Après 10 ans d'absence, THE SUGARMAN 3, l'un des groupes emblématiques de l'écurie Daptone records signe son grand retour avec son quatrième album intitulé What The World Needs Now. Emmené par Neal Sugarman co-fondateur de Daptone et saxophoniste des Dap Kings, le groupe s'est retrouvé dans le studio « House of Soul » pour réaliser en 4 jours à peine ce bijou de soul/funk instrumental. Alternant compositions originales et revisites de classiques tels que What The World Needs Now Is Love de Bacharach, It's Alright de JJ Jackson ou encore Dirty Water de The Standells, ce disque est l'antidote parfait à la morosité et la meilleure invitation à danser qui soit.
Un disque inspiré par un bout d'autoroute, The Brooklyn-Queens Expressway qui relie Brooklyn au Queens, il n'y avait que SUFJAN STEVENS pour avoir une idée pareille. Rien de surprenant en réalité, quand on réalise qu'il s'agit d'un hommage au délabrement urbain, sujet de prédilection du singer/songwriter angélique. The BQE est avant tout un documentaire fait maison habillé d'une BO signée SUFJAN STEVENS, véritable opéra romantique inspiré par GERSHWIN, TERRY RILEY, CHARLES IVES ou AUTECHRE. Un CD, un DVD, et un livret de 40 pages qui explique le concept beaucoup mieux que ne sauraient le faire ces quelques lignes.
MR PEABODY RECORDS, c'est Mark Grusane & Mike Cole qui depuis dix ans d'activisme développent un magasin, un label et leur passion pour la musique obscure et rare. Etant producteurs & collectionneurs, ils ont largement de quoi faire rougir n'importe quel DJ actuel dans leur collection. Ils livrent deux cds de titres rares, dont quelques uns sont réédités par leurs soins à BBE qui s'empresse de presser le tout. Les amoureux du son de CHICAGO mais aussi de la Disco vont adorer ce disque, les collectionneurs aussi car la plupart de ces morceaux sont introuvables aujourd'hui!
Un premier album débridé pour FOL CHEN, groupe énigmatique avec à sa tête SAMUEL BING, qui a à son actif quelques apparitions sur scène à la guitare rythmique avec LIARS lors de leur tournée aux côtés de RADIOHEAD. On retrouve d'ailleurs quelques membres de LIARS, CASTANETS et RAFTER sur le disque, une folie pop indé qui mêle des inspirations aussi variées qu'HOT CHIP, PINK FLOYD, GWEN STEFANI, PERE UBU, DANIELSON, BOARDS OF CANADA et PULP... Intrigant, certes, mais aussi entêtant, hypnothique, dansant et follement addictif !
Dans la continuité de Sweet Sweetback Baadasssss Song, de Shaft et de Superfly, Brotherman était un film blacksploitation prévu pour 1975 et dont la bande originale avait été confiée à une jeune chorale de Chicago nommée THE FINAL SOLUTION. Seulement le film n'a jamais vu le jour et les cassettes du compositeur et guitariste de ce score, CARL WOLFOLK, sont restées dans l'anonymat pendant plus de 30 ans. Numerogroup offre désormais un refuge et un mixage à ces pistes ainsi que deux instrumentaux. L'affiche du film n'est pas l'originale mais une commande pour le disque qui pourrait cependant tromper plus d'un fan du genre.
Derrière Brother JT se cache John Terleski, qui depuis le début des années 90 n'a cessé d'explorer le rock psyché expérimental avec des sorties remarquées sur Drag City, Drunken Fish, Siltbreeze et Birdman. Il a entre autres fondé le groupe de garage pop The Original Sins en 1987. Le célèbre journaliste américain Bryon Coley souligne que ce disque est le plus abouti de l'artiste. Un mélange de rock et de ballades empruntant au Beat Happening comme à Warren Zevon, à Stalk Forrest Group ou a Kevin Ayers. Vous pouvez aussi retrouver JT sur le net dans son talk-show sur les drogues hallucinogènes intelligemment nommé Trippin Balls.
Derrière Brother JT se cache John Terleski, qui depuis le début des années 90 n'a cessé d'explorer le rock psyché expérimental avec des sorties remarquées sur Drag City, Drunken Fish, Siltbreeze et Birdman. Il a entre autres fondé le groupe de garage pop The Original Sins en 1987. Le célèbre journaliste américain Bryon Coley souligne que ce disque est le plus abouti de l'artiste. Un mélange de rock et de ballades empruntant au Beat Happening comme à Warren Zevon, à Stalk Forrest Group ou a Kevin Ayers. Vous pouvez aussi retrouver JT sur le net dans son talk-show sur les drogues hallucinogènes intelligemment nommé Trippin Balls.
