Talk Tight est le premier album de ROLLING BLACKOUTS COASTAL FEVER, il est sorti à l’origine en CD en mars 2016 via Ivy League Records dans la ville du groupe en Australie. Talk Tight - un mini album, ou EP étendu, comme ça vous chante - a connu un très bon accueil dans leur ville et aux Etats-Unis, où Pitchfork leur a attribué un 8 et l’a décrit de la façon suivante : « Sept titres exubérants qui ont tous leur propre logique, chacun d’entre eux pourrait être un single et chacun te donne envie d’en vouloir plus de la meilleure façon qu’il soit. En écoutant ces sept titres, on peut aisément détecter : l’implacabilité de Radio Birdman, la pop littéraire des Go-Betweens, l’énergie tapageuse de Easybeats, et la légende - partagée également avec Courtney Barnett - selon laquelle la guitare n’est pas juste cruciale pour délivrer un message mais peut aussi être le message lui-même ».
Le groupe le plus provocateur du Wisconsin, qui a transformé la scène du rock alternatif, a annoncé la sortie de son premier album depuis plus de 15 ans : WE CAN DO ANYTHING sortira le 4 mars prochain. Le trio Gordon Gano (chant/guitare), Brian Ritchie (basse), et Brian Viglione (batterie) est plus intrépide que jamais, traversant les genres et les émotions avec une formule qui lui est propre : un mélange de folk turbulent, de punk minimaliste, de blues et de rock'n roll brut. Pour l'écriture de l'album, Gano a fouillé dans ses propres archives, écoutant de vieilles démos et puisant son inspiration dans de vieux carnets. On retrouve, parmi ses trouvailles, les classiques en puissance « Big Car » et « I Could Be Anything »; mais aussi des titres plus récents dont « Foothills » et « Holy Ghost ». Enregistré entre Brooklyn, Nashville, L.A., Milwaukee et Denver, l'album a été produit par Jeff Hamilton tandis que John Agnello (Sonic Youth, Dinosaur Jr.) était en charge du mixage. WE CAN DO ANYTHING promet du grand, puissant, joyeux, excitant et éternel VIOLENT FEMMES.
Le répertoire a été composé spécialement pour cette rencontre exceptionnelle. Et lorsque l'on prend connaissance des musiciens qui entourent le pianiste, véritable dream team du jazz moderne, on n'est que peu surpris de la superbe qualité de ce disque généreux et dense, fertile et dansant, mélodique et enlevé. Assurément une des plus belles captations en club de ces derniers mois. Après un album très remarqué consacré à Scarlatti qui s'aventurait en territoire classique, Enrico Pieraninzi explore l'Amérique du Sud. Sa soif pour l'expérimentation et la découverte est étanchée par la richesse de la musique latine, ses rythmes, ses intonations et ses harmonies complexes. Ce nouvel album, enregistré en quintette dans le club mythique du Birdland à New York (où Pieranunzi a été le premier musicien italien à disposer d'une carte blanche d'une semaine), est fascinant à plus d'un titre. Le pianiste touche l'auditeur en plein coeur, avec ce lyrisme si particulier. Alternant les ballades sensibles et les titres au tempo plus rapide, l'inventivité de Pieranunzi, qui semble sans limite, surprend à chaque seconde. Les phrases circulent d'une main à l'autre, se répondent en de savants contrepoints; les notes défilent, et soudain dansent des sambas et des salsas sous des doigts agiles. On admire le sens de l'improvisation et la maîtrise d'une exploration spontanée, aussi expressive que rigoureuse.
A la frontière exacte entre jazz et musique électronique, découvrez le nouvel album de Now Vs Now, le groupe de Jason Lindner (claviériste de David Bowie sur son ultime opus Blackstar) Depuis le début des années 90, parmi les musiciens prêts à absorber l'immense diversité musicale de New York, s'est imposée la réputation de Jason Lindner, compositeur et arrangeur notamment connu pour avoir collaboré sur le dernier album de David Bowie, Blackstar. Son trio Now Vs Now est un carrefour incroyable qui allie à la perfection jazz et sonorités électroniques. Jason est un cadeau du ciel. Nous sommes partis pour nos compositions sur des accords assez étranges et dissonnants, et il leur a apporté une touche et une sensibilité jazz très particulières. Il travaille ces sons avec des pédales de guitare, créant ainsi des sonorités véritablement uniques. Tony Visconti POUR CEUX QUI AIMENT David Bowie, Robert Glasper, Mehshell Ndegeocello, Amon Tobin, Four Tet...
Le Songwriter Marlon Rabenreither sort son troisième album rééinventant les codes de la folk en y ajoutant des sonorités pop et rock and roll. Marlon Rabenreither a commencé son projet solo sous le nom de Gold Star en 2013. Aujourd'hui il s'apprête à sortir son troisième album, et selon ses dires voulait faire l'opposé de son précédent album Big Blue Le titre de l'album, Uppers and Downers rappelle les différents états mentaux, mais aussi la diversité des styles des chansons que l'on retrouve sur l'album, des titres calmes, d'autres plus énervés, capturant les différentes humeurs du musicien au moment de l'enregistrement. L'album a été enregistré aux Valentine Studios, qui a vu défiler les Beach Boys, Zappa ou Jackson Browne. Le producteur Nicolas Jodoin a aidé à produire l'album et à donner une vision neuve pour Uppers and Downers ajoutant des vieux claviers et des cordes. L'album sonne donc classique mais avec une touche très moderne. Le lien entre les douze chansons de l'album est la ville de Los Angeles et toutes ses influences musicales et créatives. Pour cet album Marlon Rabenreither ne souhaitait pas choisir entre rock, folk et pop. Il donc réalisé un album différents des deux autres, où se mêlent toutes ses influences musicales. POUR CEUX QUI AIMENT Bob Dylan, Kevin Morby
Molly Sarlé, de Mountain Man, se lance en solo avec une honnêteté intrépide. Molly Sarlé est une compositrice au coeur ouvert et inébranlable, parfaite pour les comédies de karaoké de fin de soirée, les promenades matinales plaintives et l'exploration du monde spirituel. Son premier album est le recueil de chansons d'une femme qui est née en comprenant que sa capacité à ressentir - profondément et sans honte - est sa plus grande force. C'est le résultat d'un dévouement libre et ouvert à la recherche de la passion, et de la plénitude, une description inébranlable de la vérité. Les chansons de Molly observent leur propre logique interne, toujours quelques pas derrière ou devant l'endroit où on s'attend à ce qu'elles soient - parfois drôles, toujours étrangement réelles. La base de son nouvel album, enregistré dans un studio d'enregistrement à Woodstock, NY, est une palette minimale mais soigneusement assemblée de guitare, de basse et de percussions, un orchestre d'atmosphères méconnaissables rebondit sur les hauts plafonds, mais la voix délicate et expressive de Molly est toujours au centre.
Molly Sarlé, de Mountain Man, se lance en solo avec une honnêteté intrépide. Molly Sarlé est une compositrice au coeur ouvert et inébranlable, parfaite pour les comédies de karaoké de fin de soirée, les promenades matinales plaintives et l'exploration du monde spirituel. Son premier album est le recueil de chansons d'une femme qui est née en comprenant que sa capacité à ressentir - profondément et sans honte - est sa plus grande force. C'est le résultat d'un dévouement libre et ouvert à la recherche de la passion, et de la plénitude, une description inébranlable de la vérité. Les chansons de Molly observent leur propre logique interne, toujours quelques pas derrière ou devant l'endroit où on s'attend à ce qu'elles soient - parfois drôles, toujours étrangement réelles. La base de son nouvel album, enregistré dans un studio d'enregistrement à Woodstock, NY, est une palette minimale mais soigneusement assemblée de guitare, de basse et de percussions, un orchestre d'atmosphères méconnaissables rebondit sur les hauts plafonds, mais la voix délicate et expressive de Molly est toujours au centre.
