Le second album du pianiste DOUG CARN pour Black Jazz est un hommage aux mouvements de libération des noirs américains avec un jazz spirituel où se mêle la voix enchanteresse de Jean Carn, la femme de Doug. Personnel : Doug Carn : Piano, Electric Piano, Organ, Jean Carn : Vocals, George Harper : Tenor & Soprano Sax, Bass Clarinet, Flute & Reed Flute, Charles Tolliver : Flugelhorn, Garnett Brown : Trombone, Earl McIntyre : Tuba, Al Mouzon : Drums, Buster Williams : Bass.
Sur son second album pour Black Jazz, Bishop joue du piano acoustique, électrique et de l'orgue avec un style flamboyant qui en fait un must soul-jazz. Personne l : Bass - Gerald Brown, Drums - Bahir Hassan, Flute, Saxophone - Ronnie Laws, Keyboards - Walter Bishop, Jr., Percussion - Shakur M. Abdullah, Vibraphone - Woody Murray.
Zebra est le quatrième album d'ARP, alias Alexis Georgopoulos, artiste, producteur et DJ basé à New York. Ce dernier album passe une étape et entre dans un nouveau territoire musical, brouillant les pistes entre musiques électronique et acoustique, entre impulsion expérimentale et sensibilité pop. En utilisant une palette instrumentale singulière - synthétiseurs, contrebasse, tambours électroniques et acoustiques, flûte, etc., Alexis Georgopoulos mélange de multiples genres musicaux : cosmic jazz, productions japonaises des années 80, musique électronique... et crée ainsi un mélange sonore délirant et unique. L'album ravira les fans de Floatings Points, Pharoah Sanders, Jefre Cantu-Ledesma, Laraaji...
Certains disques ne sont pas aussi simples qu'ils en ont l'air. La plupart sont des capsules de beauté et de vision créative, ou des objets sublimes d'expression qui occupent les domaines abstraits. Mais quelques-uns proposent aussi des philosophies discrètes, réalisées dans le son : Jefre Cantu-Ledesma (Tarentel, The Alps), un vétéran de Mexican Summer, le prouve dans sa dernière aventure, Tracing Back The Radiance. Se démarquant radicalement des mélodies aux accents pop qui ont défini ses récentes créations, ses formes expérimentales offrent une réflexion dynamique sur les termes et les possibilités du discours et de la collaboration; un vaste paysage ambiant d'abstractions, de textures et de tons. Une méditation lente et délicate; un espace ouvert ponctué par les harmoniques retenues du vibraphone, du traitement, de la flûte, de la pedal-steel, du synthétiseur, du piano, de l'orgue et de la voix. Tracing Back The Radiance est né de quelques notes de piano, d'un besoin de changement et d'un processus en évolution qui se situe quelque part entre la conversation et la vision, et un jeu sauvage de cadavre exquis - Cantu-Ledesma agissant ici en tant que contributeur, serviteur, et force directrice d'un casting all-stars de voix : John Also Bennett, Marilu Donavan, Chuck Johnson, Gregg Kowalsky, Mary Lattimore, David Moore, Meara O'Reilly, Jonathan Sielaff, Roger Tellier Craig et Christopher Tignor, chacun intervenant depuis divers endroits d'Amérique du Nord. Avec un clin d'oeil aux étapes historiques de la musique ambiante et électroacoustique, ainsi qu'aux pionniers minimalistes italiens comme Gusto Pio, Lino Capra Vaccina et Francesco Messina + Raul Lovisoni, Cantu-Ledesma poursuit l'une des entreprises les plus ambitieuses, élégantes et passionnantes de sa carrière, tout en maintenant la facilité et l'ouverture du langage musical qui l'ont guidé à travers les années. Un magnifique baume immersif, mélancolique et contemplatif bien en accord l'époque trouble de sa conception.
Un album soft mais prenant (Coda), élégant mélange aux effluves jamaicaines (Le Monde), des compositions lancinantes (20 Minutes), sublime qualité de son et fluidité absolue (Reggae.fr), un dub qui se fond dans l'électroambient et se fait chamanique jusqu'à prendre la forme d'une envoûtante installation sonore (Télérama), Dubphonic étire ses rivages sensuels sous des astres bienveillants et bien leur en prend (Keyboards)... Telles sont quelques unes des critiques qui ont salué la sortie de SMOKE SIGNALS (Hammerbass / 2003), 1er album de ce trio parisien après un maxi cultissime enregistré pour le label américain Guidance. Entièrement instrumental, ce disque fera le bonheur des illustrateurs sonores et music supervisors, certains titres figurant aux génériques des prestigieuses séries américaines Six Feet Under (2è saison/ép.9) et Dexter(2è saison/ép.2). Une tournée en 1ère partie des fameux Japonais d'AUDIO ACTIVE et quelques concerts parisiens plus tard avec le crew HAMMERBASS / DUB ACTION, le groupe décide de retourner en studio pendant que leur remix d'Orozco (des autrichiens TOSCA sur G.STONE) fait le tour du monde et que plusieurs morceaux de l'album apparaissent sur de nombreuses compilations en France et à l'étranger. Si l'inspiration est là, Stefane Goldman (guitares), Alexis Mauri aka ALEXKID (programmation/réalisation) et Sylvain Mosca aka BEN (programmation) ne se satisfont pas du résultat et mettront 3 ans à réunir une dizaine de compositions qu'ils jugent digne d'être enregistrées pour un nouvel album. Ce seront les 10 titres de RELIGHT, 2è opus du groupe, qui sort à nouveau chez HAMMERBASS, label défenseur d'un dub fédérateur pour tous !Au cours de ce lent processus de création, 4 morceaux vont s'imposer comme des chansons pour l'interprétation desquelles le groupe va solliciter les chanteuses américaines LISET ALEA (entendue sur les albums 2 et 3 d'ALEXKID pour F-Comm.) et DANIELLA D'AMBROSIO (Nouvelle Vague et la voix d'Air France avec Aswefall), la chanteuse brésilienne CÈU (dont le nouvel album Varagosa est sur le point de sortir en Europe) ainsi que le chanteur MAU, co-fondateur du groupe anglais Earthling et collaborateur des français de 7dub. Si les membres originaux du groupe tiennent toujours la majorité des instruments et restent les principaux compositeurs du répertoire, ils se sont entourés de leur fidèle collaborateur DJ SEEP et de musiciens comme Jean-Philippe RYKIEL et Rodriguez Junior (ex Youngsters) au piano, Jérémie Poirier-Quinot à la flûte et Prince Zober aux percussions, enrichissant ainsi leur palette sonore sans pour autant renier l'essence cinématographique de leur musique particulièrement perceptible dans des titres comme Nora Sun ou le somptueux Outland qui clôt l'album. Au programme donc : rythmiques lancinantes, mélodies envoûtantes, et bien sûr grosses basses, le tout oscillant entre trip-hop majeur (on pense à Massive Attack ou Portishead...) et électro-dub original (Tosca, On U Sound, Dreadzone...). DUBPHONIC fait figure d'ovni et prouve une fois de plus que leurs productions sont parmi les plus novatrices de la scène électro française !! A l'occasion de la sortie de ce nouvel album, DUBPHONIC feat. DJ Seep seront le 28 nov. prochain sur la scène du Trabendo à Paris dans le cadre du TELERAMA DUB FESTIVAL.