Francesco Mancini (1672-1737) fut l'un des plus importants compositeurs d'opéra napolitain au dix-huitième siècle. Ses Solos pour flûte, publiés en 1724, forment une série de sonates dédiées à John Fleetwood, consul anglais à Naples et amateur de flûte lui-même. Ces sonates suivent la structure en quatre ou cinq mouvements établie par Corelli, et montrent de claires influences napolitaines, aux mélodies presque opératiques. Cet album impeccable de l'énergique ensemble La Tempesta di Mare fait suite à un album A. Scarlatti et un album J.F. Fasch dans la collection Chaconne de Chandos.
Après avoir enregistré les Quatuors pour flûte de Mozart avec le Quatuor Brodsky et son plus récent disque de Fauré et Debussy, la flûtiste Lisa Friend poursuit son voyage à la découverte d'un autre monde sonore dans ce programme d'oeuvres pour flûte et guitare(s).
C.P.E. Bach pour voix, flûte et violon. Après son premier CD consacré à CPE Bach et récompensé par un Diapason d'or Jocelyne Cuiller nous propose une grande nouveauté avec ce nouvel enregistrement de clavicorde : l'ouverture à la musique de chambre, avec voix, flûte et violon. Des oeuvres très contrastées, toutes empreintes du caractère original de Carl Philipp Emanuel Bach, nous apportent un éclairage particulier sur la fin du siècle des Lumières, dans l'intimité de l'instrument si cher au musicien de l'Empfindsamkeit .
Le souffle du baroque allemand Entre douleur et mouvements lents, airs dansants, airs d'opéras et concertos, les oeuvres choisies dans cet opus mettent en lumière l'audace du compositeur pour son temps et rendent hommage à l'écriture de Telemann, raffinée et pleine d'innovation technique et de virtuosité quant à l'utilisation de la flûte.
Avec Marc le flûtiste et Pierre le claveciniste, les Hantaï nous convient à un dialogue serein, au goût sûr, avec J. S. Bach Marc et Pierre Hantaï se retrouvent pour une nouvelle aventure fraternelle autour de la figure tutélaire de J.S. Bach. Ces pièces pour flûte et clavecin dont l'écriture est certainement l'une des plus abouties du répertoire baroque permettent en même temps les possibilités expressives les plus touchantes.
Francesco Barsanti coïncida avec Geminiani durant une longue période à Londres jusqu'à son départ pour Édimbourg où il vécut 30 ans avant de revenir à la capitale de l'Angleterre. Les six sonates pour flûte de son opus 1 permettent au magnifique ensemble Arcadia (le flûtiste Christoph Ehrsam, la gambiste Eunice Brandao et le claveciniste Attilio Cremonesi) de déployer un trésor de sensibilité tout en faisant montre d'une maîtrise dans la conduite mélodique et dans la réalisation de la basse continue.
La poétique légendaire du flûtiste Wilbert Hazelzet a été, des années durant, l’une des enseignes de Glossa. Avec cette double réédition d’enregistrements de J.S. Bach, nous retrouvons Hazelzet à son apogée : il ré-imagine ce que Bach aurait pu faire en combinant la Partita pour flûte avec ses propres transcriptions de trois Suites pour violoncelle (!) tout en faisant équipe avec son partenaire artistique de toute une vie, Jacques Ogg (claveciniste culte), pour nous offrir d’autres transcriptions de l’oeuvre immortelle de Bach. Voici donc un double album pour l’éternité !
Pour son nouveau disque Soave e virtuoso, Alexis Kossenko est parti sur les traces de partitions rares de l’ère baroque. Des partitions qui nous rappellent que le répertoire italien, s’il fait la part belle au violon et à la voix, n’en a pas moins choyé les instruments à vent.À la tête de son ensemble Les Ambassadeurs, le chef et flûtiste Alexis Kossenko interprète avec régal des concertos tout en contrastes de Tartini, Vivaldi et Sammartini. Tantôt voluptueuses, tantôt redoutablement acrobatiques, ces partitions exigent du soliste technique et sensibilité. Avec une virtuosité jubilatoire, jamais gratuite mais au service de l’expressivité, Alexis Kossenko, aussi à l’aise à la flûte traversière qu’à la flûte à bec, redonne vie en couleurs aux oeuvres des trois compositeurs italiens.
