeuillet - Copyright 2017 Music Story
Coffret 8 Long Play - Tirage Limité Coffret collector contenant les huit albums solo de John Lennon parus entre 1970 et 1984 Présentation : luxueuse boîte rigide en couleur, format album 30cm. Réplique exacte des vinyles originaux (pochettes à l’identique). Pressage : vinyle 180 grammes. Voucher de téléchargement. John Lennon / Plastic Ono Band : Side 1 - 1. Mother - 2. Hold On - 3. I Found Out - 4. Working Class Hero - 5. Isolation Side 2 - 1. Remember - 2. Love - 3. Well Well Well - 4. Look at Me - 5. God - 6. My Mummy’s Dead Imagine Side 1 - 1. Imagine - 2. Crippled Inside - 3. Jealous Guy - 4. It’s So Hard - 5. I Don’t Wanna Be a Soldier Side 2 - 1. Mama I Don’t Wanna Die - 2. Gimme Some Truth - 3. Oh My Love - 4. How Do You Sleep? - 5. How? - 6. Oh Yoko! Some Time In New York City Side 1 - 1. Woman Is the Nigger of the World - 2. Sisters, O Sisters - 3. Attica State - 4. Born in a Prison - 5. New York City Side 2 - 1. Sunday Bloody Sunday - 2. The Luck of the Irish - 3. John Sinclair - 4. Angela - 5. We’re All Water Side 3 - 1. Cold Turkey - 2. Don’t Worry Kyoko Side 4 - 1. Well (Baby Please Don’t Go) - 2. Jamrag - 3. Scumbag - 4. Au Mind Games Side 1 - 1. Mind Games - 2. Tight A$ - 3. Aisumasen (I’m Sorry) - 4. One Day (At a Time) - 5. Bring on the Lucie (Freeda Peeple) - 6. Nutopian International Anthem Side 2 - 1. Intuition - 2. Out the Blue - 3. Only People - 4. I Know (I Know) - 5. You Are Here - 6. Meat City Walls & Bridges Side 1 - 1. Going Down on Love - 2. Whatever Gets You thru the Night - 3. Old Dirt Road - 4. What You Got - 5. Bless You - 6. Scared Side 2 - 1. 9 Dream - 2. Surprise, Surprise - 3. Steel and Glass - 4. Beef Jerky - 5. Nobody Loves You (When You’re Down and Out) - 6. Ya Ya Rock n Roll Side 1 - 1. Be-Bop-A-Lula - 2. Stand by Me - 3. Medley : Rip It Up/Ready Teddy - 4. You Can’t Catch Me - 5. Ain’t That a Shame - 6. Do You Wanna Dance? - 7. Sweet Little Sixteen Side 2 - 1. Slippin’ and Slidin - 2. Peggy Sue - 3. Medley : Bring It On Home to Me/Send Me Some Lovin’ - 4. Bony Moronie - 5. Ya Ya - 6. Just Because Double Fantasy Side 1 - 1. (Just Like) Starting Over - 2. Kiss Kiss Kiss - 3. Cleanup Time - 4. Give Me Something - 5. I’m Losing You - 6. I’m Moving On - 7. Beautiful Boy (Darling Boy) Side 2 - 1. Watching the Wheels - 2. Yes, I’m Your Angel - 3. Woman - 4. Beautiful Boys - 5. Dear Yoko - 6. Every Man Has a Woman Who Loves Him - 7. Hard Times Are Over Milk & Honey Side 1 - 1. I’m Stepping Out - 2. Sleepless Night - 3. I Don’t Wanna Face It - 4. Don’t Be Scared - 5. Nobody Told Me - 6. O’ Sanity Side 2 - 1. Borrowed Time - 2. Your Hands - 3. (Forgive Me) My Little Flower - 4. Princess - 5. Let Me Count the Ways - 6. Grow Old with Me