Deux des oeuvres les plus populaires du répertoire classique réunies sur un seul CD. Une version électrique de Shéhérazade par l'Orchestre Philharmonique d'Israël sous la direction du très prometteur Ryan McAdams est ici couplée à une interprétation époustouflante du célèbre Concerto pour Guitare de Rodrigo par Angel Romero.
Beaucoup de musiciens ont pratiqué la musique classique. Souvent lors de l'apprentissage de l'instrument. Jean-Marc Foltz, lui, a participé à des créations de Dusapin, d'Aperghis, étant pendant plus de dix ans membre de l'Intercontemporain. Oliva est entré en musique avec le quatuor de Beethoven. Leur collaboration en duo a débuté en 2001. Pas question ici de «Third Stream» ni de Jacques Loussier. Pour eux, écriture classique, écriture jazz, et improvisation ne sont qu'un long flot naturel. Tellement enchevêtré, qu'on ne peut plus rien démêler.
Peg Carrothers n’est pas chanteuse. Elle est bibliothécaire, mère de famille, femme de. Et pourtant, elle chante depuis toujours. Enfant, elle complète brillamment des études de chant classique. Jeune fille, elle écume les clubs de Minneapolis, sa ville natale, en compagnie des musiciens locaux dont les noms n’ont pas encore traversé l’Atlantique, Jay Epstein, Chris Bates, Adam Linz, Dean Magraw et celui qui va devenir son mari, Bill Carrothers. Elle participe donc aux projets de Bill, Armistice 1918, Playday, Sunday Morning, et aux voices that are Gone du violoncelliste Matt Turner. Ici, elle chante ceux qu’elle aime. Stephen Foster bien sûr, mais aussi Aerosmith, les Rolling Stones, Johnny Nash, Michel Legrand et Boe Harbison, l’auteur de Edges of My Mind. Boe est mort il y a quelques années. Il était voisin et ami des Carrothers à Mass City dans la péninsule nord du Michigan, en face du Lac Superieur. Boe n’était pas guitariste, mais il a joué de la guitare et écrit des chansons toute sa vie. Comme quoi
Après ces deux très beaux CD consacrés aux Symphonies de Widor, justement salués et récompensés par la critique, Olivier Vernet retrouve les grandes orgues Thomas de la cathédrale de Monaco, pour nous présenter deux des plus belles sonates pour orgue d'Alexandre Guilmant. Guilmant représente une figure aussi importante que César Franck dans le renouveau de l'école française d'orgue, tant pour son oeuvre de musicologue dans la période classique française, que pour son travail de compositeur. Travailleur infatigable, il a écrit énormément de musique, tant pour la liturgie que pour les concerts. Guilmant appelait ses grandes pièces pour orgue sonates, et elles sont issues non tant de la tradition française que de la tradition allemande, Bach et Beethoven. En fait, bien que baptisées sonates par son auteur, elles sont en réalité des symphonies pour orgue dont elles suivent la forme et la structure. Olivier Vernet en explore la virtuosité, la profondeur et la poésie avec son souci habituel de respect de la lettre et de l'esprit.