On a beaucoup trop tendance à reléguer le basson dans le rôle de simple basse, ou encore dans celui de gentil bouffon. Et pourtant, Mozart lui-même lui a confié les moments les plus tendres de sa Flûte enchantée (bien plus qu'à la flûte elle-même), et son tout premier concerto pour vents fut destiné précisément au basson : c'est ce Concerto KV. 171 de 1774. Le second mouvement, en particulier, contient des passages qu'il réutilisera dans certains airs de la Comtesse. Rossini, lui, nous a laissé son Concerto sous forme de manuscrit (un manuscrit redécouvert en 1990 seulement) fortement annoté, de sorte que tous les musicologues n'acceptent pas sa paternité exclusive. L'oeuvre semble dater de 1845, donc de l'ultime époque lyrique du compositeur; le ton, puissamment rossinien, donne sans doute tord aux spécialistes dubitatifs. A l'auditeur de décider. L'Allemand Kreutzer et le Suédois Crusell, plus ou moins contemporains l'un de l'autre, nous proposent deux exemples bien trop rares d' uvres concertantes pour basson du premier romantisme. Au basson, la jeune et talentueuse Britannique Karen Geoghegan, déjà grande star internationale du basson, nous prouve que l'instrument n'a rien de bouffon ni de macho !
Dans ses sonates pour traverso et clavecin, Bach met en oeuvre sa force narrative à de nombreux niveaux. L'interprétation de Stefanie Troffaes et Julien Wolfs, par son approche informée historiquement, magnifie cette caractéristique dans un dialogue musical raffiné, empreint de rhétorique baroque.
Un vieux couple sans enfant doit supporter les colères d’un méchant voisin. Le lutin Nino apparaît dans une bulle de savon... Le grand-père lui offre sa première flûte à bec. Elle va lui permettre de dialoguer avec tous les oiseaux de la forêt. Mais le voisin n’a pas dit son dernier mot. Au programme : les concertos de Vivaldi interprétés par Maurice Steger, I Barrochisti et l’Akademie für Alte Musik Berlin.
Musique rare et inspirée, l’orchestre de Flûtes de Jean- Sébastien Béreau. 1958, Paris, Lycée Chaptal. Un jeune professeur de musique conseille à l'un de ses élèves, alors âgé de 12 ans, de s'initier à la flûte traversière. Ce professeur deviendra par la suite un chef d'orchestre et pédagogue renommé, Jean-Sébastien Béreau; son élève n'est autre que Pierre-Yves Artaud, flûtiste mondialement reconnu.