Le Songwriter Marlon Rabenreither sort son troisième album rééinventant les codes de la folk en y ajoutant des sonorités pop et rock and roll. Marlon Rabenreither a commencé son projet solo sous le nom de Gold Star en 2013. Aujourd'hui il s'apprête à sortir son troisième album, et selon ses dires voulait faire l'opposé de son précédent album Big Blue Le titre de l'album, Uppers and Downers rappelle les différents états mentaux, mais aussi la diversité des styles des chansons que l'on retrouve sur l'album, des titres calmes, d'autres plus énervés, capturant les différentes humeurs du musicien au moment de l'enregistrement. L'album a été enregistré aux Valentine Studios, qui a vu défiler les Beach Boys, Zappa ou Jackson Browne. Le producteur Nicolas Jodoin a aidé à produire l'album et à donner une vision neuve pour Uppers and Downers ajoutant des vieux claviers et des cordes. L'album sonne donc classique mais avec une touche très moderne. Le lien entre les douze chansons de l'album est la ville de Los Angeles et toutes ses influences musicales et créatives. Pour cet album Marlon Rabenreither ne souhaitait pas choisir entre rock, folk et pop. Il donc réalisé un album différents des deux autres, où se mêlent toutes ses influences musicales. POUR CEUX QUI AIMENT Bob Dylan, Kevin Morby
Dans ce premier volume d'une trilogie d'enregistrements explorant les aspects religieux, sociaux et politiques autour de la musique du XIIIème siècle, Björn Schmelzer et Graindelavoix entreprennent un voyage à travers l'Europe en suivant les traces des travaux de l'inclassable artiste Villard de Honnecourt, dont le journal contient une série d'esquisses connectées aux nouvelles cathédrales gothiques alors en construction. Les voyages de Villard l'amenèrent de Cambrai, Vaucelles et Reims, et à travers l'Allemagne et la Suisse, jusqu'en Hongrie. Dans ce premier volume, Ossuaires, son itinéraire établit une connexion entre la France du Nord et la Hongrie. Les trésors musicaux interprétés ici se centrent sur un Office de Sainte Elisabeth composé par Pierre de Cambrai et sur Volek syrolm thudothlon, un exemple d'un ancien poème hongrois chanté sur une musique française. La façon si caractéristique et imaginative dont Björn Schmelzer et Graindelavoix abordent cette musique, s'éloigne de toute notion préconçue sur la façon, hypothétique, de chanter cette musique à l'époque, et s'aligne plutôt sur des artistes comme Villard de Honnecourt (des exemples de son travail sont inclus dans le livret), médiévaux et modernes qui ornementent, improvisent, assemblent et recyclent leurs matériaux dans une perspective pratique.
The Music of Gurdjieff / de Hartmann est le résultat d’une extraordinaire collaboration entre le maitre spirituel grec et arménien G.I. Gurdjieff et le compositeur russe, Thomas de Hartmann. Méditative et attentive, la musique de Gurdjieff s’étend des mélodies orientales aux musiques des monastères. De 1923 à 1929, Thomas de Hartmann a étroitement travaillé avec Gurdjieff à son Institut pour le Développement Harmonieux de l’Homme en dehors de Paris. Les bandes originales contenant le travail des deux artistes n’ont, elles, été enregistrées que dans les années 50 dans des circonstances informelles du à un équipement rudimentaire et n’étaient pas censés être écoutées par d’autres par la suite. En guise d’instrument : un simple piano, et un silence entre les notes révélant toute la subtilité des compositions. Avec leurs morceaux, de Hartmann et Gurjieff ont certainement plantés les graines qui deviendront peu à peu les racines de ce que l’on considère maintenant comme la musique new age. Le pianiste de jazz Keith Jarrett, qui a enregistré l’album G.I. Gurjieff : Sacred Hymns pour le label ECM en 1980, fait partie des artistes qui ont réinterprétés cette musique depuis. Ce coffret de cinq vinyles contient les seuls enregistrements disponibles de de Hartmann en tant que musicien et Gurdjieff en tant que compositeur. Le coffret comprend en bonus sept enregistrements de dialogues entre Gurdjieff et de Hartmann à propos de leur vision de la musique.
Une pop onctueuse, singulière et cohérente échappée de l'univers d'Alt-J et de Bloc Party Uli Wolters & Patrick Ferné sont deux musiciens basés à Marseille, issus d’univers différents : Jazz, Hip-Hop, World Music et éternels adeptes de musique Afro-Américaine. Ils découvrent pourtant qu'ils partagent un secret : l’écriture de morceaux 100% pop ! Devenus expert des musiques complexes et de l’harmonie, ils décident de suivre cette voie pop, plus simple, plus directe et ainsi nait PinkNoColor. Les morceaux sont composés de manière épurée au piano et à la guitare avec peu d’accords. Le producteur Ulrich « Yul » Edorh y ajoute pendant l’enregistrement quelques doses de reverb, de distorsion et d’effets délirants. En résulte un son inédit, quelque part entre Talking Heads et Meshell Ndegeocello, avec des clins d'oeil bien sentis à Alt-J et Bloc Party, une pop onctueuse, singulière et finalement, des chansons à l’étonnante cohérence. POUR CEUX QUI AIMENT Alt-J, Skip The Use, Meshell Ndegeocello, Bloc Party
Le groupe THE NIGHTS, formé durant l’été 2015 est composé par Sami Hyde au chant et Ikka Wirtanen à la guitare. Ils n’ont rien à envier aux carrières internationales de leurs semblables. Sami a notamment été chanteur dans le groupe de Tony Mills avec Geoff Nicholls (Black Sabbath) et Neil Hibbs, mais a aussi écrit des chansons pour de nombreux artistes (The Magnificient entre autres). Ikka Wirtanen, lui, a été plus reconnu pour son travail de producteur, au côté de Reckless Love (pour qui il a produit et co-écrit les 4 albums du groupe), Baton Rogue Morgue et Hellcity Punks. Leur désir commun d’écrire ensemble afin de rendre hommage à leurs héros de la musique et leurs premiers essais enregistrés ont attiré le label Frontiers. Le mix de mélodies pop classiques et de mélodies rock/metal remodernisées par la production impose donc une nouvelle signature qui saura sans aucun doute honorer le label napolitain.
IMPELLITTERI créé une nouvelle aventure musicale époustouflante, très énergique et palpitante avec The Nature Of The Beast. Tant de grands groupes de métal disparaissent mais Impellitteri continue à porter le flambeau du heavy metal. Le groupe est en feu avec ses acrobaties musicales, ses riffs addictifs, ses solos de guitare déchiquetés, sa batterie speed metal, son jeu de basse bad ass et sa voix qui rappelle Dio, Dickinson, Pavarotti et Halford dans la fleur de l'âge, le tout enrobé dans de grandes chansons. Ce nouveau disque a été enregistré à Los Angeles avec Mike Plotnikoff (Van Halen, Aerosmith, In Flames), Greg Reely (Overkill, Fear Factory) et les ingénieurs Jun Murakawa et Sean Shannon. Ils ont utilisé des studios majeurs avec de grandes salles de pistage et de l'équipement analogique vintage pour capturer l'énergie et la performance musicale en direct ! The Nature of the Beast contient 10 nouvelles chansons originales et deux reprises : Symptoms of the Universe' de Black Sabbath et une version speed metal de Phantom of The Opera'.
Si, en 2011, Dirty Radio, le premier album de SALLIE FORD & THE SOUND OUTSIDE, a créé la (bonne, très bonne) surprise, le nouveau, Untamed Beast, est une explosion rock'n'roll viscérale. Décrite comme un «croisement entre Ella Fitzgerald et Tom Waits» par le magazine anglais Uncut, SALLIE FORD s'est imposée comme l'une des voix féminines les plus marquantes du rock indépendant. Elle et son groupe, - TYLER TORNFELT (contrebasse), FORD TENNIS (batterie) et JEFFREY MUNGER (guitare) - ont enregistré les onze titres de l'album avec ADAM LANDRY et JUSTIN COLLINS (Deer Tick, Middle Brother) aux Jackpot! Studios à Portland, Oregon, leur ville d'adoption. Fini la chanteuse qui cherchait ses marques. Dans des textes directs, intelligents, et souvent salaces, SALLIE FORD malmène les notions traditionnelles de genres, dans tous les sens du terme. «Il est temps qu'une fille infiltre le monde masculin du rock'n'roll et le chope par les couilles.» On est prévenus.
Si, en 2011, Dirty Radio, le premier album de SALLIE FORD & THE SOUND OUTSIDE, a créé la (bonne, très bonne) surprise, le nouveau, Untamed Beast, est une explosion rock'n'roll viscérale. Décrite comme un «croisement entre Ella Fitzgerald et Tom Waits» par le magazine anglais Uncut, SALLIE FORD s'est imposée comme l'une des voix féminines les plus marquantes du rock indépendant. Elle et son groupe, - TYLER TORNFELT (contrebasse), FORD TENNIS (batterie) et JEFFREY MUNGER (guitare) - ont enregistré les onze titres de l'album avec ADAM LANDRY et JUSTIN COLLINS (Deer Tick, Middle Brother) aux Jackpot! Studios à Portland, Oregon, leur ville d'adoption. Fini la chanteuse qui cherchait ses marques. Dans des textes directs, intelligents, et souvent salaces, SALLIE FORD malmène les notions traditionnelles de genres, dans tous les sens du terme. «Il est temps qu'une fille infiltre le monde masculin du rock'n'roll et le chope par les couilles.» On est prévenus.
Etoile filante de la scène jazz internationale, guitariste de génie réclamé par les plus grands (Herbie Hancock, Wayne Shorter, Sting, Chick Corea), Lionel Loueke est un artiste hors-norme. Sa personnalité musicale unique métisse les genres et les influences, des rythmes traditionnels africains au jazz occidental. Dans The Journey, son premier album en solo pour le label Aparté, il chante, vocalise, fait claquer sa langue, frappe les cordes de sa guitare, pioche dans le funk, cherche les harmoniques les plus inattendues et déploie une palette de sonorités inouïes, à la façon d'un homme-orchestre. Entouré de guests impressionnants de tous horizons (Pino Palladino, Patrick Messina, Vincent Ségal, Mark Feldman, Cyro Baptista...) sous la baguette du maestro Robert Sadin, multirécompensé aux Grammy Awards, Loueke livre ici son disque le plus personnel. De ballades pleines d'espoir (Molika, Kaba) en rythmes irrésistibles (Gbê, Dark Lightning), ce voyage a un puissant parfum de liberté.
