Pour fêter les 40 ans de carrière de Jean René, son nouvel album Illustré par Loïc Jouannigot, le célèbre créateur de la famille Passiflore. Ce disque couvre en 14 chansons l'univers à la fois tendre et drôle de l'auteur de Monsieur salade, Des câlins ou Dans ma guitare, titres emblématiques qui sont devenus en quelques décennies des classiques en maternelle.
Pour fêter les 40 ans de carrière de Jean René, son nouvel album Illustré par Loïc Jouannigot, le célèbre créateur de la famille Passiflore. Ce disque couvre en 14 chansons l'univers à la fois tendre et drôle de l'auteur de Monsieur salade, Des câlins ou Dans ma guitare, titres emblématiques qui sont devenus en quelques décennies des classiques en maternelle.
Les compositions de Jérémie Mignotte, fidèles à sa personnalité musicale, s’adressent autant aux pieds des danseurs qu’aux oreilles des mélomanes. La musique, alchimie très personnelle entre l’improvisation jazz et les danses traditionnelle, crée un univers qui n’est pas sans évoquer celui des musiques de films et de spectacles. Compositeur et arrangeur, Jérémie Mignotte signe neufs titres inédits sur ce premier album solo inspiré des musiques et danses traditionnelles occidentales (scottishes, valses, mazurkas, bourrées...). Improvisateur et multi-instrumentiste, il joue et réalise seul toutes les parties de ce premier opus : flûtes, guitare et basse acoustiques, cajòn.
Le premier allbum de Lenine Mc Donald, il a été enregistré en grande partie en Vendée chez Boogie Matt, dans les anciens studios de Pierre Barouh. Les programmations et loops avaient été réalisés auparavant dans le home studio de Lenine Mc Donald, lors de la pré-production. Cet album est une histoire de mélanges et d'échanges, et d'un soupçon de réussite et de hasard, perpétué au souffle des rencontres. Il a été réalisé en plusieurs lieux. Le mixage provient d'un endroit magique, s'il en est, près de Nantes : Le garage Hermétique où un sorcier du son pratique la magie noire porté par le rock'n'roll : Nikotep aux manettes, qui a vu passer tout le milieu nantais, enregistrant même The libertines lors d'une session pirate… Are you experienced ? Alex Bianchi a également rajouté sa patte sur certains morceaux. Convaincu par le projet, il a apporté son regard et sa rage pour continuer à secouer ce milieu musical souvent amorphe. La musique de cet album est fait d'images et de couleurs, puisant dans le blues et des influences africaines transformé par l'esclavage, comme ces chants brésiliens de capoeira sur Cruelle et belle . Les rythmes sont électroniques pour la plupart, à la recherche d'une trans que l'on peut trouver dans les musiques vaudous de John Lee Hooker ou des rythmes de Fela. La guitare de Boogie Matt dans Petite muse est comme un hommage à ce blues le plus roots et le plus près de ses origines à laquelle vient s'additionner des looks et des samples électro. La guitare de Jack El Tao vient marquer son appartenance au blues, comme un éternel rappel aux sources. Les textes sont trempés dans une poésie urbaine et nostalgique, toujours à la recherche d'un ailleurs possible, à la sonorité aiguisé dont vous pourrez reconnaitre ici et là, les influences volontaires et parfois inconscientes - Alors bienvenue dans ce nouvel univers, on vous invite, montez le son, tendez l'oreille, écoutez nous respirer...
Après The Call, premier album aux consonances techno progressives, Spitzer revient avec son nouvel album Loose Cannons. L'approche se veut désormais concise, parfois frontale, les deux frères lyonnais puisant cette fois directement dans leurs influences indie-rock et postpunk. Un peu comme un retour à l'essentiel. Délaissant les codes techno, Damien et Matthieu adoptent un schéma plus pop et décident de passer derrière le micro. Dès lors, chanter s'impose comme une nouvelle source d'inspiration et marque un tournant pour Spitzer qui nous livre un album spontané, incisif, aux mélodies entêtantes. Les sonorités acoustiques (guitare, piano) et les beats pénétrants côtoient le chant et les synthétiseurs pour un second album qui voit Spitzer assumer son héritage musical. Premier morceau rapidement composé, Monkey (talkie) est une ode sarcastique à ces hits 80’s qui voyaient cohabiter teintes fluo et mélancolie synthétique. Une sorte de hit naïf à scander sous la douche. Des titres comme When It’s All Over ou It’s Not Your Funeral ont la mélodie vissée au corps et dégagent une énergie new wave décomplexée et captivante, entre gimmick techno et dérapages grandiloquents. Morceau phare, The Sand Rover est un véritable amalgame grunge-électro symbolisant à lui seul ce nouvel album. Un slow electro aux ambiances western. Sur Prom Queen, Spitzer offre à la chanteuse Marine Pellegrini (Erotic Market) une chanson pop typique. Claviers et piano fantomatiques accompagnent la ritournelle du chant, sur une rythmique brumeuse et profonde. Sur The Tide Is Turning, la guitare crunch et la basse ronflante nous engagent sur un lead effréné, avant d'exploser en transe post-techno. Veckman Blues, Black Slab et Off-Shore déploient les basses hypnotiques caractéristiques du duo qui rappellent l'énergie dancefloor du premier album. Les beats cadencés des boites à rythmes soutiennent ces 3 morceaux clairement orientés club. Sorcerer est une intense ballade crépusculaire et intimiste qui puise son ésotérisme dans le film éponyme de William Friedkin. La guitare acoustique dessine une folk poétique sur un arrangement de cordes à la Morricone, et fait de Sorcerer un des titres les plus singuliers de l'album. Enfin, esquissant les traits d’un insaisissable monde onirique, Spitzer s'autorise de nombreux moments de respiration pour déployer des ambiances cinématiques colorées de psychédélisme, comme sur le très aérien 1001 ou le mystérieux The Pulp. Ces instrumentaux sont le contrepoint d'un disque aux ambitions pop. Loose Cannons est l'occasion pour Spitzer de mêler le pouvoir envoûtant des boucles electro à l'énergie électrique du Rock, prétextes à des mélodies accrocheuses. Composé, arrangé et mixé à la maison, ce second album sortira en indépendant sur Veckman, le label familial.
LE ROCK EST MORT premier album de Silence Radio. On aurait presque un peu de mal à le croire tant la maturité musicale des 5 musiciens nous frappe dès le premier morceau. Hasta Siempre donne le ton. Refrain entêtant, gimmick de guitare diaboliquement rythmé et efficace. Dans la même veine Polémique rend hommage à Charlie Hedbo et dénonce le politiquement correct. Le Rock Est Mort morceau le plus dynamique de cet opus, résonne comme un hymne de fin de concert, un pied de nez à tous ceux qui clameraient que ce style n'a plus sa place à travers l'Hexagone. Mais les cinq bretons nous réservent de très bonnes surprises, avec Jerrican, Hors La Loi, Le Marteau & l'Enclume ou encore Etat d'Urgence de longs morceaux, déstructurés et marqués d'une finesse dans l'écriture appréciable. On a cru lire dans leur biographie que Pink Floyd (à l'ancienne) ou Archive (plus actuel) faisait parti de leur inspirations. On comprend mieux maintenant. Un vol d'une heure et douze minutes comprenant 12 escales. Un long voyage auditif, qui donnerait l'impression de passer en un claquement de doigt.