Une enfance passée en Roumanie et en Bulgarie, mêlée à une écoute acharnée des vieux Stones, Patti Smith, puis plus tard Jeff Buckley, et Lola invente Leva en 2001. Les chansons naissent dans sa chambre, puis Lola Lafon & Leva grandissent dans les cafés, les petites salles, les concerts de soutien, un peu partout. Un belge à la guitare et aux samples (Olivier Lambert), un serbe (Ivica Bogdanic) à l'accordéon, un français (Julien Rieu de Pey) à la basse, une franco-biélorusse au chant... Tous d'accord pour traiter les compos en français comme les reprises de traditionnels roumains : guitare folk rock et accordéon balkanique sur des samples ténébreux de Prokoviev, entre autres. On parle de leurs concerts incandescents, terriblement contagieux, mêlant les notes aux mots et les émotions à une rage impossible à négocier. Lola Lafon parle français, roumain, bulgare, mais le tout ressemble à la bande son d'une époque remplie de rêves, de peurs, de doutes. Et si les textes de Lola sont intimistes, ils ne sont résolument pas quotidiens. Percutants pour certains, ils reflètent peut-être l'époque mais alors à la manière d'un bouclier et pas d'un miroir.
Enregistré en juin 2012, ce nouveau disque du Monteverdi Choir vient célébrer les 50 ans du choeur et cette relation authentiquement musicale maintenue tout au long des années avec l’emblématique fondateur de l’ensemble, Sir John Eliot Gardiner. Pour cette célébration, l’ensemble rend hommage à six compositeurs anglais, des musiciens de l’ombre qui, catholiques dans une Angleterre devenue profondément anglicane, ont travaillé dans la clandestinité d’où le titre à double sens de ce disque Vigilate !.
Musique française exotique émerveillé par des sonorités venues d'Orient, curieux du folklore d'Europe de l'Est, chérissant une culture espagnole, Ravel ne cessera d'enrichir son écriture de rencontres réitérées avec l'altérité musicale. Ce programme, imaginé par le duo Milstein, nous entraîne dans un voyage qui revisite les influences bigarrées de l'univers de Ravel. Nous y découvrons aussi que pour arpenter les terres inconnues de la musique, Ravel substitue au bâton du pèlerin les mille trésors de son propre imaginaire.
Le célèbre Requiem allemand ne doit pas masquer la grande variété des oeuvres que Brahms destina aux choeurs tout au long de sa carrière. Ici, Daniel Reuss et sa Cappella Amsterdam nous guident dans ce parcours englobant motets sacrés a cappella austères (opp.74 et 110) ou resplendissants (op.109), quatuors profanes avec piano (opp.92, 112) et chants à six voix a cappella (op.104). Pour couronner le tout, un chef-d’oeuvre dramatique pour choeur et piano à quatre mains, le Chant du Destin d’après Hölderlin.
Nouvelle signature du label Aparté, le violoniste virtuose Gottfried von der Goltz, accompagné de musiciens du Freiburger Barockorchester, fait revivre les partitions d’un contemporain de Haendel et Corelli, le compositeur, violoniste, pédagogue et marchand d’art Francesco Geminiani. Typique de l’ère baroque, les pages de son Art de jouer du violon et de ses Sonates avec basse continue sont le témoignage de sa propre pratique de l’instrument. La virtuosité n’y est pas gratuite mais au service d’un drame purement musical dont les envolées fantasques répondent à des moments d’émoi plus fragile.
L’élégance souveraine et lumineuse du violoniste Leonid Kogan. Grand admirateur de Jascha Heifetz, Leonid Kogan a proposé une vision à l’élégance souveraine et lumineuse du répertoire de base allant de Bach à Tchaïkovsky. Son jeu donnait une impression de liberté, de légèreté, du fait d’une virtuosité apparemment innée qui donne une particulière évidence à ce programme juxtaposant musique populaire folklorisant d’hier et slavisme subtilement transcendé plus récent.
