S'il n'y a pas de nation plus torride que le Brésil quand on parle de musique et de cinéma, il n'y a au Brésil pas d'artiste plus brûlant que Seu Jorge !
La formation GNAW a été créée en 2006 par ALAN DUBIN (ex KHANATE) avec JAMIE SYKES (ex BURNING WITCH, ATAVIST), JUN MIZUMACHI (des légéndes de l'indus IKE YARD) et BRIAN BEATRICE, ingé son et compositeur pour le cinéma. This Face est une grande cour de récréation pour ces musiciens aux multiples talents, et le point culminant d'une année d'expérimentation follement prolifique. Les voix déchirantes de DUBIN, les drones cathartiques, les nappes de synthés pesantes et les détails minutieux donnent au doom industriel ses lettres de noblesse.
AVA est un duo instrumental cinématographique formé par Anna Phoebe et Aisling Brouwer. Les deux compositeurs se sont rencontrés en 2016, où leur amour commun pour l'écriture pour le cinéma, l'art et la danse a inspiré un parcours musical qui a évolué pour devenir leur premier album, Waves. Leur musique évoque des paysages sonores mélodiques et émotionnels centrés sur la relation entre violon et piano. Leur premier album, Waves, sortira en 2019 sur One Little Indian Records.
1 - Shim sham shimmy 2 - Isabella 3 - She's taking all my money 4 - I haven't got a home 5 - Texas hop 6 - Nothing but love 7 - Crowley blues 8 - Good woman blues 9 - Good road blues 10 - We're gonna rock 11 - Freeze 12 - Wich way did my baby go 13 - Do right mind 14 - You better heed my warning 15 - Santa fee 16 - I'm off that stuff 17 - Shake em up 18 - Fuck off 19 - I'm gonna kill that hen 20 - Rhythm with me 21 - Can't understand it 22 - Low down dirty shame 23 - Life get's hard 24 - Screamin'n'cryin 25 - Dirty rat 26 - P.i. blues 27 - Bonus pay 28 - Sent for you yesterday 29 - Can't sleep anymore 30 - Malinda
Après avoir joué et tourné dans plusieurs groupes comme Swords of Chaos ou plus particulièrement Jónsi, White Mountain est le premier album solo de Úlfur Hansson. Influencé par le cinéma culte, la littérature ésotérique et la musique contemporaine, Úlfur place sa musique dans le champ du surnaturel. Il « photographie » ses voyages et ses rencontres à l'aide d'un enregistreur pour ensuite coller ces instants. Son cousin lançant des cailloux dans un lac en Islande, un oiseau à Chicago, la voix d'Alexandra du groupe Mountain Man...il crée une musique électronique du souvenir, de l'affect, une musique qui vit et respire bien au-delà des machines qui l'assemblent.
Après avoir joué et tourné dans plusieurs groupes comme Swords of Chaos ou plus particulièrement Jónsi, White Mountain est le premier album solo de Úlfur Hansson. Influencé par le cinéma culte, la littérature ésotérique et la musique contemporaine, Úlfur place sa musique dans le champ du surnaturel. Il « photographie » ses voyages et ses rencontres à l'aide d'un enregistreur pour ensuite coller ces instants. Son cousin lançant des cailloux dans un lac en Islande, un oiseau à Chicago, la voix d'Alexandra du groupe Mountain Man...il crée une musique électronique du souvenir, de l'affect, une musique qui vit et respire bien au-delà des machines qui l'assemblent.
The Sea and Cake ont l'expertise et la facilité d'un groupe à l'expérience solide, mais Runner a la fraicheur et l'énergie d'un tout jeune groupe. Avec pour point de départ The Moonlight Butterfly (2011) fait d'expérimentations au synthé dans le home studio de Sam Prekop, c'est l'ensemble des membres qui s'est approprié et a redessiné chaque morceau, pour finalement l'enregistrer au studio Soma de John McEntire. Une aventure et un voyage où chaque titre propose un itinéraire différent et inattendu. Version CD en pochette gatefold mini-LP. Version LP dans une pochette luxueuse avec rabat et artwork à l'intérieur, coupon MP3 inclus.
The Sea and Cake ont l'expertise et la facilité d'un groupe à l'expérience solide, mais Runner a la fraicheur et l'énergie d'un tout jeune groupe. Avec pour point de départ The Moonlight Butterfly (2011) fait d'expérimentations au synthé dans le home studio de Sam Prekop, c'est l'ensemble des membres qui s'est approprié et a redessiné chaque morceau, pour finalement l'enregistrer au studio Soma de John McEntire. Une aventure et un voyage où chaque titre propose un itinéraire différent et inattendu. Version CD en pochette gatefold mini-LP. Version LP dans une pochette luxueuse avec rabat et artwork à l'intérieur, coupon MP3 inclus.