À la manière d'un Roméo et Juliette précoce, l'histoire raconte les amours impossibles de deux adolescents : Aucassin, fils du Comte de Beaucaire, et Nicolette, enlevée en bas âge par des Sarrasins et considérée comme serve, bien qu'elle soit en réalité fille du roi de Carthage. Aucassin, contrarié par son père, décide d'enlever Nicolette et de s'enfuir par la mer. Après une tempête et un naufrage ils échouent sur l'Île de Torelore où ils font la rencontre du roi de l'Île. À la manière de Rabelais dans une grande farce cette île est inversée : le roi est enceinte, la reine est partie à la guerre (où l'on se bat à coup de légumes) et les dîners commencent par le dessert et se finissent par l'entrée. Après beaucoup de traverses et de dangers et de longues séparations, Aucassin et Nicolette inissent par se réunir et s'épouser. L'histoire racontée par la troubadouresse, Isabeau de Tournadre et accompagnée par Pétronille, une flûte bavarde et malicieuse, se termine dans une grande soupe de la paix. Aucassin et Nicolette est la seule « chantefable » que nous ait léguée la littérature française du Moyen-Âge. À la façon des lais et cantigas du Moyen Âge, le public entendra la flûte, la chalémie, la vièle, la guiterne, la harpe, les percussions médiévales. Comme le voulait la tradition médiévale, le conte est rythmé par des chants. Les mélodies et les paroles sont écrites sur des musiques d'époque et notamment des danses, telles que l'estampie, la carole, la tarentelle ou la saltarelle, de manière à être accessibles aux petits comme aux grands d'aujourd'hui. Une histoire de chevalier, de Reine, de batailles et... de légumes. Les amours impossibles entre un jeune chevalier et une servante qui vont vivre des aventures extraordinaires sur une île enchantée.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
THE BESNARD LAKES Are The Roaring Night, c'est un condensé de pop sombre et psychédélique, qui rappelle dans son orchestration le ALAN PARSONS PROJECT et ELO, soutenu sans conteste par les fantômes de Dennis Wilson (plus que de Brian) chez les BEACH BOYS et de Peter Green (plus que de Lindsay Buckingham) pour FLEETWOOD MAC. Le groupe y expérimente quelques nouveaux instruments : une guitare 12 cordes, de la flûte, un omnichord et du mellotron. Ce deuxième album, sombre et construit autour d'envolées de guitare épiques et inquiétantes, évolue en un mur de drones infectés et d'atmosphères changeantes.
Minute Bodies : The Intimate World of F. Percy Smith » est un film réalisé par Stuart A. Staples de TINDERSTICKS. Ce film méditatif et immersif est réalisé à partir des travaux de F. Percy Smith, naturaliste, documentariste et pionnier de nombreuses techniques macrophotobiogaphiques du début du 20ème siécle. Pour en réaliser la parfaite bande-son, S. Staples a réuni TINDERSTICKS au complet ainsi que Thumas Belhum (percussions), Christine Ott (piano), David Cuulter (Flûte et scie musicale) et Julian Siegel (Saxophone) et a enregistré dans son studio français « le chien chanceux ».
La musique médiévale portée par une jubilation du jeu instrumental, c'est la promesse du duo Anne-Suse Enßle et Philipp Lamprecht Le Duo Enßle-Lamprecht présente une mosaïque d’oeuvres médiévales profanes et sacrées et les fait revivre avec pour notre ouïe contemporaine. Avec des sonorités intrumentales captivantes et une vraie richesse de timbre, ils emportent l’auditeur dans un autre monde. Ce qui anime le duo Anne-Suse Enßle (flûte à bec) et Philipp Lamprecht (percussions) c’est avant tout un véritable plaisir de jouer. Avec une pléthore d’instruments, regroupant les flûtes et les instruments de percussion les plus variés, ils retissent la trame de nos habitudes auditives, entre musique médiévale et musique expérimentale.
L’éclatante soprano Roberta Invernizzi ressuscite pour Glossa le compositeur baroque italien Francesco Gasparini : un récital lyrique de haut niveau Francesco Gasparini a écrit 60 opéras et de nombreux oratorios et cantates à la fin du XVIIème siècle en Italie. Autant dire un trésor d’airs et pièces vocales dans lequel le directeur de l’Ensemble Auser Musici, Carlo Ipata, s’est plongé pour en extraire un répertoire sur mesure destiné à la soprano Roberta Invernizzi. A l’image d’un récital lyrique qui aurait pu avoir lieu dans les théâtres vénitiens de l’époque, qui se conclut avec un brillant concerto pour flûte du même compositeur.