Niagara, composé de David Tmat et Gabriele Ottino nous arrive de Turin. Après un premier EP 4 titres sorti en Février 2012, le duo nous offre « Otto » disque gourmand, feu d'artifice où le meilleur d'Elliott Smith rencontre le meilleur d'Animal Collective, où la dynamique de Arcade Fire se voit métamorphoser par les doigts d'un Howie B remis de sa captivité musicale des geôles irlandaises d'un Bono en manque d'inspiration. A deux ils sont capables de nous faire croire qu'ils sont plus nombreux que le Mardi Gras BB, dégageant la puissance d'une fanfare électro rock qui arpenterait les rues provoquant un tremblement de terre d'hilarité et de joie.
L édition deluxe du deuxième album de Common à nouveau disponible en France ! Trop longtemps ignoré « Resurrection », album produit par NO I.D (Jay-Z, Usher etc...), mélange des influences jazz, hip hop qui permettent au flow de Common une quasi liberté vocale...Le mc pose, rebondi à chaque coup de « snare » ou de « sample » bien calibré ! Au fur et à mesure « Resurrection » s'est imposé comme un classique du rap US entrant dans le classement des 100 meilleurs albums édité par THE SOURCE. Cette version deluxe comprend l'album original 15 titres (remasterisés) et un deuxième disque bonus « The 12 singles » avec versions instrumentales et A Capella, un livret 24 pages et un poster.
Kogetsudai est le 10eme disque solo de Sylvain Chauveau, mais aussi le deuxieme d'une trilogie initiee avec Singular Forms (Sometimes Repeated) (2010) dans laquelle le format chanson est deconstruit et remodèle aux confins du silence. Alors que l'album précédent tirait son inspiration de la peinture abstraite, celui-ci est influencé par les jardins de pierre des temples zen du Japon, ou l'album a été en grande partie composé, et auxquels le titre fait référence. Des lignes épurées - un son électronique clair, minimal, dessiné - d'ou surgissent des notes du réel - le piano encore, et le chant, riche et grave, de Sylvain. Des chansons post-cagiennes ? Du crooning réductionniste ? De la pop à la façon Wandelweiser ?
Kogetsudai est le 10eme disque solo de Sylvain Chauveau, mais aussi le deuxieme d'une trilogie initiee avec Singular Forms (Sometimes Repeated) (2010) dans laquelle le format chanson est deconstruit et remodèle aux confins du silence. Alors que l'album précédent tirait son inspiration de la peinture abstraite, celui-ci est influencé par les jardins de pierre des temples zen du Japon, ou l'album a été en grande partie composé, et auxquels le titre fait référence. Des lignes épurées - un son électronique clair, minimal, dessiné - d'ou surgissent des notes du réel - le piano encore, et le chant, riche et grave, de Sylvain. Des chansons post-cagiennes ? Du crooning réductionniste ? De la pop à la façon Wandelweiser ?
DAVE I.D. était parti sur une idée plutôt simple pour son 1er album, signé sur !K7. Mais il a vite pris un tournant inattendu, inventif, brillant et sombre. Response est un disque hors du temps. Ses influences sont variées et pointues. DAVE I.D. écoutait LIARS, EX MODELS, SCOTT WALKER pendant la composition de Response et cela se ressent. Il a un penchant clair pour le son & moins sur la mélodie. DAVE I.D a de l'ambition, une ambition brute, sans concessions. Il y a du SUICIDE, du APHEX TWIN dans les constructions et la voix sombre de DAVE I.D. qui vous emportera dans ses plus beaux cauchemars.Titres clés : SUMR, MARVEL, THE TAKEOVER
DAVE I.D. était parti sur une idée plutôt simple pour son 1er album, signé sur !K7. Mais il a vite pris un tournant inattendu, inventif, brillant et sombre. Response est un disque hors du temps. Ses influences sont variées et pointues. DAVE I.D. écoutait LIARS, EX MODELS, SCOTT WALKER pendant la composition de Response et cela se ressent. Il a un penchant clair pour le son & moins sur la mélodie. DAVE I.D a de l'ambition, une ambition brute, sans concessions. Il y a du SUICIDE, du APHEX TWIN dans les constructions et la voix sombre de DAVE I.D. qui vous emportera dans ses plus beaux cauchemars.Titres clés : SUMR, MARVEL, THE TAKEOVER
Now-Again nous emmène cette fois pour un voyage funk aux couleurs africaines commencé dans le sud du Sahara et enregistré en Allemagne. Sahara Swing est porté par les excellents musiciens de Poets Of Rhythm et Whitefield Brothers ayant rapportés dans leur Munich natal les influences de l'Est autant que de l'Ouest Africain. Le résultat est une aventure au coeur des polyrythmies de l'Afrique de l'Ouest, de l'Afrobeat de Fela Kuti, de la musique Ethiopienne de Mulatu Astatke, du jazz sud-africain de Hugh Masekela, des expérimentations de Sun Ra et de Can, et du groove de James Brown. Cet album n'a pourtant rien d'un disque de musique du monde, c'est un album reflétant le monde.
