Youn Sun Nah a vendu en France plus de 150 000 albums ces six dernières années ! Un véritable phénomène ! Quatre ans après Lento, son dernier opus disque d’or, Youn Sun Nah fait son grand retour dans les bacs avec She Moves On. Pour réaliser ce nouvel album, la chanteuse coréenne est allée enregistrer au studio Sear Sound à New York avec une formation entièrement nouvelle. Quel plaisir de retrouver Youn et sa voix unique ! Cet album est le fruit d’une véritable aventure qui s’est écrite avec le concours de quatre musiciens aussi singuliers que talentueux. Le producteur, pianiste et claviériste Jamie Saft, connu pour son étroite collaboration avec John Zorn, et grand amateur de voix. Le contrebassiste tout terrain Brad Jones, entendu aux côtés d’Ornette Coleman et Elvis Costello. Le subtil batteur Dan Rieser, compagnon de Norah Jones au sein du groupe The Little Willies. Enfin, le guitariste Marc Ribot qui apporte son jeu unique sur cinq chansons. Entourée de ces quatre personnalités, Youn Sun Nah explore un répertoire varié qui emprunte aussi bien au rock qu’au folk, aux rythmes qu’aux textes, à travers des reprises de Joni Mitchell, Paul Simon, Lou Reed ou encore le traditionnel Black is The Color Of My True Love’s Hair. Trois compositions originales, Traveller, Evening Star et Too Late, complètent cet album résolument inspiré par la musique américaine.
Le retour de Takana Zion avec son troisième album studio 'Rasta Government' s'annonce déjà comme le renouveau du Reggae Roots. Enregistré en Jamaïque avec l'élite des musiciens de Kingston : Sly Dunbar à la batterie, Sticky Thompson aux percussions, Robbie Linn aux claviers et la participation du grand Capleton. Si Takana Zion a pu saisir l'opportunité d'enregistrer avec Steven Stewart au studio 'Harry J', c'est grâce à une autre pointure de la musique jamaïquaine : Sam « Junior » Clayton des Mystic Revelation Of Rastafarï. Conseiller musical de Takana depuis trois ans et co-producteur du disque. On y retrouve une dizaine de morceaux cousus de fil roots, avec un son à la fois organique et moderne, comme cette guitare lumineuse sur «Give Thanks To Jah», ou les magnifiques envolées de cuivres sur « Rasta Gouvernement». La session de studio avec Capleton restera parmi les meilleurs souvenirs de son aventure jamaïquaine ( « The Glory »). Sur de nombreux autres morceaux, Takana combine des refrains entêtants et des textes engagés. Il insiste sur l'importance de ses messages : « Rise Up » incite à redresser la tête et à garder l'espoir en cette période de crise internationale, alors que « Rasta Gouvernement » plaide pour une nation qui réhabiliterait la fraternité et la liberté d'expression entre les citoyens, valeurs essentielles qui semblent s'estomper dans nos pays. Guinéen d'origine, ses concerts remplissent des stades en Afrique de l'Ouest. Il rend hommage à son dialecte natal le 'malinké' sur le morceau (« M'Bife »).
Il Spiritillo Brando de La Ritirata nous offre l'occasion de connaître et d'apprécier un ensemble espagnol, jeune et excellent, en le suivant dans sa présentation enthousiasmante des musiques des cours de l'Italie et de l'Espagne durant la transition de la Renaissance au Baroque. Depuis les premiers enregistrements des frères José Miguel et Emilio Moreno pour Glossa, aucun musicien espagnol n'avait été invité à faire partie de notre équipe : cette situation vient de changer avec l'arrivée de Josetxu Obregón et de La Ritirata qui comprend certains des meilleurs jeunes interprètes espagnols dans le domaine des instruments à cordes frottées et pulsées, dans celui des vents ou des claviers. Los rythmes de danse de Andrea Falconieri sont le fil conducteur du disque, qui inclut aussi des oeuvres de Diego Ortiz ou de Bartolomé de Selma y Salaverde. Cette musique passionnante permet aux solistes formant La Ritirata de démontrer leur virtuosité et leur engagement. En commençant par le propre Josetxu Obregón qui nous offre sur son violoncelle des oeuvres de la fin du XVIIIe signées par Giuseppe Maria Jacchini, Giovanni Battista Vitali et Domenico Gabrielli. Comme l'indique son le titre, Il Spiritillo Brando évoque la danse de cour à Naples sous la viceroyauté espagnole tout autant que l'esprit facétieux errant dans les ruelles de Naples pour y justifier les défauts des humains.
LE NOUVEAU JOYAU DES MAÎTRES DU MATH METAL PROGRESSIF TesseracT est un groupe à part, qui défie tous les genres, pionnier d’une scène Metal en constante évolution. Sa force est irrésistible avec ses riffs décalés, ses mélodies envolées et ses atmosphères désorientées. ‘Sonder’, quatrième oeuvre du groupe, franchit une étape significative, mélangeant l'abrasivité dure de ‘One’ (2011) les éléments éthérés progressifs de ‘Altered State’ (2013) et l'accessibilité de ‘Polaris’ (2015). Sonder est profilé, avec cette marque de fabrique propre à TesseracT : des atmosphères de rêve, des grooves renversants. ‘Sonder’ a été enregistré au Royaume-Uni dans les studios 4D Sounds, Celestial Sounds et Project Studios, avec Aiden O'Brien et a été masterisé par Acle Kahney; la pochette a été réalisée par Amos Williams. Sonder sortira en version CD / 2CD - avec un disque bonus binaural pour les audiophiles. TesseracT a en effet produit une version binaurale qui est une expérience d’écoute à 360° conçue par Klang : Fabrik pour l'écoute au casque. Amos Williams explique : le concept est de dépasser les restrictions d'un mixage de casque stéréo et de créer un espace 3D précis dans lequel un positionnement en dehors de l'axe normal gauche droit peut se produire. C'est quelque chose que chaque artiste qui utilise les moniteurs d'oreille sur scène souhaite recréer : le positionnement réel et précis des instruments. Nous avons immédiatement pensé que cette technologie pourrait nous être utile en studio.
LE NOUVEAU JOYAU DES MAÎTRES DU MATH METAL PROGRESSIF TesseracT est un groupe à part, qui défie tous les genres, pionnier d’une scène Metal en constante évolution. Sa force est irrésistible avec ses riffs décalés, ses mélodies envolées et ses atmosphères désorientées. ‘Sonder’, quatrième oeuvre du groupe, franchit une étape significative, mélangeant l'abrasivité dure de ‘One’ (2011) les éléments éthérés progressifs de ‘Altered State’ (2013) et l'accessibilité de ‘Polaris’ (2015). Sonder est profilé, avec cette marque de fabrique propre à TesseracT : des atmosphères de rêve, des grooves renversants. ‘Sonder’ a été enregistré au Royaume-Uni dans les studios 4D Sounds, Celestial Sounds et Project Studios, avec Aiden O'Brien et a été masterisé par Acle Kahney; la pochette a été réalisée par Amos Williams. Sonder sortira en version CD / 2CD - avec un disque bonus binaural pour les audiophiles. TesseracT a en effet produit une version binaurale qui est une expérience d’écoute à 360° conçue par Klang : Fabrik pour l'écoute au casque. Amos Williams explique : le concept est de dépasser les restrictions d'un mixage de casque stéréo et de créer un espace 3D précis dans lequel un positionnement en dehors de l'axe normal gauche droit peut se produire. C'est quelque chose que chaque artiste qui utilise les moniteurs d'oreille sur scène souhaite recréer : le positionnement réel et précis des instruments. Nous avons immédiatement pensé que cette technologie pourrait nous être utile en studio.
Avec leur vision globale du jazz, Esbjörn Svensson Trio (e.s.t.) fut sans doute l’un des plus admirés et des plus influents ensembles européens instrumentaux de la première décennie du nouveau millénaire. Ils ont rempli des stades de rock et ont atteint des publics non initiés au jazz. e.s.t. a régulièrement atteint le sommet des tops jazz aussi bien que pop et sont devenus le premier groupe d’Europe à faire la Une de l’illustre magazine de jazz US Downbeat ! La disparition tragique du pianiste, compositeur et leader Esbjörn Svensson, en juin 2008, dans un accident de plongée sous-marine, met un terme à l’existence de la formation. Huit ans ont passé et c’est sans doute le moment approprié pour non seulement célébrer leur musique, mais aussi commencer à mesurer le riche héritage discographique laissé par le groupe. C’est le but de ce nouveau disque : e.s.t. SYMPHONY, qui sort sur le même label que le trio : ACT. Il bénéficie de la main habile et de la musicalité colorée et expressive d’un arrangeur et chef d’orchestre estimé : le suédois Hans Ek. Il a arrangé une sélection de compositions d’Esbjörn parmi les 13 disques du trio pour en faire son canevas orchestral. Interprété par le Royal Stockholm Philharmonic Orchestra, les orchestrations de Ek s’intègrent aux quelques solistes scandinaves : le saxophoniste Marius Neset, le trompettiste Verneri Pohjola, le pianiste Iiro Rantala et le guitariste pedal-steel Johan Lindstrom, membre de Tonbruket, un groupe mené par le bassiste d’e.s.t. Dan Berglund qui est clairement la clé de voûte de ce projet aux côtés de son ancien partenaire batteur Magnus Öström.