Le gambiste Fahmi Alqhai prête son originalité et un son chaleureux à des transcriptions de chefs d'oeuvre de Bach : une réussite saisissante ! Le gambiste Fahmi Alqhai est en permanence à la recherche d'un répertoire solo exigeant. Devant la rareté des oeuvres il a choisi le recours, plus que légitime dans son cas, à la transcription : c'est le tour de force de ce Bach Album où le musicien interprète quatre de ses propres adaptations de chefs d'oeuvre de Bach. Sonates pour violon, Suites pour violoncelle, Partita pour Flûte et la Chaconne : voilà les oeuvres proposées au son généreux, au tempérament musical chaleureux et coloré de Fahmi Alqhai : le résultat est saisissant et l'on y découvre une façon inspirée de célébrer le génie de J. S. Bach.
Carl-Emmanuel Fisbach et David Christopher Panzl sont deux artistes extrêmement dynamiques de la nouvelle génération. Les oeuvres présentées comportent plusieurs adaptations de la musique d’Astor Piazzolla, pour qui Fisbach et Panzl ont beaucoup d’affinités. Par leur talent, les interprètes confirment que la virtuosité de la flûte est comparable à celle des saxophones, celle de la guitare à celle du marimba et du vibraphone. Ils montrent leur attachement à la musique d’aujourd’hui en célébrant la musique de Luis Naón, compositeur argentin emblématique basé à Paris, qui veut préserver les racines de sa culture dans son art, et celle de Mathieu Bonilla, compositeur d’avant-garde qui leur écrit Serbend, pendant un long séjour sur la péninsule ibérique.
Brahms écrivit ses deux Sonates pour clarinette après avoir mis fin à sa carrière de compositeur et les dédia à Richard Mühlfeld dont il était très admirateur. Même s'il les décrit comme de modestes sonates avec piano, ces oeuvres sont d'une remarquable intensité et chacune dotée d'un mouvement Allegro appassionato. L'oeuvre de Brahms fut défendue avec dévotion par le compositeur, chef, pianiste et professeur Carl Reinecke, dont les compositions ne connurent pas le même succès. Sa sonate Undine, originellement écrite pour flûte et piano, et son Introduction et Allegro appassionato citent toutes deux un autre illustre contemporain, Robert Schumann.
Avec cette Schubertiade, Julian Prégardien et ses amis musiciens créent une atmosphère semblable à celle que pouvait trouver Schubert dans les salons viennois. Pour cela, ils ont combiné des extraits musicaux et littéraires qu’accompagne un ensemble insolite rassemblant une flûte, un baryton à cordes et une guitare. Philippe Pierlot, Marc Hantaï et Xavier Diaz-Latorre, tous trois spécialistes de musique ancienne aux références prestigieuses (ils sont respectivement membres du Ricercar Consort, du Concert des Nations et des Arts Florissants), entourent l’un des jeunes chanteurs les plus sollicités de la scène musicale actuelle. Ensemble, ils font alterner des chefs-d’oeuvre de Schubert comme La Rose sauvage, le Gesänge des Harfners ou encore le Chant du Cygne avec des danses et de courtes pièces instrumentales.
L’Ensemble Amarillis, dans cette réédition de son disque de 2006 consacré à Telemann, interprète un programme de sonates en duo et trio du compositeur. Celui-ci, esprit encyclopédique - comme d’usage au XVIIIe siècle, trouva le temps de se passionner pour les plantes et de pratiquer aussi bien la flûte que le violon ou le clavecin. Fin connaisseur des possibilités de chacun de ces instruments, il composa ces partitions savoureuses où se déploient les plus heureuses combinaisons de timbres, et dont l’énergie rappelle la danse. Musicien à la curiosité insatiable, Telemann fut surtout un voyageur, inspiré des influences européennes, où les savoirs côtoient joyeusement les arts. Réputés à l’international et récompensés des plus hautes distinctions, les musiciens de l’Ensemble Amarillis, emmenés par la flûtiste Héloïse Gaillard, rivalisent de malice virtuose pour restituer la fraîcheur et l’esprit joueur du compositeur allemand disparu il y a tout juste 250 ans.
