LE NÉO-ZELANDAIS KANE STRANG, NOUVELLE SIGNATURE DEAD OCEANS, EST DE RETOUR AVEC UN ALBUM POP LO-FI NOVATEUR Enregistré dans sa ville de Dunedin au fameux hotel Chick dont la légende raconte qu’il est hanté, Kane a fait équipe avec le producteur Stephen Marr du groupe trip hop Duprah pour les titres de Two Hearts et No Brain. Le résultat de cette collaboration est un mélange tranchant d’alt-rock intelligent portant les signatures d’un style grunge/alt-rock éxécuté avec précaution et d’une méticuleuse précision sur les 11 morceaux. L’influence de Marr apporte un éclat pur et retrofuturiste qui complète le style d’enregistrement perfectionniste, les mélodies effrénées et la prose névrosée de Strang. Usant d’un sujet pourtant très souvent exploité (la rupture, la solitude, la famille) avec une honnêteté désarmante, les lignes peu expressives et souvent ironiques de Strang ne manquent jamais leur coup : un résultat sarcastique mais toujours captivant. Two Hearts And No Brain relève du pur génie pop du début à la fin. Difficile d’imaginer qui d’autre pourrait combiner aussi habilement synthétiseurs nébuleux, guitare, accords crissants et tintements vocaux avec une vision si kaléidoscopique de la pop. La musique truffée de détails de Kane joue sur l’émotion et est malicieusement reliée à une nostalgie doucement ironique - ancienne et nouvelle à la fois. Ce qui distingue Kane de la masse de chanteurs DIY indie est sa volonté de toujours chercher plus loin. Maitrisant l’esthétique lo-fi, il a étendu son talent de songwriting et de producteur à de nouvelles sphères avec son nouvel album.. Les concerts live imprévisibles et exaltants du néozelandais ne cesse de charmer les foules sur un flot de délicieux riffs de guitare pop. Pour ceux qui aiment : Ariel Pink, Jaccu Gardner, Belly, Angel Olsen, Ultimate Painting...
Le groupe suédois Snakes In Paradise est de retour ! Step Into The Light est le premier album du groupe en 16 ans et mêle à nouveau les mélodies du classique américain AOR des années 80 avec du hard rock exquis. La voix de Berggren est meilleure que jamais et l'écriture de chansons toujours aussi raffinée. Les fans devraient s'attendre à un album de Snakes In Paradise au son familier, affirme Bergreen. Rien n'a vraiment changé musicalement depuis les premiers albums, toujours le même kit de batterie et les mêmes musiciens qui jouent ensemble, ce qui en fait notre signature musicale, mais peut-être est-elle cette fois-ci plus musclée et mature, et l'écriture est également plus profonde. Nous avons mis tout notre coeur dans cet album et nous espérons que le public l'aimera autant que nous !
L'ancien frontman de TNT, Tony Harnell, fait à nouveau équipe avec Primal Fear et le guitariste prolifique d'Allen/Lande, Magnus Karlsson, pour la sortie du troisième album de Starbreaker. A l'origine, Starbreaker était le projet secondaire de Tony Harnell lorsqu'il était encore membre de TNT, puis avec le guitariste Magnus Karlsson, l'ancien batteur de TNT John Macaluso et le bassiste Fabrizio Grossi, ils ont formé Starbreaker. Dysphoria est un nouvel album très attendu, et cette longue attente ne déçoit pas. Offrant un mélange éclectique de métal mélodique et agressif, dont une reprise de Judas Priest du titre classique Starbreaker, Tony Harnell et Magnus Karlsson offrent ce qui est probablement leur album le plus mature, varié et passionnant à ce jour.
Combinant tradition soufie au travers des chants Qawwali (musique populaire en Inde et au Pakistan) avec une guitare déglinguée aux airs rock and roll de la fin des années 50, le premier album du groupe danois-pakistanais Rocqawali prouve à quel point deux genres musicaux qui semblent pourtant à l’opposé se marient pour donner naissance à un album fécond et inspiré. La transe musicale héritée de plus de 1000 ans d’adoration mystique orientale se fond dans un rock spirituel fiévreux qui perpétue la devise Sufi : « L’amour profond au-delà de la religion, de la politique et des frontières ».
Midori, une violoniste exceptionnelle au service d'un répertoire exigeant. Pour son premier enregistrement chez ONYX, la violoniste Midori a choisi 3 sonates pour violon et piano du XXème siècle : la seconde sonate, très peu jouée, de Bloch intitulée « Poème Mystique », la sonate de Janacek composée en 1914 et la tardive sonate en sol de Chostakovitch, initialement composée en 1968 pour David Oistrakh et Sviatoslav Richter. Pour rappel, Midori a débuté sa carrière à l'âge de 11 ans comme soliste invitée du New York Philarmonic, sous la direction de Zubin Mehta. C'était en 1982. Depuis, Midori est considérée comme une musicienne exceptionnelle mais aussi une pédagogue très douée et une activiste avisée des réseaux sociaux. En 2007, le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki Moon, a nommé Midori ambassadrice pour la Paix de l'O.N.U.
Si les images ont le pouvoir de restituer fidèlement la trace du passé, Gottfried von der Golz et le Freiburger Barockorchester nous prouvent avec cet enregistrement que la musique dissimule elle aussi la mémoire en son sein. Rarement jouées, les symphonies de jeunesse de Mozart portent en elles la précieuse réminiscence de Mozart enfant, et le noyau de son style. Le Freiburger Barockorchester complète ainsi avec ce disque le portrait du génie autrichien, dont on retrouve ici la trace des influences des années d'apprentissage, l'esquisse de ses goûts (à commencer par la tonalité de sol mineur, perceptible dans la Symphonie K. 22), mais surtout le germe exceptionnel de son oeuvre alors en devenir : on y trouve même une innocente citation de l'air Non più andrai des Noces de Figaro (Première Contredanse) ! L'orchestre, dirigé par la main savante de Gottfried von der Goltz livre ici la dernière pièce du puzzle mozartien.