Un troisième album qui frôle la perfection (Si si, on vous jure !) On pourrait vous rappeler l’histoire d’alt-J, leur formation à Leeds, le tourbillon du premier album en 2012, la confirmation avec le deuxième en 2014. Les scènes des plus grands festivals de France. Des morceaux comme ‘Breezeblocks’, ‘Matilda’ ou ‘Left Hand Free’ qui sont devenus de vrais hymnes indés. Mais pourquoi regarder le passé alors que l’avenir est si prometteur ? Quelques privilégiés ont déjà entendu RELAxER, le troisième album studio d’alt-J. Médias ou anonymes, nous leur laissons la parole. ‘ Excellent, et assez surprenant !‘ T.M. (Journaliste) ‘Je suis tombée totalement amoureuse de cet album’ A.L. (Journaliste) “Quel plaisir de retrouver la musique du trio, sa douceur, ses mélodies délicates et ses voix reconnaissables parmi cent autres !’ TSUGI Ciel que c’est bon d’être ainsi sans repères’ J-D.B. (Journaliste) ‘The album is just fxxxx mindblowing.’ L.R. (DG adjointe) ‘Je le trouve vraiment BEAU. Tous les morceaux sont forts. Leur son unique se confirme [...] ça ressemble vraiment à plus rien d’autre qu’à alt-J » J.H. (attaché de presse) ‘Du grand Alt-J!’ ROLLING STONE Imposant et majestueux’ R.M (Grand Compte) ‘C’est peut-être le moment de dire à tous les groupes qui avaient prévus de sortir un disque cette année que c’est pas la peine hein.’ O.B. (journaliste) C’est tout ce que j’attendais d’alt-J pour ce troisième album… et bien plus encore. Des morceaux qui parlent autant à votre cerveau qu’à votre coeur’ M.D. (Label Manager) ‘L’album EST MAGNIFIQUE j’en reste SANS VOIx !!!’ L.J. (attaché de presse)
Deux étoiles ascendantes au firmament de l’interprétation actuelle du baroque, Leila Schayegh et Jörg Halubek, rejoignent Glossa pour un nouvel enregistrement de l’un des sommets de leur répertoire, les six sonates pour violon et clavecin, BWV 1014-1019. Le titre de l’oeuvre, Sei Suonate à Cembalo certato è Violino Solo, reflète la profonde complicité inhérente à l’interprétation d’un Bach qui s’éloigne de l’idée de la basse continue soutenant un soliste pour se diriger, en augmentant l’exigence technique, vers la sonate en trio. Complété vers 1725, ce cycle de sonates de grand cru se base généralement sur la séquence de mouvements lent-vif-lent-vif caractéristique du répertoire italien, tout en mêlant le cantabile méditerranéen au contrepoint germanique. Schayegh et Halubek, qui forment équipe depuis dix ans, ont enregistré des disques de musique de chambre de Jean-Marie Leclair, CPE Bach et Giovanni Mossi, et ces sonates de Bach sont leur première collaboration à Glossa en tant que duo - rappelons cependant la participation de Schayegh au CD, récent et déjà couronné de succès, dédié aux sonates en trio op. 1 de Caldara aux côtés d’Amandine Beyer, ainsi que sa présence dans de nombreux enregistrements de La Risonanza. Dans leur essai écrit à quatre mains accompagnant le disque, Schayegh et Halubek guident l’auditeur à travers les six sonates (et les douze tonalités que reflète aussi le design de cette édition) et mentionnent les deux mouvements d’une version antérieure de la sonate finale, BWV 1019a, en guise de bis magnifiques.
Un troisième album qui frôle la perfection (Si si, on vous jure !) On pourrait vous rappeler l’histoire d’alt-J, leur formation à Leeds, le tourbillon du premier album en 2012, la confirmation avec le deuxième en 2014. Les scènes des plus grands festivals de France. Des morceaux comme ‘Breezeblocks’, ‘Matilda’ ou ‘Left Hand Free’ qui sont devenus de vrais hymnes indés. Mais pourquoi regarder le passé alors que l’avenir est si prometteur ? Quelques privilégiés ont déjà entendu RELAxER, le troisième album studio d’alt-J. Médias ou anonymes, nous leur laissons la parole. ‘ Excellent, et assez surprenant !‘ T.M. (Journaliste) ‘Je suis tombée totalement amoureuse de cet album’ A.L. (Journaliste) “Quel plaisir de retrouver la musique du trio, sa douceur, ses mélodies délicates et ses voix reconnaissables parmi cent autres !’ TSUGI Ciel que c’est bon d’être ainsi sans repères’ J-D.B. (Journaliste) ‘The album is just fxxxx mindblowing.’ L.R. (DG adjointe) ‘Je le trouve vraiment BEAU. Tous les morceaux sont forts. Leur son unique se confirme [...] ça ressemble vraiment à plus rien d’autre qu’à alt-J » J.H. (attaché de presse) ‘Du grand Alt-J!’ ROLLING STONE Imposant et majestueux’ R.M (Grand Compte) ‘C’est peut-être le moment de dire à tous les groupes qui avaient prévus de sortir un disque cette année que c’est pas la peine hein.’ O.B. (journaliste) C’est tout ce que j’attendais d’alt-J pour ce troisième album… et bien plus encore. Des morceaux qui parlent autant à votre cerveau qu’à votre coeur’ M.D. (Label Manager) ‘L’album EST MAGNIFIQUE j’en reste SANS VOIx !!!’ L.J. (attaché de presse)
De la vérité de l'expression musicale selon Carl Philipp Emanuel Bach Un musicien ne peut émouvoir sans être lui-même ému; il est indispensable qu'il ressente lui-même les sentiments qu'il veut susciter chez ses auditeurs; il doit leur faire comprendre sa propre sensibilité pour qu'ils soient plus à même de la partager. (III-13) Cette citation est emblématique de Carl Philip Emanuel Bach; on voit d'ailleurs à quel degré son point de vue s'oppose à celui de son contemporain Diderot, qui développe sa théorie dans le paradoxe sur le comédien et selon qui l'acteur doit faire ressentir au public des émotions qu'il n'éprouve pas lui-même, et base donc son art sur la distanciation. Chose impensable pour CPE Bach pour qui la sincérité est essentielle pour convaincre et émouvoir. Alors que la musique baroque est aujourd'hui redevenue quasiment une musique populaire, qu'elle inonde le marché du disque classique et les salles de concert, il est curieux de s'apercevoir qu'elle a malgré tout du mal à s'émanciper de quelques idées reçues; entre le concept de musique de table (que l'on suppose jouée en fond sonore pour un prince peu attentif) et celui de musique publiée à la douzaine (à l'attention des dilettantes), ou encore des opéras seria par milliers que l'on suppose victimes des codes vains de l'époque et des goûts superficiels du public, il reste aujourd'hui difficile de se persuader que les oeuvres du XVIIIème siècle aient pu véritablement rechercher une profondeur d'expression. Vraiment, nul compositeur ne peut mieux bousculer cette vision erronée que Carl Philipp Emanuel Bach.
Avec Morte e sepoltura di Christo de Antonio Caldara, publié par Glossa dans la foulée du récent album dédié aux concertos pour violon que Vivaldi composa sur le tard, Fabio Biondi revient à l’oratorio italien, l’une de ses prédilections. Les vénitiens Caldara et Vivaldi étaient contemporains mais suivirent des voies très différentes tracées par leur carrière. Caldara travailla longtemps à Mantoue et à Rome avant d’obtenir le poste de Vizekapellmeister à la cour viennoise de Charles VI du Saint-Empire Romain Germanique. Durant les 20 dernières années de sa vie, Caldara composa un grand nombre d’oratorios (et d’opéras), en densifiant son contrepoint et en utilisant le large éventail des couleurs instrumentales que lui offrait l’orchestre de la cour impériale. Écrit pour le Carême de 1724, Morte e sepoltura suit la structure bipartite typique de l’époque et se base sur un texte qui inclut une série de réflexions des personnages ayant participé, d’une manière ou d’une autre, à la Passion du Christ. Soulignons aussi l’importance et le nombre d’arias avec instruments obbligati. Fabio Biondi dirige le Stavanger Symphony Orchestra avec lequel il collabore assidument depuis 2006 dans les programmes de musique ancienne de cet ensemble norvégien. Quant à l’équipe vocale réunie par Biondi, elle se compose d’un choix de brillants solistes entourant Maria Grazia Schiavo et Silvia Frigato. L’essai accompagnant le disque est signé par le plus grand expert de Caldara, le musicologue Brian W Pritchard.
Au fil du temps, Marc Cary s'est forgé la réputation d'un des pianistes contemporains les plus inventifs, un bandleader dont la curiosité musicale englobe non seulement le jazz, mais aussi le hip-hop, la musique électronique, la musique classique indienne. Cary est également un accompagnateur très recherché, d'une grande finesse et dont l'excellente réputation repose notamment sur ses 12 ans de collaboration (initiés en 1994) avec la chanteuse, auteur hors-pair et icône du jazz, Abbey Lincoln. For the Love of Abbey, le premier album solo piano de Cary, est un hommage intime qui met en avant la richesse de l'oeuvre de Lincoln, témoignage de son sens inné de la mélodie et de son prodigieux talent d'écriture. Les compositions d'Abbey gagnent à être écoutées avec une approche instrumentale pour rendre honneur à leur richesse, car elles pourraient tout aussi bien être interprétées de cette façon raconte Cary au journaliste Willard Jenkins, auteur des textes du disque For the Love of Abbey. L'engagement de Cary avec Lincoln dépasse en longueur celui de tous les autres pianistes. Cary suivait pourtant les pas d'excellents musiciens : Mal Waldron, Hank Jones, Wynton Kelly et Kenny Barron, entre autres. Même dans un style plus dépouillé, en solo piano sur For the Love of Abbey, Cary crée des morceaux d'une variété orchestrale et d'une profondeur étonnantes. Lorsqu'on l'interroge sur la leçon la plus importante qu'il retire de ses années de collaboration avec Abbey Lincoln, Cary répond : Apprendre à se défaire des choses dont on n'a pas besoin, et revendiquer ce qui vous appartient.
