Secrets de famille, déchirures cachées, enfance gothique, anxiétés sexuelles et grande littérature... Une autobiographie familiale à l'humour sombre et à la lucidité éblouissante... Bruce Bechdel enseigne l'anglais dans une petite ville de Pennsylvanie tout en dirigeant le Fun Home , le salon funéraire familial. Sa sensibilité, sa passion des livres, son raffinement s'expriment tant dans l'embaumement des corps que dans la restauration obsessionnelle de sa maison et la dictature esthétique à laquelle il soumet sa femme et ses trois enfants. La jeunesse d'Alison, sa fille, est envahie par l'ombre de ce père aux secrets brûlants, ogre des sentiments à la fois distant et infiniment proche. Elle découvre en même temps sa propre homosexualité et celle, soigneusement cachée, de ce tyran charmant, inconséquent et tourmenté, dont la mort brutale à 44, ans a tout d'un suicide. Dépassant de loin sa fonction d'exorcisme personnel, cette plongée vertigineuse dans les non-dits d'une famille américaine est le prétexte à revisiter l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle - celle des genres sexuels.
Secrets de famille, déchirures cachées, enfance gothique, anxiétés sexuelles et grande littérature. Une autobiographie familiale à l'humour sombre et à la lucidité éblouissante... Bruce Bechdel enseigne l'anglais dans une petite ville de Pennsylvanie tout en dirigeant le Fun Home, le salon funéraire familial. Sa sensibilité, sa passion des livres, son raffinement s'expriment tant dans l'embaumement des corps que dans la restauration obsessionnelle de sa maison et la dictature esthétique à laquelle il soumet sa femme et ses trois enfants.La jeunesse d'Alison, sa fille, est envahie par l'ombre de ce père aux secrets brûlants, ogre des sentiments à la fois distant et infiniment proche. Elle découvre en même temps sa propre homosexualité et celle, soigneusement cachée, de ce tyran charmant, inconséquent et tourmenté, dont la mort brutale à 44 ans a tout d'un suicide. Dépassant de loin sa fonction d'exorcisme personnel, cette plongée vertigineuse dans les non-dits d'une famille américaine est le prétexte àrevisiter l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle, celle des genres sexuels.
Tamara Drewe, son nez refait, ses jambes sans fin et ses airs de princesse sexuelle.La chroniqueuse trash revient semer panique et confusion à Ewedown, le village à la Gainsborough où une population rurale rêvant de la ville cohabite avec une colonie d'exilés bobos acharnés à faire revivre une campagne fantasmée.Ben, Andy et Nicholas, le triangle de mâles en chasse se reforme autour de la belle amazone, sous l'oeil toujours concupiscent de Glen, l'universitaire obèse en panne d'inspiration, et celui, douloureusement humain, de Beth, la bonne fée de Stonefield, retraite pour écrivains surmenés.Casey et Jody, les adolescentes locales, abreuvées de presse people, hypnotisées par la foire aux vanités londonienne, sont là aussi. Le tout prend force et vie sous la caméra du maître du cinéma britannique Stephen Frears. L'homme qui nous fit découvrir Hanif Kureishi, relire les Liaisons Dangereuses, regarder the Queen d'un autre oeil, se risque à l'adaptation d'un graphic novel.
Après le Krach de 29, l'Amérique plonge dans la Dépression, son peuple dans la misère. Pour casser l'image du gangster opulent héritée de la Prohibition, J. Edgar Hoover, le chef du FBI, invente le concept d'Ennemi Public n°1 : choisir, parmi les desperados que la Crise pousse à des méfaits brutaux, ceux qu'on montera en épingle avant de les arrêter, en général de quelques balles dans la peau, pour se glorifier de victoires sur le crime et tenir le public en haleine. Ainsi s'écrit à la une d'une presse éclaboussée de sang la légende de Bonnie & Clyde, Pretty Boy Floyd, Mitraillette Kelly, Ma Barker...John Dillinger (1903-1934) est le champion de cette Crime Academy. Plus populaire que tous ses confrères en banditisme réunis, il diffère d'eux sur bien des points. L'audace, la classe, le panache de ce fils d'épicier, doué d'un esprit hors du commun, en font le Douglas Fairbanks du hold-up, le Robin des Bois du Midwest. Sa carrière météorique, ses amours turbulentes, ses innovations dans l'art d'attaquer les banques, serviront de modèle à tout le cinéma noir à venir. Il est le chaînon manquant entre les grands outlaws de l'Ouest sauvage et les braqueurs de l'ère moderne. Un mythe américain.
Janvier 1975, lancement de la fusée Métal Hurlant.Créé par une poignée de transfuges de Pilote, ce magazine de bandes dessinées devient le vecteur d'une révolution culturelle sous le règne de laquelle nous vivons encore. Plusieurs générations d'Humanoïdes s'assemblent et jettent leurs passions - BD franco-belge, comics US, underground, cinéma-bis, littérature fantastique, SF, roman noir, érotisme SM, rock, mode, design - dans ce grand shaker pour produire un mélange au goût étrange, carburant de toute notre modernité. Pendant treize ans, à coups de numéros spéciaux et d'éditions étrangères, Métal propage sur la planète ses visions incendiaires. Cette french touch soufflera jusqu'à Tokyo ou Hollywood, si bien que, trois décennies plus tard, Luc Besson, Ridley Scott, Tim Burton, Hayao Miyazaki, pour ne citer que ceux-là, peuvent se réclamer de l'influence de Métal Hurlant et de ses artistes.L'odyssée de Métal racontée par ses principaux acteurs, illustrée de photos et de documents inédits, suivie d'un scrapbook rassemblant plus de 600 images de légende extraites du magazine et de ses dérivés.300 pages de pur bonheur pour comprendre comment La Machine à Rêver a modifié à jamais l'ADN de la BD, l'esthétique du XXe siècle finissant, et jeté les bases du XXIe, qui sera visuel ou ne sera pas.
Dans sa bourgade du Kentucky, où il vit une enfance difficile entre un père inexistant et une mère brutale, Harry Monroe rêve d'Hollywood. Depuis qu'il a vu le Nosferatu de Murnau, il n'a plus qu'une idée : travailler dans le cinéma. Il débarque à Los Angeles en 1929 dans l'espoir de devenir scénariste. La chance finit par lui sourire. Il est engagé à la MGM comme troisième assistant sur le tournage du prochain film du grand réalisateur Tod Browning : Freaks - La Monstrueuse Parade.Il comprend vite à quoi il doit cette opportunité : les postulants habituels, rebutés par la présence d'authentiques phénomènes de foire, ont tous refusé le job. Entre les caprices des Freaks, les humeurs d'Olga Baclanova, la star féminine, soumise à l'influence de Frank, son imprésario louche, les manoeuvres douteuses de Jack, le premier assistant, et les extravagances alcoolisées de Tod Browning, l'atmosphère du studio devient vite irrespirable. Ce film maudit semble rendre fous ses acteurs et ses créateurs. Sans parler du «spectre» qui hante le plateau, dont Harry s'imagine qu'il pourrait être celui de sa mère haïe. En charge des Freaks, il contient tant bien que mal les débordements de ses protégés. Certains, comme les soeurs siamoises, les pinheads Pip & Zip, Prince Randian l'homme-tronc, le cul-de-jatte Johnny Heck, les nains Harry et Daisy, lui témoignent une véritable affection. Il est vrai qu'avec sa main gauche atrophiée, il est un peu l'un des leurs...