Pièces espagnoles pour cordes. La famille instrumentale des guitares demeure le truchement ancestral de la musique espagnole, l'accompagnateur des chants profonds et danses rituelles et populaires d'Andalousie et d'autres provinces. Depuis plus d'un siècle, cet instrument est devenu fréquemment une voix parmi d'autres cordes, partenaire en chambre à la manière de Boccherini puis de Paganini, puis ayant pris son essor de soliste à part entière comme soliste (Concerto de Aranjuez de Rodrigo) et pièces de chambre (Ponce, Sor, Tarrega, Albeniz, Granados...). La célèbre guitariste slovaque Miriam RORIGUEZ BRÜLLOVA vient ici rendre hommage à Andrès Ségovia, le commanditaire et créateur du Quintette op.143 de Castlenuovo-Tedesco (1895-1968) en 1950, qui, en concerto, traita la guitare à l'égal du piano et du violon (2° Concerto 'Les Prophètes'). Un florilège peu fréquent de pièces espagnoles pour cordes seules
Le pianiste allemand Michael Wollny, récompensé en France par le « Prix du musicien européen » décerné par l'Académie du Jazz, fait paraître coup sur coup deux superbes albums. Ici, Oslo enregistré en studio avec un ensemble classique, brouillant définitivement les frontières entre jazz, rythmes rock binaires et expérimentations. Considéré comme le chef de file de la jeune scène allemande de jazz, le pianiste Michael Wollny a été encensé en solo, en duo (avec Heinz Sauer ou Joachim Kühn) et bien sûr en trio. En 2013 sortait le magnifique Thrill Box enregistré avec le trio de Vincent Peirani, mais quand on parle de ce virtuose on pense bien sûr à son « art du trio ». Récompensé en 2014 par l'Académie du Jazz pour son album Weltentraum (ffff Télérama), le pianiste revient avec deux nouveaux coups de maître : un album « live » en trio avec les fidèles batteur Eric Schaefer et bassiste suisse Christian Weber, et en studio avec le trio accompagné d’un magnifique ensemble classique dirigé par Geir Lysne. Virtuose romantique et lyrique, maître dans l'art de l'improvisation et des développements harmoniques, Michael Wollny nous offre des compositions finement ciselées ainsi que des arrangements de pièces au carrefour du classique, classique contemporain, jazz. Wollny et ses musiciens nous invitent dans un monde poétique élégant et rythmé, envoûtant et mystérieux. Enregistré aux studios Rainbow (Oslo) du 5 au 7 septembre 2017
Le pianiste allemand Michael Wollny, récompensé en France par le « Prix du musicien européen » décerné par l'Académie du Jazz, fait paraître coup sur coup deux superbes albums. Ici, Oslo enregistré en studio avec un ensemble classique, brouillant définitivement les frontières entre jazz, rythmes rock binaires et expérimentations. Considéré comme le chef de file de la jeune scène allemande de jazz, le pianiste Michael Wollny a été encensé en solo, en duo (avec Heinz Sauer ou Joachim Kühn) et bien sûr en trio. En 2013 sortait le magnifique Thrill Box enregistré avec le trio de Vincent Peirani, mais quand on parle de ce virtuose on pense bien sûr à son « art du trio ». Récompensé en 2014 par l'Académie du Jazz pour son album Weltentraum (ffff Télérama), le pianiste revient avec deux nouveaux coups de maître : un album « live » en trio avec les fidèles batteur Eric Schaefer et bassiste suisse Christian Weber, et en studio avec le trio accompagné d’un magnifique ensemble classique dirigé par Geir Lysne. Virtuose romantique et lyrique, maître dans l'art de l'improvisation et des développements harmoniques, Michael Wollny nous offre des compositions finement ciselées ainsi que des arrangements de pièces au carrefour du classique, classique contemporain, jazz. Wollny et ses musiciens nous invitent dans un monde poétique élégant et rythmé, envoûtant et mystérieux. Enregistré aux studios Rainbow (Oslo) du 5 au 7 septembre 2017
Avec ce disque consacré à Bach, Fabrizio Chiovetta confirme les qualités déjà largement saluées dans Haydn et Schubert : grande délicatesse de toucher, variété des couleurs mais aussi rigueur toute classique du trait. Ce programme lui permet de faire valoir également une liberté dans le phrasé, un sens mélodique trop rares dans ce répertoire. Au rebours du Bach sévère et mathématicien que ces pages célèbres nous ont souvent fait entendre, voici un Bach plein d'esprit et d'humeurs, semblant presque parfois improviser au fil d'une inspiration que le cadre formel ne contraint pas, mais nourrit. Ce Bach à hauteur d'homme semble ici nous parler directement - et nous ne percevons que mieux la lumineuse profondeur de son génie.