Accompagné d'Anna Reinhold, Sabine Devieilhe, Magali Mosnier et Emmanuel Olivier, le flûtiste Alexis Kossenko livre ici un disque impressionniste, où voix, flûte et piano dialoguent et s'enchevêtrent. à travers un programme mêlant mélodie et musique de chambre, les influences de cette musique insaisissable et évocatrice se font jour, de la Grèce antique (avec les Odelettes anacréontiques de Maurice Emmanuel, ou encore l'illustre Syrinx de Debussy) à la Nature, en passant par l'Orient rêvé de Jacques Ibert et de Maurice Ravel (Asie). Les voix d'Anna Reinhold et de Sabine Devieilhe donnent vie aux mots de Victor Hugo, Pierre de Ronsard ou encore Segalen, capturant l'atmosphère suave de cette musique crépusculaire. De cet enregistrement émerge ainsi un captivant tableau de la musique française du début du XXe siècle, dans toute sa clarté, son raffinement et sa transparence.
Une version inédite du Requiem en première mondiale ! 1791 : année chargée pour Mozart qui, lorsqu’on lui commande un requiem, travaille déjà sur La Flûte enchantée et doit bientôt livrer La Clémence de Titus. On connait la suite : la commande remise à plus tard, l’épuisement jusqu’à la mort, une oeuvre laissée inachevée et dont la complétion, après plusieurs sollicitations auprès de différents compositeurs, reviendra à Süssmayr. Cette version s’est imposée peu à peu comme la plus proche des intentions de Mozart mais n’est pas exempte de défauts d’écriture ou d’orchestration. En 2016, un jeune compositeur français, Pierre-Henri Dutron, a convaincu René Jacobs de produire son propre réaménagement du Requiem complété par Süssmayr. Créé avec grand succès lors de cinq concerts européens en novembre 2016, cette révision fait l’objet de son premier enregistrement studio, en exclusivité pour harmonia mundi.
Le premier projet solo du leader de Midlake E.B. The Younger, leader du groupe Midlake se lance en solo pour un premier album.Eric Brandon Pulido décrit To Each His Own comme un album très personnel et qui tire ses inspirations dans une folk / rock chaleureuse. On retrouve une réflexion à travers ses paroles sur sa place dans ce monde et les conséquences des choix qu'il a pu faire. Onze titres sur lesquels Pulido vous emmène dans un voyage à travers sa recherche musicale postMidlake.On retrouve donc sur ce projet Pulido au chant et à la guitare acoustique, Joey Mc Clellan à la guitare électrique McKenzie Smith à la batterie, Jesse Chandler à la flute, Scott Lee à la basse, Daniel Creamer au clavier ainsi que Beau Bedford. On y retrouve donc des membres de Midlake et de BNQT mais aussi des Texas Gentlemen. Bedford est également le principal producteur et Matt Pence l'ingénieur du son de ce disque.
Le premier projet solo du leader de Midlake E.B. The Younger, leader du groupe Midlake se lance en solo pour un premier album.Eric Brandon Pulido décrit To Each His Own comme un album très personnel et qui tire ses inspirations dans une folk / rock chaleureuse. On retrouve une réflexion à travers ses paroles sur sa place dans ce monde et les conséquences des choix qu'il a pu faire. Onze titres sur lesquels Pulido vous emmène dans un voyage à travers sa recherche musicale postMidlake.On retrouve donc sur ce projet Pulido au chant et à la guitare acoustique, Joey Mc Clellan à la guitare électrique McKenzie Smith à la batterie, Jesse Chandler à la flute, Scott Lee à la basse, Daniel Creamer au clavier ainsi que Beau Bedford. On y retrouve donc des membres de Midlake et de BNQT mais aussi des Texas Gentlemen. Bedford est également le principal producteur et Matt Pence l'ingénieur du son de ce disque.
