Olympia s'ennuie au musée d'Orsay. Bien sûr, elle n'est pas une parfaite inconnue, elle a déjà posé pour Manet, connaît Toulouse Lautrec, et a de nombreux amis sortis de tableaux impressionnistes. Elle a même fait cascadeur pour un tableau de Courbet, L'Origine du monde. Mais ce qui l'intéresse par-dessus tout, c'est la comédie, le cinéma. Elle rêve d'un grand rôle, mais on ne lui propose que des rôles de figurantes. Il faut dire que pour réussir au cinéma, il faut coucher. Et Olympia n'est pas prête à cela. C'est une fille romantique, qui rêve du grand amour. Il fallait tout le talent et l'humour de Catherine Meurisse pour faire se rencontrer le 3e, le 7e et le 9e art au Musée d'Orsay. Sous sa plume, les tableaux impressionnistes du célèbre musée parisien s'animent. Manet, Bouguereau, Bonnard, Lautrec, Cézanne, Renoir croisent le fer avec Ben Hur et Shakespeare. Ce n'est plus un livre, c'est un bouillon de culture dont le savant fou s'appelle Catherine Meurisse.
Après La Boîte noire transposé en bande dessinée et au cinéma, ce sont trois autres nouvelles de Tonino Benacquista, tirées du recueil Tout à l'ego, qui sont aujourd'hui adaptées par une jeune dessinatrice au talent plus que prometteur.
Loustal a promené ses plans-séquences de la Californie ou du Maroc dans Métal Hurlant et (A SUIVRE).Ce qui ne l'empêche pas de faire de l'illustration pour des magazines rock. Dans cet album, Loustal s'intéresse aux loosers du cinéma, à ceux qui ne verront jamais le jour sur une grande affiche. De l'autre côté du 7ème Art.
Maximus Wild connut son heure de gloire dans le Hollywood des années 1940-50. Métis de descendance noire, chinoise et amérindienne, il fut « l'acteur aux mille visages », interprétant essentiellement des rôles « ethniques » : chef indien, révolutionnaire mexicain, dandy oriental...Véritable relecture du mythe du cinéma américain par le prisme des minorités, Maximus Wyld donne à voir la dimension politique et sociale des productions hollywoodiennes.
Quand trois auteurs emblématiques de la période rock de Métal Hurlant partent ensemble à la découverte de l'Inde, ça décoiffe. New Delhi, Bombay, Pushkar, hôtels, transports, repas, architecture, vaches et autres animaux, santé, mode, cinéma, musique, la nature (et même un peu de calme)... et bien sûr, sexe, drogue et rock'n'roll. Les voix et les styles de chacun des auteurs se mêlent harmonieusement. C'est un authentique récit de voyage qu'il nous est permis de lire, coloré et franchement drôle. Ainsi, le saviez-vous : Dans le code de la route indien, il y a un panneau en plus Horn Please . Il est obligatoire de klaxonner si vous voulez éviter l'accident ! Les auteurs sont revenus entiers, mais sourds.
Luc Leroi, un anti-héros ? C'est le mot qui le désigne le plus souvent, en trente-sept ans d'existence éditoriale (1980-2017). Luc Leroi est un marginal, vivant dans une mansarde, sous les toits de Paris. Lunaire, attachant, pudique, succombant plus souvent qu'à son tour au charme des femmes, il quitte parfois sa mansarde pour vivre, à son corps défendant, des mésaventures où le danger côtoie le burlesque. Bohème, il évolue dans un quotidien contemporain. C'était alors une idée plutôt nouvelle que de raconter des histoires se basant sur la réalité,sans référence ni aux genres traditionnels de la BD, ni au cinéma, ni à la littérature. Jean-C. Denis, avec Luc Leroi, raconte des histoires simples qui reflètent, d'une certaine manière, sa vision personnelle de la vie, s'amusant du pessimisme qui l'habite.
Alors qu'il fait des études de cinéma, Julien Frey rencontre Édouard Luntz.Le cinéaste prétend que sa carrière a été brisée par Darryl F. Zanuck, le dernier nabab d'Hollywood. Après un tournage épique au Brésil, en mai 1968, et un budget multiplié par vingt, le producteur aurait fait disparaître son film, Le Grabuge.Des années plus tard, Julien découvre que c'est l'oeuvre tout entière d'Édouard Luntz qui n'est plus visible. Des films fantômes ?Julien décide de les retrouver. Rencontrant de nombreux protagonistes - proches, techniciens et acteurs, dont Michel Bouquet - Julien Frey a mené une enquête minutieuse, souvent drôle, toujours marquée du sceau d'une profonde humanité et magnifiquement mise en images par Nadar.