Quatrième album du duo et le premier sur le label Temporary Residence Ltd. Nick Zammuto et Paul de Jong se sont installés au nord de New-York pour un nouveau début, une nouvelle vie aussi bien personnellement que professionnellement. The Way Out continue l' oeuvre des Books, en allant plus loin dans la résonnance émotionnelle, et dans le mélange réussi d'univers sonores à priori incompatibles. Entièrement produit et enregistré dans leur home studios, cet opus place le duo en tant que véritables innovateurs de la musique moderne. La version CD existe avec différents versions de pochettes, un poster inclus. La version double vinyle est livrée avec une douzaine de stickers pour customiser soi-même la pochette. La face B du second disque à été gravée, dessin uniquement disponible dans cette édition.
Quatrième album du duo et le premier sur le label Temporary Residence Ltd. Nick Zammuto et Paul de Jong se sont installés au nord de New-York pour un nouveau début, une nouvelle vie aussi bien personnellement que professionnellement. The Way Out continue l' oeuvre des Books, en allant plus loin dans la résonnance émotionnelle, et dans le mélange réussi d'univers sonores à priori incompatibles. Entièrement produit et enregistré dans leur home studios, cet opus place le duo en tant que véritables innovateurs de la musique moderne. La version CD existe avec différents versions de pochettes, un poster inclus. La version double vinyle est livrée avec une douzaine de stickers pour customiser soi-même la pochette. La face B du second disque à été gravée, dessin uniquement disponible dans cette édition.
Xiu Xiu a pendant longtemps écumé les blogs musicaux. Avec Women As Lovers, Xiu Xiu nous délivre 14 chansons intenses et très diversifiées où leur fureur créative est incroyable, s'épanchant dans une infinité de dimension. Composé de Jamie Stewart (chanteur), Caralee McElroy, Ches Smith (batterie) et Devin Hoff (basse), Xiu Xiu est une référence dans le monde des home-studistes, tellement leur méticulosité d'enregistrement est impressionnante. Women As Lovers marrie l'ancien et le futuriste, dans toute leur terreur et leur beauté. Des gongs traditionnels se heurtent à des nappes de section informatique. Avec Xiu Xiu, c'est la ténacité qui mène le siège. L'amour est allé se coucher depuis longtemps. Néanmoins cette noirceur n'entache en rien la beauté de Women As Lovers.
'To clean', en ouverture, c'est Pavement jouant les Mamas and Papas, et c'est drôlement terrible. La candeur vintage, l'enthousiasme hippie, la félicité mélodique, les chorus solaires à voix multiples, harponnés par des slackers et triturés par un modèle de guitare souillon, en 2 minutes 17 de bonheur carabiné. Woods reprend la main dès le morceau suivant, sur un tempo ralenti, et impose sa franche singularité. Même solo ébréché. Mêmes choeurs. Même batterie monotonique au son de caisse claire fabriquée avec un bidon. Même captation home made par des micros au bord de la saturation. La candeur est sixties.. La voix si haut perchée, digne d'un shoot d'hélium. Un naturel déconcertant. Qu'est-ce que Woods ? Une façon significative d'attacher l'auditeur. Une écoute égarée. Un émerveillement. Cette musique, c'est comme de partir motivé en trekking et de se retrouver à chasser les papillons, totalement paf et enchanté. Terrible. MILLEFEUILLE.FR
La formation mythique HELMET revient avec un nouvel album, Seeing Eye Dog, qui fait suite à Monochrome sorti en 2006. Il aura donc fallu quatre ans d'attente, d'autres changements de line up, et la création de leur propre label avec le singer/songwriter Joe Henry pour découvrir ce septième opus, produit Page Hamilton lui-même, Toshi Kasai (Big Business) et Mark Renk. La formation 2010 réunit Hamilton, Kyle Stevenson, Dan Beeman et Chris Traynor. Seeing Eye Dog propose dix nouveaux titres dont une reprise d'And Your Bird Can Sing des Beatles, et se révèle être inspiré du travail d'Hamilton pour le cinéma, qui compose des bandes-son depuis plus de 17 ans aux côtés d'Elliot Goldenthal. Plus libre dans leur travail, le groupe a enrichi le vocabulaire traditionnel d'Helmet avec amour et patience de plages sonores cinématographiques, que l'on appréciera également sur scène cet hiver en France... et sur CD dès la rentrée puisque ce nouvel album est augmenté d'un disque live !