J MASCIS nous revient avec « Several Shades of Why » : le premier album studio en solo du fondateur des mythiques DINOSAUR JR. En parallèle de son groupe, l'hyper talentueux J MASCIS a pris le temps d'aiguiser ses multiples talents au contact d'artistes de renom - SONIC YOUTH, VELVET MONKEYS, DEPP WOUND. Songwriter, producteur, guitariste.J MASCIS est un artiste complet qui nous propose ici une dizaine de morceaux d'une beauté à couper le souffle et d'un raffinement rare. Gage de compositions brutes et minimalistes, « Several Shades Of Why » est entièrement acoustique. Ni percussions, ni sophistications superflues. Une guitare, une voix délicieusement profonde, voila tout ce dont J MASCIS a besoin pour nous transporter et nous faire frissonner de plaisir. Et si ses dix compositions portent bien son empreinte, J MASCIS a invité quelques amis pour l'aider à tailler ces diamants. On retrouve ainsi KEVIN DREW (BROKEN SOCIAL SCENE), ou encore BEN BRIDWELL (BLACK HORSES). Quelque part NEIL YOUNG et NICK DRAKE, J MASCIS nous invite à la rêverie.
Si les grands motets et les sonates pour violon et clavecin de Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville sont aujourd'hui largement connus, ses sonates en trio parues en 1734 ont quant à elles sombré dans l'oubli. Elles présentent, tout comme leurs grandes soeurs de l'opus IV de Jean-Marie Leclair (1730), une juxtaposition réussie des influences française et italienne. Avec leur élan juvénile et leur créativité pétulante, les musiciens de l'Ensemble Diderot ont réalisé - en partenariat avec Royaumont - un premier enregistrement mondial de ces redécouvertes du répertoire français. Régulièrement acclamé pour la virtuosité et la vivacité de son interprétation, l'Ensemble Diderot est sans aucun doute l'une des formations actuelles de musique de chambre les plusbrillantes et les plus originales d'Europe. Il se consacre à,l'exécution et à la redécouverte du répertoire des sonates en trio baroques des XVIIe et XVIIIe siècles. Johannes Pramsohler appartient à la nouvelle génération de musiciens spécialistes de musique baroque sur instruments d'époque. Né dans le Tyrol du Sud, il s'est rapidement fait un nom en tant que soliste, chambriste très sollicité et violon solo ?(Concerto Köln, The King's Consort, Le Concert d'Astrée, Arte dei ?Suonatori). Depuis 2008, il a l'honneur de posséder le violon de Reinhard Goebel, un Pietro Giacomo Rogeri (Brescia, 1713).
IMPELLITTERI créé une nouvelle aventure musicale époustouflante, très énergique et palpitante avec The Nature Of The Beast. Tant de grands groupes de métal disparaissent mais Impellitteri continue à porter le flambeau du heavy metal. Le groupe est en feu avec ses acrobaties musicales, ses riffs addictifs, ses solos de guitare déchiquetés, sa batterie speed metal, son jeu de basse bad ass et sa voix qui rappelle Dio, Dickinson, Pavarotti et Halford dans la fleur de l'âge, le tout enrobé dans de grandes chansons. Ce nouveau disque a été enregistré à Los Angeles avec Mike Plotnikoff (Van Halen, Aerosmith, In Flames), Greg Reely (Overkill, Fear Factory) et les ingénieurs Jun Murakawa et Sean Shannon. Ils ont utilisé des studios majeurs avec de grandes salles de pistage et de l'équipement analogique vintage pour capturer l'énergie et la performance musicale en direct ! The Nature of the Beast contient 10 nouvelles chansons originales et deux reprises : Symptoms of the Universe' de Black Sabbath et une version speed metal de Phantom of The Opera'.
Le mythique trio américain fête ses 20 ans de carrière avec un splendide 10ème album produit par JEFF TWEEDY de WILCO Heureuse coincidence, le dixième album de LOW sort cette année à l'occasion des vingt ans de carrière du mythique trio du Minnesota. Produit par le grand JEFF TWEEDY et enregistré à Chicago dans le studio de son groupe WILCO, «The Invisible Way» déclame une pop mélancolique, majestueuse et dépouillée qui a fait la signature sonore du groupe depuis des années. On y admire les harmonies déployées par l'extraordinaire batteuse /vocaliste MIMI PARKER qui tient la place de chanteuse leader sur cinq des onze morceaux de l'album, alors qu'elle ne participait qu'à un ou deux titres sur les opus précédents. Les textes inspirés touchent des sujets larges, «l'intimité, la drogue, la guerre des classes, l'archéologie et l'amour» selon les mots du chanteur et guitariste ALAN SPARHAWK, le tout sur un ton dur et engagé qui tranche avec la délicate musique du groupe, marquée par la place prédominance du piano et de la guitare acoustique.
Le mythique trio américain fête ses 20 ans de carrière avec un splendide 10ème album produit par JEFF TWEEDY de WILCO Heureuse coincidence, le dixième album de LOW sort cette année à l'occasion des vingt ans de carrière du mythique trio du Minnesota. Produit par le grand JEFF TWEEDY et enregistré à Chicago dans le studio de son groupe WILCO, «The Invisible Way» déclame une pop mélancolique, majestueuse et dépouillée qui a fait la signature sonore du groupe depuis des années. On y admire les harmonies déployées par l'extraordinaire batteuse /vocaliste MIMI PARKER qui tient la place de chanteuse leader sur cinq des onze morceaux de l'album, alors qu'elle ne participait qu'à un ou deux titres sur les opus précédents. Les textes inspirés touchent des sujets larges, «l'intimité, la drogue, la guerre des classes, l'archéologie et l'amour» selon les mots du chanteur et guitariste ALAN SPARHAWK, le tout sur un ton dur et engagé qui tranche avec la délicate musique du groupe, marquée par la place prédominance du piano et de la guitare acoustique.
Nouveau coup d'éclat de Antonio Florio : la découverte et l'édition de la Passion selon saint Jean composée en 1685 par le Napolitain Gaetano Veneziano, que Glossa publie sous le titre de Passio, avec le contre-ténor Raffaele Pe dans le rôle difficile de l'Évangéliste. Le coup d'éclat est double puisqu'on ignorait l'existence d'une Passion italienne baroque autre que celle de Alessandro Scarlatti, dont était contemporain Veneziano, élève préféré de Antonio Provenzale et maître de la chapelle royale. La découverte de cette partition dans l'Archivio dell'Oratorio dei Girolamini de Naples dévoile des horizons absolument insoupçonnés. L'oeuvre surprend en effet par son mélange de modernité et d'archaïsme dans l'accompagnement instrumental, interprété par Florio à la tête de la Cappella Neapolitana. Les interventions extroverties et atmosphériques du Christ (le ténor Luca Cervoni), de Ponce Pilate (la basse Marco Bussi) et de la Foule (le Coro Ghislieri) parachèvent cette oeuvre d'une beauté étrange. Voici donc, dans le sillage de la récupération du nom de Gaetano Veneziano en cours de réalisation par Florio (rappelons son disque La Santissima Trinità chez Glossa parmi d'autres nombreux enregistrements de musique italiennes sacrées), une nouvelle perle du baroque napolitain, commentée par le maître en la matière, Dinko Fabris.
On ne présente plus le Quatuor Hermès, devenu le plus brillant de la jeune génération des quatuors français grâce à un parcours solide, sans faute et sans esbroufe. Après un disque Schumann encensé par la presse et le public, les 4 musiciens nous offre ici un programme qu’ils ont dans la tête et les doigts depuis très longtemps, mais... on n’enregistre pas les quatuors de Ravel, Debussy et Dutilleux à la légère ou pour une amourette à laquelle tous les quatuors succombent de façon irrépressible. « Le hasard fait de cet enregistrement se trouve être celui de nos 10 ans ! Mais comme rien n’est jamais qu’uniquement fruit du hasard, c’est aussi le privilège du temps, de ces années partagées ensemble et donc de la sagesse qui en a été finalement le déclencheur, comme un amour qui prend le temps ». De ce lien entre «les Hermès» et ces oeuvres magistrales est né cet enregistrement d’une maturité exceptionnelle, ou émotion, poésie et fusion quasi irréelle vous saisissent dès les premières mesures de Ravel, et ne vous lâchent plus jusqu’au dernier accord du quatuor de Debussy. Cet art si particulier des Hermès de vous prendre immédiatement la main et ne pas la lâcher est le résultat d’un travail subtil où fluidité, choix des timbres, des couleurs, des atmosphères vous racontent des histoires avec engagement et fraîcheur. Une sorte d’élégance naturelle, équilibre entre spontanéité et profond respect des grands maîtres, de la musique tout simplement.