Cela commence ainsi. New York, de nos jours. Carson McNeal est un phénomène de l'édition. Doué d'une écriture comme on n'en a peu vue depuis Steinbeck, McNeal est un écrivain hors pair, doublé d'un auteur de bestsellers traduits dans le monde entier et adaptés au cinéma. Mais le phénomène McNeal ne s'arrête pas là : n'accordant jamais d'interviews, n'apparaissant jamais en public ni à l'écran, aucune photo de lui n'a jamais été publiée ! Nul ne sait qui il est vraiment ! Kerry Stevens, jeune critique littéraire, n'a qu'une idée en tête. : être la première à percer le secret de McNeal. Un secret directement lié au prochain roman de l'écrivain. Un roman hanté par le cauchemar de Sabra et Chatila, deux camps de réfugiés palestiniens qui furent anéantis par les phalangistes libanais en septembre 1982. Une page noire de l'histoire. .
Pour Léonid Miller, informaticien célibataire, la vie semble souvent n'être qu'un rêve.Les personnages de fiction des comédies américaines qu'il dévore quotidiennement à la cinémathèque, lui apparaissent comme une présence bien plus dense et profonde que celle de la plupart des gens qu'il côtoie.Que la sienne en tout cas. Comme s'il traversait la vie sans que personne ne s'aperçoive de son existence. Mais il découvre bientôt qu'on ne peut se détourner impunément de la réalité.C'est ainsi qu'il se retrouve, comme par magie, dépossédé de sa matérialité physique. Condamné comme un fantôme, à demeurer l'éternel spectateur qu'il était déjà.Alors qu'il s'est réfugié à la cinémathèque, il tombe sous le charme d'une jeune comédienne, Françoise Angelli, venue y présenter la garçonnière de Billy Wilder.Une femme qui n'existe que par ses rôles et qui pourrait être frappée par le même mal que lui. Léonid décide de lui venir en aide.Une fable contemporaine sur la solitude, la cinéphilie et l'univers du cinéma....
Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki.Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien.Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne : omniprésente et le moteur essentiel du récit.
Une nouvelle édition de ce thriller haletant! Nouveau format et un supplément de 16 pages : dans la « cuisine » des auteurs : croquis, recherches, portraits, pages de scénario, textes inédits… New York, de nos jours. Carson McNeal est un phénomène de l'édition. Doué d'une écriture comme on n'en a peu vue depuis Steinbeck, MacNeal est un écrivain hors pair, doublé d'un auteur de bestsellers traduits dans le monde entier et adaptés au cinéma. Mais le phénomène McNeal ne s'arrête pas là : n'accordant jamais d'interviews, n'apparaissant jamais en public ni à l'écran, aucune photo de lui n'a jamais été publiée ! Nul ne sait qui il est vraiment !Kerry Stevens, jeune critique littéraire, n'a qu'une idée en tête : être la première à percer le secret de McNeal. Un secret directement lié au prochain roman de l'écrivain. Un roman hanté par le cauchemar de deux camps de réfugiés palestiniens quifurent anéantis par les phalangistes libanais en septembre 1982... Une page noire de l'histoire.
Luc Leroi, un anti-héros ? C'est le mot qui le désigne le plus souvent, en vingt ans d'existence éditoriale (1980-2000). Luc Leroi est un marginal, vivant dans une mansarde, sous les toits de Paris. Lunaire, attachant, pudique, succombant plus souvent qu'à son tour au charme des femmes, il quitte parfois sa mansarde pour vivre, à son corps défendant, des mésaventures où le danger côtoie le burlesque. Bohème, il évolue dans un quotidien contemporain. C'était alors une idée plutôt nouvelle que de raconter des histoires se basant sur la réalité, sans référence ni aux genres traditionnels de la BD, ni au cinéma, ni à la littérature. Jean-C. Denis, avec Luc Leroi, raconte des histoires simples qui reflètent, d'une certaine manière, sa vision personnelle de la vie, s'amusant du pessimisme qui l'habite. Luc Leroi est plus vivant que jamais ! Double de papier de Jean-Claude Denis à bien des égards, il ne peut donc disparaître tout à fait : on le retrouvera prochainement dans un nouveau récit.