A la suite du Dream of Gerontius qui fut un succès immense en 1900 et The Apsotles en 1903, le Festival de Birmingham a commandé au compositeur un nouvel oratorio en 1906, pour grand effectif : The Kingdom est né à cette occasion et raconte la vie des disciples de Jésus, la communauté des premiers chrétiens, la Pentecôte et les jours qui ont suivi. Bien que moins souvent joué que ces prédécesseurs, The Kingdom est considéré comme l’un des grands chefs d’oeuvre vocal d’Elgar, qui mérite largement sa place auprès d’autres compositions sacrées plus connues.
Lumineux Mendelssohn Première symphonie écrite pour grand orchestre, la Symphonie en ut mineur de Mendelssohn ouvre la voie des grandes symphonies à venir. L'Ouverture de Mélusine et le lumineux Concerto n°2 pour piano déploient une orchestration et des harmonies que met particulièrement en valeur une interprétation sur instruments anciens. Rien de morbide dans ce Romantisme-là. Au contraire, une joie de vivre exubérante y éclate à chaque page, aussi impatiente, bouillonnante et passionnée que la jeunesse ellemême.
Pour aborder le chef-d'oeuvre de la musique pour violon seul, Isabelle Faust a puisé à la source du manuscrit original de Jean-Sébastien Bach. Cette démarche exemplaire n'est pas pour rien dans la formidable réussite artistique pointée par l'ensemble de la presse internationale lors de la parution du premier volume de sonates, notamment sanctionné par un Diapason d'or de l'année 2010 («Un renouvellement essentiel de la discographie.»)
Suite du cycle d’Indy destiné à faire mieux connaître la musique de ce compositeur oublié sur lequel la musique de Wagner exerce une influence importante. Les oeuvres présentées ici par Rumon Gamba à la tête du Iceland Symphony Orchestra viennent confirmer le talent du compositeur, son originalité et ses chefs d’oeuvre, notamment l’ouverture pour orchestre Wallenstein, et cette pièce étonnante, Lied pour Cello et orchestre, interprétée par le soliste.
Un roman, un film? Non, la vie, la vraie, en une rencontre : celle de Johannes Brahms et du couple Clara et Robert Schumann. Une histoire d'amour assurément, et d'amitié inconditionnelle. Leur liant : la musique, et cette ineffable alchimie qui font que les âmes se trouvent et se comprennent. Avec eux, leur fidèle serviteur, l'inspirant interprète, l'ami pour toujours, le violoniste Joseph Joachim. Clément Lefebvre a déjà reçu un Diapason d'or en 2018.
La passion de Jean-Pierre Siméon, d’après l’Évangile de Mathieu. Récit poétique et extraits des passions et cantates de Jean-Sébastien Bach. Sur un texte original de Jean-Pierre Siméon et des musiques extraites des Passions et Cantates de Jean-Sébastien Bach, l’ensemble Akadêmia propose une nouvelle lecture de la passion. Cet enregistrement vient couronner un spectacle qui tourne sur tout le territoire français.
Fidèle à ses habitudes, Andreas Staier est revenu au manuscrit original de l'un des plus célèbres cycles de variations de l'histoire : les Variations Diabelli de Beethoven. Mais son travail ne s'est pas limité à cet enregistrement, puisque le disque commence par un choix de variations écrites par quelques-uns des 50 autres compositeurs sollicités par Diabelli. L'on découvrira avec délectation les toutes premières fulgurances de Liszt (onze ans...), la musique du fils de Mozart, les variations inatendues d'un Kreutzer ou d'un Kalkbrenner ou la variation Diabelli d'un certain Franz Schubert. Un voyage passionnant !
à la gloire de Dieu (et du Roy). Celui que l'on surnommait le Lully latin (il fut son digne successeur durant 43 ans au temps de Louis XIV et de Louis XV) a porté le genre du grand motet versaillais au sommet de sa gloire et de sa popularité. à cet égard, le Te Deum de 1684 en constitue une sorte de figure emblématique, tant il fut composé, réalisé, exécuté avec le soin réservé aux chefs-d'oeuvre. On appréciera également l'attention apportée par Lalande aux paroles des psaumes 110 (111) et 137, dont l'éclat et la force émotionnelle dépassaient de loin les conventions du genre.