LE NÉO-ZELANDAIS KANE STRANG, NOUVELLE SIGNATURE DEAD OCEANS, EST DE RETOUR AVEC UN ALBUM POP LO-FI NOVATEUR Enregistré dans sa ville de Dunedin au fameux hotel Chick dont la légende raconte qu’il est hanté, Kane a fait équipe avec le producteur Stephen Marr du groupe trip hop Duprah pour les titres de Two Hearts et No Brain. Le résultat de cette collaboration est un mélange tranchant d’alt-rock intelligent portant les signatures d’un style grunge/alt-rock éxécuté avec précaution et d’une méticuleuse précision sur les 11 morceaux. L’influence de Marr apporte un éclat pur et retrofuturiste qui complète le style d’enregistrement perfectionniste, les mélodies effrénées et la prose névrosée de Strang. Usant d’un sujet pourtant très souvent exploité (la rupture, la solitude, la famille) avec une honnêteté désarmante, les lignes peu expressives et souvent ironiques de Strang ne manquent jamais leur coup : un résultat sarcastique mais toujours captivant. Two Hearts And No Brain relève du pur génie pop du début à la fin. Difficile d’imaginer qui d’autre pourrait combiner aussi habilement synthétiseurs nébuleux, guitare, accords crissants et tintements vocaux avec une vision si kaléidoscopique de la pop. La musique truffée de détails de Kane joue sur l’émotion et est malicieusement reliée à une nostalgie doucement ironique - ancienne et nouvelle à la fois. Ce qui distingue Kane de la masse de chanteurs DIY indie est sa volonté de toujours chercher plus loin. Maitrisant l’esthétique lo-fi, il a étendu son talent de songwriting et de producteur à de nouvelles sphères avec son nouvel album.. Les concerts live imprévisibles et exaltants du néozelandais ne cesse de charmer les foules sur un flot de délicieux riffs de guitare pop. Pour ceux qui aiment : Ariel Pink, Jaccu Gardner, Belly, Angel Olsen, Ultimate Painting...
A la découverte de l’enfant terrible de la musique contemporaine américaine, George Antheil, avec, en première mondiale, Over the Plains, une oeuvre orchestrale inspirée des plaines du Texas. Le label Chandos poursuit son exploration fascinante du répertoire américain et après avoir rendu hommage à Aaron Copland, la série nous permet de découvrir l’enfant terrible de la musique contemporaine américaine, George Antheil, disparu en 1959 en laissant une oeuvre protéiforme, avec des pièces comme Ballet Mécanique d’un avant-gardisme choquant à l’époque, inspirée des premiers ballets de Stravinsky. Dans un registre plus conventionnel, le chef d’orchestre John Storgards, à la tête du BBC Philharmonic, nous présente les symphonies N° 4 et 5 et, en première mondiale, la pièce orchestrale intitulée Over the Plains.
Le LSO présente deux symphonies emblématiques du XXème siècle. Deux oeuvres emblématiques du XXème siècle sont présentées sur ce disque : les dixièmes symphonies de Peter Maxwell Davies et de Panufnik. La symphonie de Davies, commande du LSO au compositeur, est dédicacée à un architecte italien du XVIIème siècle, Francesco Borromini. L’originalité et le modernisme de ses constructions en ont fait un mal aimé du pouvoir de l’époque. Pour lui rendre hommage, Peter Maxwell Davies a composé une oeuvre grandiose, rigoureuse et sauvage, interprétée avec grandeur sous la direction du chef Sir Antonio Pappano, très investi dans la musique et l’histoire qu’elle porte. D’une manière très similaire, la symphonie du compositeur polonais Andrzej Panufnik est inspirée par les séries de Fibonacci, bien connues en géométrie, et fil conducteur de l’oeuvre.
Comme toujours chez Aaron Diehl, la musique de The Vagabond est élégante, avec un jeu au piano profond et expansif La meilleure façon de décrire le nouvel enregistrement d'Aaron Diehl, The Vagabond, est qu'il s'agit d'un chefd'oeuvre de tranquillité. Bien qu'il s'agisse d'un enregistrement de jazz ancré dans les standards établis par ses prédécesseurs tels que Art Tatum, Mary Lou Williams, Ahmad Jamal, Roland Hanna et John Lewis, les fans des deux enregistrements précédents de Diehl ne seront pas surpris d'apprendre que des références claires sont faites à son passé et à sa carrière simultanée d'interprète de musique classique. Cet enregistrement tire son titre de la composition de Diehl The Vagabond, une oeuvre qui s'articule autour d'un coeur mélodique fort pour mettre en valeur sa technique magique; toujours au service de la musique plutôt que comme une démonstration.
Crazy Lixx célèbre le quinzième anniversaire de sa formation avec la sortie de son cinquième album studio, Ruff Justice ! Ruff Justice, qui intègre deux nouveaux membres (Chrisse Olsson & Jens Lundgren), est une perle du métal qui n’est pas sans rappeler les années 80. Avec ses refrains mémorables, ses hooks et riffs typiques du genre, ses solos de guitare et une production sans faute de Danny Rexon et Chis Laney, cet album touche autant les fans fidèles de heavy metal des années passées que les nouveaux amateurs.
Admiré par toutes les générations d'artistes, de LED ZEPPELIN jusqu'à JOANNA NEWSOM, ROY HARPER fait l'unanimité grâce à la pureté de ses compositions folk et à son célèbre jeu de guitare picking. Son influence s'étend d'ailleurs bien au-delà de la sphère folk, comme en témoignent ses collaborations avec KATE BUSH ou PINK FLOYD. Quoi de mieux alors qu'une compilation orchestrée par ROY HARPER lui-même, afin de retrouver l'essence de son oeuvre. Songs of Love and Loss se présente comme un document incroyablement émouvant captant toute la magie de ce survivant de l'âge d'or du folk anglais.
Lorsque l'on évoque le répertoire a cappella sur textes français, trois noms viennent Immédiatement à l'esprit : Debussy, Ravel, Poulenc. Mais à côté de ces chefs de file ont existé d'autres compositeurs de grand talent, qui ont largement contribué au renouveau du chant choral en France après la rupture historique due à la Révolution en 1789. Nombreux en effet sont les musiciens, chefs et pédagogues qui ont mis en musique les plus beaux textes de la langue française avec tout le raffinement dont est capable l'école française. Mais après une période faste, ces oeuvres chorales ont sombré dans l'oubli. Aujourd'hui Pierre Calmelet et les chanteurs du Madrigal de Paris rendent justice à seize musiciens de l'ombre et nous invitent ainsi à la découverte de vingt-quatre perles de ce splendide répertoire.
Pour poursuivre à la tête du London Symphony Orchestra le cycle Mendelssohn engagé par ses soins, John Elliot Gardiner a choisi la « symphonie cantate » intitulée Lobesang, une oeuvre proche au coeur du compositeur, empreinte de grandeur, de solennité et de religiosité, sans doute son oeuvre la plus intense. Pour John Elliot Gardiner, c’est sa première interprétation de cette oeuvre, et la présence du LSO, du Monteverdi Choir et de trois talentueux solistes lui permet d’en donner une lecture profonde, sereine, intense, à la hauteur de la volonté du compositeur. Le chef en parle lui-même avec ces mots : « C’est ma première interprétation de cette oeuvre qui m’inquiétait un peu à cause de sa forme inédite : finalement ce fut un pur plaisir, grâce à une musique très intense et le sens mélodique sûr de Mendelssohn : je suis ravi d’avoir encore approfondi ma connaissance de sa musique ».