En se replongeant dans ses cahiers intimes, notes, croquis, photos prises au Japon lors de ses nombreux voyages, l'idée est venue à Igort de faire un livre sur la culture japonaise. Il faut dire que c'est un domaine qu'il connaît bien. Il est l'un des rares auteurs occidentaux à avoir travaillé directement pour un éditeur japonais, et cela durant onze années. Après avoir fait un tour d'horizon de l'édition manga au Japon vue de l'intérieur, les méthode de travail, les relations avec les éditeurs de Kodansha publishing, il nous entraine tout naturellement dans son sillage à la rencontre d'artistes qu'il a eu la chance de côtoyer comme Jiro Taniguchi, Katsuhiro Otomo. En sa compagnie et celle d'Hayao Miyazaki, nous visitons les studios Ghibli. Remontant le temps, Igort nous plonge également dans la beauté des oeuvres d'Hokusai et Hiroshige. Le cinéma non plus n'est pas oublié, avec un chapitre consacré à L'empire des sens et une rencontre avec Takeshi Tikano.
Pour sauver sa fille d’un état dépressif permanent, un père a tout tenté. Tout… sauf l’amour ! Il cherche donc à la marier… Avec son rythme enlevé, ses dialogues pleins d’esprit, ses personnages attachants, ses ressorts dramatiques et son dessin élégant, Tout sauf l’amour est une comédie sentimentale qui réjouie et donne le sourire, autant que celles que les Américains savent si bien faire au cinéma.José Alcano, neurologue, la trentaine qui fait tourner la tête aux filles, dirige une agence matrimoniale d’un genre nouveau. Révolutionnaire, même ! Mettant à profit ses connaissances, à l’aide de vidéos et de capteurs sensoriels, il mesure les réactions du système nerveux central des candidats, qu’il complète par des analyses sanguines hormonales. En fait, il dissèque les mécanismes névrotiques et hormonaux de l’amour pour faciliter les rencontres ! Antoine de Beaumont, assureur, très riche et veuf, vit seul avec sa fille Nina, 26 ans, prof de mathématiques, qui souffre de neurasthénie — José la qualifiera d’ « anhédonique » ! — suite au décès tragique de sa mère quand elle était enfant. Antoine, qui adore sa fille, a tout tenté pour la sortir de son état pathologique : 13 psychanalystes ou psychothérapeutes, 4 comportementalistes, 2 magnétiseurs, voyages, cures, stages et sports en tout genre, il a tout tenté, tout… sauf l’amour.
Lorsque Golo se rend en Égypte pour la première fois, il ne se doute pas que ce voyage bouleversera sa vie. Mes mille et une nuits au Caire est le témoignage passionné d¹un familier (depuis plus de 30 ans, y vivant depuis 15) de cette ville, qui y a découvert une autre philosophie de l¹existence.Il s¹agit moins d¹une autobiographie que de la description foisonnante et colorée de la vie quotidienne cairote. C¹est aussi le témoignage plein d¹humour et de fantaisie de l¹évolution d¹une ville, qui a beaucoup changé avec l¹ouverture économique et le tourisme de masse. Dans ce second album, en petites anecdotes authentiques, Golo raconte, conte, colporte, susurre, hypnotise tel Shéhérazade. Que ce soient avec les dessous cachés de l¹expédition de Bonaparte en 1798, les arrière-salles des cafés, les secrets d¹un mariage réussi, l¹ambiance dans les salles de cinéma, les marchands ambulants, les élections, ou avec la traversée de la statue de Ramsès le long des avenues du Caire, et sa rencontre improbable et hilarante avec un ministre d¹état, il donne à partager la bouillonnante vie cairote. Mille et une nuits grouillantes de monde, où les échos des klaxons et des youyous, mais aussi la voix d¹Oum Kalthoum résonnent dans la tête du lecteur, qui prit dans cette farandole tourbillonnante, sort de sa lecture enjoué et prêt à partir à la rencontre des formidables habitants du Caire.Un album empreint de toute la chaleur et de l¹humanité de son auteur.