Un duo de deux maîtres de la guitare dont le concept est simple : Julian Lage est sur la piste de gauche, Nels Cline sur celle de droite, et ils jouent de quatre guitares différentes ! Cline s'illustre avec une Gibson de 1965 modèle Barney Kessel et une acoustique Gibson J-200 de 1962. Lage fait lui montre de son talent à l'aide d'une magnifique guitare pleine caisse Linda Manzer et d'une acoustique Martin de 1939 (modèle 000-18 pour être précis !). Le tout enregistré en direct, sans aucun overdubs.
Les deux grandes pièces symphoniques de George Gershwin, jubilatoires, avec le pianiste Kirill Gerstein et l’orchestre symphonique de Saint Louis : le plus court chemin du classique au jazz ! George Gershwin est un génie dilettante inspiré qui a su faire de la somme de styles parfaitement maîtrisés, sa musique, en tout point unique. Dans cet album enregistré en concert au Powell Hall de Saint Louis aux U.S.A., l’excellent pianiste Kirill Gerstein et le chef du Saint Louis Symphony, David Robertson, ont choisi d’interpréter le Concerto en Fa et la version avec jazz band de la Rhapsodie in Blue. Le programme est complété par des pièces pour piano seul, et une pièce en duo avec le grand vibraphoniste américain Gary Burton.
Parfois, les projets les plus intéressants sont ceux créés dans des circonstances inhabituelles. C’est la preuve pour celui du groupe Down’N’Outz, mené par le chanteur des Def Leppard, Joe Elliott, secondé par le groupe The Quireboys. En 2009, ils se sont formés lors du concert légendaire d’hommage à Mott The Hoople au Hammersmith Odeon. Joe Elliott (au chant, à la guitare et au piano), est accompagné des membres de Quireboys : Paul Guerin à la guitare, Guy Griffin, également à la guitare, Keith Weir au piano, Phil Martini à la batterie, et pour finir Ronnie Garrity à la basse, membre de Raw Glory. S’ensuivit l’accueil enthousiaste du public, cette formation d’une nuit a créé un projet d’une vie qui sort une nouvelle pépite. Le groupe a déjà sorti deux albums uniquement en Angleterre et aux USA. Ces albums sont entièrement construits à partir de cover de musiques d’artistes tels que Mott The Hoople, British Lions et Ian Hunter.
Co-fondateur avec le guitariste Bert Jansch (1943-2011) du groupe Pentangle, auquel il participa au plus fort de la créativité de la formation, de 1967 à 1973, personnalité réputée et appréciée du folk britannique, le guitariste et chanteur John Renbourn nous a quittés le 26 mars 2015. Né à Londres le 8 août 1944, John Renbourn a d’abord étudié la guitare classique. Il en gardera un intérêt marqué et une connaissance du répertoire médiéval, de la Renaissance et de la musique baroque. A la fin des années 1950, en parallèle à ses études classiques, il découvre les différentes formes de musiques traditionnelles américaines, le folk, le bluegrass, le blues et le gospel. Il voyage un peu partout en Grande-Bretagne, en Espagne, en France. Il fait la connaissance du guitariste Mac MacLeod, avec qui il fait ses premières tournées entre 1961 et 1964 et ses premiers enregistrements. Alors que la Grande Bretagne est en pleine période psyché, John Renbourn et Bert Jansch vont rassembler divers musiciens avec qui ils sont en contact pour former le groupe Pentangle : la chanteuse Jacqui McShee (Renbourn a enregistré avec elle l’album Another Day, début 1967), le contrebassiste Danny Thompson et le batteur Terry Cox. Ces enregistrements inédits datent du début des années 60; ils ont été retrouvés par un ami du guitariste, avant d’être soigneusement remasterisés et réunis au disque pour la première fois. On y entend des éléments folk, du jazz, du blues, de la musique ancienne, qui seront plus tard à la source du style folk-baroque créé par le guitariste. Ces enregistrements, gravés sur bande deux ou trois ans avant la toute première sortie officielle du musicien, devraient réjouir tous les amateurs de guitare folk.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
Una y carne, ou le rapport fusionnel entre deux êtres inséparables, Chicuelo et sa guitare ! Juan Gomez Chicuelo est né en 1968 à Barcelone, une ville de longue tradition flamenca du fait d'une forte immigration andalouse. Très jeune, il commence par le chant flamenco traditionnel avant même d'opter pour la guitare. D'où l'intensité de ses liens avec la jeune génération des cantaores catalans : il enregistre dès 1994 avec Mayte Martan, puis accompagne régulièrement Duquende et Miguel Poveda avec lesquels il produit plusieurs albums. De quoi rassasier sa passion pour le cante : C'est pourquoi il y a peu de chant dans mes disques... et parce que ce sont des disques de guitare Passionné de musique sous toutes ses formes, il collabore avec des musiciens de tous horizons, dont la collaboration avec le chanteur pakistanais Faiz Ali Faiz pour l'incroyable Qawwali Flamenco, sorti en 2013 sur le label Accords Croisés.