Pour son premier album publié sur un label international, le père de léthio-jazz' nous livre sa musique particulièrement riche, nourrie de tout son parcours : Sa formation de percussionniste, ses études de composition, ses collaborations avec nombre de jazzmen au premier rang desquels Duke Ellington, ses influences jazz et latines et bien sûr, la musique traditionnelle de son pays. Chef d'orchestre, arrangeur, joueur de vibraphone et de congas, Mulatu Astatke joue désormais avec son groupe régulier Step Ahead basé en Angleterre. Réalisé à Addis-Abeba, Londres et dans les studios de La Buissonne près d'Avignon, Sketches of Ethiopia propulse sur la planète jazz mondiale sa musique divinement chatoyante, mélange unique de groove moderne, de mélodies séculaires, de reflets de musique classique occidentale et de rythmes latins et afro-funk.
Valery Gergiev débute un cycle Brahms à la tête du LSO. Cet enregistrement marque le début d'une intégrale des symphonies de Brahms qui réunit à nouveau le LSO et Valéry GERGIEV. On trouve les Symphonies 1 & 2 mais également l'Ouverture Tragique et les Variations sur une Thème de Haydn, la première composition orchestrale de Brahms. La 1ère symphonie, épique et magistrale, qui dépeint la dignité et la grandeur, fut reçue avec enthousiasme lors de sa création en 1873 et plaça dès lors son créateur parmi les maîtres de la composition orchestrale. La seconde symphonie, avec ses mélodies joyeuses est plus bucolique, c'est une pastorale élégante dont Valery Gergiev sait faire ressortir toute la palette des couleurs voulues par le compositeur. L'ouverture Tragique, de son côté, exprime plutôt les tourments et l'agitation de l'âme et l'orchestre exprime parfaitement ici son énergie et sa force intrinsèque.
Les Symphonies n° 3 & 4 de Ralph Vaughan Williams portent les impacts émotionnels de la Grande Guerre que le chef Andrew Manze parvient à exprimer ici, avec force et dignité, à la tête du Liverpool Philharmonic. Le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra est dirigé par Andrew Manze, dont les précédents enregistrements de Ralph Vaughan Williams ont été acclamés par le public et la presse. Pour ce second volume consacré au compositeur britannique, Andrew Manze nous permet de découvrir deux oeuvres majeures, les Symphonies N° 3 et N°4, dont la particularité est d’avoir été profondément influencées dans leur composition, par La Grande Guerre et ses secousses sur tout le siècle. Un sentiment diffus de colère, de remord, et surtout de résistance à la futilité de la guerre, toutes ses émotions sont dans la Symphonie N° 3, d’ailleurs sous- titrée le « War Requiem » de Ralph Vaughan Williams.
Un classement par temps liturgique qui permet d’entendre cette oeuvre dans sa plénitude (6 programmes cohérents de pièces contrastées). Sans Buxtehude, jamais Bach n'aurait été le champion de l'orgue qu'il est devenu. Musique d'une variété et d'une vitalité réconfortantes qui s'anime sous les doigts des organistes Éric Lebrun et Marie-Ange Leurent, savants, jubilants et nous mettant en joie. (Le Point) Élèves de Gaston Litaize, Éric Lebrun et Marie-Ange Leurent ont fait leurs études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Ils en sortent avec un premier prix d’orgue dans la classe de Michel Chapuis. Ils ont également signés une intégrale des oeuvres pour orgue de Buxtehude, Grand Prix du Disque de l’Académie Charles Cros.
Cullen Omori revient avec un deuxième album pop 70s au songwriting minutieux et sensible. 'The Diet'' est un album d'indie rock moderne et puissant où l'on retrouve une ambiance analogique faite de guitares électriques branchées sur des amplis rutilants. En plus de tout ça Omori délivre un songwriting classique avec des influences 70s, le tout se déroulant tout au long des 40 minutes de l'album. Avec 'The Diet'', Omori écrit de véritables chansons d'amour qui sont influencées par les frustrations et les ruptures du chanteur pendant l'année 2016-2017. Mais l'amour reste subtil dans cet album, et les mélodies sont toujours au coeur de son projet. Il s'est laissé influencé par Los Angeles, ville où il a emménagé pour ce nouvel album, rempli de sonorités du rock des 70s, comme T-Rex, John Cale, les Beatles ou les Stones. POUR CEUX QUI AIMENT DIIV, Girls, Woods, Smith Westerns
Qui a dit que la valse était légère ? Pour ce disque consacré au genre, Vassilis Varvaresos bouscule les préjugés avec un florilège étourdissant. Loin de la danse frivole du XVIIIe siècle, les oeuvres choisies ici sont chargées de sensualité, d’ironie et de puissance. Le programme joue de la part fatale de ce tourbillon musical : Liszt et sa valse diabolique; Schumann et son émotion tout en clair-obscur; l’élégance triste de Tchaïkovski; Scriabine et sa sensualité luxuriante; la liberté jubilatoire de Rosenthal sur des thèmes de Johann Strauss; et, sur les ruines du passé, la Valse de Ravel à la noirceur vénéneuse... Cette invitation au vertige à trois temps est le terrain de jeu idéal pour l’expressivité nuancée et la virtuosité éclatante du pianiste grec, diplomé de la Julliard School et du CNSM de Paris, lauréat du concours international de piano George Enescu en 2014, et du Piano Masters Competition en 2015.
Nommos est une oeuvre électronique basée sur une fiction présentée, lors d’une exposition sur l’art des Dogons (un peuple du Mali) à New York dans les années 70. Les Dogons sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures inspirées des croyances religieuses qu’ils ont reçues de visiteurs extraterrestres parmi lesquels figurent les Nommos, des esprits mi-homme mi-poisson, venus de Sirius. On l’aura compris, l’oeuvre présentée dans ce disque est hors norme. Composée en 1979 par le prolifique producteur américain Craig Leon (Ramones, Blondie, Joshua Bell, Luciano Pavarotti...), Nommos ne se veut pas anthropologique, mais une extrapolation musicale de ce qu’aurait pu être la musique que les Nommos ont amené de leur planète. Les synthétiseurs endiablés aux couleurs techno, punk, new age, risquent bien de décoiffer les voyageurs qui monteront à bord de cet ovni sonore.