À travers ces musiciens grecs qui, avant guerre, chantaient la nuit ce qu'ils vivaient le jour, brûlant leur vie par les deux bouts, David Prudhomme signe l'un des tout grand roman graphique de ces dernières années! Fin des années 30, en Grèce. La dictature militaire s'installe et les libertés fondent comme neige au soleil. L'esprit frondeur de Stavros, amateur de jolies filles, de hachisch, (et vendeur occasionnel) a du mal à se plier aux lois en vigueur. Il retrouve son ami Markos à sa sortie de prison. Ensemble, autour d'un narguilé, ils refont le monde, avant d'aller jouer et danser le rebetiko toute la nuit au son du bouzouki. Il fallait l'invention et l'élégance naturelle de David Prudhomme pour réussir à restituer l'ambiance des bouges d'Athènes dans les années trente, et l'atmosphère électrique qui y régnait. Pour ce récit, David Prudhomme puise son graphisme noir et charbonneux aux sources du cinéma néo-réaliste italien. Quant à cette musique populaire grecque d'avant-guerre, elle est dans Rebetiko ce que Casque D'Or a été aux guinguettes du bord de la Marne: omniprésente et le moteur essentiel du récit.Rebetiko, album salué par de nombreux auteurs de bande dessinée (Manu Larcenet, Joann Sfar, Emmanuel Guibert,...) a reçu le Prix du Festival Quai des Bulles - Coup de Coeur 2009.Futuropolis édite pour l'occasion une édition grand format en bichromie limitée à 150 exemplaires en vente seulement pour les amateurs éclairés de ce dessinateur hors pair.
À sa sortie de prison, Abel Mérian retourne en banlieue pour récupérer un butin caché. Mais la vieille usine où était planqué son fric a été transformée en musée d'art moderne. Et le magot a certainement été coulé dans le béton. Dépité, déambulant dans le musée sans but, Abel trouve pas hasard un téléphone portable rose, qui se met justement à sonner. C'est sa propriétaire, une jeune femme en partance pour l'Italie, qui lui demande de lui envoyer par la poste son appareil. Abel, en fouillant les textos et les photos du téléphone, découvre une jeune fille en rupture amoureuse. N'ayant plus rien à faire, il vole une Volvo 780 Coupé et décide de se rendre en Italie pour rendre le téléphone en mains propres à cette troublante jeune fille. Au printemps 2013, Thierry Murat évoque un soir à Denis Barthe, du groupe The Hyènes, son envie d'entendre des notes de musiques sur les dessins de Au vent mauvais. L'idée fait son chemin, et les musiciens parlent de ce récit en termes de blues, de rock, de grands espaces. En octobre The hyènes rentrent en studio pour composer à la manière d'une B.O. de film, la musique de cette histoire qui, entre-temps, est devenue un montage vidéo reprenant l'intégralité des textes et des images du livre, empruntant au cinéma son vocabulaire : travellings, zooms, fondus enchainés. Janvier 2014, la tournée du BD-concert commence, un spectacle hybride et hors norme. qui a été joué déjà plus d'une quarantaine de dates et qui continue jusqu'à la fin 2016 (pour l'instant !).
Presque dix ans après la mort de Gordon McGuffin, ses ayant droits (deux cousines) ont retrouvé dans ses archives l'essentiel des fameux carnets qu'il affirmait tenir depuis 1985. Ce précieux document précieux est désormais livré à la sagacité du grand public. Voilà enfin l'occasion de réhabiliter la figure de McGuffin, artiste oublié par nos écoles de cinéma et trop souvent absent des revues de spécialistes. Gordon McGuffin a pourtant été un témoin privilégié de Hollywood, depuis son âge d'or, jusqu'aux grands bouleversements des années 1970 et 1980. Il aura été, à sa manière, un réalisateur et, bien sûr, un scénariste de premier plan. Sa parfaite connaissance du hongrois lui aura aussi valu l'amitié de Zsa Zsa Gabor.Nous présentons ici la première édition en français des Carnets de Gordon McGuffin. Les carnets originaux se composent de feuilles manuscrites et de photographies diverses rangées dans une chemise intitulée Recettes de Jenny. D'après Jacques Boudoir, de l'université de la Sorbonne Nouvelle, Jenny Owens est la tante de Gordon - quant aux recettes, elles concernent pour l'essentiel la confection de gâteaux à la carotte. Le titre écrit sur la chemise a pu égarer bien des chercheurs, voilà pourquoi on est resté si longtemps sans nouvelle des Carnets McGuffin.L'ordre des pages a été rétabli, ainsi que l'orthographe. Les passages illisibles ou manquants ont été signalés entre crochets [.]. Contrairement à l'édition américaine (Nutmeg & Clove, 2005), nous avons choisi de ne pas retenir les recettes de Jenny Owens, afin de rendre la lecture plus facile.