L'aventure de cet album est une belle histoire. Au départ, il y a le triomphant trio qu'anime Sylvain Beuf avec Franck Agulhon et Diego Imbert, paire rythmique gémellaire d'une complicité quasi télépathique. En février 2009, à l'occasion d'un concert au Duc des Lombards, Sylvain décide d'étoffer sa musique et de l'élargir à la dimension d'un quintet. Pour renforcer le trio et découvrir de nouvelles couleurs orchestrales sur un répertoire composé de standards, il fait appel à Denis Leloup, as de la coulisse, et à Pierrick Pedron, altiste incendiaire. « Depuis longtemps, Pierrick, amoureux fou du saxophone comme moi, m'avait tapé dans l'oreille. Dans son jeu, il y a une formidable projection du son et une énergie d'improvisation qui m'ont très vite séduit. » Peu après ce premier concert, une rencontre amoureuse aussi improbable que magique bouscule sa vie et échauffe son imagination. Elle allume l'envie d'écrire pour ce nouvel ensemble et attise en lui « le désir de délivrer de la joie, celle, irrépressible, de transformer ma vision de la musique. L'écriture est venue en un jaillissement libre et spontané. Du 15 à la fin avril, j'ai écrit, nuit et jour, tout le répertoire, j'ai tout orchestré dans un état d'euphorie créatrice que je n'avais jamais connu auparavant. Je n'avais pas à chercher. Je trouvais, naturellement, sans prise de tête. » Début mai, Sylvain Beuf appelle Françoise Devienne, la bonne fée du Jazz Club de Dunkerque où le quintet est programmé pour le mois de juin. « Je lui annonce que le groupe s'est métamorphosé en sextet avec l'addition d'un pianiste, Jean- Yves Jung dont j'avais pu apprécier au sein du Paris Jazz Big Band les étonnantes possibilités. Avec son enthousiasme habituel, Françoise accepte tout de suite. Avec l'aide de la Fondation BNP Paribas une quatrième soirée de concert nous est même offerte. De là germe en moi l'idée de profiter de cette occasion pour enregistrer un disque « live », une première et une nouvelle prise de risque pour moi. » Il en parle à Julien Birot, l'un des tout meilleurs ingénieurs du son de sa génération. Séduits par l'idée, Julien et son complice Sébastien Barthélemy se proposent très vite de produire le disque sur leur label Such Production. Les quatre nuits dunkerquoises, du 3 au 6 juin, se passent comme dans un rêve. La joyeuse compagnie joue avec une flamme contagieuse ce répertoire tout neuf devant un public totalement conquis. « La belle histoire continue » s'émerveille Sylvain. À 45 ans, Beuf a aujourd'hui pris conscience que le saxophone n'était plus son seul horizon. « J'ai décidé de consacrer plus de temps à l'écriture. J'ai désormais envie de m'exprimer à travers des formations orchestrales plus riches, comme le sextet ou l'octet. Je rêve aussi de big band, même d'orchestre symphonique. Je suis enfin assuré dans ma capacité d'écrire de la musique pour ensemble. Dans mon écriture coexiste l'attraction du blues et de la musique afro-américaine, bien sûr, avec les influences venues des musiques traditionnelles européennes. Ainsi sur « Suspect Noise », je suis parti d'un climat volontairement hispanisant. » Pour nourrir l'imagination de ses partenaires, Sylvain a choisi des formes ouvertes avec d'incessants changements de rythme. Pour inventer dans le vif de l'instant, dans le feu du jeu, non pas une musique pour prouver, mais pour seulement éprouver le bonheur d'être ensemble. Fraîcheur et spontanéité, générosité et disponibilité, urgence et passion sont les ingrédients qui expliquent la réussite de cet album. Ami de plus de vingt ans de Sylvain Beuf, mais aussi président du Jazz Club de Dunkerque, je suis aujourd'hui heureux que ces deux passions communiquent en un si éclatant résultat. « Joy » est son nom.
Depuis ces vingt dernières années, Mamer est considéré comme l'un des artistes les plus influents et novateurs de la Chine. Il puise son inspiration dans les poésies et les chansons des plaines ou il a grandi, et il a influencé toute une génération d'orchestres et de musiciens chinois. Le répertoire de son album Eagle est fait de chansons des plaines qui sont traditionnellement chantées à une seule voix et accompagnée du dombra, un instrument à deux cordes. Tout en préservant leur lyrisme et leurs paroles souvent instructives, Mamer a adapté et réactualisé ces chansons pour le public du vingt-et-unième siècle. Mamer a grandi à plus de 3000 kilomètres de Pékin, dans l'une des contrées les plus lointaines de l'Asie Centrale, aux confins de la frontière avec la Russie et le Kazakhstan. Issu d'une famille de dix enfants, c'est en compagnie de son père et son grand-père qu'il a appris ces fameuses chansons traditionnelles des plaines. Après des débuts fracassants sur la scène country alternative chinoise avec son groupe IZ, il publie Eagle, son premier album solo. Avec un son plus chaleureux, plus intime que ses enregistrements avec IZ, le disque révèle Mamer dans un état d'esprit plus introspectif. Il propose une collection de chansons qui traitent de thèmes universels : la nature de l'homme, l'équilibre fragile que nous entretenons avec la nature, les tentations de la modernité. Enregistré à Pékin et Urumqi, produit par Robin Haller et Matteo Scumaci, Eagle offre aussi un... duel de banjos avec le virtuose américain Bela Fleck Celebration, ainsi qu'un titre bonus qui est un remix signé par le regretté Hector Zazou, un des plus fervents admirateurs de Mamer, et dont c'est là l'un des tout derniers travaux.
Rares sont les albums de duo d'artistes en rap français. Encore plus rares sont ceux qui font se rencontrer deux générations d'artistes. Studio Liqueur est dans l'esprit d'un Mac and Devin Go To High School de WHIZ KHALIFA & SNOOP DOGG : un album de saison porté par l'esprit « Filles, sexe, voitures, plage et soleil » et grosse tranche de déconnade, fruit de la rencontre de deux générations de riders qui font exploser les carcans du genre. Studio Liqueur s'impose comme un disque plein d'humour et de fraîcheur parfait pour nous accompagner tout au long de l'été. Studio Liqueur de par le choix de ses invités (3010, TAIPAN, GREG FRITE) sort en même temps de la stricte veine westcoast comme pour mieux en revisiter son état d'esprit originel : mélodies imparables et refrains accrocheurs au service d'une célébration hédoniste. Ainsi Studio Liqueur est la rencontre de deux fortes entités. AELPEACHA, auteur, compositeur, arrangeur, multi-instrumentiste, aussi à l'aise en rap qu'en chant, qui a produit tous les sons de l'album. Artiste charismatique avec 13 ans de carrière derrière lui et 15 albums au compteur, fer de lance de cette scène hexagonale. Studio Liqueur constitue néanmoins pour AELPEACHA son tout nouveau projet bénéficiant d'une exposition nationale depuis 2008, date de son dernier album solo qui était sorti nationalement. Et A2H, gros bosseur au talent débordant, qui était encore considéré comme un rookie en 2012 avec son 1er album Bipolaire et qui après plus de 60 dates de concerts en 1 an s'impose de plus en plus auprès du public.
Trois ans depuis le dernier opus de PASCAL ARBEZ (alias VITALIC). Trois longues années où l'absence du pape de l'électro française s'est largement fait sentir. Aujourd'hui, celui qui, au même titre que DAFT PUNK, peut se vanter de faire partie du club très restreint des musiciens français à avoir conquis les dancefloors du monde entier, revient avec son très attendu troisième album, malicieusement intitulé « Rave Age ». Mixé par le magicien STEPHANE ALF BRIAT (AIR, PHOENIX) « Rave Age» est un disque monstrueux qui emmène l'electro vers des contrées radicalement plus sauvages, mais toujours aussi euphoriques. Sur cet opus, VITALIC prend un virage résolument plus pop : travaillant pour la première fois avec plusieurs chanteurs, il forge son propre style de power-pop effervescente. Alors que « Next I'm Ready » et le stratosphérique « Fade Away » bénéficient du chant de JOE REEVES, qui fut un temps le chanteur des défunts punks britanniques de SHIT DISCO, la ballade douce-amère de « Under Your Sun » brille par l'interprétation sincère de la française FRANCE PICOULET, alias OWLLE. Sans oublier la participation exceptionnelle de la turbulente JULIA LANOE de SEXY SUSHI sur le tube implacable « La Mort sur le dancefloor », un des titres les plus directs et puissants de VITALIC à ce jour. « Rave Age », loin d'être une simple succession de tubes taillés pour les clubs, est une déclaration féroce et insouciante d'un visionnaire du dancefloor qui a passé la dernière décennie à redéfinir la musique électronique dans un style bien à lui et qui a décidé, comme lui seul pouvait le faire, de repousser les limites de l'inconnu.
Trois ans depuis le dernier opus de PASCAL ARBEZ (alias VITALIC). Trois longues années où l'absence du pape de l'électro française s'est largement fait sentir. Aujourd'hui, celui qui, au même titre que DAFT PUNK, peut se vanter de faire partie du club très restreint des musiciens français à avoir conquis les dancefloors du monde entier, revient avec son très attendu troisième album, malicieusement intitulé « Rave Age ». Mixé par le magicien STEPHANE ALF BRIAT (AIR, PHOENIX) « Rave Age» est un disque monstrueux qui emmène l'electro vers des contrées radicalement plus sauvages, mais toujours aussi euphoriques. Sur cet opus, VITALIC prend un virage résolument plus pop : travaillant pour la première fois avec plusieurs chanteurs, il forge son propre style de power-pop effervescente. Alors que « Next I'm Ready » et le stratosphérique « Fade Away » bénéficient du chant de JOE REEVES, qui fut un temps le chanteur des défunts punks britanniques de SHIT DISCO, la ballade douce-amère de « Under Your Sun » brille par l'interprétation sincère de la française FRANCE PICOULET, alias OWLLE. Sans oublier la participation exceptionnelle de la turbulente JULIA LANOE de SEXY SUSHI sur le tube implacable « La Mort sur le dancefloor », un des titres les plus directs et puissants de VITALIC à ce jour. « Rave Age », loin d'être une simple succession de tubes taillés pour les clubs, est une déclaration féroce et insouciante d'un visionnaire du dancefloor qui a passé la dernière décennie à redéfinir la musique électronique dans un style bien à lui et qui a décidé, comme lui seul pouvait le faire, de repousser les limites de l'inconnu.
