Grâce à Filmo Graphique, Edward Ross combine ses deux passions, le cinéma et la bande dessinée, et nous fait (re)découvrir des pans entiers de l'histoire du cinéma.Edward Ross a fait des études de littérature et de cinéma avant de travailler pendant six ans au Festival International du Film d'Édimbourg où il a vu des centaines de films. Avec Filmo Graphique, il traverse toute l'histoire du cinéma, de sa création, à la fin du XIXe siècle, jusqu'à l'avènement de la 3D, à travers des analyses de films regroupés par grandes thématiques (la représentation du corps, le son, les décors, la voix, le temps...) et des citations de spécialistes du cinéma. Edward a réalisé pour ce faire une sélection qui reflète son panthéon personnel, navigant des films grands publics les plus commerciaux à des longs-métrages beaucoup plus pointus, une sélection qui mélange les genres, les époques et les continents, de Star Wars à Hiroshima mon Amour en passant par Do the right thing. Au fil des pages, Edward Ross redessine des scènes iconiques du 7ème art, créant un impressionnant patchwork visuel et narratif constitué de plus de 300 films. Il compose ainsi une filmographie graphique dans laquelle il se met en scène, à la fois scénariste, réalisateur et acteur.
Octobre 2003. La vie de Jake Gallo est un enfer, il est sans travail, son père a fait une crise cardiaque, son frère Freddie est une star du cinéma, mais le plus difficile à avaler, ce sont les frasques sentimentales de sa soeur May qui s'est mis en tête d'épouser... un humain. Car les Gallo, comme les autres poules et coqs du monde entier, sont subitement devenus conscients en 1979 au grand désarroi de l'espèce humaine. Suite au décès de son père, Jake va découvrir l'histoire de sa famille et de son père, Elmer, qui fait partie de la génération des coqs qui ont dû apprendre à cohabiter avec les hommes.Elmer est l'histoire d'une famille de gallinacées qui lutte pour sa survie dans un environnement hostile. À la fois drôle et émouvant, Gerry Alanguilan, maîtrise de bout en bout avec une candeur enthousiasmante cette parabole maquillée en chronique délirante.
Suite au succès critique et public de 90 livres cultes à l'usage des personnes pressées, la fine équipe du premier opus, Henrik Lange (Suède) et Thomas Wengelewski (États-Unis), remet le couvert et s'attaque au 7ème art. Considérant que la durée moyenne d'un long métrage est de 90 minutes, il vous sera beaucoup plus aisé de consacrer votre temps à la lecture de 90 films cultes afin de vous construire la culture cinéphile dont vous aviez toujours rêvée. Du Voleur de bicyclette de Vittorio De Sica à Délivrance de John Boorman, en passant par des chefs-d'oeuvre du patrimoine cinématographique mondial comme Dirty Dancing de Emile Ardolino et Showgirls de Paul Verhoeven, 90 films cultes à l'usage des personnes pressées complètera avantageusement dans votre bibliothèque l'intégrale des fiches de Monsieur Cinéma de Pierre Tchernia.
Après sa remarquable bande dessinée FilmoGraphique qui était consacrée au cinéma, l'auteur écossais Edward Ross se penche sur l'histoire du jeu vidéo. Il brosse un portait approfondi de ce medium à travers l'histoire en remontant aux origines des tout premiers jeux joués par les hommes, puis l'apparition des premiers ordinateurs, des premiers jeux d'arcade, des premières consoles jusqu'aux innovations les plus récentes.Edward Ross analyse l'influence des jeux dans notre société, sur nos comportements et il explique pourquoi ils nous fascinent tant, quels en sont les ressorts narratifs, techniques, scientifiques, et pourquoi tellement de joueurs y consacrent autant de temps. A travers une multitude de références, Edward Ross montre l'extraordinaire variété des jeux, des plus rudimentaires aux plus sophistiqués, du FPS au jeux de plate forme en passant par les jeux en ligne multijoueurs et les jeux de stratégie.Edward Ross propose une vision synthétique et foisonnante, complétée par de très nombreuses citations de théoriciens, de créateurs et de journalistes spécialistes du domaine, s'appuyant sur desexemples allant de Grand Theft Auto aux jeux indépendants queer pour illustrer son propos. La Vie des jeux est une passionnante plongée dans un monde d'infinies possibilités.
Né en 1939 à Cleveland (Ohio) et mort en juillet 2010, Harvey Pekar est l'un des pionniers de l'autobiographie en bande dessinée. Au début des années 1960, il est employé au classement d'un hôpital public de la ville de Cleveland, critique de jazz et collectionneur de vieux disques pour arrondir ses fins de mois. Il rencontre alors le dessinateur Robert Crumb et découvre la bande dessinée underground américaine. Fasciné par les possibilités offertes par ce medium, il développe quelques années plus tard un projet de bande dessinée autobiographique et, incapable de dessiner, il convainc Crumb et deux dessinateurs de Cleveland, Gary Dumm et Greg Budgett, d'illustrer les premières histoires. En 1976, il décide d'auto-éditer sa bientôt mythique série, American Splendor, à laquelle la fine fleur de la scène indépendante américaine va participer. La série a reçu le très prestigieux American Book Award en 1987. American Splendor a été adaptée au théâtre en 1985 et 1990, puis au cinéma en 2003. Ce second volume de l'anthologie American Splendor regroupe des histoires publiées entre 1983 et 1991,écrites par Harvey Pekar et dessinées par Gary Dumm, Sean Carroll, Mitch Sonoda, Val Mayerik, Bill Knapp, Frank Stock, Joe Zabel, Don Simpson, Alan Moore, Rebecca Huntington, Carole Sobocinski, Jim Woodring, William Fogg, Gerry Shamray et Kevin Brown.
Le quotidien, c'est un truc assez complexe, voilà la devise de Harvey Pekar, auteur de la mythique série American Splendor. Au début des années 70, Pekar, critique de jazz et collectionneur de vieux disques, rencontre Robert Crumb et découvre la bande dessinée underground. Fasciné par les possibilités offertes par ce medium, il développe un projet de série autobiographique et, incapable de dessiner, il convainc Crumb et un dessinateur local, Garry Dumm, d'illustrer les premières histoires. En 1976 il décide d'auto-éditer la série, à laquelle la fine fleur de la scène indépendante américaine va participer. Avec American Splendor, Harvey Pekar décrit le quotidien de la middle-class américaine, à travers sa propre expérience d'archiviste dans un hôpital public et ses relations sentimentales mouvementées, sans rien cacher de son caractère colérique ou de ses troubles maniaco-dépressifs. Il réalise également les portraits de personnages croisés ici et là et brosse un tableau désabusé de Cleveland, ville industrielle touchée de plein fouet par la crise des années 70. En se mettant ainsi en scène, Harvey Pekar, anti-héros d'une Amérique désenchantée après le choc du Vietnam, révolutionne le genre et créée la première série de bande dessinée autobiographique, qui influencera par la suite de nombreux auteurs. L'anthologie American Splendor rassemblera en trois volumes les meilleures histoires réalisées entre 1976 et 2006. American Splendor a été adapté au cinéma en 2003.