Houndstooth a beau s'inspirer des plus grands du rock, pour mieux saisir la sensibilité de leur musique il vaut mieux penser à une photo de William Eggleston ou à une nouvelle d'Alice Munro. Ride Out The Dark est le tout premier album du groupe originaire de Portland. Les chansons sont le fruit de la tumultueuse année 2012 qui a secoué tout un chacun et parle du bout du tunnel où tout le monde s'est finalement retrouvé. Ride Out The Dark est le genre de disque qui vous fait avoir le mal du pays d'un lieu sans nom/qui n'existe pas et vous plonge dans une noirceur où les choses sont crus, vivante et déchaînés.
Houndstooth a beau s'inspirer des plus grands du rock, pour mieux saisir la sensibilité de leur musique il vaut mieux penser à une photo de William Eggleston ou à une nouvelle d'Alice Munro. Ride Out The Dark est le tout premier album du groupe originaire de Portland. Les chansons sont le fruit de la tumultueuse année 2012 qui a secoué tout un chacun et parle du bout du tunnel où tout le monde s'est finalement retrouvé. Ride Out The Dark est le genre de disque qui vous fait avoir le mal du pays d'un lieu sans nom/qui n'existe pas et vous plonge dans une noirceur où les choses sont crus, vivante et déchaînés.
Musique contemporaine avec des influences classiques, Mount Moriah offre Miracle Temple, un disque avec de plus grands arrangements, des guitares plus fortes, des voix plus puissantes et des arrangements plus soul que l'album précédent. Un portrait de ce New South des Etats-Unis où les traditions les plus progressistes poursuivent leur émancipation. Au coeur de Mount Moriah sont Heather McEntire (chant & guitar) et Jenks Miller (guitare). Un album enregistré en 5 jours à Nashville, avec de nombreux invités participant au son vaste : Daniel Hart au violon, Allyn Love à la guitare pedal steel, Amy Ray (Indigo Girl) ajoute des choeurs teintés de gospel.
Musique contemporaine avec des influences classiques, Mount Moriah offre Miracle Temple, un disque avec de plus grands arrangements, des guitares plus fortes, des voix plus puissantes et des arrangements plus soul que l'album précédent. Un portrait de ce New South des Etats-Unis où les traditions les plus progressistes poursuivent leur émancipation. Au coeur de Mount Moriah sont Heather McEntire (chant & guitar) et Jenks Miller (guitare). Un album enregistré en 5 jours à Nashville, avec de nombreux invités participant au son vaste : Daniel Hart au violon, Allyn Love à la guitare pedal steel, Amy Ray (Indigo Girl) ajoute des choeurs teintés de gospel.
Case Studies est le projet 'solo' de Jess Lortz (il est accompagné de Jon Parker (guitare / piano), Oscar Michel (basse), Joe Haener (percussion), Carey Lamprecht (Violon) et Shawn Alpay (Violoncelle)), musicien prolifique de Seattle et auteur compositeur du groupe The Dutchess and The Duke. Ce disque est une collection de pop songs, intimistes et mélancoliques où l'influence de de grands noms comme Leonard Cohen et Bob Dylan est prégnante sans pour autant faire de l'ombre au talent indéniable d'écrire de Jess. Pour This is Another Life Jess a fait appel à Greg Ashley (Gris-Gris) pour l'enregistrement et le mixage et Marissa Nadler vient prêter sa voix sur le touchant morceau Villain.