Deux des voix ayant surgi en Italie récemment, Giulia Semenzato et Raffaele Pe, unissent leurs talents dans Sospiri d’amore, une éblouissante série d’arias et de duos composés par l’un des plus fins connaisseurs des émotions amoureuses (vocales !) du Baroque, Francesco Cavalli. La soprano et le contre-ténor sont entourés d’une façon idéale par Claudio Cavina à la tête de La Venexiana (rappelons leur enregistrement mémorable de l’opéra Artemisia de Cavalli, chez Glossa). Cavalli, qui travaillait à Venise vers les années 1650 avec les meilleurs librettistes, est sans doute l’un des compositeurs qui a su le mieux exprimer la gamme des sentiments amoureux avec leur richesse et leur complexité, leur sensualité et leur vivacité, de la profondeur tragique à la comédie frivole : sa généreuse série d’opéras eut un succès - artistique et commercial - immense, et mérité ! L’influence de Cavalli, à la mesure de son talent, atteignit immédiatement des compositeurs baroques aussi lointains que Rameau, Lully, Haendel ou Purcell. Riche de cinq duos aussi merveilleusement intenses que les arias, les ariosos et les recitar cantando, ce nouvel enregistrement Glossa révèle la splendeur vocale des deux solistes, la vénitienne Semenzato et le lombard Pe (qui débuta chez Glossa avec The Medici Castrato). Le disque inclut aussi l’un des genres vocaux dont Cavalli peut se sentir orgueilleux d’avoir « lancé » : le lamento, représenté ici par Lassa, che fò de Statira. Parachevant cet enregistrement, le spécialiste Olivier Lexa trace dans son essai une esquisse fascinante de la vie de Cavalli et de son inspiration opéristique.
Janvier 2015 verra naître RESTRICTION, onzième album d'ARCHIVE, qui fera suite au succès critique et public d'Axiom. RESTRICTION doit donc se montrer à la hauteur. Et pour ce faire, le collectif a décidé de faire de chacun des morceaux qui y figureront une oeuvre indépendante, qui se suffit à elle-même, cependant qu'elle sublime et est sublimé par le reste de l'album. Darius Keeler, membre fondateur d'ARCHIVE, explique : « On s'est mis d'accord pour faire un album avec douze chansons bien distinctes les unes des autres, qui viendraient toutes à peu près du même endroit, mais seraient en même temps diverses et uniques ». Une fois RESTRICTION dévoilé, ARCHIVE compte se lancer dans ce qui sera à ce jour sa plus importante et ambitieuse tournée. Le « RESTRICTION 2015 » débutera à Amsterdam le 20 février et fera un tour complet de l'Europe, comprenant une quinzaine de dates françaises dont 5 Zénith dans le pays. ARCHIVE ne manquera pas de nous surprendre une fois encore avec ce nouvel album qui s'annonce déjà comme la digne suite du reste de sa discographie, si ce n'est comme l'apogée de sa carrière. « L'une des choses que j'aime chez Archive c'est la façon dont nous sommes capables de changer et d'évoluer avec chaque disque et d'emmener nos fans dans un voyage. Restriction est la prochaine destination de ce voyage et je suis impatient de le partager avec les gens qui comptent le plus » confie Darius Keeler. RESTRICTION sera à coup sûr la meilleure façon d'entrer dans l'année 2015, et ne tardera pas à s'imposer comme un incontournable de ce début d'année.
MAVIS STAPLES FAIT APPEL A DE GRANDES POINTURES (ALOE BLACC, BON IVER, NICK CAVE...) POUR SON NOUVEL ALBUM éVENEMENT. CE DERNIER SORT A L'OCCASION DE LA DIFFUSION D'UN DOCUMENTAIRE SUR SA CARRIERE. MAVIS STAPLES est une alchimiste de la musique américaine qui a perpétuellement croisé les genres comme aucun autre artiste depuis Ray Charles. Se fondant dans le corps même du gospel, de la soul, du folk, de la pop, du R&B, blues, rock et même du hip hop, ces 60 dernières années, la chanteuse iconique a chanté à travers de nombreuses époques en s'y adaptant sans cesse de manière infaillible. En cours de route elle a fait ses gammes auprès de nombreuses légendes, injectant son talent intemporel dans chacune de ses performances. Avec Livin' On A High Note, la chanteuse continue sur sa lancée avec beaucoup de fraîcheur. Elle y invite notamment des artistes d'exception comme Benjamin Booker, Aloe Blacc, Bon Iver, Son Little, Valerie June, Neko Case ou encore Nick Cave, pour composer spécialement pour elle ces douze titres. Un album somptueux qui sort au moment où la chaine américaine HBO s'apprête à diffuser un film documentaire exceptionnel sur l'histoire de MAVIS, le 29 février prochain, aux Etats-Unis. Alors que tout un tas de (plus ou moins) jeunes gens parviennent aujourd'hui à recréer les formules alchimiques de la soul d'hier, c'est légitimement mamie Mavis qui sort le plus beau de l'année. Pas un bibelot d'antiquaire, mais un disque gorgé d'émotion et de vie, celui qu'on écoutera encore dans dix ans, promis. Les Inrocks
Co-fondateur avec le guitariste Bert Jansch (1943-2011) du groupe Pentangle, auquel il participa au plus fort de la créativité de la formation, de 1967 à 1973, personnalité réputée et appréciée du folk britannique, le guitariste et chanteur John Renbourn nous a quittés le 26 mars 2015. Né à Londres le 8 août 1944, John Renbourn a d’abord étudié la guitare classique. Il en gardera un intérêt marqué et une connaissance du répertoire médiéval, de la Renaissance et de la musique baroque. A la fin des années 1950, en parallèle à ses études classiques, il découvre les différentes formes de musiques traditionnelles américaines, le folk, le bluegrass, le blues et le gospel. Il voyage un peu partout en Grande-Bretagne, en Espagne, en France. Il fait la connaissance du guitariste Mac MacLeod, avec qui il fait ses premières tournées entre 1961 et 1964 et ses premiers enregistrements. Alors que la Grande Bretagne est en pleine période psyché, John Renbourn et Bert Jansch vont rassembler divers musiciens avec qui ils sont en contact pour former le groupe Pentangle : la chanteuse Jacqui McShee (Renbourn a enregistré avec elle l’album Another Day, début 1967), le contrebassiste Danny Thompson et le batteur Terry Cox. Ces enregistrements inédits datent du début des années 60; ils ont été retrouvés par un ami du guitariste, avant d’être soigneusement remasterisés et réunis au disque pour la première fois. On y entend des éléments folk, du jazz, du blues, de la musique ancienne, qui seront plus tard à la source du style folk-baroque créé par le guitariste. Ces enregistrements, gravés sur bande deux ou trois ans avant la toute première sortie officielle du musicien, devraient réjouir tous les amateurs de guitare folk.
Standing On The Shoulder Of Giants est le quatrième album du groupe rock Oasis; il est sorti le 28 février 2000. Il est le 16e le plus rapidement vendu de l'histoire du Royaume-Uni avec environ 310 000 copies achetées dès la première semaine. Il a été aussi certifié double disque de platine par le British Phonographic Industry[1] et vendu à environ 208.000 copies aux USA [2] [3]. Il sera bien évidemment, comme tous les albums du groupe, leur quatrième consécutifs à atteindre le numéro 1 des ventes aux Royaume Uni. Mais il fut paradoxalement leur pire album studio en terme de vente avec seulement 3 millions de copies vendues à travers le monde. En 1999, l'année précédant la sortie de l'album, Oasis perd deux de ses membres en la personne de Paul Bonehead Arthurs et Paul Guigsy McGuigan et change de producteur, remplaçant Owen Morris à qui l'on doit les trois derniers albums du groupe par Mark Spike Stent. Cet album se définit par des sons plus proches du psychédélique moderne. Illustration avec des boucles de percussions, de samples, l'utilisation d'un sitar électrique et d'un mellotron ainsi que des sons de guitare plus orientés vers le rythmique. Cela donne un album expérimental avec des influences plus recherchées dans l'électronique ou dans le son rock psychédélique lourd. Des sons comme Go Let It Out!, Who Feel Love? avec sa couleur très hindoue encore la très progressive Gas Panic! illustrent bien ce nouveau tournant que prend le groupe avec cet album. Il est ajouté que cet album tranche de ses prédécesseurs par sa noirceur. En effet, à l'inverse de titres présents dans Be Here Now ou Definitely Maybe, des sons comme Where Did It All Go Wrong? ou Sunday Morning Call sonnent moins optimistes, plus sombres que l'on donne en partie ou départ des deux membres.