Weber ne serait-il né que pour composer Le Freischütz ? C'est ce qu'on a trop longtemps voulu croire, oubliant l'existence d'un catalogue de plus de 300 oeuvres dans tous les genres. Écrit par un homme de 22 ans, le Quatuor présente déjà les prémices musicales de ce romantisme fantastique qu'explorait E.T.A. Hoffmann à la même époque. Quant aux charmantes Sonates pour piano et violon de 1810, refusées par l'éditeur pour cause d'originalité criante (!), elles font se côtoyer les styles en un exotique rendez-vous multinational.
Une première mondiale C'est à l'initiative d'Antoine Tamestit et grâce à une complicité musicale de longue date entre l'interprète et le compositeur Jörg Widmann que cet enregistrement a pu voir le jour. L'itinérance du soliste au coeur de l'orchestre, comme son jeu pénétrant dans les oeuvres plus intimes, libèrent des processus créatifs et des combinaisons sonores inédites : entre humour et sérieux, férocité et délicatesse, la dramaturgie immanente à la musique de Widmann en révèle la beauté singulière et poignante et hisse l'altiste en héros, à cors et à cris !
Excellent pianiste, Furtwängler acceptait aussi bien d’assumer les répétitions à l’opéra des grandes voix que de les accompagner lors de soirées de Lieder, de Wolf comme de Schubert, Schumann... Par contre, il ne tenait pas ce dernier pour un grand symphoniste, tout en refusant d’authentifier les réorchestrations de Mahler (parues à titre posthume en 1927) pour ‘sauver’ les Symphonies 2 et 3. Le présent programme reprend ce qu’il a légué à la postérité, à l’exemple encore unique de la plus magistrale péroraison, ‘lebhaft’, de la Symphonie en ré mineur soi-disant op.120.
Considéré comme l'un des plus grands musiciens de rock progressif (Prog) au monde, Neal Morse est une artiste prolifique et son désir de faire bouger les gens à travers sa musique est plus vif que jamais. Jesus Christ the Exorcist est un projet monumental dans la discographie déjà impressionnante de Neal Morse : c'est un opéra de rock progressif qu'il a écrit et produit en l'espace de 10 ans. Il rassemble les performances de Neal et un panel de chanteurs et de musiciens incroyables comme Ted Leonard, Eric Gillette, Nick D'Virgilio, Randy George, Bill Hubauer, Matt Smith, et d'autres. Jesus Christ the Exorcist propose environ deux heures de musique qui couvrent tous les spectres et tous les genres pour lesquels Neal Morse est connu et qui, bien sûr, raconteront l'Histoire de toutes les histoires. Cet opéra rock progressif est un événement marquant dans l'histoire de la musique prog. JESUS CHRIST THE EXORCIST, a été joué en avantpremière mondiale en 2018 par un ensemble de musiciens Prog Rock composé de Neal Morse (piano, guitare), Paul Bielatowicz (guitare), Bill Hubauer (piano), Randy George (basse) et Eric Gillette (batterie).
Raconter des histoires par le chant - telle est la démarche de Joel Frederiksen, basse au timbre exceptionnel. Qu'il soit accompagné par son propre luth ou par l'ensemble qu'il a lui-même créé à Munich, ce musicien hors du commun vous propose de partir à la découverte de ballades populaires situées à la croisée des traditions anglaise et américaine. Au-delà de soigneuses recherches musicales et historiques, il parvient à rendre toute sa force originelle à un univers tantôt relié à l'esprit chevaleresque, tantôt ancré dans la réalité quotidienne. C'est envoûtant !
Aux sources de la polyphonie anglaise avec le fabuleux ensemble Graindelavoix ! Grandelavoix interprète la musique de deux compositeurs anglais de la fin du XVe siècle : John Browne et Thomas Ashwell. Dans Missa Ave Maria de Ashwell, les voix s'enchevêtrent d'une façon incroyable, grâce à la liberté individuelle donnée aux chanteurs. Encadrant la messe de Ashwell, deux motets amples appréciés des polyphonistes de l'Angleterre des Tudor : le Stabat mater et la première version du Salve Regina de John Browne.
Pour succéder à Blue Moon, Ahmad Jamal nous offre avec la même équipe de choc un album solaire, construit sur ces ballades dont il a le secret, moments de grâce suspendus au firmament de la grande Histoire de la «musique classique américaine» - le disque contient aussi une superbe reprise de Duke Ellington et un hommage à Horace Silver. Avec son jeu à la fois rythmique et aérien, il sculpte une transe voluptueuse et nous conduit vers un sommet musical : l'épure du groove.