La musique indienne est connue et reconnue du reste du monde grâce en particulier aux B.O. de la prolifique industrie du cinéma local. Découvrez avec cette compilation les Golden Years du mouvement, approximativement de 1970 à 1983. Les compositeurs sont nombreux, les projets aussi, mais 2 noms ressortent et sont bien présents ici, RD Burman et deux frères connus sous le nom de Kalyanji Anandji. La fusion de la musique traditionnelle et des sonorités occidentales s'est faite naturellement, en particulier le côté psyché et funk à la mode en cette période. Le mélange des genres s'est fait sentir aussi bien en occident qu'en Inde, on notera la reprise de Deep Purple par Atomic Forest! World Psychedelic Funk Classics fournit un précieux livret de 52 pages afin de mettre en lumière l'héritage trop souvent ignoré de la musique indienne dans le mouvement psyché mondial.
Bumpkin Island voit le jour au cours de l'hiver 2010 dans un grenier aménagé en home-studio. A force d'assemblage de textures organiques et synthétiques, ce nouveau terrain de jeu devient rapidement la piste de décollage vers une pop aérienne où guitares froides, jouets & synthés parviennent à cohabiter. Après une année 2011 riche et foisonnante (Art Rock, les Transmusicales de Rennes, une victoire aux InRockslab, sans compter la sortie de deux EPs), le collectif retrouve ses contrées bretonnes afin de se consacrer à l'écriture de son premier album, 'Ten thousand nights', mixé par Birgir Jòn Birgisson (Sigùr Ros, Mùm, The album leaf). Propice au rêve éveillé, ce premier long format est le résultat d'un an de recherche, d'exploration et d'expérimentation sonore. Au fil des neuf titres, où se mêlent mélodies raffinées, textures sonores oppressantes et envolées grand angle, se révèle un savoir-faire artisanal, exigeant et novateur, terreau d'une pop ambitieuse et délicate.
Premier album du trio venu d'Hollywood en Floride, Beach Day. Enregistré dans le sud de la Floride et mixé à Detroit par Jim Diamond (The White Stripes, The Dirtbombs). Hollywood en Floride n'est pas une ville côtière typique. Les buildings et diners semblent être restés figés dans les années 50, quand la ville connu son essor. Une balade dans les rues suffit pour avoir l'impression de vivre dans une illustration de Robert Crumb. C'est cette ville un peu étrange que le trio Beach Day appelle « home ». Et ils jouent de cet environnement pour influencer leurs sons. Faire une musique nouvelle, définitivement ensoleillée, et ancrée dans des racines rétro. On retrouve dans cet album leur amour pour les girl groups des 60's. Un mélange de Shangri-La's, The Ventures, The Sonics, Phil Spector, The Ronettes pour les classiques, de Cults, Jacuzzi Boys, Dum Dum Girls, Best Coast et Black Lips pour les contemporains, la parfaite bande-son d'un beach day.
Premier album du trio venu d'Hollywood en Floride, Beach Day. Enregistré dans le sud de la Floride et mixé à Detroit par Jim Diamond (The White Stripes, The Dirtbombs). Hollywood en Floride n'est pas une ville côtière typique. Les buildings et diners semblent être restés figés dans les années 50, quand la ville connu son essor. Une balade dans les rues suffit pour avoir l'impression de vivre dans une illustration de Robert Crumb. C'est cette ville un peu étrange que le trio Beach Day appelle « home ». Et ils jouent de cet environnement pour influencer leurs sons. Faire une musique nouvelle, définitivement ensoleillée, et ancrée dans des racines rétro. On retrouve dans cet album leur amour pour les girl groups des 60's. Un mélange de Shangri-La's, The Ventures, The Sonics, Phil Spector, The Ronettes pour les classiques, de Cults, Jacuzzi Boys, Dum Dum Girls, Best Coast et Black Lips pour les contemporains, la parfaite bande-son d'un beach day.
