DECOUVREZ LE SECOND VOLET DE LA TRILOGIE MOZART DE CLAUDIO ABBADO AVEC L'ORCHESTRE MOZART ! Après les Concertos pour Cor, Claudio Abbado dirige deux des oeuvres parmi les plus inspirées de Mozart pour instruments à vent et orchestre : Le sublime Concerto pour flûte et harpe est l'une des oeuvres les plus populaires de Mozart. Composé en 1778 à la fin de son dernier séjour à Paris, ce concerto avait été commandé à Mozart par un aristocrate flûtiste, dont la fille était décrite par Mozart lui-même comme une « très grande harpiste ». Quant à la Sinfonia Concertante pour hautbois, clarinette, basson et cor elle fut créée à Paris alors que cette forme musicale y était très populaire à l'époque. Le dernier volume de cette trilogie Mozart, prévu pour le printemps 2012, sera consacré à des Concertos pour clarinette, flûte et basson.
Le pianiste génie Chick Corea se réinvente et propose dans son nouvel album The Vigil, des nouvelles compositions et quelques ré-arrangements de ses classiques entouré d'une toute nouvelle formation acoustique et électrique. Avec Hadrien Feraud à la basse, Marcus Gilmore à la batterie, Tim Garland (saxophones, flute, clarinette basse) et Charles Altura (guitare).
Le minyo est le chant populaire de la Corée. Il comporte plusieurs styles régionaux présentés ici par neuf chanteuses choisies parmi les meilleures du pays et enregistrées en France au cours d'une tournée. Elles sont accompagnées par un groupe de musiciens qui jouent de deux cithares, d'une flûte, d'une vièle, d'un hautbois et d'un tambour. Les textes des chansons, dont on trouvera la traduction intégrale, reflètent tous les aspects de l'âme Coréenne, depuis la fantaisie la plus débridée jusqu'à une intense nostalgie. On remarquera aussi la diversité des styles vocaux utilisés par ces remarquables chanteuses, devenant selon l'expression même des Coréens, de plus en plus « épicés » au fur et à mesure que l'on descend vers le Sud. Un voyage musical au plus profond de l'âme coréenne.
Eberhard Weber, l'un des bassistes parmi les plus innovants de ces quarante dernières années, a donné plusieurs centaines de concerts au sein du groupe de Jan Garbarek, chacun d'entre eux renfermant des espaces solo qui, par leur structure, transcendent le genre du solo de jazz traditionnel. Résumé est un album « Live » d'un genre différent puisque Eberhard l'a « fabriqué » à partir de douze concerts donnés dans le monde entier avec ce groupe. Ce sont les enregistrements de ses solos que Weber a revisités et retravaillés pour créer un album unique dans sa façon de recomposer le flux musical. Il nous donne l'occasion d'entendre la sonorité inimitable de sa contrebasse électrique « customisée » (avec de nombreux effets sonores de delay, echos, reverbs,.). A noter la présence de Jan Garbarek au saxophone et à la flûte sur 3 titres et celle de Michael Di Pasqua à la batterie sur 1 titre.
Street Fighting Years est le neuvième album studio de Simple Minds, le groupe écossais de rock/new wave. Il est le dernier grand album du groupe et il marque le départ de Michael MacNeil après la tournée qui suivit. Cet album bien ficelé et très marqué par la présence de thèmes engagés, marque l'apogée de la formation. Musicalement, on abandonne le style commercial pour se plonger dans une musique plus introspective avec un mélange de technologie et d'instruments naturels. On renoue même avec ses origines écossaises en utilisant violon, accordéon, flûte écossaise et cornemuse. Soulignons la présence de Lou Reed, Stewart Copeland et Manu Katché. Notons que dû à des frictions entre les réalisateurs de l'album et Gaynor et Giblin, ces derniers ne sont considérés ici que comme musiciens engagés et que Malcom Foster remplace Giblin pour la tournée. Gaynor revient comme membre officiel durant la tournée qui suit.