Puisant dans le fonds du label Symphonia, Glossa Cabinet publie un important enregistrement datant des jeunes années de Antonio Florio et de son ensemble, rebaptisé Cappella Neapolitana dédié (déjà !) à la liturgie du premier Baroque napolitain. Florio regroupe en trois sections (Liturgie des funérailles, Corpus Christi et Noël), des oeuvres magnifiques de Veneziano, Provenzale et leurs contemporains, provenant des richissimes conservatoires napolitains et que l’érudit passionné Dinko Fabris commente dans les notes du livret.
Igor Markevitch dirige le Philarmonique de Berlin à Moscou en 1953 et 1960 : deux concerts historiques remasterisés à la perfection. Galina Vichnevskaya à son zénith, Markevitch «sacralisant » à Moscou la Symphonie des Psaumes de Stravinsky, pourtant un cosmopolite, après avoir obtenu une palette aussi riche et d'une netteté franchement ravélienne dans les fameux Tableaux d'un Exposition du plus original et populaire des cinq Russes de la Belle Epoque. Un concert hors du commun désormais fixé dans sa vérité.
Le cycle des cantates de Weimar est passionnant aÌ plus d’un titre. Il constitue une pièce maitresse de l’édifice musical qu’il bâtira patiemment sa vie durant et s’y exprime avec une vigueur d’autant plus séminale qu’elle avait été contrainte auparavant. Outre la beauté des oeuvres préservées et rendent d’autant plus amère la perte de celles disparues, il est très émouvant de voir le musicien se livrer, aÌ chaque nouvelle composition, aÌ des expérimentations sur la forme, sur le langage pour tenter de donner aux textes louant Dieu la ferveur la plus sensible pour le public que le recevra.
Joyeux, dramatique, intense, léger, le trio avec clavier occupe une place privilégiée au sein du catalogue de Joseph Haydn. Une quarantaine d’années séparent son Trio en sol mineur du trio op. 22 de Johann Nepomuk Hummel, remarquable virtuose dont le talent mélodique faisait l’admiration de Mendelssohn. Ces oeuvres témoignent du développement, dans la continuité, d’une forme évoluant parallèlement à la sonate. Elles permettent aussi de rapprocher deux musiciens qui ont tissé quelques liens à la cour des princes Esterházy.
La Lautten Compagney, dirigée par le spécialiste du baroque Wolfgang Katschner et le Théatre de Marionnettes Carlo Colla & Figli ont été filmés en 2014 dans une remarquable version du Rinaldo de Haendel. Orchestre baroque et spectacle de marionnettes sont une association rare et parfaitement réussie ici : l’intrigue de l’opéra bien tenue, la qualité des acteurs et des marionnettes qui les expriment est fascinante d’un bout à l’autre de la représentation. Le DVD est d’ailleurs accompagné d’un double CD qui permet de réécouter la très belle version audio de ce Rinaldo hors du commun.
La Lautten Compagney, dirigée par le spécialiste du baroque Wolfgang Katschner et le Théatre de Marionnettes Carlo Colla & Figli ont été filmés en 2014 dans une remarquable version du Rinaldo de Haendel. Orchestre baroque et spectacle de marionnettes sont une association rare et parfaitement réussie ici : l’intrigue de l’opéra bien tenue, la qualité des acteurs et des marionnettes qui les expriment est fascinante d’un bout à l’autre de la représentation. Le DVD est d’ailleurs accompagné d’un double CD qui permet de réécouter la très belle version audio de ce Rinaldo hors du commun.
Le violon de Mozart Si Mozart est connu d'abord comme pianiste, il fut violoniste à la cour de Salzbourg jusqu'à claquer la porte en 1781, pour mener une carrière indépendante à Vienne. Les sonates interprétées sur cet album devaient simplement lui servir de carte de visite... elles deviennent des chefs-d'oeuvre ! Le pianiste Jonas Vitaud et sa complice de toujours, la violoniste Mi-Sa Yang, rendent hommage au génie de Mozart avec toute la fougue de leur jeunesse !