Une Missa Solemnis incandescente sous la baguette de John Eliot Gardiner. Cet enregistrement a été fait au Barbican, la prestigieuse salle de concert londonienne à l'occasion d'une tournée triomphale de l'Orchestre Romantique et Révolutionnaire de J. E. Gardiner au cours de laquelle il a recueillit des « standing ovations » à chaque date. Les solistes, le choeur et l'orchestre ont tous été félicités par la critique pour cette lecture incandescente de la Missa Solemnis, chef d'oeuvre de Beethoven, et déclaration de foi du compositeur. Lucy Crowe (soprano), Jennifer Johnston (mezzo), James Gilchrist (ténor) et Matthew Rose (basse) sont les principaux solistes qui parviennent à donner de l'oeuvre cette interprétation inoubliable et rarement atteinte en concert. C'est là aussi tout le génie de J. E. Gardiner qui, avec un orchestre qui joue sur instruments d'époque, nous donne à entendre une Missa Solemnis totalement renouvelée.
Pour faire suite à leur enregistrement des sonates de Franck et Strauss sur Onyx, Augustin Dumay et Louis Lortie se tournent maintenant vers Brahms. Les trois Sonates pour violon et piano forment le corpus le plus important de la musique écrite pour cette combinaison d'instruments, après les 10 sonates de Beethoven. De la mélancolie et de la réflexion dans la sonate en sol majeur, du soleil radieux et un travail grandiose et passionné dans la sonate en ré mineur, le génie créatif de Brahms pousse l'écriture pour violon et piano dans un nouveau territoire et révèlent un compositeur en pleine possession de ses moyens. Quel que soit le répertoire, la musique partagée par Augustin Dumay et Louis Lortie est authentique dans son interprétation, parfaitement exécutée et unique grâce à une complicité à toute épreuve.
Le groupe de hard rock norvégien TNT revient avec le bien nommé XIII, treizième album de la formation qui réunit les membres fondateurs Ronni Le Tekr à la guitare, Diesel Dahl à la batterie et Ove Husemoen à la basse. Le groupe accueille également Baol Bardot Bulsara, un nouveau chanteur d'origine espagnole ayant fait ses débuts avec la formation devant 8 000 fans en première partie des légendes vivantes du groupe Scorpions à Oslo, et a passé ce baptême du feu avec brio. Les aficionados de TNT peuvent se réjouir du retour du groupe avec cet excellent album mélodique et technique.
L’Ensemble Amarillis, dans cette réédition de son disque de 2006 consacré à Telemann, interprète un programme de sonates en duo et trio du compositeur. Celui-ci, esprit encyclopédique - comme d’usage au XVIIIe siècle, trouva le temps de se passionner pour les plantes et de pratiquer aussi bien la flûte que le violon ou le clavecin. Fin connaisseur des possibilités de chacun de ces instruments, il composa ces partitions savoureuses où se déploient les plus heureuses combinaisons de timbres, et dont l’énergie rappelle la danse. Musicien à la curiosité insatiable, Telemann fut surtout un voyageur, inspiré des influences européennes, où les savoirs côtoient joyeusement les arts. Réputés à l’international et récompensés des plus hautes distinctions, les musiciens de l’Ensemble Amarillis, emmenés par la flûtiste Héloïse Gaillard, rivalisent de malice virtuose pour restituer la fraîcheur et l’esprit joueur du compositeur allemand disparu il y a tout juste 250 ans.
À la tête d'un quartet en forme de allstars, le guitariste israélien signe avec ce cinquième disque l'album de la maturité. Basé à New York depuis 12 ans, formé à l'école du be-bop auprès de maîtres tels que James Moody, George Coleman et Monty Alexander, il colore son élégance swing aux rythmes du monde, empruntant à la milonga argentine et au flamenco en passant par la samba et le choro brésiliens, sansoublier le blues. Articulation fluide, toucher agile et précis, décontraction de tous les instants... Yotam Silberstein confirme, avec «The Village », sa place d'acteur majeur dans la florissante renaissance de la guitare jazz.
Un Otello inoubliable ! Riccardo Muti, le Chicago Symphony Orchestra et le Choeur Symphonique de Chicago célèbrent ensemble le bicentenaire de Verdi avec l'interprétation d'un opéra à la fois puissant et émouvant, Otello. Enregistré en concert à Chicago en Avril 2011, cet Otello est le résultat d'un intense travail du maestro Riccardo Muti, reconnu comme l'un des tous premiers sur ce répertoire, avec le choeur et l'orchestre dont il assure la direction. Voilà ce qu'en a dit, le lendemain du concert, le Chicago Tribune : « Riccardo Muti, le meilleur conducteur de Verdi à ce jour, était en feu ! Et avec lui l'orchestre et le choeur. Il a su passer de la tempête aux sentiments les plus fins pour accompagner chaque inflexion des solistes chanteurs transportés par un livret passionné et un chef présent sur chaque note. A la fin de la représentation, une immense clameur est montée du public, touché par une interprétation définitive. Une belle réussite. »
Cullen Omori revient avec un deuxième album pop 70s au songwriting minutieux et sensible. 'The Diet'' est un album d'indie rock moderne et puissant où l'on retrouve une ambiance analogique faite de guitares électriques branchées sur des amplis rutilants. En plus de tout ça Omori délivre un songwriting classique avec des influences 70s, le tout se déroulant tout au long des 40 minutes de l'album. Avec 'The Diet'', Omori écrit de véritables chansons d'amour qui sont influencées par les frustrations et les ruptures du chanteur pendant l'année 2016-2017. Mais l'amour reste subtil dans cet album, et les mélodies sont toujours au coeur de son projet. Il s'est laissé influencé par Los Angeles, ville où il a emménagé pour ce nouvel album, rempli de sonorités du rock des 70s, comme T-Rex, John Cale, les Beatles ou les Stones. POUR CEUX QUI AIMENT DIIV, Girls, Woods, Smith Westerns
Accompagné d'Anna Reinhold, Sabine Devieilhe, Magali Mosnier et Emmanuel Olivier, le flûtiste Alexis Kossenko livre ici un disque impressionniste, où voix, flûte et piano dialoguent et s'enchevêtrent. à travers un programme mêlant mélodie et musique de chambre, les influences de cette musique insaisissable et évocatrice se font jour, de la Grèce antique (avec les Odelettes anacréontiques de Maurice Emmanuel, ou encore l'illustre Syrinx de Debussy) à la Nature, en passant par l'Orient rêvé de Jacques Ibert et de Maurice Ravel (Asie). Les voix d'Anna Reinhold et de Sabine Devieilhe donnent vie aux mots de Victor Hugo, Pierre de Ronsard ou encore Segalen, capturant l'atmosphère suave de cette musique crépusculaire. De cet enregistrement émerge ainsi un captivant tableau de la musique française du début du XXe siècle, dans toute sa clarté, son raffinement et sa transparence.