Alors que la musique pour cordes, percussions et célesta appartient au très grand répertoire discographique, que la suite du Mandarin merveilleux ne manque pas de représentants dans le monde de l'enregistrement, les Quatre pièces pour orchestre ici présentées aussi ne risquent pas trop la concurrence : arrêtons-nous donc un instant sur ces petits chefs-d'oeuvre de la première maturité de Bartók, écrits dès 1912 - une période où le compositeur souffre de l'incompréhension du public vis-à-vis de sa musique bien trop moderne - mais orchestrés seulement en 1921, quand il a enfin fait sa place sur la planète musicale internationale. Ces quatre pièces ne manquent pas de points communs avec d'autres ouvrages plus célèbres de la même période, à savoir Le Château de Barbe-Bleue et Le Prince de bois : une motricité diabolique, une ampleur du propos thématique très développée mais, pour le moment, sans les grandes quêtes formelles et surtout l'économie de moyens de la musique pour cordes. Cela dit, le ton magyar si typique de Bartók s'y déploie déjà à tous les coins de la partition : voilà bien un cycle à (re)découvrir avec plaisir. Et pour les curieux de comparaisons discographiques, il y aura aussi cette nouvelle lecture des deux tubes sus-nommés par l'Anglais Edward Gardner à la tête de l'Orchestre de Melbourne en Australie !
Les deux premiers Requiem polyphoniques de notre histoire, deux oeuvres éblouissantes aux sonorités graves et profondes, magnifiées par les voix d’homme de Diabolus in Musica. Ces deux Requiem de Johannes Ockegem (+1497) et Pierre de la Rue (1518) développent dessonorités profondes grâce à une utilisation stupéfiante et inédite des registres graves, et des audaces musicales peu communes (ambitus, jeux rythmiques, contrastessaisissants, expressionismesinhabituels...). Les deux grands musiciens y font preuve d’une maîtrise et d’une virtuosité étonnantes, toujours au service de l’émotion. En cette aube de la Renaissance, la sensibilité religieuse se modifie et l’ars moriendi (art de bien mourir) prend une place fondamentale dans la dévotion et ses manifestations artistiques les plus spectaculaires. Les messes pour les défunts, jusqu’alorstraditionnellement chantées de façon sobre et retenue en plain-chant, sont désormais mises en polyphonie, comme toutes les autres messes. Premier enregistrement dans cette version originale uniquement à voix d’hommes. L’enregistrement des deux premiers Requiem de notre histoire. Diabolus in Musica est un ensemble français de musique ancienne fondé à la fin des années 1980 par Dominique Touron, puis dirigé depuis 1992 par Antoine Guerber. Il est spécialisé en musique médiévale, allant du chant grégorien aux p olyphonies du XVe siècle. Son répertoire favori est la musique française composée aux XIIe et XIIIe siècles.
Le nouvel album studio du plus agressif de tous les groupes punk-hardcore, mené par Chris Reifert d'Autopsy Dans la continuité de With Man in Charge' sorti l'an dernier, Chris Reifert, guitariste d'Autopsy (et ex- Abcess) aux guitares et au chant, aux côtés du bassiste Joe Orterry et du batteur Matt O'Connell, se livre à une nouvelle attaque féroce de Punk violent et cinglant ! Violation Wound est né dans un sous-sol trempé de bière et de whisky en juin 2013, poussé par l'envie de créer du vrai punk rock. Violation Wound présente 'Dying to Live, Living to Die' un nouvel album de 18 titres - un assaut audacieux et narquois contre l'instabilité actuelle des esprits et des sociétés dans le monde. L'album a été enregistré aux studios Hyde Street à San Francisco, CA, en juillet 2019 par Sam Zuerner. La pochette est une nouvelle fois créée par le célèbre artiste Wes Benscoter (Autopsy, Slayer, Nile), un autre classique stellaire sombre et morbide. Violation Wound ne s'intéresse pas à tout ce qui est moderne et sûr, mais plutôt à tout ce qui est brut et sale. Ce formidable trio californien s'est formé en juin 2013 dans un sous-sol imbibé de bière et de whisky avec un objectif commun : créer 100% de vrai punk rock. Il n'y a rien de branché, rien de prétentieux, seulement de l'agression qui alimente les riffs kick ass.
Violoncelliste de formation, Lars Danielsson s'est très vite tourné vers la basse électrique. Rapidement, il acquit une réputation de virtuose, reconnu pour la chaleur et la rondeur du son de son instrument. Depuis, il a multiplié les projets au sein du label ACT. Leszek Mozdzer est un pianiste impressionnant, considéré comme la grande révélation polonaise de la dernière décennie. De formation classique, ce n'est qu'assez tardivement, peu avant vingt ans, qu'il découvre le jazz. Il se consacre alors à ce style et, un an plus tard, il est récompensé à l'International Jazz Competition Junior. Il a depuis collectionné les prix les plus prestigieux. Les deux musiciens se rencontrent lors d'un concert à Varsovie, où ils tombent sous le charme de leur musique respective; ils décident alors de collaborer sur deux disques qui connaîtront un franc succès en Pologne, en compagnie du percussionniste israélien Zohar Fresco. C'est cette même formation qui tournera sur le dernier projet de Danielsson, Mélange Bleu. Avec Pasodoble, le prolifique duo livre un album intimiste, émouvant, mettant en exergue la formidable interaction qui s'opère entre les deux musiciens. Se risquant hors des sentiers battus du jazz en duo, ils évitent de ressasser des standards jazz, et trouvent assez d'inspiration pour que l'album ne comporte qu'une seule reprise, tout le reste étant composé par Lars et/ou Leszek. Cela semble augurer une longue et fructueuse collaboration...
Après Les Danaïdes et Les Horaces, Les Talens Lyriques concluent leur cycle des opéras français d'Antonio Salieri avec le premier enregistrement mondial de Tarare. Souvent placé injustement dans l'ombre de Mozart, son génial contemporain, Salieri signe ici un authentique chef-d'oeuvre, sur l'unique livret jamais écrit par Beaumarchais. Salieri a le goût de l'exotisme et nous transporte, à la manière de Mozart dans L'Enlèvement au sérail, dans un orient fantasmé à travers les lunettes de la philosophie prérévolutionnaire des Lumières. L'infatigable Christophe Rousset, attaché à redonner vie aux partitions rares ou mystérieusement dans l'ombre, mène un casting cinq étoiles : Le capitaine Tarare (Cyrille Dubois), s'introduit chez le sultan Atar (Jean-Sébastien Bou) afin de délivrer sa bien-aimée, l'esclave Astasie (Karine Deshayes). Sous la trame amoureuse, on devine le réquisitoire de Beaumarchais qui met en scène, en 1787, la révolte du peuple contre le pouvoir tyrannique du sultan - si bien qu'on peut s'étonner que l'intrigue échappât aux mailles de la censure royale de l'époque ! La musique épouse les quiproquos, rebondissements et scènes de grand spectacle du récit pour donner naissance à un opéra qui regarde vers le romantisme, interprété avec jubilation par Les Talens Lyriques et Les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles. De quoi redorer définitivement le nom de Salieri.