Pour la première fois le cycle intégral Mendelssohn par Sir John Eliot Gardiner et le LSO Ce coffret, qui contient des captations effectuées lors de trois saisons de concerts au Barbican Hall, offre aux auditeurs le récit définitif de l'interprétation unique de Mendelssohn par Gardiner à la tête du London Symphony Orchestra. Ce coffret comprend les interprétations des symphonies complètes de Mendelssohn qui sont aujourd'hui devenues des références, ainsi que trois des ouvertures les plus populaires du compositeur et la version emblématique du Songe d'une Nuit d'été par Gardiner.
Les Passions avant Bach : il y en eut beaucoup, aujourd’hui peu connues. Mais il faut découvrir celle de Keiser, personnage très en vue, surnommé à l’époque « l’honneur de l’Allemagne ». Bach l’admirait au point d’avoir dirigé cette Passion selon Saint Marc à Weimar, et de l’avoir choisie pour la faire entendre à Leipzig à deux reprises. Compositeur d’opéras, Keiser y manifeste au plus haut point son imagination et son sens dramatique.
Spiritualité et tragédie. David Bates et La Nuova Musica expriment dans Sacrifices toute l’intensité dramatique d’oratorios baroques de la fin du 17ème siècle : Jephté de Giacomo Carissimi; Sacrificium Abrahae et Le Reniement de Saint Pierre de Marc-Antoine Charpentier, ponctués d’oeuvres instrumentales de Sébastien de Brossard. L’ensemble vocal a chanté magnifiquement... David Bates, dirigeant depuis l’orgue... faisait la part belle aux tempi lents et à la richesse des textures sonores. (The Independent, compte-rendu du Festival de Spitalfields)
Fêtes vénitiennes ! En amoureux de Vivaldi, Jean-Guihen Queyras avait enregistré un volume de concertos pour violoncelle plébiscité à sa parution par la presse et le public. Il poursuit ici son hommage au compositeur vénitien avec une sélection de sonates dont l'écriture est aussi brillante et inspirées que celle des concertos. Pisendel avait un jour soumis un essai de concerto au maître; ce dernier l'a immédiatement dépouillé de la moitié de ses notes : il faut savoir laisser de l'espace pour que filtre le miracle. (Olivier Fourés)
Si Kenneth Gilbert faisait figure de pionnier en enregistrant dès 1970 l'intégrale des Pièces de clavecin de François Couperin, il en proposait également une lecture aussi virtuose qu'élégante... et sur clavecin historique. Ce premier volet consacré aux trois premiers Ordres du Premier livre restitue l'infinie noblesse d'un langage ô combien reconnaissable du plus poétique des compositeurs français du Grand Siècle. Un saut dans le temps exaltant avec ce grand interprète qui exerça une influence considérable sur toute une génération de clavecinistes après lui !
Pour l'éternité Grâce aux talents conjugués de Matthias Goerne et de Daniel Harding à la tête de l’excellent orchestre symphonique de la Radio Suédoise, la musique de Richard Wagner trouve ici un éclat tout particulier : au travers des plus belles scènes écrites pour baryton ou basse de Tristan et Isolde, du Vaisseau fantôme, de Parsifal et de bien d’autres opéras encore, les thèmes chers au compositeur (les dieux, les hommes et la rédemption) déploient des ressources expressives suprêmes et remettent en lumière l’incontestable génie de cet orchestrateur-né.
Noëls inédits L'histoire de la naissance du Christ a inspiré à des générations de compositeurs des expressions de joie et de réflexion mystique. Notre choix de chants de Noël pour cet album ouvre toute une malle aux trésors de cadeaux, certains familiers, d'autres moins, tous donnant voix à divers éléments de l'histoire de la nativité. Avec le généreux soutien de la Fondation Pureland, nous nous sommes attachés à la fois au mystère de l'Incarnation et au rôle central de la Vierge Marie. O Magnum Mysterium. Suzi Digby OBE
RACHEL ZEFFIRA, la moitié féminine de CAT'S EYES, sort son premier album solo 'The Deserters' sur RAF Records. Une fugue fantomatique qui en dit long sur l'humeur classique et vaporeuse du disque, qui ouvre la porte d'un univers mélodieux aux profondeurs captivantes. Beaucoup d'émotions se dégagent de la voix harmonieuse de Rachel, auxquelles s'ajoutent une instrumentation riche et variée, allant du violon à la harpe en passant par le synthé. Entièrement écrit et produit par elle-même, on retrouvera des artistes invités comme les membres de TOY et la batteuse de S.C.U.M, MELISSA RIGBY. Une petite perle.