Charles Ives, un compositeur à découvrir absolument, avec Jean-EfflamBavouzet en interprète majuscule ! Charles Ives est un compositeur américain, mort en 1954 après avoir reçu, pour sa troisième symphonie, le Prix Pulitzer de la Musique. Considéré dans l’avant-garde musicale de son temps, il est aujourd’hui très apprécié du public et souvent joué. La série que Chandos consacre à son oeuvre en est, avec le succès qu’elle remporte, une nouvelle preuve. Pour ce nouveau volume, on retrouve la fameuse troisième symphonie, et c’est le pianiste Jean Efflam Bavouzet qui relève le défi de la partie en piano solo inclue dans la quatrième. Charles Ives est définitivement un compositeur à découvrir, particulièrement avec le Melbourne Symphony Orchestra, placé sous la direction de Sir Andrew Davis.
Réalisé entre 1972 et 1976, distingué par les plus hautes récompenses, Le Livre d'or de l'orgue français constitue l'une des plus grandes anthologies discographiques consacrées à l'instrument. Près d'une vingtaine de titres brossent un lumineux panorama des XVIIe et XVIIIe siècles, qui fait l'objet de la présente réédition. Si une certaine universalité guide le langage de l'orgue en Europe jusqu'à la fi n du XVIe siècle, nourri de polyphonie et de transcriptions vocales, comme de préludes libres ou de fantaisies, l'école française se singularise au fi l des décennies suivantes. Elle se développe au service de l'Eglise catholique dans un contexte grégorien prégnant, tandis que la domination des couleurs et une sorte d'ivresse des timbres résultent d'une facture instrumentale anticipant le répertoire. De Titelouze à Dandrieu, les programmes proposés ici en portent témoignage à travers l'une des périodes les plus fastes de l'orgue français, couvrant quasiment les règnes de Louis XIII et de Louis XIV.
serpentwithfeet : l'artiste occulte et tattoué qui est en train de réinventer le gospel. serpentwithfeet est un des derniers artistes signés sur Secretly Canadian. Formé au classique et au jazz vocal, membre d'un groupe de soul et chanteur d'opéra pendant un temps, serpenwithfeet livre un album hybride, entre nu-soul, funk, gospel sans oublier un groove hérité de son amour pour le R'n'B des 90's avec un touche plus contemporaine. Pour son son premier album, de nombreux artistes sont venus collaborer et prêter mains fortes à Josiah Wise, du prometteur producteur mmph, à Clams Casino, ou encore Paul Epworth, le producteur derrière le succès de l'album 21 d'Adèle. L'album a été enregistré entrez la maison de production WhiteWater à New York et le studio londonien de Paul Epworth qui a co-produit cet album. POUR CEUX QUI AIMENT Franck Ocean, Mykki Blanco, Anohni, FKA twigs
Soutenons la reconstruction de Notre-Dame Le terrible incendie de Notre-Dame de Paris, le 15 avril 2019, a bouleversé des millions de croyants ou non-croyants qui ont assisté impuissants et horrifiés à son embrasement. Mais après la destruction vient le temps de la reconstruction et de l'espoir. Nous sommes heureux de pouvoir participer à cet immense projet grâce à l'édition de cet album, avec deux trésors issus de nos archives, deux enregistrements historiques réalisés dans la nef même de Notre-Dame. Le premier : la pureté des voix du choeur des solistes de Notre-Dame, l'ensemble Carmina Sacra, dans un répertoire de polyphonies Mariales de la renaissance. Le second : les extraordinaires improvisations au grand orgue de Yves Devernay, titulaire de 1983 à 1990. L'écoute de ce double album fera vibrer à nouveau les voûtes de Notre-Dame et vous replongera dans son inoubliable acoustique.
Musique Liturgique du début XVIIème siècle Il y a une quinzaine d'années, un document jusque-là inconnu, le « Manuscrit Carlo G. » fut acheté dans un marché aux puces de Vienne pour 60 euros. Bien que le document date de l'époque de Carlo Gesualdo et malgré le goût du célèbre compositeur pour l'incognito, il semble que le prince de Venosa n'en soit pas l'auteur... Grâce à la Schola Cantorum Basiliensis et l'ensemble Profeti della Quinta dirigés par l'organiste Elam Rotem, nous pouvons à présent écouter un large choix de pièces de ce manuscrit. Il s'agit d'une musique liturgique du début du XVIIe que l'on a certainement interprétée dans l'Italie centrale d'une façon très proche de ce que l'on entend dans cet enregistrement. L'acoustique magnifique de l'église italienne dei Santi Eusebio e Vittore de Peglio parachève l'authenticité d'un projet fascinant à tous les points de vue et d'écoute !
Depuis l'enregistrement des Nocturnes de Chopin en 2004, le regard de Pascal Amoyel a évolué sur la musique du compositeur : « Pour les 'Nocturnes', Chopin pense à une sorte d'universalité, alors que pour les 'Polonaises' on est dans l'ordre du singulier qui cherche une transcendance. La forme à la fin n'est plus du tout ni un cadre ni une finalité, mais un moyen poétique, qui se coule dans la force du langage, cela engage l'interprétation, mais aussi en quelque sorte la libère. J'espère que tout cela va dans le sens de la simplicité. » Pascal Amoyel nous propose son interprétation des grandes Polonaises (opus 26, 40, 44 et 53), métaphores de la diaspora polonaise, de l'exil, de la douleur et du désespoir. La Polonaise-Fantaisie, synthèse de toutes les autres, clôt cet enregistrement somptueux nous offrant un nouvel univers jusqu'à cette quintessence jubilatoire des dernières mesures.
Titina a grandi dans une maison voisine de celle du légendaire compositeur, poète et activiste capverdien B. Leza, qu'elle considère comme un second père. Habituée à lui rendre visite, c'est à l'âge de 4 ans qu'il commença à apprendre à la fillette comment chanter ses chansons. C'est le début de la longue carrière de la chanteuse, qui la mènera à l'étranger et en fera une icône de la musique de son archipel. Produit et arrangé par Paulino Vieira, également producteur de Cesaria Evora, ce disque propose sept magnifiques chansons de B. Leza. Dès sa sortie en vinyle en 1988, l'album fut accueilli comme un classique. Cette réédition sort à l'occasion de son 25eme anniversaire. La nouvelle version remasterisée a été préparée par Astral Music, le label d'origine, en collaboration avec Titina. Le livret inclut les paroles en créole capverdien et en anglais. 25 ans après, les chansons de B. Leza gardent les mêmes douceur et chaleur que les îles capverdiennes.
In extenso. Depuis le début des années 1630, Monteverdi s'était peu à peu détaché de ses occupations séculières - se préparant peut-être à prendre congé de l'existence. Mais alors qu'il avait déjà dépassé les 70 printemps, il se remit au travail, publia son 8e livre de madrigaux avant d'offrir au public, avec la Selva morale e spirituale, un volumineux ensemble de pièces religieuses. Infiniment plus ambitieux que les publications similaires de ses contemporains, le recueil est présenté ici dans son intégralité : ou le bonheur de découvrir tout l'éventail de la production sacrée de Monteverdi, depuis le madrigal et la virtuosité du motet soliste jusqu'aux polyphonies les plus élaborées... En évoquant dans sa préface les multiples créatures qu'abritait cette vaste forêt morale et spirituelle, le père de la musique baroque ne faisait que souligner cette fabuleuse diversité stylistique qui marque l'ampleur de son génie.