Uriah Heep... On avait peu à peu oublié l'existence de ce géant anglais avant son grand retour d'il y a quelques années. En effet, depuis Head First (1983) le groupe naviguait entre des compilations, des best-of live et des albums studio à la qualité souvent inégale. Mais en 2008, Uriah Heep sortait de sa torpeur pour un disque direct et puissant, Wake The Sleeper. En 2009, le groupe sortait Celebration, une compilation de ses plus grands classiques enregistrés par la formation actuelle. Une confirmation de la bonne santé de ce géant des seventies, avant la confirmation deux ans plus tard avec Into The Wild, qui marquait le retour en grande forme d'un groupe qui avait retrouvé l'inspiration et l'envie. Ce nouvel album, le vingt-quatrième (!), a été enregistré en janvier 2014 aux studios de Liscombe Park en Angleterre. Avec plus de 30 millions d'albums au compteur, les rockers n'ont plus grand-chose à prouver, mais ils n'ont en tout cas en rien perdu de leur flamme ! Nous sommes très excités par la sortie de cet album chez Frontiers, un label où nous retrouvons tous les groupes que nous aimons. C'est un album dans la lignée des meilleurs opus rock du groupe, du vrai Heep quoi !. Les claviers de Phil Lanzon inondent les titres à la manière de Jon Lord, Dave Rimmer succède dignement au regretté Trevor Bolder des Spiders From Mars, Russel Gilbrook justifie sa place derrière les fûts, Bernie Shaw brille de mille feux et Mick Box a retrouvé une nouvelle fois ses vingt ans et fourbit des riffs et des soli à faire pâlir beaucoup de jeunes recrues ! Outsider porte bien son nom et est appelé à devenir un classique pour la formation anglaise iconique.
Le carnet de voyage musical de la grande Faustina Bordoni chanté avec passion par Roberta Invernizzi. Avec I Viaggi di Faustina, Glossa inaugure une nouvelle collection centrée sur les grandes voix de l'Italie du XVIIe et du XVIIIe; les voyages de ces artistes témoignent de l'intense activité artistique régnant alors dans les principales villes européennes. Cette série commence par la grande diva Faustina Bordoni, dont la carrière eut lieu principalement à Naples (le coeur de ce CD) et à Venise, et aussi à Bologne, à Parme, à Dresde ou à Londres, villes où triomphaient les opéras de Johann Adolph Hasse (son mari), de Nicola Porpora, de Leonardo Vinci, de Francesco Mancini ou de Domenico Sarro, qui sont pour la plus part représentés dans cette première sélection de grands arias. L'artiste choisie pour réincarner Faustina Bordoni est bien évidemment celle que beaucoup considèrent comme la meilleure soprano baroque de nos jours : Roberta Invernizzi. Dans un répertoire qui lui est idéal, Invernizzi déploie toute sa sensibilité et sa virtuosité avec la complicité instrumentale de Antonio Florio et de ses Turchini. Roberta Invernizzi signe ici son second disque Glossa en tant que chanteuse étoile, après la publication en 2012 d'un spectaculaire album d'arias de Vivaldi, acclamé par la critique et le public. Conçue par le musicologue Dinko Fabris et le directeur Antonio Florio, sous le conseil scientifique de Juan José Carreras et de Giulia Veneziano, cette nouvelle collection donne toute son importance aux textes et à l'iconographie servant de contexte à l'enregistrement : nous espérons ainsi favoriser la vision la plus complète et la plus stimulante possible des conditions dans lesquelles s'effectuait le travail de ces artistes uniques.
Nouvel album solo de l’un des producteurs électro les plus talentueux de ces dernières années. DISPONIBLE EN LP DANS UNE VERSION EXCEPTIONNELLE Chaque vinyle se trouve dans une pochette spéciale composée d’une première couche blanche effaçable, sur laquelle est posée une couche en latex. Entre ces deux différentes nappes est placée une pièce de quarter américain qui effacera le blanc pour laisser apparaître le véritable artwork. Ainsi, chaque pochette aura un visuel unique crée au gré des mouvements de la pièce. Sirens est le deuxième et très attendu album de NICOLAS JAAR, producteur électro, ingénieur du son et DJ chilien. Ce nouvel opus fait suite au lancement de The Network, une webradio au concept mystérieux et ambitieux, où les nombreuses stations cachent des petits bijoux de la musique, tous genres confondus. Le tout produit et programmé par le petit génie lui-même. Artiste prolifique à l’immense palette de talents, JAAR a passé sa jeunesse dans le cercle de la dance music à New York, où il réside aujourd’hui. En 2011, il sortait son premier album, le très acclamé Space Is Only Noise. En 2012, il participait à la prestigieuse émission de la BBC1 Radio, Essential Mix, gagnant le « Essential Mix Of The Year ». En 2013, le label Matador sortait le premier album de Darkside, le projet de Jaar et de son ami Dave Harrington, dont les live, proches de performances artistiques, ont largement contribué à leur renommée. Autres projets notables du chilien, From Scratch, avec ses live conceptuels au MOMA PS1, Pomegranates, un disque ambient qui se veut être la bande originale alternative du film arménien The Colour of Pomegranates, et la mise en musique de Dheepan de Jacque Audiard, qui a remporté la Palme D’Or à Cannes en 2015.
PLUS MATURES QUE JAMAIS, LES SOEURS CLAVIN REVIENNENT AVEC UN DEUXIÈME ALBUM PUNK CALIFORNIEN AUX ALLURES POP EMPRUNTÉES À FLEETWOOD MAC. BLEACHED, le duo de Los Angeles formé par les soeurs Jennifer et Jessie Clavin revient avec un deuxième LP bien différent du premier : Welcome The Worms. Produit par Joe Chiccarelli (Morrissey, The Strokes, Elton John) et avec Micayla Grace à la basse, l’album a été conçu alors que les deux soeurs échappaient chacune à leurs drames personnels. Jessie s’est faite expulser de chez elle alors que Jen en finissait avec une relation torride et malsaine. Alors que cette dernière luttait émotionnellement, elle se jeta corps et âme dans la musique. Les 10 titres sont nés d’une poignée de démos, écris par les 3 filles dans une maison reculée à Joshua Tree, loin de la ville destructrice, inspirés par des groupes comme The Slits, Black Flag et Minor Threat. Welcome The Worms est teinté de mélodies pop empruntées à Fleetwood Mac ou encore Heart to Roy Ayers mais reste avant tout un album punk-rock californien. En somme, du BLEACHED plus intelligent, plus fort, plus profond émotionnellement. C’est un disque ambitieux à la pop raffinée qui pourrait faire penser aux Shangri-Las sous speed, roulant à toute allure dans un vent de weed et de pétales, avec un mur de guitares sur la banquette arrière. La chanson Keep on Keepin' On est aussi hypnotique qu’un kaléidoscope alors que Sleepwalking et Trying To Lose Myself Again évoque la difficulté à vivre sa vie sur autopilote. Sour Candy est un pur hit, si naturel et accrocheur qu’il vous reste dans la tête pendant des jours. Chemical Air et I'm All Over The Place (Mystic Mama) jouent avec des sensibilités pop tandis que Desolate Town nous présente Jen, bizarre sur les versets, avant de chanter un refrain à la Cobain le tout très inspiré de Los Angeles et de ses « vrais » clichés.
PLUS MATURES QUE JAMAIS, LES SOEURS CLAVIN REVIENNENT AVEC UN DEUXIÈME ALBUM PUNK CALIFORNIEN AUX ALLURES POP EMPRUNTÉES À FLEETWOOD MAC. BLEACHED, le duo de Los Angeles formé par les soeurs Jennifer et Jessie Clavin revient avec un deuxième LP bien différent du premier : Welcome The Worms. Produit par Joe Chiccarelli (Morrissey, The Strokes, Elton John) et avec Micayla Grace à la basse, l’album a été conçu alors que les deux soeurs échappaient chacune à leurs drames personnels. Jessie s’est faite expulser de chez elle alors que Jen en finissait avec une relation torride et malsaine. Alors que cette dernière luttait émotionnellement, elle se jeta corps et âme dans la musique. Les 10 titres sont nés d’une poignée de démos, écris par les 3 filles dans une maison reculée à Joshua Tree, loin de la ville destructrice, inspirés par des groupes comme The Slits, Black Flag et Minor Threat. Welcome The Worms est teinté de mélodies pop empruntées à Fleetwood Mac ou encore Heart to Roy Ayers mais reste avant tout un album punk-rock californien. En somme, du BLEACHED plus intelligent, plus fort, plus profond émotionnellement. C’est un disque ambitieux à la pop raffinée qui pourrait faire penser aux Shangri-Las sous speed, roulant à toute allure dans un vent de weed et de pétales, avec un mur de guitares sur la banquette arrière. La chanson Keep on Keepin' On est aussi hypnotique qu’un kaléidoscope alors que Sleepwalking et Trying To Lose Myself Again évoque la difficulté à vivre sa vie sur autopilote. Sour Candy est un pur hit, si naturel et accrocheur qu’il vous reste dans la tête pendant des jours. Chemical Air et I'm All Over The Place (Mystic Mama) jouent avec des sensibilités pop tandis que Desolate Town nous présente Jen, bizarre sur les versets, avant de chanter un refrain à la Cobain le tout très inspiré de Los Angeles et de ses « vrais » clichés.
En 1971, HERVE LAMARRE, qui vient de terminer le tournage en Suède du film Le mariage collectif songe à JEAN PIERRE MIROUZE pour la BO de son film qui prétend faire l'apologie de la vie en communauté et de la liberté sexuelle mais qui en réalité est un navet un peu confus. Pour trouver les fonds nécessaires à sa réalisation, JP MIROUZE se rend chez Bagatelle, éditeur parisien. Au cours du rendez-vous, il pianote la mélodie de Together. Ces quelques notes suffisent à convaincre l'éditeur de financer l'enregistrement de la B.O. BARRY GREEN est alors recruté, sur audition, pour interpréter le générique. Les sessions sont expédiées en une semaine et Jean-Pierre bénéficie du soutien des meilleurs musiciens de l'époque comme JEAN-PIERRE SABAR, organiste de talent, qui sera pour beaucoup dans le succès futur du morceau Sexopolis. A l'issue de ces sessions, 9 morceaux voient le jour. Bagatelle se met alors en quête d'un label pour sortir la B.O. Une poignée de test-pressing sont donc édités, sur de simples acétates. Les morceaux que vous pouvez entendre sur cet album proviennent d'un de ces acétates, retrouvé, donc, en juillet 2010 dans une décharge. Finalement AZ qui accepte de sortir un 45T avec en Face A, le morceau Together présenté comme le « tube » du film, et en face B Sexopolis, considéré comme un instrumental bouche-trou. La sortie du disque passe évidemment totalement inaperçue, avant que le single ne soit redécouvert au début des années 2000 - grâce, ironie du sort - au morceau Sexopolis, et ne devienne le Graal pour les collectionneurs de musique de film du monde entier. Évidemment, impossible de savoir comment l'un des acétates gravés en 1971 a pu finir dans une décharge en 2010. Peu importe. Voilà enfin, quarante ans plus tard, la B.O. intégrale du Mariage Collectif enfin disponible.
