Comme l’illustre à merveille le contraste offert par les 2 premiers singles - les riffs bruts de décoffrage de 'Stone Cold Rage' étant à mille lieux du groove torride de 'Sarah, Surrender' - Gov’t Mule nous offre avec 'Revolution Come - Revolution Go' son album le plus éclectique, invitant l’auditeur à s’embarquer dans un périple musical électrisant. Grâce à sa musique ainsi qu’à la virtuosité et aux qualités d’improvisateurs de ses membres - Warren Haynes au chant et à la guitare, Matt Abts à la batterie, Danny Louis aux claviers, à la guitare et aux choeurs, et Jorgen Carlsson à la basse - Gov’t Mule a conquis les coeurs d’innombrables fans à travers le monde entier et a définitivement gagné sa place au panthéon du rock.
Comme l’illustre à merveille le contraste offert par les 2 premiers singles - les riffs bruts de décoffrage de 'Stone Cold Rage' étant à mille lieux du groove torride de 'Sarah, Surrender' - Gov’t Mule nous offre avec 'Revolution Come - Revolution Go' son album le plus éclectique, invitant l’auditeur à s’embarquer dans un périple musical électrisant. Grâce à sa musique ainsi qu’à la virtuosité et aux qualités d’improvisateurs de ses membres - Warren Haynes au chant et à la guitare, Matt Abts à la batterie, Danny Louis aux claviers, à la guitare et aux choeurs, et Jorgen Carlsson à la basse - Gov’t Mule a conquis les coeurs d’innombrables fans à travers le monde entier et a définitivement gagné sa place au panthéon du rock.
Sans aucun doute le projet le plus personnel d’Hélène Grimaud. Elle y sonde la force et la beauté de l’eau. Véritable hommage, cet album allie les deux plus grandes passions de l’artiste : musique et nature. Le répertoire mêle pièces classiques romantiques avec les oeuvres de Debussy, Liszt, ou encore Ravel, eux-mêmes fascinés par l’eau; et compositions plus contemporaines de Nitin Sawhney. Chacune des pièces s’inscrit dans un flot acoustique soigneusement structuré par ce mélange classique/contemporain, mais en même temps expérimental par son esthétique générale. Hélène Grimaud n’est pas seulement l’une des pianistes les plus célèbres du monde, mais aussi une avocate infatigable des causes écologistes. Elle a notamment fondé le Wolf Conservation Center consacré à la protection des loups et à la sensibilisation du public au rôle essentiel que jouent ces grands prédateurs dans notre écosystème. L’idée à l’origine de ce disque est la fascination que l’eau a exercée sur tant de compositeurs des XIXe et XXe siècles, explique Hélène Grimaud.
Fille et disciple du regretté Maître Ravi Shankar, Anoushka Shankar est seule artiste à recevoir une formation complète de son père, Anoushka joue et étudie le sitar avec lui depuis l'âge de neuf ans. Après avoir assis sa réputation dans l'univers de la musique classique indienne, Anoushka commence à explorer un mélange 'crossover' extrêmement fertile en fusionnant des styles entre Inde et Occident. Elle participe également aux albums de Sting, Herbie Hancock. Après le très beau succès de Traveller son précédent album sorti en 2011, Anoushka Shankar présente Traces of You. Un nouvel album dans la pure tradition de la musique indienne classique apprise avec son père. Elle y réinterprète des ragas indiens, sur des arrangements pour cordes classiques occidentales. L'album est produit par le compositeur et multi instrumentiste anglais Nitin Sawhney et comporte trois titres en duo avec Norah Jones (sa demi-soeur).