Souvenirs de passages à Prague de Gidon Kremer, à l’aube d’une des plus brillantes et singulières carrières de violoniste de notre temps. Alors envoyé dans les ‘pays frères’ par le ministère de la culture soviétique, il doit alors cette relative liberté à l’onction de son maître David Oistrakh dont il illustre l’enseignement par le présent programme. Sa perfection de jeu et de style tout comme sa liberté de parole firent la joie de ses hôtes du glacis soviétique. La présence d’une mini-partition, alors manuscrite, de Alfred Schnittke anticipait déjà sur sa volonté d’illustrer d’autres musiques que celle allant de Bach à Stravinsky, enfin de son exceptionnelle générosité en s’associant à d’autres solistes’ en musique de chambre et petit orchestre. On ré-entend le faux ‘G.B.Guadagnini’ de son grand père qu’il joua dès 1963, instrument ‘patrimonial’ tout autant que le merveilleux Niccoló Amati de 1641 qu’il joue aujourd’hui.
ANDRé ISOIR, Le chercheur d'orgue Parmi les Chorals pour orgue de Jean-Sébastien Bach, il en est dont la forme évoque davantage une somptueuse partie d'accompagnement qu'une oeuvre soliste. Leur véritable magnificence demeure en quelque sorte virtuelle et semble appeler l'adjonction d'un choeur pour s'épanouir pleinement. Cette remarque vaut tout particulièrement pour le long choral Herr Gott, dich loben wir BWV 725, version luthérienne du Te Deum latin... André Isoir ressuscitant un Te Deum de Bach, ça ne laisse pas indifférent ! D'abord parce que la reconstruction est aussi solide qu'intelligente. Surtout parce que le grand organiste savait jouer de toutes les couleurs de l'orgue. Ajoutez une bonne dose d'engagement personnel et de for intérieur; des choeurs enhardis par la redécouverte et la sûreté du propos. Il en naît un disque stupéfiant de cohérence et de vérité.
serpentwithfeet : l'artiste occulte et tattoué qui est en train de réinventer le gospel. serpentwithfeet est un des derniers artistes signés sur Secretly Canadian. Formé au classique et au jazz vocal, membre d'un groupe de soul et chanteur d'opéra pendant un temps, serpenwithfeet livre un album hybride, entre nu-soul, funk, gospel sans oublier un groove hérité de son amour pour le R'n'B des 90's avec un touche plus contemporaine. Pour son son premier album, de nombreux artistes sont venus collaborer et prêter mains fortes à Josiah Wise, du prometteur producteur mmph, à Clams Casino, ou encore Paul Epworth, le producteur derrière le succès de l'album 21 d'Adèle. L'album a été enregistré entrez la maison de production WhiteWater à New York et le studio londonien de Paul Epworth qui a co-produit cet album. POUR CEUX QUI AIMENT Franck Ocean, Mykki Blanco, Anohni, FKA twigs
Chuck Berry est un personnage singulier qui en fait une légende du rock ‘n' roll. Si Elvis Presley fut un chanteur blanc qui chantait comme un noir, Berry fut un noir qui chantait comme un blanc. Son style de guitare consiste en une extension du blues, contrairement à d'autres rockers qui développèrent leur jeu à partir du style country and western. À partir du moment où il musclera son blues, il deviendra l'un des pionniers du style rockabilly. Chuck Berry aura eu une énorme influence sur le rock ‘n' roll des années soixante et soixante-dix.
Chuck Berry est un personnage singulier qui en fait une légende du rock ‘n' roll. Si Elvis Presley fut un chanteur blanc qui chantait comme un noir, Berry fut un noir qui chantait comme un blanc. Son style de guitare consiste en une extension du blues, contrairement à d'autres rockers qui développèrent leur jeu à partir du style country and western. À partir du moment où il musclera son blues, il deviendra l'un des pionniers du style rockabilly. Chuck Berry aura eu une énorme influence sur le rock ‘n' roll des années soixante et soixante-dix.
Le groupe explore et repousse les limites de la dream-pop dans un nouvel album caractérisé par l'incertitude du temps qui passe, et les opportunités d'aventures qui en découlent. Si le changement est un thème majeur de Sun Bridge, c'est avant tout car il a été au coeur du groupe ces derniers mois, avec l'arrivée de Ben Walker à la batterie et de Leon Dufficy à la guitare, portant la création vers de nouvelles couleurs artistiques. Aidé dans le mixage par Jeff Zeigler (The War On Drugs), MY SAD CAPTAINS nous livre un travail dynamique présentant des mélodies scintillantes en surface, mais aux profondeurs cachées; un contraste fertile qui éclot dans des ondulations de guitares oscillant entre l'ambiant et les Velvet Underground.
Fêtes baroques flamboyantes à Versailles ! Musique brillante par des interprètes portés autant par la jubilation de jouer que par le respect de l'authenticité historique Durant un siècle et demi, sous les règnes de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI, le Château de Versailles fut le lieu privilégié où se déroulèrent d’extraordinaires représentations théâtrales, musicales et chorégraphiques. Un Opéra pour trois rois, dirigé par György Vashegyi, reflète l'héritage de ce temps dans un spectacle mis en oeuvre par Benoît Dratwicki pour l'exposition Fêtes et Divertissements qui incorpore des musiques de Lully à Gluck commandées par les rois et leurs reines. À côté d’extraits de pièces célèbres comme Castor et Pollux ou Les Indes galantes de Rameau, ce double album contient des oeuvres magnifiques injustement oubliées : Le Retour du Printemps d'Antoine Dauvergne ou encore Le Pouvoir de l’Amour de Pancrace Royer.
Eric Johnson est reconnu comme étant un des plus grands virtuoses de la guitare, aussi à l'aise pour jouer du Jazz, du rock, de la fusion, du New Age, du gospel de country / western. Il a joué au côté de grands noms tels que : Carlos Santana, Eric Clapton, Allan Holdsworth, Larry Carlton, Steve Morse, Billy Gibbons, Johnny Winter, Jeff Baxter, B. B. King, Joe Satriani et Stevie Ray Vaughan. Ses projets en solo ont été couronnés par un Grammy Award. Il revient en 84 à Austin, sa ville natale, pour une performance unique au Austin City Limits où il interpréta en autres, une version alternative de « Cliffs Of Dover ».