The Bug est le projet de Kevin Martin, producteur qui s'est également fait remarquer avec d'autres projets très divers. Il fait en effet parti de TECHNO ANIMAL / ICE / GOD (avec JUSTIN BROADRICK de GODFLESH / JESU), KING MIDAS SOUND, RAZOR X Productions (avec THE ROOTSMAN), PRESSURE et LADYBUG pour n'en citer que quelques uns. Il y a aussi son label, Pathological Records, et les collaborations avec 16-17, PETE SONIC BOOM KEMPER, JOHN ZORN, KEVIN SHIELDS, El-P, ANTIPOP CONSORTIUM. Il a également travaillé avec des labels aussi différents que Virgin (pour des compilations jazz & dub), Rephlex, Position Chrome/Mille Plateaux, Word Sound, Hyperdub, City Slang, Tigerbeat 6, Grand Royal, et maintenant Ninja Tune. Il a enfin été personnellement sollicité pour remixer THOM YORKE, GRACE JONES, EINSTURZENDE NEUBAUTEN et PRIMAL SCREAM. Son nouvel album, London Zoo, est donc le résultat de toutes ses activités. C'est au sein de la scène Dub-step grandissante (dont THE BUG était un pionnier avant même qu'elle ne soit baptisée ainsi) et aux contacts de producteurs emblématiques (dont Kode 9) que KEVIN réalise qu'il n'est pas seul sur la trajectoire sonore qu'il empreinte. London Zoo est donc le fruit de trois rencontres : WARRIOR QUEEN, FLOWDAN et RICKY RANKING (bien connu pour son travail avec ROOTS MANUVA). Les trois mêmes qui figurent en première ligne dans l'aboutissement final et les représentations live à venir. Bien que le point d'entrée de cet album soit l'étiquette Dub-step, notamment après les succès des trois premiers singles (Jah War, Skeng'et Poison Dart'), ce disque célèbre avant tout le passé et réanime les références du dancehall, du grime, du hip-hop, et autres attaques noise. Un album issu de la culture sound-system de Londres mais dont le charme va bien au delà. _______________________________________________________________________________________________
Le 30 septembre 1990, Gérard de Haro enregistre dans son studio qui ne s'appelle pas encore La Buissonne, le trio régional de Stéphan Oliva avec Claude Tchamitchian et Jean-Pierre Jullian. C'est le premier disque de Stéphan, il le produit lui-même. C'est aussi le début d'une longue et indéfectible amitié entre ces quatre artistes. Gérard est l'ingénieur du son de treize des seize disques enregistrés sous son nom par Stéphan à ce jour. Stéphan est dans plusieurs des aventures du Lousatzak de Tchamitchian, il est aussi le pianiste des merveilleux projets sudistes de Jullian sortis sur Emouvance, le label du contrebassiste, tous enregistrés par De Haro... Automne 1991, l'enregistrement du trio sort sur OWL, le prestigieux label de Jean-Jacques Pussiau. Et tout le monde s'accorde pour saluer un nouveau musicien à l'univers poétique très personnel. Automne 2008, Jean-Pierre Jullian à un projet d'oratorio et travaille également à une création pour sept musiciens et deux danseurs sur la naissance du soleil et de la lune d'après les mythes Amérindiens. Claude Tchamitchian, lui explore ses propres racines dans des duos et trios avec Gaguik Mouradian et Bijan Chemirani et participe au développement de la musique des trio et Megaoctet d'Andy Emler. Stéphan Oliva tourne en solo son projet sur Bernard Herrmann, écrit pour le cinéma et continue de creuser avec François Raulin, les origines de la musique afro-américaine. Il a aussi envie de rejouer en trio avec une contrebasse et une batterie (la dernière fois c'etait en 2000 avec Bruno Chevillon et Paul Motian). C'est tout naturellement qu'il va proposer la reformation du trio. Il écrit un nouveau répertoire, puis s'informe sur la disponibilité du studio pour l'enregistrer. Mais sans aucune idée sur la façon de commercialiser la musique. Et c'est tout aussi naturellement que Gérard de Haro lui propose de produire le projet sur son label. Dix-huit ans après leur première rencontre...
APRÈS PLUSIEURS EP ET UN ALBUM qUI A ÉTÉ ENCENSÉ PAR LES MÉDIAS À L'INTERNATIONAL (NME/GUARDIAN/INROCKS) ET qUI ONT PERMIS A BRETON, DE S'INSTALLER PARMI LES RÉVÉLATIONS DE LA SCÈNE UK CES DERNIERES ANNÉES LE COLLECTIF LONDONIEN EST DE RETOUR AVEC UN NOUVEL ALBUM «WAR ROOM STORIES» commencé par jouer dans des salles de concerts parce qu'il était plus facile d'y projeter ses films en live plutôt que dans des espaces artistiques plus traditionnels mais moins accessibles, le groupe a vite compris que la musique était devenue un de ses moyens d'expression à part entière. «Blanket Rules», son EP paru en 2012, commence à susciter de l'intérêt à plus grande échelle, jusqu'à bénéficier du soutien du Guardian, de XFM et du NME, tandis qu'«Other People's Problems» (enregistré à Londres, au Lab et sorti en 2012) est encensé par la critique, légitimant Breton comme l'un des meilleurs espoirs de l'année. Le NME a qualifié le disque de «simplement brillant» et «vital», soulignant que son véritable bouillonnement laissait penser que le groupe «n'avait fait qu'effleurer la surface de son talent», tandis que BBC Music faisait l'éloge d'un album «grand public à sa manière» et que le magazine Clash qualifiait Breton «d'agitateurs sonores». Après une année passée à tourner sans répit et à écumer les festivals à travers le monde, Breton s'est isolé, en 2013, pour concevoir «War Room Stories», leur second album dont les chansons ont été enregistrées pendant l'été au Funkaus, un ancien studio de radio abandonné d'un quartier sinistre de Berlin. Rempli de tout l'attirail que l'on trouve dans un ancien studio d'effets spéciaux, et niché dans le quartier très industriel et tout sauf branché de Mitte, le Funkaus a parfaitement répondu au besoin d'expérimentation inné de Breton. Toujours stimulant et repoussant sans cesse les barrières de ce que signifie être musiciens en 2013, «War Room Stories» est le deuxième chapitre de l'histoire d'un groupe qui n'a pas peur de prendre des risques, ni de voir les choses (un peu) différemment.
Née en République Tchèque et new-yorkaise d'adoption, Marta Topferova poursuit un parcours insolite. Avec passion et sincérité, elle enracine sa musique dans l'Amérique latine et les Caraïbes, en cultivant la richesse des timbres et des styles qui y co-existent. Son nouvel album, enregistré dans son pays natal au printemps 2009, représente son témoignage artistique le plus authentique et le plus personnel. Son titre, Trova, renvoie à la fois à la racine du mot espagnol troubadour et à un célèbre mouvement musical cubain traditionnel. Il reprend le fil de Flor Nocturna (2006) qui reste l'album de sa consécration. Tout en restant fidèle à ses amours, Marta Topferova choisit d'explorer des ambiances nouvelles. Elle explique : « Je voulais jouer sur les contrastes, faire un disque entraînant, mettre en relief plus d'influences caribéennes comme le son, le boléro cubains ou la bomba portoricaine. » Elle s'est associée à Aaron Halva, un joueur de tres cubain (une guitare à trois doubles cordes métalliques), un expert de la tradition capable aussi de jouer toutes sortes de rythmes. Autour d'eux, Roland Satterwhite (violon), Pedro Giraudi (contrebasse) et Neil Ochoa (percussions). Au fil de titres qu'elle a souvent écrit, la chanteuse cultive son interprétation expressive, les langoureuses balades et son propre penchant poétique. Elle s'inspire autant des coquelicots de la campagne tchèque (La Amapola) que d'anciennes chansons cubaines (Camina y Ven Pa La Loma) ou argentines (Entre a Mi Pago Sin Colpear), s'autorisant même un boléro ancestral teinté de mambo (Mar y Cielo). Pour mieux saisir l'immédiateté de sa musique, Marta Topferova a choisi la sobriété. L'enregistrement s'est fait près de Prague au studio Sono, avec l'ingénieur du son Michal Vanis. Il émane des onze titres une approche simple, naturelle, sans contrainte, et en même temps l'intensité palpable d'une profonde sérénité. Un son chaud, organique, qui va comme un gant à cette chanteuse multiculturelle par excellence.