Quand on a découvert les nouvelles chansons de l'Orléanais, et en particulier les propos et les arrangements de Désolé et Dans La Chambre d'Hôtel, on a assez vite compris que ces nouvelles chansons scellaient l'épilogue de Peut-être Un Jour (monopsone - 2014), le disque le plus personnel et important de la riche discographie de Matthieu laudanum Malon. Mais c'est aussi et surtout un cap franchi sur son voyage artistique au long cours. Il faudra attendre encore un peu pour écouter le prochain album de Malon (mais plus très longtemps puisqu'il est déjà bien avancé). Gageons qu'il comptera quelques trésors à la hauteur de Sur La Dune, qui a été directement inspiré par les photos proposées par Stéphane Merveille pour la réalisation de la pochette du disque, alors que Matthieu s'enfermait dans son home-studio. En mêlant histoires vécues, fantasmes et extrapolations autour de ces clichés évocateurs, cette chanson est une merveille de mélancolie larvée, une ode à la tristesse, comme seuls les rockers romantiques peuvent l'imaginer. Pour ce qui est des reprises, Matthieu Malon réalise ce qu'il voulait faire depuis longtemps en s'appropriant en français deux pierres angulaires de son enfance/adolescence. D'abord avec Come Back And Stay composée par Jack Lee mais dont on connait surtout l'interprétation de Paul Young, qu'on écoutait en boum en 1983. Dansons Les Larmes Aux Yeux est quant à elle une relecture du classique d'Ultravox qui tournait en boucle sur MTV et qui trotte encore dans la tête de Matthieu les soirs de pleine lune.
Quand on a découvert les nouvelles chansons de l'Orléanais, et en particulier les propos et les arrangements de Désolé et Dans La Chambre d'Hôtel, on a assez vite compris que ces nouvelles chansons scellaient l'épilogue de Peut-être Un Jour (monopsone - 2014), le disque le plus personnel et important de la riche discographie de Matthieu laudanum Malon. Mais c'est aussi et surtout un cap franchi sur son voyage artistique au long cours. Il faudra attendre encore un peu pour écouter le prochain album de Malon (mais plus très longtemps puisqu'il est déjà bien avancé). Gageons qu'il comptera quelques trésors à la hauteur de Sur La Dune, qui a été directement inspiré par les photos proposées par Stéphane Merveille pour la réalisation de la pochette du disque, alors que Matthieu s'enfermait dans son home-studio. En mêlant histoires vécues, fantasmes et extrapolations autour de ces clichés évocateurs, cette chanson est une merveille de mélancolie larvée, une ode à la tristesse, comme seuls les rockers romantiques peuvent l'imaginer. Pour ce qui est des reprises, Matthieu Malon réalise ce qu'il voulait faire depuis longtemps en s'appropriant en français deux pierres angulaires de son enfance/adolescence. D'abord avec Come Back And Stay composée par Jack Lee mais dont on connait surtout l'interprétation de Paul Young, qu'on écoutait en boum en 1983. Dansons Les Larmes Aux Yeux est quant à elle une relecture du classique d'Ultravox qui tournait en boucle sur MTV et qui trotte encore dans la tête de Matthieu les soirs de pleine lune.
Après 3 singles très convoités pour le label Whatever We Want - plus des remixes pour des artistes comme Gorillaz, François K, Cosmo Vitelli et, heu, The Osmonds - Quiet Village sort de l'ombre afin de nous présenter leur premier long format, Silent Movie. Constitué du chercheur de perles oubliées (également appelé crate-digger) Joel Martin et la star montante de l'électro Matt Edwards (aka Radio Slave), et tirant leur nom du chef d'oeuvre exotique de Martin Denny, Quiet Village fait sonner les vieux sons comme des nouveaux (et vice versa). Influencé par les bandes originales de film italiens, la musique d'illustration de la BBC, les edits Disco, l'acid rock, la soul vintage et l'easy listening, Approprié dans une décennie où les catégories musicales continuent de s'estomper, Silent Movie ne peut être décrit d'un seul terme. Son processus d'assemblage peut le faire étiqueter comme de la musique électronique mais on trouvera peu d'autres aspects qui lorgnent vers l'électronique. L'album est riche en textures duveteuses et tonalités gonflées : des guitares acoustiques, de la harpe, des rideaux de cloches, des tambourins, des cordes de musique de chambre, des synthétiseurs vintages et des voix - d'innombrables voix, traitées telles des instruments. Silent Movie n'est surtout pas un album Dance, et de loin; mais il est aussi hypnotique que la rotation de la boule disco, rempli de longues séquences, de répétitions douces et de changements subtils qui vous retire furtivement le tapis de sous les pieds. Avec les lumières tamisées, l'album en entier prend l'apparence d'un rêve éveillé. Tout ça grâce à l'amour que porte Quiet village pour les classiques du Chill-out de la fin des années 80 et le début des années 90, depuis le shoegazing de Slowdive à l'ambient de The Orb. Silent Movie est une lettre d'amour adressée au passé, scellée avec un soupçon de parfum du futur. C'est le baiser de cinéma le plus improbable auquel vous assisterez cette année ! Installez vous confortablement, fermez les yeux et laissez les images défiler...