Le retour de Girlpool avec un album aux accents indie pop lo-fi, aussi doux que robuste ! Presque deux ans après la sortie de Powerplant, le duo indie rock de Los Angeles Girlpool, avec leurs puissantes harmonies et leurs compositions imaginaires, franchit de nouveaux pas créatifs avec ce nouvel album, What Chaos Is Imaginary. Combinant des éléments shoegaze, folk et post-punk des années 80 avec leurs propres sons mélodiques, ces deux grands auteurs-compositeurs proposent un classique moderne plein de mélodies géniales et de surprises sonores. La musique de Cleo Tucker et Harmony Tividad, les deux membres de Girlpool, occupe un espace transitoire. L'évolution constante du duo rend parfaitement impossible d'articuler correctement où se situe leur projet, entre plusieurs canons musicaux contemporain. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la musique de Girlpool est si captivante.
L'intégrale des dix sonates pour violon et basse continue du Premier Livre de sonates de François Francoeur ! Dans son neuvième projet pour Glossa, la claveciniste Mitzi Meyerson s'entoure de ses collègues finlandais Kreeta-MariaKentala (violon) et Lauri Pulakka (violoncelle). Ce nouvel enregistrement est dédié à François Francoeur, musicien membre des Vingt-Quatre Violons du Roi, violoniste du Concert Spirituel puis, sur le tard, co-directeur de l'Opéra de Paris. L'écriture mêle l'élégance française à l'énergie italienne dans un équilibre parfait de ces esthétiques en portant la griffe de Francoeur. Les cantabile tendres et les pastorales bucoliques évoquent un monde en voie de disparition (le musicien allait mourir deux ans avant la Prise de la Bastille), le tout étant rythmé par des danses (presque) sauvages et certains mouvements d'une virtuosité décoiffante.
Revolution Saints est le projet de Rock Mélodique ultime ! Avec nul autre que Deen Castronovo (ex-Journey, The Dead Daisies), Doug Aldrich (exWhitesnake, The Dead Daisies) et Jack Blades (ex- Damn Yankees, Night Ranger) aux commandes, Les Revolution Saints présentent leur troisième album Rise, et sont prêts à ramener le style rock mélodique classique là où il devrait être : une voix inspirante et exaltante, des mélodies et une musicalité à tomber. Revolution Saints n'est pas un groupe de rock'n roll moyen. Le projet est la vision du président de Frontiers, Serafino Perugino, qui espérait depuis des années travailler sur un projet où Deen serait le chanteur principal. Ayant déjà travaillé avec les trois artistes sur différents projets de Frontiers, voir Deen, Jack et Doug ensemble est un rêve devenu réalité pour Perugino.
Réédition de The Bells Of 12, acclamé par la critique à sa sortie en 2006. A la suite de cet album, l'artiste a disparu pendant près de 8 ans pour réapparaître à nouveau en 2019 avec un nouveau record. Raison suffisante pour que ce bijou devienne à nouveau disponible. Entre berceuses lysergiques et torch-songs, The Bells Of 1 2 évoque la grande Liz Frazer et, plus généralement, les années fastes de 4AD : chant angélique, guitare aquatique et piano noyé de réverb' à l'appui (Wonderland, Slo Fuzz, 1 2). Terriblement sensuelle et langoureuse, la voix éthérée de Sophie Michalitsianos domine tous les (d)ébats et capte toutes les attentions sur un disque entièrement écrit, joué et produit par ses soins.
Réédition de The Bells Of 12, acclamé par la critique à sa sortie en 2006. A la suite de cet album, l'artiste a disparu pendant près de 8 ans pour réapparaître à nouveau en 2019 avec un nouveau record. Raison suffisante pour que ce bijou devienne à nouveau disponible. Entre berceuses lysergiques et torch-songs, The Bells Of 1 2 évoque la grande Liz Frazer et, plus généralement, les années fastes de 4AD : chant angélique, guitare aquatique et piano noyé de réverb' à l'appui (Wonderland, Slo Fuzz, 1 2). Terriblement sensuelle et langoureuse, la voix éthérée de Sophie Michalitsianos domine tous les (d)ébats et capte toutes les attentions sur un disque entièrement écrit, joué et produit par ses soins.
Le groupe explore et repousse les limites de la dream-pop dans un nouvel album caractérisé par l'incertitude du temps qui passe, et les opportunités d'aventures qui en découlent. Si le changement est un thème majeur de Sun Bridge, c'est avant tout car il a été au coeur du groupe ces derniers mois, avec l'arrivée de Ben Walker à la batterie et de Leon Dufficy à la guitare, portant la création vers de nouvelles couleurs artistiques. Aidé dans le mixage par Jeff Zeigler (The War On Drugs), MY SAD CAPTAINS nous livre un travail dynamique présentant des mélodies scintillantes en surface, mais aux profondeurs cachées; un contraste fertile qui éclot dans des ondulations de guitares oscillant entre l'ambiant et les Velvet Underground.
Les 6 Sonatines de Maurice Emmanuel constituent un monument que bien peu d'interprètes visitent. Quelle lacune ! Chacune de ces oeuvres est en soi un monde, où domine l'esprit proprement «ludique » du compositeur, un esprit en totale contradiction avec le visage du musicologue savant que l'on se satisfait à peindre. Emmanuel se plaît à jouer des modes (antiques ou... hindous) pour tisser un canevas harmonique toujours renouvelé et qui annonce des conquêtes ultérieures. Après l'intégrale des mélodies, la musique de chambre et la musique symphonique, voici le legs pianistique de Maurice Emmanuel. Et pour le servir, ce pianiste, incontournable en musique française, Laurent Wagschal, acclamé lors de la parution du disque Pierné voici deux ans. Il enouvelle l'exploit, aérant la texture du discours, imposant du «grand» piano. Le CD est complété par un DVD bonus, évoquant Emmanuel à travers des interviews (Dutilleux...) et des extraits musicaux, notamment avec Laurent Wagschal.
Brahms ou la passion de la sérénité Amaury Coeytaux, Raphaël Perraud et Geoffroy Couteau brillent au firmament des musiciens français. Unis par une longue complicité musicale et humaine, ils rendent hommage au plus universel des musiciens romantiques... Leur intégrale des trios pour violon, violoncelle et piano de Johannes Brahms est un accomplissement musical et humain, l'hommage de trois musiciens épris de liberté à un compositeur qui refusa sans cesse le jeu social. Défendre chacun des chefs-d'oeuvre de Brahms dit aussi l'exigence musicale de ces interprètes à travers ce programme. écrit en 1891 sous l'impulsion du fameux clarinettiste Richard Muhlfeld, le Trio pour clarinette rouvre la dernière période créatrice de Brahms, qui avait auparavant décidé de renoncer à la composition. Cette oeuvre est considérée comme faisant partie de ses meilleures pièces instrumentales. Elle est ici sublimée par le talent de Nicolas Baldeyrou.