Initié très tôt à la musique classique, mais nourri au rock, au funk et au jazz, Francesco Bearzatti est incontestablement un artiste d’aujourd’hui, définitivement affranchi de toute notion de genre et de style trop restrictives. Pour autant, élève de George Coleman, sideman dans les orchestres de Charles Persip ou Kurt Rosenwinkel, partenaire de grands noms du jazz transalpin (Stefano Bollani, Pietro Tonolo, Roberto Gatto, Enrico Rava) et leader désormais de plusieurs formations en trio et en quartet, Bearzatti, au-delà de l’éclectisme revendiqué de ses goûts et de son savoir-faire, est certainement l’un des plus beaux stylistes apparus dernièrement sur la scène jazz européenne. A 45 ans, l’italien insuffle un puissant vent d’air frais sur le jazz, en enjambant allègrement les styles, une liberté à l’image de son parcours, entre le rock, le punk, la house et le bop. Son précédent album « Monk’n’Roll », joyeux mélange entre Monk et la pop music, avait défrayé la chronique, recevant de nombreuses récompenses dans la presse musicale. Ce nouveau disque avec le Tinissima 4tet est un hommage engagé à Woody Guthrie, qui avait inscrit sur sa guitare dès les années 30 « This Machine Kills Fascists ». Sa musique a eu une influence considérable et fait partie de la culture contemporaine des États-Unis; ses textes réputés à l'image de son tempérament sont portés par une musique reconnue comme brute et sans fioritures, et son oeuvre est incontestablement devenue une référence très importante de la chanson américaine, influençant Bob Dylan, Joan Baez, Bruce Springsteen, Billy Bragg ou encore The Clash. L’album est habité, comme en témoigne ces quelques mots du saxophoniste : « Je me sens totalement impliqué dans ce que je fais. C’est vrai que je suis possédé par la musique... Je joue avec beaucoup de passion. J’essaye de raconter mon histoire. Je ne peux pas l’expliquer, mais je mets toute ma vie dedans, ma personnalité, mes problèmes aussi, mes joies... Je mets tout mon être dans la musique ».
Lors de la parution de son précédent album Voyage, couronné d'un beau succès critique et commercial, Télérama décernait ses prestigieuses ffff en écrivant : « Délicieuse est le mot qui vient quand on écoute Youn Sun Nah. Mais la jeune Coréenne est aussi émouvante, radieuse, parfois drôle, toujours sensuelle et nocturne. La voix donne l'idée même de la justesse, avec des trilles dans l'aigu qui vous vrillent. » Récemment décorée du grade de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres, Youn Sun Nah est de retour au disque avec un nouvel opus très attendu, Same Girl. Entourée de ses fidèles musiciens, déjà présents sur l'album Voyage - les excellents Ulf Wakenius (g), Lars Danielsson (b), Xavier Desandre- Navarre (perc) - la piquante Coréenne est effectivement toujours la « même fille » et nous propose un nouvel enregistrement homogène et intimiste, aux accents européens, américains et asiatiques. Au carrefour du jazz, de la pop, de la chanson et du folk, Youn Sun Nah surprend, capte l'auditeur, le subjugue, le charme, l'hypnotise. Entre minimalisme, retenue et exubérance, le CD est composé d'un magnifique choix de onze chansons. Youn donne libre cours à son talent unique, sans aucune contrainte ou entrave stylistique. Ainsi, le standard de jazz My Favorite Things côtoie le classique de Metallica Enter Sandman, et la troublante Chanson d'Hélène de Philippe Sarde - interprétée en français aux côtés du récitant Roland Brival - une magnifique folk-song coréenne. A noter également quelques raretés avec la vibrante reprise My Name Is Carnival de Jackson C. Frank, ou le bluesy Moondog de Terry Cox, batteur de son état pour Bowie, Elton John ou Aznavour. De superbes compositions originales de Youn et de son guitariste complètent enfin un vibrant ensemble. Avec sa technique sans faille, cette voix souple et céleste, limpide et précise, Youn Sun Nah virevolte, tournoie, change de registre.et nous laisse admiratifs, heureux, émus, sans voix. Comme tous ceux qui l'ont déjà vue sur scène. Lorsque La Chanson d'Hélène égrène ses dernières notes, il ne reste qu'une seule chose à faire : réécouter l'album. Encore. Et toujours.
Lors de la parution de son précédent album Voyage, couronné d'un beau succès critique et commercial, Télérama décernait ses prestigieuses ffff en écrivant : Délicieuse est le mot qui vient quand on écoute Youn Sun Nah. Mais la jeune Coréenne est aussi émouvante, radieuse, parfois drôle, toujours sensuelle et nocturne. La voix donne l'idée même de la justesse, avec des trilles dans l'aigu qui vous vrillent. Récemment décorée du grade de Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres, Youn Sun Nah est de retour au disque avec un nouvel opus très attendu, Same Girl. Entourée de ses fidèles musiciens, déjà présents sur l'album Voyage - les excellents Ulf Wakenius (g), Lars Danielsson (b), Xavier Desandre- Navarre (perc) - la piquante coréenne est effectivement toujours la même fille et nous propose un nouvel enregistrement homogène et intimiste, aux accents européens, américains et asiatiques. Au carrefour du jazz, de la pop, de la chanson et du folk, Youn Sun Nah surprend, capte l'auditeur, le subjugue, le charme, l'hypnotise. Entre minimalisme, retenue et exubérance, le CD est composé d'un magnifique choix de onze chansons. Youn donne libre cours à son talent unique, sans aucune contrainte ou entrave stylistique. Ainsi, le standard de jazz My Favorite Things côtoie le classique de Metallica Enter Sandman, et la troublante Chanson d'Hélène de Philippe Sarde - interprétée en français aux côtés du récitant Roland Brival - une magnifique folk-song coréenne. A noter également quelques raretés avec la vibrante reprise My Name Is Carnival de Jackson C. Frank, ou le bluesy Moondog de Terry Cox, batteur de son état pour Bowie, Elton John ou Aznavour. De superbes compositions originales de Youn et de son guitariste complètent enfin un vibrant ensemble. Avec sa technique sans faille, cette voix souple et céleste, limpide et précise, Youn Sun Nah virevolte, tournoie, change de registre et nous laisse admiratifs, heureux, émus, sans voix. Comme tous ceux qui l'ont déjà vue sur scène. Lorsque La Chanson d'Hélène égrène ses dernières notes, il ne reste qu'une seule chose à faire : réécouter l'album. Encore. Et toujours.
Pablo Heras-Casado poursuit une carrière de chef d'orchestre exceptionnellement variée, qui englobe à la fois le grand répertoire symphonique et lyrique, l'interprétation historiquement informée et les dernières tendances de la musique contemporaine. Chef principal depuis 2012 de l'Orchestra of St Luke's (New York), il a développé au cours des dernières saisons une relation suivie avec des formations telles que le Los Angeles Philharmonic, les orchestres symphoniques de Chicago et de San Francisco, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, le Freiburger Barockorchester et l'orchestre symphonique du Théâtre Mariinsky. Il a également fait des apparitions marquantes avec les Berliner Philharmoniker, l'Orchestre royal du Concertgebouw, les Münchner Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin et l'Orchestra dell'Accademia Nazionale di Santa Cecilia, ainsi qu'avec la Deutsche Oper Berlin, l'Opéra de Francfort, l'English National Opera et le Teatro Real de Madrid. Pendant la saison 2013/14, il fait ses débuts avec le Metropolitan Opera et le New York Philharmonic. Reconnu également pour son travail sur les musiques de notre temps, Pablo Heras-Casado est lauréat de l'édition 2007 du forum des chefs d'orchestre du festival de Lucerne, où il est revenu deux fois à l'invitation de Pierre Boulez comme co-directeur de l'Académie du festival. Par ailleurs, il se produit souvent avec l'Ensemble intercontemporain. Il détient la Medalla de Honor de la Fondation Rodriguez Acosta et la Médaille d'or du mérite du Conseil municipal de Grenade, sa ville natale. Son DVD de Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny de Weill avec le Teatro Real, sorti en 2011, a remporté le Diapason d'or. Le présent enregistrement marque ses débuts chez harmonia mundi. Schubert n'est pas encore sorti de l'adolescence quand il écrit six premières symphonies. L'insouciante 3e de 1815 se termine sur une tarentelle rossinienne. Plus sombre, la 4e (1816) lorgne du côté de Beethoven; le surnom «tragique» provient du compositeur de 16 ans lui-même. Mais la vraie tragédie réside sans doute dans le fait que cette symphonie, comme toutes ses consoeurs, ne sera jamais jouée en public de son vivant et devra attendre 1849 pour sa création. Le premier disque de Pablo Heras-Casado pour harmonia mundi.
On pourrait vous dire que c'est leur troisième album. Que Rats, leur album précédent, s'est écoulé à près de 15.000 exemplaires en France. Que d'après Songkick, ils comptent parmi les artistes ayant le plus tourné au cours des années passées. Qu'ils ont rempli une Cigale, un Trianon et feront sans aucun doute de même avec un Bataclan. Qu'ils vont faire le grand schlem des émissions de France Inter au mois d'avril. On préférerait vous dire que BALTHAZARa cette particularité de mettre tout le monde d'accord. Quiconque a un jour eu l'occasion de découvrir ce groupe sur scène en est ressorti chamboulé, étonné, conquis,...ensorcelé. A fini par lever son verre sur Blood Like Wine - vous aussi, un jour, vous comprendrez, se demandant comment il/elle avait pu passer à côté de ces cinq-là. A, par la suite, foncé chez son pour réécouter à l'infini leurs mélodies pop. C'est un fait, écouter BALTHAZAR, c'est tomber amoureux de leur musique, mélange de pop à la Arctic Monkeys et de compositions plus tourmentées, mélancoliques. Alors vous l'aurez deviné, cet album-là, on l'a attendu avec impatience. Dire que l'on était tout stressé à l'idée de pouvoir, enfin, en écouter le premier titre, le coeur palpitant en appuyant sur le bouton « Lecture », serait un euphémisme. Mais c'est à ce moment-là, comme souvent, que la magie a opéré. Avec Thin Walls, le duo de songwriters à la tête du groupe, formé par Maarten Devoldere et Jinte Deprez, a réussi à rester fidèle à l'esprit de Rats et d'Applause, tout en insufflant une force nouvelle à leurs compositions, un élan tranquillement sauvage. Thin Walls est sans conteste la production la plus instinctive et, finalement, intime de ce groupe à double tête pensante. Après avoir produit lui-même Applause et Rats, le groupe a cette fois-ci traversé le Royaume-Uni pour travailler avec Ben Hillier, le producteur de Blur, de Depeche Mode et d'Elbow, et avec Jason Cox (Gorillaz, Massive Attack) aux Yellow Fish Studios de Lewes. En résulte un album brillant et contrasté, des mélodies fines, de grandes envolées pop, de puissantes retombées rock, et la sensation d'être en présence d'un très grand disque. Plus que l'album de la maturité, Thin Walls est à coup sûr l'album qu'attendait le grand public pour découvrir et adopter BALTHAZAR.