Solenne Païdaissi parcourt le monde avec son violon. Étudiante à Nice, Genève, Londres, Hambourg, puis Philadelphie, elle est lauréate de nombreux concours internationaux à Hanovre, Sion, Gyengnam, Kiev, Varsovie, et remporte le concours international Jacques Thibaud en 2010. Pour ce premier récital pour le label Aparté, elle a choisi de poser ses valises à l’est pour un programme narratif autour de deux compositeurs : Karol Szymanowski et Igor Stravinsky. Avec les Mythes op. 30 (1915) aux titres inspirés des légendes de la Grèce antique, La Fontaine d’Aréthuse, Narcisse, Dryades et Pan, Szymanowski déclare avoir créé un nouveau mode d’expression pour le violon. On y entend la nymphe Aréthuse métamorphosée en fontaine pour échapper aux avances d’un dieu amoureux, le reflet de Narcisse dans l’eau claire, les sarcasmes de Pan... Avant la guerre, Szymanowski avait loué un appartement à Vienne, ville dont la vie culturelle lui avait paru étriquée et suffocante. Les Trois Caprices de Paganini op. 40 (1918) est un commentaire désabusé sur cette ville, et sur Paganini. Le Divertimento sur le Baiser de la fée est une suite composée sur le ballet de Stravinsky, écrite en hommage à Tchaïkovski auquel il emprunte des thèmes de certaines oeuvres de jeunesse. Elle s’inspire du conte d’Andersen La Reine des neiges. Avec la suite italienne Pulcinella, Stravinsky métamorphose la musique de Giovanni Pergolesi, inaugure le style néo-classique et raconte les aventures amoureuses d’un jeune napolitain du nom de Pulcinella (Polichinelle). Solenne Païdassi signe ici un carnet de voyage sur l’imaginaire slave, fantasque et sensuel, à écouter entre deux lectures.
Un trésor de la polyphonie parisienne de l'ère gothique Entre tradition et archéologie musicale, Marcel Pérès mène une réflexion plus large sur la mémoire de notre patrimoine liturgique et musical. En proposant de reconstituer cette Messe de la Nativité de la Vierge, Organum nous livre des trésors de dévotion et de solennité illustrant la polyphonie parisienne du XIIIe siècle : une tradition de chant qui influença très profondément l'évolution de la musique sacrée en Occident.
Majestueuse et profondément émouvante, la deuxième Symphonie de Mahler constitue l'un des monuments de la musique symphonique de la fin du XIXe siècle et l'une des oeuvres les plus populaires du compositeur. C'est donc logiquement que Jean-Claude Casadesus, légende vivante de la direction d'orchestre, a choisi cette pièce qui l'accompagne depuis de nombreuses années pour fêter les 40 ans de son Orchestre National de Lille. Cet enregistrement pris sur le vif dans l'Auditorium du Nouveau Siècle en novembre 2015 témoigne de l'amour que porte le maestro à cet immense compositeur. Un témoignage bouleversant !
Un monde en blanc et noir Un siècle après sa disparition, les artistes harmonia mundi ont souhaité rendre hommage à Debussy, père de la musique moderne. D'hommage, il est particulièrement question ici puisque avec cet ultime étape de notre voyage 2018, Roger Muraro dévoile en première mondiale ces Fauvettes de l'Hérault issues d'un hommage à Debussy imaginé mais jamais terminé par Olivier Messiaen. Quant aux études qui le précèdent, elles furent conçues elles-mêmes comme un hommage à Frédéric Chopin...
Un enregistrement de légende ! Parmi tous les enregistrements du Stabat Mater de Vivaldi, celui-ci reste la référence incontournable : le contreténor Andreas Scholl nous livre une interprétation exceptionnelle, soutenu par l'Ensemble 415, sous la direction de Chiara Banchini. Un enregistrement qui aura marqué l'histoire d'harmonia mundi : avec plus de 200 000 exemplaires vendus dans le monde entier, la demande est constante quant à la remise en circulation de cette référence ! POUR CEUX QUI AIMENT Les contre-ténors, les incontournables de la musique baroque...