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
Poppy Ackroyd délivre une musique pour piano moderne, sensible et envoutante. La compositrice néo-classique Poppy Ackroyd, qui faisait notamment partie de The Hidden Orchestra publie son quatrième album Resolve qui sort sur le label One Little Indian (Bjork, Cody Chesnutt). Si ses premiers albums consistaient à utiliser uniquement le piano et le violon en poussant leurs possibilités le plus possible, la musicienne de Brighton va cette fois plus loin avec de multiples arrangements à la clarinette, flûte, violoncelle ou au hang. Avec ce nouvel album instrumental Poppy Ackroyd s'inscrit dans l'héritage de Nils Frahm, Max Richter ou Haushka. Le piano Le piano cristallin avec ses boucles aux échos se mêle aux violons et ces sonorités classiques se mêlent à des mélodies plus contemporaines. Avec ce nouveau disque, la compositrice s'impose dans le cercle fermé des pianistes néo-classiques et entend marquer de son empreinte le monde de la musique classique contemporaine. POUR CEUX QUI AIMENT Nils Frahm, Max Richter, Philip Glass, Ryuichi Sakamoto
A la découverte d'un flûtiste de talent, Luis Beduschi, sur l'opus 5 de Corelli. Il est peu probable que Corelli ait pu s'attendre à la répercussion que son Opus 5 allait avoir tout au long du XVIIIe siècle et même bien après. Effectivement, les Solos corelliens, comme on les appelait à l'époque, ont été réimprimés plus de cinquante fois jusqu'aux années 1800 sans compter les centaines de copies manuscrites et les quelques douzaines d'arrangements, preuve s'il en faut que l'op. 5 a été joué et utilisé comme outil pédagogique tout au long du XVIIIe siècle. Aucun autre recueil de pièces n'a fait l'objet d'autant de témoignages d'ornementation libre, ce qui fait des sonates op. 5 de Corelli un objet privilégié pour l'étude de l'ornementation libre au XVIIIe siècle. Luis Beduschi, flûtiste internationalement reconnu, a choisi les ornements de Corelli pour s'approprier ces oeuvres à la flûte du fait de leur beauté indéniable et la cohérence de l'ensemble. Originalement pour violon, Luis Beduschi a décidé d'écarter les transcriptions baroques non satisfaisantes pour élaborer sa propre transcription, avec pour objectif, de garder au maximum la ligne originale.
Madlib a toujours été très occupé mais l'année 2010 sera certainement son année la plus ambitieuse à ce jour. Il y a d'abord ces productions rap pour Strong Arm Steady, Guilty Simpson et MED mais aussi ces 12 albums et mixes de la série Medicine Show sur son propre label Madlib Invazion. Il y a bien sûr ces rumeurs d'un nouveau Madvillain, d'un nouveau Quasimoto et d'un réel premier album en tant que Madlib... et il y a enfin The Last Electro-Acoustic Space Jazz & Percussion Ensemble ! Derrière ce nom a rallonge se cache la nouvelle expression jazz de Madlib dans la continuité de feu le Yesterdays New Quintet et de l'album Yesterdays Universe. Encore un fois Madlib se démultiplie pour incarner un groupe rendant hommage à ses héros jazz 60s et 70s à travers une multitude de reprises ou morceaux inspirés par des artistes célèbres (Roy Ayers, Pharoah Sanders, John Coletrane) et cultes (Phil Ranelin, Harry Whitaker). Avec ses Moog, sitar, vibraphone, accordéon, flûte, orgue, percussions, basse, batterie, synthé... Miles Away est un album qui ne pouvait sortir que du cerveau du crate-digger Otis Jackson Jr aka Madlib maître du Beat Konducta ! Edition limitée
Se plonger dans l’oeuvre d’une icône musicale est souvent un terrain d’exploration musical riche et fertile. C’était l’idée du patron du label ACT, Siggi Loch, lorsqu’il suggéra à Magnus Lindgren de revenir sur les traces du flûtiste Herbie Mann. Stockholm Underground est un hommage poignant à l’une des grandes figures du jazz et à son album le plus accompli : Memphis Underground (l’un des «100 meilleurs albums de jazz de tous les temps» - Rolling Stone). Magnus Lindgren est donc la figure centrale de cet enregistrement; il est connu comme étant l’un des membres fondateur du Nils Landgren Funk Unit. Ce nouvel album est le seul où il joue uniquement de la flûte. On y retrouve les sonorités aériennes de Herbie Mann ainsi que deux de ses marques de fabrique : l’utilisation des «multiphoniques» et le fameux «jouer en chantant», dans lequel Lindgren trouve facilement ses repères. Pourquoi «Stockholm» ? Parce que cet album met à l’honneur les musiciens suédois, qui prouvent leur capacité à créer du groove dans un esprit «soul». Malgré ce qu’on peut en dire, les Etats-Unis ne sont pas les seuls à savoir créer des rythmes entraînant et langoureux, cet album en est la preuve incarnée !