Disque 1 1. Mozart : Symphony No.40 in G minor, K.550 - 1. Molto allegro 2. Mozart : Symphony No.40 in G minor, K.550 - 4. Finale (Allegro assai) 3. Mozart : Vesperae solennes de confessore in C, K.339 - 5. Laudate Dominum omnes gentes (Ps. 116/117) 4. Mozart : Piano Concerto No.22 in E flat, K.482 - 2. Andante 5. Mozart : Concerto for Flute, Harp, and Orchestra in C, K.299 - 2. Andantino 6. Mozart : Così fan tutte / Act 1 - Soave sia il vento 7. Mozart : Così fan tutte / Act 2 - Per pietà, ben mio, perdona 8. Mozart : Piano Sonata No.8 in A minor, K.310 - 1. Allegro maestoso 9. Mozart : String Quartet No.19 in C, K.465 Dissonance - 1. Adagio - Allegro Disque 2 1. Mozart : Piano Concerto No.21 in C, K.467 - 2. Andante 2. Mozart : Don Giovanni - Overture 3. Mozart : Don Giovanni, ossia Il dissoluto punito, K.527 - Prague Version 1787 - Act 1 - Là ci darem la mano 4. Mozart : Don Giovanni, ossia Il dissoluto punito, K.527 - Prague Version 1787 - Act 2 - Sola, sola in buio loco 5. Mozart : Horn Concerto No.4 in E flat, K.495 - 2. Romanza (Andante) 6. Mozart : Symphony No.35 in D, K.385 Haffner - 1. Allegro con spirito 7. Mozart : Piano Sonata No.11 in A, K.331 -Alla Turca - 3. Alla Turca (Allegretto) 9. Mozart : Clarinet Quintet in A, K.581 - 2. Larghetto 10. Mozart : Ch'io mi scordi di te... Non temer, amato bene, K.505 Disque 3 1. Mozart : Requiem in D minor, K.626 - 1. Introitus : Requiem 2. Mozart : Requiem in D minor, K.626 - 2. Kyrie 3. Mozart : Piano Concerto No.23 in A, K.488 - 2. Adagio 4. Mozart : Die Zauberflöte, K.620 / Act 2 - O Isis und Osiris 5. Mozart : Die Zauberflöte, K.620 / Act 2 - Ein Mädchen oder Weibchen 6. Mozart : Die Zauberflöte, K.620 / Act 2 - Der Hölle Rache kocht in meinem Herzen 7. Mozart : Clarinet Concerto in A, K.622 - 2. Adagio 8. Mozart : Le nozze di Figaro, K.492 - Original version, Vienna 1786 - Act 1 - Non più andrai 9. Mozart : Le nozze di Figaro, K.492 - Original version, Vienna 1786 - Act 2 - Voi che sapete 10. Mozart : String Quintet No.2 in C, K.515 - 2. Andante 11. Mozart : Symphony No.25 in G minor, K.183 - 1. Allegro con brio 12. Mozart : Symphony No.29 in A, K.201 - 1. Allegro moderato 13. Mozart : Serenade in G, K.525 Eine kleine Nachtmusik - 1. Allegro
Avec Selling England by the pound, Genesis atteint sa pleine majorité et maîtrise parfaitement composition et production. Troisième volet de la trilogie glorieuse du Genesis à cinq, l'album est beaucoup plus net que ses prédécesseurs. En regard de Nursery Cryme par exemple, le son est beaucoup plus clair, moins caverneux. L'expérience du groupe se sent dans l'utilisation de la guitare électrique, beaucoup moins maladroite que dans certains titres précédents. Steve Hackett maîtrise désormais à la perfection ses effets, saturation et whammy se mettent en place avec harmonie dans des solos torturés et virtuoses. C'est le cas dans Dancing with the moonlit night ou dans le long solo débordant de sensibilité de Firth of Fifth, considéré par de nombreux fans comme le meilleur morceau de Genesis. Banks a également acquis une expérience profitable. Il a considérablement diversifié les claviers sur cet album. L'orgue hammond et le piano accoustique sont toujours présents, mais de nombreux synthétiseurs se font entendre, sans excès. En témoigne l'époustouflant solo de synthé qui clôt The cinema show, par ailleurs véritable prouesse collective d'arpèges et de contre-chant. Les cassures de rythme sont encore plus présentes que sur les albums précédents, et surviennent avec une célérité et un précision remarquables. Les musiciens ne sont pourtant âgés que de 22 à 23 ans. Succès européen, Selling England by the pound est l'occasion d'une tournée et d'un carton avec le single I know what I like, qui apparaît avec le recul comme étant le morceau le plus faible de l'album bien que non dénué de charme. C'est Firth of Fifth qui décroche la palme avec son mélange magique de piano et d'orgue, son solo de flûte repris par la guitare, et sa construction irréprochable. On retiendra également la prouesse rythmique de The Battle of Epping forest (Phil Collins est tout simplement dément sur ce morceau), les moments planants à la Pink Floyd de After the ordeal (probablement dû en grande partie à Steve Hackett), et l'exceptionnelle transition entre The cinema show et Aisle of plenty. Le premier se change soudainement en un long solo de synthétiseur dans lequel Banks décale progressivement la gamme jusqu'à rejoindre celle du morceau suivant, qui n'est autre qu'une reprise très émouvante du premier titre de l'album, Dancing with the moonlit knight. Cette structure (un thème musical reproduit au début et à la fin de l'album, celui de la fin étant amené par une fugue aux claviers) sera reprise plusieurs fois dans les albums futurs de Genesis après le depart de Peter Gabriel. Les paroles se diversifient, le groupe semble avoir soif de détente et les contes s'effacent derrière des thématiques plus acerbes et européennes (on reconnaît facilement la reine des peut-être, the queen of may be..., prête à céder les traditions de son pays au monde marchand). The Battle of Epping forest évoque une guerre des gangs en Irlande du Nord. L'ensemble reste toutefois bien grimé derrière les symboles et l'abstraction. Selling England by the pound est un album immaculé. Difficile de trouver une ombre à un tableau aussi parfait (trop ?). Probablement un des tout meilleurs albums de Genesis. Julien Oeuillet - Copyright 2017 Music Story