Isabelle a 25 ans. Elle arrive à Sarajevo en 1995 pour rejoindre l’ONG Equinoxe qui distribue des vivres pour les populations civiles. La Yougoslavie se disloque depuis trois ans dans une guerre fratricide entre Serbes et Bosniaques. Le capitaine des casques bleus qui l’accueille ne lui donne pas deux semaines. La ville vit au rythme des bombardements et des snipers, qui tirent sur les passants imprudents.C’est dans cette atmosphère délétère qu’Isabelle va prendre ses marques, petit à petit, et faire connaissance avec les autres membres de l’ONG. Jusqu’au jour où un convoi pour Gorazde est autorisé. Le premier, pour cette ville assiégée depuis 3 ans où 30 000 Bosniaques sont livrés à eux-mêmes face au siège des Serbes. Sur place, alors que la distribution se fait rapidement, elle sympathise avec des habitants qui lui parlent de leur désir de revoir des films, leur cinéma ayant été en partie détruit par les bombardements.Lorsqu’elle leur rétorque que leur priorité doit être la nourriture, ils vont alors lui rappeler qu’elle est mal placée pour savoir quelles sont leurs priorités. Que l’art peut-être aussi nécessaire que manger lorsqu’on est trahi et abandonné depuis aussi longtemps… Ce jour-là, Isabelle reçoit une gifle morale et elle prend alors une décision qui va changer sa vie. Elle leur rapportera des films !La délicatesse de l’aquarelle de Julie Ricossé éclaire ce scénario âpre, basé sur l’histoire d’Estelle Dumas et sélectionné au festival de Cannes en 2015. Cette «petite» histoire dans la «grande» Histoire, nous montre surtout qu’il peut y avoir de la lumière, même dans les heures les plus sombres de l’Humanité.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à parispour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avec marc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.
Philippe djian est né en 1949 à paris. il a exercé de nombreux métiers : il a vendu des photos de colombie à l'humanité dimanche et ses interviews de montherlant et lucette destouches, la veuve de céline, au magazine littéraire ; il a aussi travaillé dans un péage, été magasinier, vendeur... son premier livre, 50 contre 1, paraît en 1981. ont suivi bleu comme l'enfer, adapté au cinéma par yves boisset, et 37°2 le matin, adapté par jean-jacques beineix. il a publié une trentaine d'ouvrages dont lent dehors, une trilogie composée de assassins, criminels et sainte-bob, ça, c'est un baiser, frictions, impuretés, et doggy bag, feuilleton littéraire qui compte aujourd'hui six saisons. traducteur à ses heures, philippe djian est également l'auteur fétiche du chanteur stéphane licher. avec le dessinateur jean-philippe peyraud, il vient de publier sa première bande dessinée, mise en bouche, aux éditions futuropolis. miles hyman est né à bennington dans le vermont (etats-unis) en 1962. après avoir appris la peinture et les arts graphiques, il arrive en 1985 à paris pour étudier à l'école nationale supérieure des beaux-arts. il commence sa carrière d'illustrateur professionnel en 1987 dans le magazine lire. depuis, il enchaîne les travaux d'illustrations et de couvertures, que ce soit pour la presse ou pour l'édition. il travaille pour denoël, gallimard, actes sud, mais aussi pour simon & schuster, random house, penguin... miles hyman a dessiné les couvertures de la série policière le poulpe. pilier des éditions futuropolis, il y a réalisé plusieurs livres illustrés : l'homme à deux têtes, chroniques ferroviaires (avecmarc villard), manhattan transfer de john dos passos, l'agent secret de joseph conrad, abc, un abécédaire de dessins noir et blanc en grand format et enfin lorsque lou, sur un texte de philippe djian. son travail a été exposé dans de nombreuses galeries à travers le monde.