Un album électro aérien et aéré. Pour son deuxième album, Daniel Woolhouse, alias DEPTFORD GOTH, s’est mis à la chanson, au contraire des artistes électro qui s’imposent le mutisme, et c’est parce qu’il le fait plutôt bien que son album s’appelle Songs. Je suis devenu plus indulgent avec ma voix, donc elle est plus en avant maintenant, expliquet-il, c’est ce qui m’a mené à construire mes morceaux de façon plus classique. Je voulais aussi que les gens écoutent les paroles. Avec le même esprit minimal que dans Life After Defo, Songs se voit étoffer de la voix spectrale de Woolhouse, aussi douce que les mélodies qu’il compose. Songs est un album calme, composé et produit dans la nouvelle maison de DEPTFORD GOTH, près de la mer, et on a parfois l’impression qu’il est écrit sur le rythme du ressac des vagues. Un album plus joyeux aussi et aux paroles porteuses d’espoir, qui apaise les tensions et que l’on a envie d’écouter toute la journée.
« J’ai attendu longtemps avant d’écouter les 'Sonate en si mineur' de mes grands prédécesseurs, les Maîtres... tous si différents. Car j’ai très tôt fait de cette oeuvre mon histoire, tant j’étais porté par l’événement que je vivais. Cette Sonate peut se décliner à volonté, selon l’inspiration, le caractère, l’humeur de l’interprète... Elle peut suivre l’instant, le sentiment, ou se tenir debout, noble ! Toutes différentes, elles restent pourtant toutes La Sonate de Liszt. » De la Sonate en si aux transcriptions pour piano de Wagner, le romantisme de Franz Liszt trouve en Roger Muraro un interprète de premier choix. Habitué à penser les accords comme des couleurs, le pianiste nous transporte de l’ombre à la lumière avec un jeu tout en nuances, une énergie rayonnante et une virtuosité prodigieuse. Une exécution bouleversante de simplicité, transcendée par une prise de son de référence pour ce premier enregistrement chez La Dolce Volta.
Le retour de Girlpool avec un album aux accents indie pop lo-fi, aussi doux que robuste ! Presque deux ans après la sortie de Powerplant, le duo indie rock de Los Angeles Girlpool, avec leurs puissantes harmonies et leurs compositions imaginaires, franchit de nouveaux pas créatifs avec ce nouvel album, What Chaos Is Imaginary. Combinant des éléments shoegaze, folk et post-punk des années 80 avec leurs propres sons mélodiques, ces deux grands auteurs-compositeurs proposent un classique moderne plein de mélodies géniales et de surprises sonores. La musique de Cleo Tucker et Harmony Tividad, les deux membres de Girlpool, occupe un espace transitoire. L'évolution constante du duo rend parfaitement impossible d'articuler correctement où se situe leur projet, entre plusieurs canons musicaux contemporain. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles la musique de Girlpool est si captivante.
Les deux sonates pour piano de Rachmaninov par un interprète virtuose, Rustem Hayroudinoff. Au printemps 1907, lorsque Rachmaninov est en train de composer sa première sonate, il confie à un ami : Cette sonate est sans aucun doute sauvage et très longue, elle dure 45 minutes ! En fait, je crains que personne ne veuille la jouer à cause de sa complexité... » En effet, les sonates de Sergei Rachmaninov sont des moments de bravoure pour un pianiste et le pianiste russe Rustem Hayroudinoff a ce sens du défi qui caractérise les grands : il enregistre sur le même disque les Sonates N°1 et N°2 du compositeur, avec, couplage très pertinent, la Berceuse de Tchaikovsky Op. 16, arrangée par Rachmaninov. Rustem Hayroudinoff signe ici son 8ème album, les précédents étant parus chez Chandos et Decca, et confirme son grand talent, à l’instar des jeunes prodiges russes du moment que sont Danil Trifonnov ou Denis Matsuev.
Ilya Gringolts nous entraîne dans un programme Schumann de toute beauté. Lauréat du Concours Paganini en 1998, Ilya Gringolts remporta également deux prix spéciaux en tant que plus jeune candidat ainsi que pour son interprétation des Caprices de Paganini. Son succès ne s'est pas démenti depuis : avec une intégrale Beethoven à Verbier en 2008, la création de la sonate pour violon de Sir Peter Maxwell Davies, des concerts aux Prom's et au Wigmore Hall, un enregistrement consacré à Taneyev pour Hyperion et un autre au Triple Concerto de Beethoven avec Gustavo Dudamel et l'Orchestre Simon Bolivar pour DG. Ilya Gringolts a déjà participé à plusieurs disques consacrés à la musique de chambre de Schuman chez Onyx. Il est rejoint ici par le quatuor qui porte son nom, le pianiste Peter Laul et le violoncelliste Dmitry Kouzov.
La sérénité des chants médiévaux La musique du Moyen âge n'existe aujourd'hui que grâce au précieux travail de musiciens comme Dominique Vellard. qui s'emploie à donner vie au répertoire liturgique des monastères anciens. Aux quatre coins de l'Europe médiévale, des manuscrits - ou codex - consignaient les chants des offices. C'est justement dans un codex, celui du monastère espagnol Las Huelgas Reales, conservé sur place, que nait le programme inédit de ce nouveau disque. L'Ensemble Gilles Binchois puise à ce grand livre pour composer un moment de pure plénitude en forme de voyage à travers les siècles, en réunissant un ensemble varié de pièces vocales tantôt uniques, tantôt teintées d'influences européennes, preuve que la musique circule durant tout le Moyen âge. La prise de son, au plus près des chanteurs, offre une belle résonance nécessaire au répertoire a capella, comme une invitation à la méditation.
Les irrésistibles romances sans paroles pour cordes de Mendelssohn par le Budapest Quartet, rejoint par Rudolf Serkin au piano dans un couplage Schumann très pertinent. En ces annees 1837-50, Mendelssohn est au faite de sa gloire dfhumaniste, a la fois violoniste, altiste, pianiste, compositeur, chef dforchestre du Gewandhaus de Leipzig, encore peintre a ses deja trop rares heures de detente, c Pour illustrer ce bel equilibre, les Quatuors de lfop.44 aux allegros solaires et virtuoses et aux mouvements lents a la nostalgie feinte, sont dfirresistibles romances sans paroles pour cordes. Cette réussite inspire Schumann qui lui dedie ses Quatuors op.41 et enchaîne avec le Quintette op.44, qui allait servir de modele romantique, pour plus dfune generation, celle de Brahms, Dvo.ak, Tchaikovski, Franckc Ici au clavier sur lfOpus 44, un maitre a penser inconteste du clavier, Rudolf Serkin.