Un chanteur allemand totalement inclassable accompagné par des sidemen de luxe, Greg Cohen, Joey Baron et Kurt Rosenwikel : Erik Leuthäuser est à découvrir absolument ! Pour une fois, il n'est pas exagéré de dire de cet album du chanteur Erik Leuthäuser : vous n'avez jamais rien entendu de pareil ! Ce n'est ni la virtuosité, ni le décalage complet avec les courants et les modes qui font la qualité de la musique d'Erik Leuthäuser : c'est une poésie profonde, un placement mélodique unique, un sens de la chanson intime porté par une voix sûre, des mesures impaires naturelles et les paroles en allemand qui vous prennent au coeur, par surprise. Et des accompagnateurs hors pair, Greg Cohen (basse), Kurt Rosenwikel (guitare) et Joey Baron (batterie) acteurs majeurs de la scène newyorkaise, pour mettre en musique les idées d'un musicien décidemment très original ! POUR CEUX QUI AIMENT John Zorn, Joey Baron, Greg Cohen
Le troisième album époustouflant de HIEROGLYPH BEING chez Soul Jazz Records Voici le nouvel album du prodige de l’électro futuriste de Chicago HIEROGLYPHIC BEING,aka Jamal Moss. C’est son troisième album pour le label Soul Jazz Records, succédant à The Acid Documents (2015), et à African With Mainframes (2016). Né et habitant à Chicago, sa musique emboite deux des cultures fondatrices de la ville : l’originale Acid House de 1986 avec des représentants comme Frankie Knuckles, Phuture, Marshall Jefferson, et le rigoureux son expérimental et cosmique qui emboite le pas d’artistes comme Sun Ra dont l’Arkestra fut basé dans la ville de 46 à 61. Encadrés par les artistes et producteurs Adonis et Steve Pointdexter, Moss gère également son label Mathematics, sortant une multitude de musiques de pionniers du genre comme Lil’Louis, Adonis et bien d’autres. ‘Outsider House’ ‘Afro-Futurist’ ‘Rhythmic Cubism’, la musique de Moss est un son quasiment indéfinissable et indescriptible. Red Notes est un projet unique : ‘Un hommage au son de Blue Note Jazz de Thelonious Monk, de John Coltrane et d’Herbie Hancock, fusionné avec la classique House de Chicago avec des artistes comme Larry Heard ou Armando, dans un nouveau paysage futuriste sans barrière musicale'. POUR CEUX QUI AIMENT Thelonious Monk, Marshall Jefferson, Ron Hardy
Le retour rock'n'roll du gang montpelliérain ! Après 32 ans de carrière, 8 albums studio, 2 live, 2 compilations et plus de 2000 concerts en France, au Canada, en Suisse et en Irlande, les Naufragés ne s'essoufflent jamais! De tout temps, Spi ex-chanteur d’OTH, groupe phare de la scène rock des années 80, a su mélanger ses racines Bretonnes et le rock. Spi, poète mythique ne nous lasse pas de ses compositions mélodieusement rock, ni de la rage qui règne en lui. Toujours entouré de la fidèle et tonique Fanfan la Rousse à l’accordéon/voix, soutenu par le maître batteur Sami le Crabe, les 3 rescapés embarquent pour ce nouvel album deux nouveaux musiciens : David Schittulli à la guitare électrique et Ludovic Crès à la basse. Les influences sont tout azimut : rock’n'roll, punk rock, chanson française, tribal ou swing. Et puis, l’imaginaire de la mer, car les Naufragés ne sont pas un groupe de chants de marins, mais de chants d’aventures humaines. De chansons en chansons, on découvre la plume messagère coureuse de liberté. POUR CEUX QUI AIMENT OTH, LES SHERIFF, ZEBDA
Si ses opéras ont assuré à Francesco Cavalli une place importante parmi les compositeurs du XVIIe siècle, on ne connaît pratiquement pas son oeuvre religieuse. Certes, il a sans aucun doute dédié la plus grande partie de son énergie et de son temps à ses trente-deux opéras vénitiens; il se consacra pourtant à la musique sacrée pendant ses soixante ans d'activité dans le cadre de San Marco. Au moment où Cavalli publie les Musiche sacre, son inspiration créatrice est maximale et sa carrière, à son zénith. A l'instar des deux recueils de Monteverdi (celui de 1610 et la Selva morale de 1640), les Musiche sacre de Cavalli contiennent des éléments qui traduisent bien les exigences liturgiques d'un large éventail de fêtes. Cet enregistrement comprend l'essentiel des secondes vêpres d'une fête de la Vierge (dans ce cas il s'agit de l'Assomption) telles qu'on aurait pu les entendre à Saint-Marc ou dans quelque autre église vénitienne. Le matériau musical n'y est ni plus ni moins « unifié » que dans les Vespro della Beata Vergine de Monteverdi (1610). II n'aurait pu l'être davantage, car les exigences formelles de la liturgie dépassaient de loin celles de la musique. Un ensemble expert de voix solistes rejoint les instrumentistes du Concerto Palatino dans ce magnifique enregistrement réalisé au milieu des années 1990 que Glossa est fier de rééditer dans le cadre de sa série dédiée à la Schola Cantorum Basiliensis.
Le nouvel album studio du plus agressif de tous les groupes punk-hardcore, mené par Chris Reifert d'Autopsy Dans la continuité de With Man in Charge' sorti l'an dernier, Chris Reifert, guitariste d'Autopsy (et ex- Abcess) aux guitares et au chant, aux côtés du bassiste Joe Orterry et du batteur Matt O'Connell, se livre à une nouvelle attaque féroce de Punk violent et cinglant ! Violation Wound est né dans un sous-sol trempé de bière et de whisky en juin 2013, poussé par l'envie de créer du vrai punk rock. Violation Wound présente 'Dying to Live, Living to Die' un nouvel album de 18 titres - un assaut audacieux et narquois contre l'instabilité actuelle des esprits et des sociétés dans le monde. L'album a été enregistré aux studios Hyde Street à San Francisco, CA, en juillet 2019 par Sam Zuerner. La pochette est une nouvelle fois créée par le célèbre artiste Wes Benscoter (Autopsy, Slayer, Nile), un autre classique stellaire sombre et morbide. Violation Wound ne s'intéresse pas à tout ce qui est moderne et sûr, mais plutôt à tout ce qui est brut et sale. Ce formidable trio californien s'est formé en juin 2013 dans un sous-sol imbibé de bière et de whisky avec un objectif commun : créer 100% de vrai punk rock. Il n'y a rien de branché, rien de prétentieux, seulement de l'agression qui alimente les riffs kick ass.
Robert Ellis revient pour un nouvel album : une collection de morceaux au piano, à l'esprit originel du Texas ! Les gens attendent et veulent certaines choses du Texas, et moi, je me bats contre ça depuis un long moment, confie Robert Ellis. J'ai réalisé que l'on ne devrait pas étiqueter le Texas. J'ai envie de redéfinir qu'est-ce que ça veut dire d'être texan. C'est ce Texas-piano-man, qui a écrit Texas Piano Man, un album aux racines honkytonks, proposé par un guitariste qui prend le temps de se poser derrière un piano, cet instrument stationnaire, et qui s'inspire des icônes Billy Joel, Leon Russell ou encore Elton John, au plus loin des caricatures et archétypes étroits des artistes et autres excentriques qui peuplent les recoins du Texas. Robert Ellis présente un album entre abandon sauvage et pop majestueuse, crier comme un animal et provoquer, derrière une performance vocale qui rappelle Brian Wilson. Poser sa guitare et se mettre au piano, nous inviter à découvrir le véritable esprit du Texas : fort en confiance, plus grand que la vie, parfois grave et pourtant toujours accompagné d'un clin d'oeil et d'un sourire.
Le troisième album époustouflant de HIEROGLYPH BEING chez Soul Jazz Records Voici le nouvel album du prodige de l’électro futuriste de Chicago HIEROGLYPHIC BEING,aka Jamal Moss. C’est son troisième album pour le label Soul Jazz Records, succédant à The Acid Documents (2015), et à African With Mainframes (2016). Né et habitant à Chicago, sa musique emboite deux des cultures fondatrices de la ville : l’originale Acid House de 1986 avec des représentants comme Frankie Knuckles, Phuture, Marshall Jefferson, et le rigoureux son expérimental et cosmique qui emboite le pas d’artistes comme Sun Ra dont l’Arkestra fut basé dans la ville de 46 à 61. Encadrés par les artistes et producteurs Adonis et Steve Pointdexter, Moss gère également son label Mathematics, sortant une multitude de musiques de pionniers du genre comme Lil’Louis, Adonis et bien d’autres. ‘Outsider House’ ‘Afro-Futurist’ ‘Rhythmic Cubism’, la musique de Moss est un son quasiment indéfinissable et indescriptible. Red Notes est un projet unique : ‘Un hommage au son de Blue Note Jazz de Thelonious Monk, de John Coltrane et d’Herbie Hancock, fusionné avec la classique House de Chicago avec des artistes comme Larry Heard ou Armando, dans un nouveau paysage futuriste sans barrière musicale'. POUR CEUX QUI AIMENT Thelonious Monk, Marshall Jefferson, Ron Hardy
Né de l’esprit d’enfant de Florian Fricke, POPOL VUH est un groupe ayant été actif entre la fin des années 60 et la fin des années 90 (jusqu’au décès de Florian en 2001). Considérés comme des pionniers de la musique électronique allemande, leurs premiers travaux ont quasiment bâtit les soubassements de la « Kosmiche Muzik », en alliant la sonorité du Moog à des percussions ethniques. Plus tard, le groupe ajoutera plusieurs instruments qui continueront à alimenter leur aura mystique. POPOL VUH ont influencé de nombreux groupes européens avec leurs instrumentations inspirées des musiques tibétaines, africaine et pré-colombienne. Une musique souvent décrite comme aérienne, emplie de nappes sonores psychédéliques. Les membres de POPOL VUH sont vus comme des précurseurs de la world music contemporaine, du new age et de l’ambient. Sorti en 1985, Spirit Of Peace est le quinzième album de POPOL VUH. Le premier morceau a été utilisé par Werner Herzog comme bande originale de son documentaire ‘The Dark Glow of the Mountains’. Spirit of Peace est un chef d’oeuvre ambient avec ses riffs de guitare complexes entrecroisés avec des chants subtils.
Robert Ellis revient pour un nouvel album : une collection de morceaux au piano, à l'esprit originel du Texas ! Les gens attendent et veulent certaines choses du Texas, et moi, je me bats contre ça depuis un long moment, confie Robert Ellis. J'ai réalisé que l'on ne devrait pas étiqueter le Texas. J'ai envie de redéfinir qu'est-ce que ça veut dire d'être texan. C'est ce Texas-piano-man, qui a écrit Texas Piano Man, un album aux racines honkytonks, proposé par un guitariste qui prend le temps de se poser derrière un piano, cet instrument stationnaire, et qui s'inspire des icônes Billy Joel, Leon Russell ou encore Elton John, au plus loin des caricatures et archétypes étroits des artistes et autres excentriques qui peuplent les recoins du Texas. Robert Ellis présente un album entre abandon sauvage et pop majestueuse, crier comme un animal et provoquer, derrière une performance vocale qui rappelle Brian Wilson. Poser sa guitare et se mettre au piano, nous inviter à découvrir le véritable esprit du Texas : fort en confiance, plus grand que la vie, parfois grave et pourtant toujours accompagné d'un clin d'oeil et d'un sourire.