Emile Parisien (33 ans), collectionne depuis quelques années trophées et récompenses. En 2009, année de son « décollage », il est Talent Jazz Sacem, Lauréat Jazz Migration Afijma et Jazz Primeur du Ministère de la Culture; en 2012 il obtient le Prix Django Reinhardt de l'Académie du Jazz et enfin, en 2014 il décroche une Victoire du Jazz? Palmarès impressionnant. Très sollicité sur la scène hexagonale comme sur la scène européenne, il jongle, difficilement, avec un agenda surbooké pour trouver des « créneaux » compatibles avec ses engagements multiformes. En octobre 2014 à Toulouse, Emile rencontre Joachim Kühn et le courant passe immédiatement. Lorsqu'il propose au pianiste de participer à la résidence marciacaise la réponse est tout de suite positive. « Cette rencontre est une suite logique de mon travail avec Daniel Humair et Jean-Paul Célea. Ils ont tous deux fait de nombreux concerts avec Kühn dont ils gardent des souvenirs éblouissants. Kühn enregistre sur le même label que moi et il m'a dit avoir écouté et apprécié mon disque chez ACT. Avec Daniel nous jouons souvent des thèmes de Kühn. Quand nous avons travaillé le projet Yes Ornette avec Celea il m'a rappelé que Kühn est le seul pianiste qui a joué avec Ornette? Cela m'a donné l'idée de lui proposer cette résidence car nos esthétiques sont voisines. Une sorte de post-free, canalisé, organisé, avec beaucoup d'énergie. » Pour compléter le groupe, dans une démarche de type « trans-générationnelle » (Kühn a 71 ans? et une vitalité incroyable), Emile a choisi Manu Codjia (40 ans) un des baby-boomers de Daniel Humair (il fut son élève dans la classe jazz du CNSM) qui est lui aussi sollicité de toutes parts pour participer à des nombreux groupes et projets. Plus un tandem rythmique inédit : le contrebassiste Simon Tailleu (32 ans), diplômé lui aussi du CNSM, choisi pour sa solidité et son groove et le « petit jeune », quasi-inédit en France, Mario Costa (29 ans) batteur portugais avec lequel Emile a joué et enregistré au Portugal (CD Particula 2012 avec Dominique Pifarély). En 4 jours de répétitions intenses et chaleureuses ce surprenant casting a généré un groupe créatif, enthousiaste, joyeux et soudé. Chaque composition génère une grande variété de climats avec de belles alternances entre écritures et improvisations. Parisien impressionne non seulement par sa virtuosité technique, mais aussi par une qualité de sonorité pas si fréquente chez les sopranistes : ample, généreuse, chaleureuse, avec quelques bruitages et autres harmoniques agencés avec pertinence. Le quintet offre une belle illustration du concept Humairien de « liberté contrôlée ». Ardonceau Pierre-Henri (blog Jazz Magazine).
Les archéologues rock trouvent trace d'Outloud en 2004 en plein Athènes en Grèce. Fouillants dans les décombres, ils retrouvent la patte du Tony Kash, jeune éphèbe prenant des cours de guitares avec son maître Bob Katsionis du groupe FIREWIND. En se penchant sur les activités de ce prodige, ils constatent autour de lui une presence étrangère. Ce n'est que Chandler Mogel (USA) qui contacté n'avait pas hésité à rejoinder le Bob's studio chez les Héllènes. Ce trio enregistre en 3 jours des chansons à se taper le cul par terre. Jason Mercury, le meilleur pote de Tony, se voit offrir le poste de bassiste, alors que Bob appelle à la rescousse son ancien pote de Firewind, le vétéran Mark Cross. Les cinq de l'Acropole se mettent à jammer ensemble sur les titres existants et ajoutent d'autres idées et arrangements. Ils finissent alors de mettre la touché finale au son Outloud et en Septembre 2008, le groupe entre au Basement Studio à Athènes et enregistrent leur premier album. Mixé et masterisé par Tommy Hansen (Helloween, TNT, Pretty Maids), l'album fut décrit par la presse comme une mixture du Fire Down Under de Riot, du premier album de Skid Row, du Tell No Tales de TNT avec quelques éléments mélodiques de Foreigner. Le disque sort en Août 2009 - alors que Sverd T. Soth (Bare Infinity) remplace Jason Mercury à la basse juste après cette sortie - et reçoit d' excellentes critiques du monde entire, finissant même dans certains TOP Ten Albums, don't le Best Album of the Year pour BW&BK/Bravewords.com.Les deux vidéo clips de leurs singles We Run et Tonite (2010), dont chacun ont reçu plus de 100,000 visites sur Youtube, ont été dirigé par Bob. We Run a été classé #3 dans le Metal Hammer grecque en 2009 par le vote des électeurs lecteurs dans la catégorie BEST VIDEO CLIP et a été joué en rotation au MTV en Grèce. La compilation Metal Hammer Magazine DVD prend aussi ce titre dans son édition alors que «Track of the Day» figure sur le site web du Classic Rock Magazine en Juin 2009, ainsi que sur d'autres compilations tels que MelodicRock.com et Rock Hard. Outloud, sorti grand vainqueur d'une solide tournée en Grèce en 2009, et fort d'une apparition au petit écran devant plus d'un million de personnes, viennent de signer sur AOR Heaven pour la réalisation de leur nouvel opus, enregistré en été 2010 et une nouvelle fois produit par Bob et mixé et masterisé par Tommy Hansen. Le groupe deliver une performance memorable à la fois sonore et visuelle. Le single/video clip Waiting For Your Love, We Came To Rock, Live Again, Falling Rain, Isolation Game ou Someday sont quelques morceaux de bravoure qu 'Outloud deliver de façon époustouflante. Outloud a développé une prestation scénique des plus probantes, avec pas moins de 10 concerts en tête d'affiche en Grèce et 2 festivals. Outloud a ouvert pour Twisted Sister à Athènes l'été 2010 Summer et se prepare tel Ulysse à faire son Odyssée mondiale.
LE GUITARISTE D'ACCEPT REVIENT EN FORCE AVEC SON SECOND ALBUM SOLO ! Sans l'ombre d'un doute, Herman Frank est l'un des plus prestigieux guitaristes allemands de ces trente dernières années. Ses compositions dynamiques peuplées de riffs ravageurs et de solos virtuoses ont rendu grâce à la musique du groupe culte germanique Victory, qu'il a fondé au milieu des années 80, ainsi qu'à son digne successeur Moon'Doc, mais égalment en tant que member au légendaire combo Accept a début des années 80 dans lequel il est apparu dans un nombre important et qualitatif de compositions, sur les albums 'Classics' tels que Restless and Wild et Balls To the Wall avant de rééintégrer de façon permanente Accept en 2005. Après son premier album solo, Loyal To None (2009), le resident d'Hannovre revient en force avec son second opus. Right In The Guts, un pur condense d'adrénaline, d'énergie et de détermination. Si vous recherchez un disque paisible, et relaxant, passez votre chemin. Sinon cochez la date du 22 juin 2012. Right in The Guts combine d'imposantes compositions où se mêlent des influences de rock, metal et de blues. Son jeu de guitare associe, quant à lui, la technique, le gout certain et des idées recherchées. Il en est de même pour les musiciens qui l'accompagnent dans cet enregistrement. Le chanteur Rick Altzi est né en Suède. Il possède une voix très rock qui se distingue aisément. Il a lui-même eu vent du projet d'Herman Frank et l'a contacté illico. Le bassiste Peter Pichl a joué au sein du projet Loyal To None et demeure l'un des bassistes les plus recherchés sur la scène actuelle. Mamalitsidis Cristos a déjà partagé la scène avec Herman Frank en tant que second guitariste et joue à la perfection du métal. Le batteur Michael Wolpers a le sens du grove et de la precision. C'est un ami d'Herman Frank et un compagnon de longue route. Avec cette armée d'experts, Herman Franka enregistré 13 titres forgés dans le Métal. C'est à l'Arena 20, son studio situé à Hanovre en Allemagne que vont se faire les prises. Frank Herman est le principal compositeur et s'occupe aussi de la production allant jusqu'à travailler le mixage et le mastering final. Au final se succèdent donc une variété astronomique de tempos différents, de formes d'expression divergentes et de niveaux de puissance sans que la trame générale en souffre. 'Roaring Thunder' ouvre avec furie l'album tandis que le titre éponyme 'Right In The Guts' pulse à fond et imprime la cadence. Frank Herman n'y va pas par quatre chemins et se dévoile de suite. Le chant et les instruments vont directement à l'essentiel et ne laisse aucune question sans réponse.. Et lorsque la finesse sur le sompteux et inhabituel 'Vengeance' s'invite au buffet, ce n'est que pour mieux conquérir les fans. Herman Frank desire vite se produire sur scène pour épauler cet album. Comme il le souligne personnellement : J'utiliserai chaque minute qu'Accept m'accordera pour me produire dans chaque club du monde qui pourra accueillir mes murs d'amplis. C'est ce qu'on appelle un sacré appel du pied avec un album de cette trempe.