L'ensemble Nachtmusique du clarinettiste Eric Hoeprich se compose pour la plupart des vents de l'Orchestre du XVIIIe Siècle (dirigé par Frans Brüggen jusqu'à son décès en août 2014). Probablement les plus grands spécialistes de Harmoniemusik, ce genre qui connut une vogue immense à Vienne et dans les villes sous son influence vers la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe, ces musiciens, ici en sextuor et avec des instruments authentiques au son délicieux, nous offrent une monographie du compositeur de Bohême Franz Krommer, rayonnant de vitalité, d'humour et de bonne humeur !
Vivaldi revisited Le compositeur post-minimaliste Max Richter est célèbre pour ses nombreuses musiques de films et en 2012, son album Recomposed s'est classé en tête des palmarès dans 22 pays. Son travail intelligent, magnifiquement conçu, basé sur les célèbres concertos de Vivaldi ne conserve qu'un quart de la musique originale. Richter utilise habilement des parties en boucle qui mettent en valeur ses références postmodernes et minimalistes. Fenella associe Recomposed avec le puissant Lonely Angel de Vasks, et le populaire Fratres de Pärt.
Soprano et champagne ! La collection harmonia nova accueille de jeunes artistes bien repérés pour leur talent exceptionnel. Qu'il s'agisse des mélodies classiques, de la chanson ou même de l'opérette, Marie Perbost donne corps aux multiples ingrédients du discours musical avec une volupté et une poésie incomparable. Comédienne dans l'âme, elle a conçu avec ses partenaires privilégiés ce programme consacré à une jeunesse française, mêlant avec habileté quelques hits à des pièces aussi rares que précieuses... et souvent très drôles.
Ardent défenseur du répertoire méconnu pour hautbois, Christopher Palameta entreprend un voyage au coeur du répertoire fantôme de Marin Marais. A l'occasion de sa première collaboration avec Audax Records et en exclusivité mondiale, Palameta présente dans cet enregistrement six suites jusqu'à présent inexplorées. Fin connaisseur du style français, Palameta reçut en 2003 et 2006 deux bourses de recherche du gouvernement canadien afin d'exhumer ces oeuvres et de les réintégrer au répertoire du hautboïste. Ce quatrième disque solo est le fruit de son travail et de sa passion.
Joyeux anniversaire Bernard Haitink ! Le London Symphony Orchestra célèbre en grande pompe les 90 ans d'un des chefs d'orchestre les plus importants de sa génération : Bernard Haitink. Peu d'artistes ont eu une interprétation aussi claire et intelligente de la musique de Beethoven que le chef néerlandais. Cet album propose un couplage entre le concerto pour piano n°2, interprété par la célèbre pianiste portugaise Maria João Pires, et la performance virtuose du triple concerto par Lars Vogt, Gordan Nikolitch et Tim Hugh.
La première réédition de Same Old Tunes depuis le pressage d'origine ! Le premier album de Millencolin, Same Old Tunes, sorti à l'origine le 28 octobre 1994 sous le titre original Tiny Tunes, s'ouvre sur un classique : l'incroyable Mr. Clean (qui créé encore aujourd'hui un climax à chaque concert de Millencolin). Same Old Tunes est considéré par beaucoup comme un disque majeur dans le genre Skatepunk. Rapide mais mélodique, amusant mais sincère, pur, concentré d'énergie sonore : c'est Millencolin à leurs débuts, impressionnants et inspirants.
La première réédition de Same Old Tunes depuis le pressage d'origine ! Le premier album de Millencolin, Same Old Tunes, sorti à l'origine le 28 octobre 1994 sous le titre original Tiny Tunes, s'ouvre sur un classique : l'incroyable Mr. Clean (qui créé encore aujourd'hui un climax à chaque concert de Millencolin). Same Old Tunes est considéré par beaucoup comme un disque majeur dans le genre Skatepunk. Rapide mais mélodique, amusant mais sincère, pur, concentré d'énergie sonore : c'est Millencolin à leurs débuts, impressionnants et inspirants.