La nouvelle vague Touareg Funk Disco Radio Nova Après leur premier album qui avait convaincu la presse française et internationale que les musiciens d'horizons tout à fait divers (TINARIWEN, USHER, STEVE SHELLEY, KURT VILE, HOWE GELB). Les cinq membres Touareg venus de Tamanrasset, sud de l'Algérie (frontière malienne) ont fait danser le public du monde entier ces deux dernières années. Ils ont écumé salles et festivals des Etats-Unis, Europe ou de Chine. Cette rencontre avec le public occidental a eu une influence majeur sur ce nouvel album : les guitares assouf sont maintenant enrichies de rythmiques funky, de beats Disco et de guitare rock jusqu'à nous emmener sur un DANCEFLOOR SAHARIEN. Ils s’imposent aujourd’hui comme la nouvelle vague Touareg Funk Disco. Ils prennent ainsi leur distance avec leurs aînés et non moins influence TINARIWEN (Eyadou Ag Leche bassiste de TINARIWEN a co-produit l’album) POUR CEUX QUI AIMENT TINARIWEN, TAMIKREST, BOMBINO
Ben Wendel présente son nouvel album studio adapté de sa série vidéo à succès. Nommé aux Grammy Awards et co-leader du groupe Kneebody, le saxophoniste Ben Wendel sort son album studio adapté de sa série de vidéos Youtube à succès, The Seasons, acclamée par le New York Times comme un album remarquable de 2015 bien qu'elle ne fût pas réellement un projet d'album à première vue. Inspirée des compositions de Tchaikovsky, chaque piste est dédiée à un mois de l'année et à un artiste qui a contribué à inspirer la vision créative de Ben Wendel. The Seasons n'est pas seulement une représentation du temps qui passe; c'est aussi un bel indicateur de la façon dont la technologie a changé les modes de communication des artistes et de leur art. Dans ce projet enregistré en 2018 en studio, Ben Wendel a adapté chaque duo en morceaux pour quintet. Il est accompagné de Aaron Parks (piano), Matt Brewer (contrebasse), Gilad Hekselman (guitare) et Eric Harland (batterie). POUR CEUX QUI AIMENT Kneebody, Gerald Clayton, Ambrose Akinmusire, Gilad Hekselman, Eric Harland...
La nouvelle vague Touareg Funk Disco Radio Nova Après leur premier album qui avait convaincu la presse française et internationale que les musiciens d'horizons tout à fait divers (TINARIWEN, USHER, STEVE SHELLEY, KURT VILE, HOWE GELB). Les cinq membres Touareg venus de Tamanrasset, sud de l'Algérie (frontière malienne) ont fait danser le public du monde entier ces deux dernières années. Ils ont écumé salles et festivals des Etats-Unis, Europe ou de Chine. Cette rencontre avec le public occidental a eu une influence majeur sur ce nouvel album : les guitares assouf sont maintenant enrichies de rythmiques funky, de beats Disco et de guitare rock jusqu'à nous emmener sur un DANCEFLOOR SAHARIEN. Ils s’imposent aujourd’hui comme la nouvelle vague Touareg Funk Disco. Ils prennent ainsi leur distance avec leurs aînés et non moins influence TINARIWEN (Eyadou Ag Leche bassiste de TINARIWEN a co-produit l’album) POUR CEUX QUI AIMENT TINARIWEN, TAMIKREST, BOMBINO
Après avoir relancé les carrières de SOLOMON BURKE et BETTYE LAVETTE, Anti sort We'll Never Turn Back, le nouvel album de MAVIS STAPLES ! Depuis plus de 50 ans MAVIS STAPLES a été une des chanteuses soul les plus influentes et importantes grâce à une voix hors du commun mais aussi de par son engagement politique indéfectible. Sur ce nouvel opus produit par RY COODER, MAVIS conjugue avec une grâce inouïe ces deux qualités. Les 12 chansons de We'll Never Turn Back sont autant de cris de révolte contre la situation sociale actuelle aux Etats-Unis mais subtilement habillés dans de superbes arrangements entre soul et gospel. RY COODER a su monté un groupe remarquable pour interpréter ces merveilles : MIKE ELIZANDO (le bassiste de DR DRE), JIM KELTNER à la batterie, la chorale sud africaine LADYSMITH BLACK MAMBAZO, les membres des FREEDOM SINGERS, RY COODER lui-même à la guitare ainsi que son fils JOAQUIN. We'll Never Turn Back est non seulement un événement mais aussi un voyage musical, à l'instar de la BO de O Brother, qui fait le lien entre spiritualité, inspiration musicale et réalisme social !
Kristian Matsson, aka THE TALLEST MAN ON EARTH est un songwriter suédois de 29 ans. Apres un 1er EP sorti de 2006 sur le label suédois Gravitation, suit Shallow Grave en 2008; son premier album salué par la critique. Cette sortie est accompagnée d'une tournée nord-américaine aux côtés de BON IVER ou Kristian Matsson se construit au fil de ses prestations scéniques remarquées par un public de plus en plus large. En 2010, il signe avec le label Dead Oceans, annoncant la sortie de l'album The Wild Hunt, un album ancré dans le songwriting et la profondeur folk centré sur le phrasé et les jeux de mots de Matsson, ainsi que son travail habile de la guitare. Apres une grande tournée à guichets fermés, Matsson passe l'hiver 2011-2012 dans son studio suédois a enregistrer l'éblouissant There's No Leaving Now, son 3ème album. There's No Leaving Now, montre toute la maturité acquise par Kristian Matsson cette dernière année. Tout en restant un disque de Folk, l'expérience de la scène donne à ses compositions une force jusqu'ici à peine effleurée. Une tournée en 2012 et 2013 viendra accompagner cette sortie.
Lorsque Vincent d'Indy écrivit sa Seconde symphonie en 1902, un certain Debussy mettait Pelléas et Mélisande entre les oreilles ébahies de ses contemporains. Sans doute le malheureux d'Indy, pétri de tradition - voire un chouïa réactionnaire, au moins dans sa conception de la société, mais aussi un peu de la musique - en fit-il un peu de température, car sa Seconde s'apparente plus au romantisme tardif français qu'à l'avant-garde pourfendeuse d'anciens. Et quand bien même il semblait admirer l'audace et l'invention de son jeune collègue, il ne pouvait pas ne pas saisir que son temps était révolu, sa symphonie datée d'avance. Alors, chers auditeurs, un conseil : écoutez cette oeuvre magnifique comme si elle n'avait pas d'âge, pas de date de composition, pas de passé, pas de futur; comme si elle n'existait que pour elle-même, un monolithe tombé du ciel ardéchois si cher à d'Indy. Autre paysage, la Forêt Noire - en Allemagne, eh oui, bien que le musicien fût assez férocement nationaliste - évoquée dans les Tableaux de voyage de 1892 (pour la version orchestrale, les pièces pour piano initiales datant de 1889), tour à tour sombre et schubertienne, même si le ton reste résolument français. Enfin, la musique de scène pour la pièce Karadec du très-oublié André Alexandre, un des petits bijoux de d'Indy, écrit dans un esprit quelque peu bretonnisant, nous rappellera combien il aimait les thèmes d'inspiration folklorique ou populaire.
Epoustouflant, mêlant intensité psychédélique et maîtrise technique permettant mille excentricités - Le Monde Le premier album survolté MARKETING : du quintet belge ! Après avoir dévoilé le clip barré de leur single ‘8 Is The Figure That I Like The Most', le quintet belge ROBBING MILLIONS, mené par Lucien Fraipont (guitare/voix) et Gaspard Ryelandt (voix) sort sont premier long format éponyme ! En puisant dans les méandres de sa culture musicale, le groupe livre un album audacieux qui s'affranchit des carcans traditionnels de la pop musique. De Can à Robert Wyatt, de The Flaming Lips à la slacker pop de Pavement en passant par les guitares flamboyantes de Frank Zappa, l'album Robbing Millions prend un malin plaisir à dépasser les bornes ! Les titres y oscillent entre dream pop (‘8 Is The Figure That I Like The Most', ‘The Mountain'), rock psyché weirdo euro style (‘WIAGW', ‘You Fall From Your Chair', ‘What Makes Me Feel Old') et mélodies Ariel Pinkesques (‘In The No Air', ‘Inspector', ‘Dreams Like Photographs'). L'album éponyme de ce groupe fabuleux est un beau mélange de psych pop inventive et décoiffante qui marquera probablement l'année 2016 !