1 - Ballade pour adeline 2 - La vie en rose 3 - Valse n°2 4 - Indigo 5 - Tristesse 6 - Barcarolle 7 - Couleur tendresse 8 - Memory 9 - Adeline a grandi 10 - Lady di 11 - Chanson d'amour 12 - Beyond the sea 13 - Lettre à ma mère
Les influences musicales classique, punk et électronique de Max Richter lui ont insufflé de nombreux chefs-d'oeuvre de musique concertante, ballets, opéras, musiques de film ou de théâtre, incorporant littérature et poésie. Son troisième album, Songs From Before, mêle la beauté du baroque à une orchestration moderne et minimaliste au travers de mélodies mélancoliques, douces et propices à la rêverie. Ponctuées de textes d'Haruki Murakami lus par le compositeur anglais Robert Wyatt, les compositions de Richter évoquent la souvenance d'histoires oubliées. L'enchaînement doux-amer des parties instrumentales et des morceaux déclamés emporte les compositions de Richter quelque part entre un rêve fragile et craintif et un profond spleen. Le titre du projet se réfère non seulement au fait que l'album a été écrit sur une longue période, mais aussi aux nombreuses influences musicales qui l'enrichissent. Les pièces se réclament de musiques écrites des années 2000 jusqu'à trois siècles auparavant, servant de points de départs à Max Richter ou d'inspirations latentes solidement ancrées dans l'atmosphère de ses oeuvres.
Cet album de Sting est traversé de bourrasques. Certaines glacent par leur intensité, d'autres rassurent par leur tranquillité apaisante. Never Coming Home par exemple semble balayer tout sur son passage, sans violence pure, mais avec un tempo redoutable. Par bonheur, la partie de piano finale permet de souffler. à coté, les chansons comme Inside apportent la plénitude aérée du style de Sting. Car ce Sacred Love pourrait bien être un classique du musicien. Il y apporte tout le désenchantement que provoqua chez lui cette matinée du 11 septembre 2001. Et au fil des chansons (Dead Man's Rope et ses arpèges limpides, et puis la guitare espagnole de Vicente Amigo sur la première version de Send Your Love), il diffuse sa vision et son message. Il paraît évident que Sting est habité plus que jamais par la volonté de produire un album qui durera. Pour cela, il multiplie les strates, joue sur des rythmiques complexes (Like A Beautiful Smile), s'entoure des meilleures instrumentistes, et n'hésite pas à souffler le chaud (This War) et le froid (bien que le mot ne s'adapte pas exactement à des ballades aussi sensuelles que Whenever I Say Your Nam, en duo avec Mary J. Blige). Sting techno-dance (la version Dave Audé Remix de Send Your Love), mais surtout Sting tel qu'en lui- même : en artiste exigeant.
Weasels Ripped My Flesh, sous sa pochette rigolote, est un disque de Frank Zappa & The Mothers Of Invention datant de 1970. L'album sera un des derniers (voire même le dernier, si je ne me trompe pas) des Mothers sous leur formation classique, à savoir Jimmy Carl Black (batteur et Indien du groupe), Roy Estrada (basse), Bunk Gardner (saxophone), Motorhead Sherwood (saxophone), Ian Underwood (saxophone), Zappa (guitare, chant), Ray Collins (chant). Don 'Sugarcane' Harris (violon) et Lowell George (guitare) participent à l'album, qui sera suivi, la même année, de Chunga's Revenge, album plus ou moins solo de Zappa (du moins, sorti sous le seul nom de Zappa). Le titre donnant son nom à l'album l'achève, et consiste en un rappel de concert (titre enregistré live) constitué de boucan infernal et assez insupportable pour les oreilles délicates, 2 minutes de carnage qui serait la manière que Zappa aurait choisie pour lancer un défi à la fameuse tradition sacro-sainte des rappels en fin de concerts. Le reste de l'album est enregistré à moitié en studio, et à moitié en live, et alterne entre morceaux expérimentaux très barges et de titres nettement plus conventionnels et accessibles, comme le cultissime My Guitar Wants To Kill Your Mama. L'album n'est pas le plus facile d'accès de Zappa (mais à côté de Lumpy Gravy ou 200 Motels, c'est assez facile d'accès quand même !). L'album se veut une sorte de suite à Burnt Weeny Sandwich, album de 1970 assez dans le même état d'esprit. Les deux albums seront d'ailleurs, un temps, vendus ensemble en un double album. totalement barré et free (Oh No, Prelude To The Afternoon Of A Sexually Aroused Gas Mask, The Eric Dolphy Memorial Barbecue, Toads Of The Short Forest), Weasels Ripped My Flesh est, sans être un des sommets de Zappa, un disque franchement bon, voire même très réussi, à conseiller aux fans. 43 minutes (un peu moins en vinyle, Didja Get Any Onya ? ayant été rallongé de moitié pour le CD - en vinyle, il ne durait que 3,42 minutes) de pure dinguerie à la Zappa de la grande époque !