Beethoven et Reicha, tous deux nés en 1770, se sont côtoyés durant de longues années, notamment dans la fosse d'orchestre de Bonn où ils se rencontrèrent, l'un à l'alto, l'autre à la flûte. à l'occasion de leurs 250 ans, Le Concert de la Loge leur rend conjointement hommage dans un disque qui réunit le Septuor, op. 20 de Beethoven et la Grande Symphonie de salon n° 1 de Reicha. oeuvres hybrides, car situées à la croisée de la musique de chambre et de la symphonie, elles reflètent le goût de l'expérimentation cher à leurs compositeurs. La sophistication des lignes instrumentales beethoveniennes, sous l'apparente galanterie du divertissement, répond, en diptyque, à la symphonie de salon de Reicha, que Berlioz saluera lors de sa nomination à la section Musique de l'Académie des Beaux-Arts, comme un véritable révolutionnaire. Julien Chauvin et les solistes du Concert de la Loge proposent un disque en forme de double portrait qui donne à entendre les parentés des esthétiques allemande et française, plongeant leurs racines chez Haydn, mais aussi leurs singularités respectives. Le charisme orchestral des deux compositeurs s'impose, jusque dans la musique de chambre, et leur rigueur d'écriture accueille l'expérimentation et la fantaisie.
ROADS est le premier album du Léa Castro 5tet. Le projet nait en 2010, tout d'abord en duo, quand Léa Castro débute sa collaboration avec le pianiste et violoniste Antoine Delprat. En 2013, le contrebassiste Alexandre Perrot, le batteur Ariel Tessier et le saxophoniste Rémi Fox les rejoignent. Entre compositions originales et standards revisités, le jazz se teinte de soul et de pop, reflétant le parcours d'une jeune génération de musiciens de jazz qui a écouté toutes sortes de musiques. Ils ne cachent pas l'impact reçu sur leur développement artistique de grands artistes, dont la musique déborde volontiers du cadre du Jazz comme Brad Mehldau, e.s.t., Michael Brecker, Avishai Cohen... On sent combien le quintet se réjouit en revisitant des titres des Beatles, Duran Duran ou Elliot Smith. Mais ce qui séduit d'emblée à la première écoute, c'est la voix d'alto envoûtante de Léa Castro, pleine de swing, de douceur enveloppante et de force tranquille. Influencée à la fois par de grandes dames du Jazz telles que Nina Simone, Carmen McRae ou Diane Reeves, et par les figures de la Soul que sont Otis Redding et Bill Withers, certaines de ses compositions puisent aussi leur inspiration dans un imaginaire coloré, de l'Espagne à l'Orient, sur les traces des origines Nord-Africaines de Léa Castro. L'instrumentation originale du quintet se voit déconstruite ou enrichie selon les titres, avec ou sans piano, avec violon ou flûte, batterie ou cajon, et des choeurs... On passe d'une énergie débordante à la douceur d'une musique de chambre où les timbres se mélangent subtilement, avec pour fil conducteur la voix et les émotions.