Attention, on pourrait aisément penser que ce « nouveau » groupe qui voit la réunion de trois géants du rock doit plus au dollar qu’à l’inspiration. Erreur ! Enregistré à Portland durant l’été 2014, cet album est l’une des premières bombes « melodic rock » de l’année 2015 ! L’idée initiale en revient à Serafino Perugino, le boss du label napolitain Frontiers, qui avait toujours rêvé de produire un projet dont le batteur Deen Castronovo serait le chanteur principal. On connait ses talents de musiciens et de « backing vocalist » au sein de Journey, Bad English, mais c’est la première fois qu’il se met en avant en tant que chanteur. Et quel chanteur ! A la basse, c’est Jack Blades, qui officie dans Night Ranger, et qui complète la section rythmique explosive. A la guitare, Doug Aldrich enflamme les titres de ses riffs acérés et bluesy; après douze années consécutives passées au sein de Whitesnake, il est tout simplement devenu l’un des guitares héros les plus respectés sur la scène rock internationale. Ce trio forme l’assise d’un nouveau groupe qui foudroie l’auditeur par sa passion et son enthousiasme. A écouter sans modération !
Attention, on pourrait aisément penser que ce « nouveau » groupe qui voit la réunion de trois géants du rock doit plus au dollar qu’à l’inspiration. Erreur ! Enregistré à Portland durant l’été 2014, cet album est l’une des premières bombes « melodic rock » de l’année 2015 ! L’idée initiale en revient à Serafino Perugino, le boss du label napolitain Frontiers, qui avait toujours rêvé de produire un projet dont le batteur Deen Castronovo serait le chanteur principal. On connait ses talents de musiciens et de « backing vocalist » au sein de Journey, Bad English, mais c’est la première fois qu’il se met en avant en tant que chanteur. Et quel chanteur ! A la basse, c’est Jack Blades, qui officie dans Night Ranger, et qui complète la section rythmique explosive. A la guitare, Doug Aldrich enflamme les titres de ses riffs acérés et bluesy; après douze années consécutives passées au sein de Whitesnake, il est tout simplement devenu l’un des guitares héros les plus respectés sur la scène rock internationale. Ce trio forme l’assise d’un nouveau groupe qui foudroie l’auditeur par sa passion et son enthousiasme. A écouter sans modération !
Est-ce l'effet du bicentenaire de sa mort récemment célébré, ou l'effet d'un trop-plein de Mozart dont le 250e anniversaire de la naissance a submergé la planète, toujours est-il que l'on assiste à une singulière éclosion d'enregistrements consacrés à Haydn, et plus particulièrement ses Sonates pour piano. A moins que les pianistes se rendent compte, de plus en plus, combien ces oeuvres restent modernes et vivantes, bien loin de l'image assez aimable de Papa Haydn. Certes, certes, il ne fut pas lui-même un grand virtuose du clavier, et sans doute cela se reflète-t-il dans son écriture, plus orientée vers la richesse du contenu musical que vers une recherche d'effets pianistiques. On aurait presque l'impression de pouvoir les jouer soi-même ? Oh que non ! Oui, les notes, il est possible de les égrener sans trop d'effort, mais quant au discours, c'est une autre paire de manches ! Haydn déroule un tapis d'une richesse infinie, hérissée de surprises et d'apparentes incongruités, qui sont autant d'obstacles pour le pianiste, voire pour l'auditeur, constamment trimballé d'un extrême à l'autre. Le choix ici opéré par Bavouzet pour ce premier volume couvre des oeuvres des années 1770 à 75 - il est souvent difficile de les dater avec précision -, d'une formidable élégance, empreintes de Sturm und Drang dès que l'on se tourne vers les tonalités mineures, en particulier la très dense Sonate n° 49 en ut dièse mineur. Des choses à découvrir donc, sous les doigts experts de Jean-Efflam Bavouzet.
Four (Acts of Love) est un album contemplatif et romantique - il fait ressurgir nos épreuves du moment et prend place dans notre univers. Cet opus est un cycle de chansons, divisé en 3 actes. On trouve sur l’album des compositions originales de Mick Harvey ainsi qu’une chanson de son collabarotaeur de longue date PJ Harvey (« Glorious ») et des interprétations de « The Story of Love » de The Saints, de « The Way Young Lovers Do » de Van Morrison, de « Summertime in New York » d’Exuma et de « Wild Hearts (Run Out of Time) » de Roy Orbison. Four (Acts of Love) est le sixième album studio solo de Mick Harvey et sort à la suite de Sketches from the Book of the Dead paru en 2011. Harvey, reconnu pour sa carrière avec The Birthday Party et Nick Cave & The Bad Seeds, est également réputé pour ses bandes originales (Chopper, To Have And To Hold, Australian Rules) et son travail de production (Anita Lane, Rowland S Howard et plus récemment l’album de PJ Harvey, Let England Shake, qui a gagné le prix Mercury). Four (Act of Love) a été enregistré à Melbourne dans les studios Grace Lane et Atlantis Sound. Rosie Westbrook à la contrebasse et JP Shilo à la guitare et au violon sont présents sur l’album.
Le mythique guitariste américain Marc Ribot revient avec un album engagé entouré de légendes. Le guitariste et compositeur Marc Ribot revient avec un nouvel album à la rentrée. Ribot est onnu pour ses collaborations écletiques avec Norah Jones, McCoy Tyner, ou encore Tom Waits sur nombre de ses albums et tournées. Il a également travaillé avec de nombreux musiciens comme Elvis Costello, John Zorn, Mike Patton, Marianne Faithfull, Alain Bashung, ou encore Tricky. Ce nouvel album très politique voit Ribot collaborer une nouvelle fois avec ses amis (Tom Waits, Steve Earle, Meshell Ndegeocello, Fay Victor, Tift Merritt et d'autres), on y retrouve des compositions originales et des reprises de chants partisans de la seconde Guerre Mondiale, mais aussi des balades du mouvements des droits civiques. A l'aide de son instrument fêtiche qu'est la guitare, Marc Ribot s'oppose à la politique de Trump en musique, à travers l'histoire d'une musique de la résistance. POUR CEUX QUI AIMENT Tom Waits, Steve Earle
Il Spiritillo Brando de La Ritirata nous offre l'occasion de connaître et d'apprécier un ensemble espagnol, jeune et excellent, en le suivant dans sa présentation enthousiasmante des musiques des cours de l'Italie et de l'Espagne durant la transition de la Renaissance au Baroque. Depuis les premiers enregistrements des frères José Miguel et Emilio Moreno pour Glossa, aucun musicien espagnol n'avait été invité à faire partie de notre équipe : cette situation vient de changer avec l'arrivée de Josetxu Obregón et de La Ritirata qui comprend certains des meilleurs jeunes interprètes espagnols dans le domaine des instruments à cordes frottées et pulsées, dans celui des vents ou des claviers. Los rythmes de danse de Andrea Falconieri sont le fil conducteur du disque, qui inclut aussi des oeuvres de Diego Ortiz ou de Bartolomé de Selma y Salaverde. Cette musique passionnante permet aux solistes formant La Ritirata de démontrer leur virtuosité et leur engagement. En commençant par le propre Josetxu Obregón qui nous offre sur son violoncelle des oeuvres de la fin du XVIIIe signées par Giuseppe Maria Jacchini, Giovanni Battista Vitali et Domenico Gabrielli. Comme l'indique son le titre, Il Spiritillo Brando évoque la danse de cour à Naples sous la viceroyauté espagnole tout autant que l'esprit facétieux errant dans les ruelles de Naples pour y justifier les défauts des humains.
L'intégrale des Sonates de Beethoven par Abel Rahman El Bacha dans un coffret 10CD. Abdel Rahman El Bacha a décidé d'enregistrer les Sonates dans l'ordre chronologique, afin de remettre ses pas dans ceux de Beethoven et d'accompagner le processus évolutif du compositeur : « Cette approche m'a permis de donner une lecture cohérente cimentant des Sonates appartenant à une même époque. Si j'avais choisi d'organiser les sessions d'enregistrement dans un ordre autre que chronologique, je n'aurais pu regrouper aussi pertinemment les aspects constitutifs du monde sonore qui appartient en propre à chacune des périodes de composition ». La méthode de travail d'Abdel Rahman el Bacha présente la particularité de refuser le morcellement généralement induit par l'exercice de l'enregistrement. Il procède en jouant deux Sonates d'affilée, sans s'interrompre, et une deuxième, une troisième prises signifieront qu'il rejouera les deux mêmes Sonates intégralement. On se doit à un contrôle de soi, afin de maîtriser l'endurance qu'exigent de tels chefsd'oeuvre. Au-delà de l'aspect purement musical qui fait de Beethoven un des plus grands compositeurs de tous les temps, j'en retiens la leçon d'un être moral : dans la mesure où Beethoven s'impose à lui-même une rigueur, une exigence, un courage immenses - dans sa vie, dans ce qu'il entreprend, dans l'authenticité du moindre de ses gestes artistiques -, son attitude doit déteindre sur son interprète. C'est pourquoi je considère que, pour moi, Beethoven a non seulement représenté une des plus profondes leçons de musique, mais aussi une leçon de vie ».
23 mai 2017. C’est à cette date que Richie Beirach fêtera ses 70 ans. Il a joué avec Stan Getz, Chet Baker, Dave Liebman, etc. Le 23 mai est également la date d’anniversaire de son fidèle partenaire, le violoniste Gregor Huebner, qui lui aura 50 ans. Les deux musiciens jouent ensemble depuis plus de 20 ans. « Richie me dit toujours que nous jouons ensemble de la même façon que lorsque nous échangeâmes nos premières notes à New York en 1996 dans mon petit appartement de Spring Street. Notre lien musical s’est développé et approfondi, mais c’est vrai que nous jouons toujours avec la même joie et spontanéité que lors de nos premières rencontres. » déclare Huebner. Enregistré suite à une résidence d’une semaine au Birdland de la Big Apple, le matériel thématique est varié. Huebner continue : « La musique de certains compositeurs est plus propice à l’improvisation que d’autres. Par exemple, Bach était un formidable improvisateur et cela s’entend dans sa musique. C’est le cas d’autres compositeurs romantiques ou même de Bartok. Le mix de répertoires dans cet album est typique pour nous; jazz, classique, compositions, Bach, Coltrane...; chaque pièce apporte sa pierre à l’édifice mais toutes sont connectées à l’improvisation. ». A noter les musiciens de haut vol qui entourent le duo : Michael Brecker, et la formidable section rythmique composée de George Mraz et Billy Hart. 20 ans de collaboration admirablement célébrés tout au long de cet album.
Le mythique guitariste américain Marc Ribot revient avec un album engagé entouré de légendes. Le guitariste et compositeur Marc Ribot revient avec un nouvel album à la rentrée. Ribot est onnu pour ses collaborations écletiques avec Norah Jones, McCoy Tyner, ou encore Tom Waits sur nombre de ses albums et tournées. Il a également travaillé avec de nombreux musiciens comme Elvis Costello, John Zorn, Mike Patton, Marianne Faithfull, Alain Bashung, ou encore Tricky. Ce nouvel album très politique voit Ribot collaborer une nouvelle fois avec ses amis (Tom Waits, Steve Earle, Meshell Ndegeocello, Fay Victor, Tift Merritt et d'autres), on y retrouve des compositions originales et des reprises de chants partisans de la seconde Guerre Mondiale, mais aussi des balades du mouvements des droits civiques. A l'aide de son instrument fêtiche qu'est la guitare, Marc Ribot s'oppose à la politique de Trump en musique, à travers l'histoire d'une musique de la résistance. POUR CEUX QUI AIMENT Tom Waits, Steve Earle
Minor Pieces, le nouveau projet d'Ian William Craig en duo avec la chanteuse et multiinstrumentiste Missy Donaldson, offre une musique atmosphérique qui se situe entre la beauté manifeste et l'étrangeté franche. The Heavy Steps Of Dreaming est le brillant premier album de Minor Pieces, un nouveau partenariat d'auteurcompositeur-interprète de Vancouver composé du célèbre chanteur-compositeur Ian William Craig et de la nouvelle venue Missy Donaldson, une chanteuse et multi-instrumentiste. Tout en conservant une partie du jeu textural et de l'expérimentation du matériel solo d'Ian tout en le canalisant dans le domaine de l'écriture de chansons tangibles, le duo utilise guitare, magnétophones modifiés, basse et synthés pour façonner des chansons profondes avec leur voix masculine et féminine, qui s'accordent parfaitement et sont résolument centrés sur le live. S'inspirant de groupe tels que Low, Grouper, Mazzy Star, Portishead, My Bloody Valentine, Talk Talk et Cat Power, 'The Heavy Steps Of Dreaming' sonne familier tout en forgeant quelque chose de nouveau, d'unique et au-delà de la somme de ses influences.
Pas le plus petit blues low down, pas de gros groove qui tache, pas d’hommage éperdu à Duke ou Miles : les ombres croisées chez Michael Wollny sont, pour s’en tenir à ce CD, celles de Paul Hindemith, Alban Berg, Guillaume de Machaut, ou la sienne propre puisqu’il compose de belle manière. Sa manière à lui, justement, n’est pas celle de Jacques Loussier, spécialiste du trou de serrure vers les grands compositeurs classiques : lorsque Wollny lorgne vers l’avant ou à côté de lui, c’est pour s’installer en profondeur dans l’univers des autres, et non pour en jazzifier épidermiquement les formes les plus superficielles. En clair, ce que l’on trouve au terme du processus, ce n’est pas un Hindemith ou un Berg aimablement édulcorés, mais le créateur Wollny déployé, réalisé, incarné dans l’oeuvre repensée de ses aînés. On comprend pourquoi beaucoup voient en lui le pianiste qui monte, sorte de successeur, en termes de renouvellement des formes, de ce Brad Mehldau qu’il faut désormais conjuguer au passé (sans dévaluation de son talent, qui reste immense). Comme son compatriote Joachim Kühn, aux côtés ou en face duquel il a gravé l’époustouflant Live At Schloss Elmau, Wollny est à la fois un héritier de la tradition classique allemande et un novateur du jazz. On réalise à son contact que, si le romantisme était né un ou deux siècles plus tard, il aurait fricoté avec le free-jazz. Il se trouve que Wollny en a récupéré la vigueur (le geste émancipateur) sans les outrances (l’enfermement dans une répétitivité stérile).
Gagnante des Brit Awards en 2000, et six ans après l'acclamé «Comfort of Strangers», BETH ORTON réapparaît avec «Sugaring Season». Enregistré par TUCKER MARTINE (MY MORNING JACKET, THE DECEMBERISTS), l'album regroupe une belle palette de collaborations, avec entre autres, le claviériste ROB BURGER, le bassiste SEBASTIAN STEINBERG, le batteur jazz légendaire BRIAN BLADE, le chanteur folk SAM AMIDON et les guitaristes MARC RIBOT et TED BARNES. Ce disque est le fruit d'une longue introspection et d'un renouveau : des titres aux textes profonds et lyriques, une nouvelle expressivité dans la voix, et plus que jamais, une palette d'influences musicales maîtrisée à la perfection. Même si Beth s'est éloignée des textures électroniques dominantes dans ses précédents travaux, sa musique repose toujours sur un groove implicite, qu'il provienne d'une guitare acoustique ou d'un séquenceur. On retrouvera ainsi une combinaison de riches arrangements orchestraux avec une section ryhtmique très jazzy, des guitares folk, des pianos music hall et des ballades R&B à fendre le coeur. Un album où culmine l'art de la contradition de Beth : à la fois plein d'âme et aérien, luxuriant et doux-amer.
Après le succès de ses trois premiers albums, Duane Eddy a choisi de se plonger dans le riche passé musical de l'Amérique pour l'album Songs of Our Heritage. Sorti à l'origine sur le label Jamie en 1960, il a longtemps été indisponible en vinyle. Beaucoup plus acoustique que ses prédécesseurs (Duane Eddy joue de la guitare acoustique et du banjo), il est son quatrième album à être entré dans les charts au Royaume-Uni, atteignant le 13e rang. Toutes les chansons sont des airs traditionnels arrangés par Duane Eddy (sauf la chanson de cowboy Mule Train, qui a été écrite par Fred Glickman, Hy Heath et Johnny Lange). Cet album offre des performances calmes et atmosphériques, très différent de l'enthousiasme à haut niveau d'octane de ses enregistrements précédents. L'interprétation de Duane Eddy des airs Cripple Creek, Streets of Laredo et Scarlet Ribbons (entre autres) a montré qu'il était possible, dans le genre rock & roll, de préserver la musique traditionnelle américaine tout en l'enrichissant d'un son plus moderne. En plus du LP original, cette sortie WaxTime 500 inclut le titre bonus Lost Island, qui a été enregistré à la même période.
W.E.T...D'abord le nom : il s'agit de l'acronyme des noms des formations auxquelles ont participé les protagonistes de ce nouveau super groupe. Que l'on en juge : Robert Säll de Work Of Art, Erik Martensson d'Eclipse et Jeff Scott Soto, le chanteur de Talisman. Qu'ont en commun ces trois musiciens ? L'amour des grandes scènes rock, des refrains inoubliables chantés à plein poumon, des chorus de guitare enflammés et bien sûr des mélodies entêtantes. Ils font tous les trois partie de la grande famille des musiciens talentueux de Frontiers, et ont travaillé chacun de leur côté auprès de Yngwie Malsteen, Axel Rudipell, Soul SirkUs et...de la légende Journey. Jeff Scott Soto : « Très franchement, si j'avais continué avec Journey, voici le genre d'album que nous aurions produit. ». Ces treize titres énergiques combinent les influences de Journey, Talisman, Whitesnake et Giant, avec une production moderne et un son énorme dignes du Top 10 des groupes du genre. Cette sortie contient également un DVD incluant trois vidéos musicales des chansons « One Love », « Brothers In Arms » et « Comes Down Like Rain », ainsi qu'un EPK avec des interviews des membres du groupe.