Case Studies est le projet 'solo' de Jess Lortz (il est accompagné de Jon Parker (guitare / piano), Oscar Michel (basse), Joe Haener (percussion), Carey Lamprecht (Violon) et Shawn Alpay (Violoncelle)), musicien prolifique de Seattle et auteur compositeur du groupe The Dutchess and The Duke. Ce disque est une collection de pop songs, intimistes et mélancoliques où l'influence de de grands noms comme Leonard Cohen et Bob Dylan est prégnante sans pour autant faire de l'ombre au talent indéniable d'écrire de Jess. Pour This is Another Life Jess a fait appel à Greg Ashley (Gris-Gris) pour l'enregistrement et le mixage et Marissa Nadler vient prêter sa voix sur le touchant morceau Villain.
Quatrième album du duo et le premier sur le label Temporary Residence Ltd. Nick Zammuto et Paul de Jong se sont installés au nord de New-York pour un nouveau début, une nouvelle vie aussi bien personnellement que professionnellement. The Way Out continue l' oeuvre des Books, en allant plus loin dans la résonnance émotionnelle, et dans le mélange réussi d'univers sonores à priori incompatibles. Entièrement produit et enregistré dans leur home studios, cet opus place le duo en tant que véritables innovateurs de la musique moderne. La version CD existe avec différents versions de pochettes, un poster inclus. La version double vinyle est livrée avec une douzaine de stickers pour customiser soi-même la pochette. La face B du second disque à été gravée, dessin uniquement disponible dans cette édition.
Quatrième album du duo et le premier sur le label Temporary Residence Ltd. Nick Zammuto et Paul de Jong se sont installés au nord de New-York pour un nouveau début, une nouvelle vie aussi bien personnellement que professionnellement. The Way Out continue l' oeuvre des Books, en allant plus loin dans la résonnance émotionnelle, et dans le mélange réussi d'univers sonores à priori incompatibles. Entièrement produit et enregistré dans leur home studios, cet opus place le duo en tant que véritables innovateurs de la musique moderne. La version CD existe avec différents versions de pochettes, un poster inclus. La version double vinyle est livrée avec une douzaine de stickers pour customiser soi-même la pochette. La face B du second disque à été gravée, dessin uniquement disponible dans cette édition.
Pendant sa période active de 1990 à 1998, Polvo a toujours oeuvré pour un son fantastiquement obstiné, sans jamais se départir de sa ligne de conduite. Sur Siberia, ce son est plus souple et aérodynamique que jamais, avec une approche encore plus libre. Le guitariste Ash Bowie explique : « nous n'avons pas beaucoup répété pour enregistrer ce disque. J'aime penser que cet album possède des moments plus aventureux; à l'image du morceau « Blue Is Loss » ». Certains morceaux restent dans la ligne classique du groupe tel que « Total Immersion », qui ouvre l'album, avec sa basse déferlante et ses riffs de guitares chirurgicaux. Avec son expérience et en tant que figure du math rock, Polvo sonne sur Siberia comme un groupe qui n'a plus rien à prouver, mais qui le prouve quand même...
Pendant sa période active de 1990 à 1998, Polvo a toujours oeuvré pour un son fantastiquement obstiné, sans jamais se départir de sa ligne de conduite. Sur Siberia, ce son est plus souple et aérodynamique que jamais, avec une approche encore plus libre. Le guitariste Ash Bowie explique : « nous n'avons pas beaucoup répété pour enregistrer ce disque. J'aime penser que cet album possède des moments plus aventureux; à l'image du morceau « Blue Is Loss » ». Certains morceaux restent dans la ligne classique du groupe tel que « Total Immersion », qui ouvre l'album, avec sa basse déferlante et ses riffs de guitares chirurgicaux. Avec son expérience et en tant que figure du math rock, Polvo sonne sur Siberia comme un groupe qui n'a plus rien à prouver, mais qui le prouve quand même...
Outre une brève apparition lors d'une courte tournée européenne en février 2008 à l'occasion de la ré-édition de « The Forbidden Ep ~ Alas », on avait peu de nouvelle de Jeff Martin depuis « The Lone Gunman » (Talitres, 2005). Disque émouvant d'un homme désormais en totale autarcie, seul maître à bord de l'aventure IDAHO, le songwriter accomplissait là un album de transition, une oeuvre en clair-obscur, délaissant les guitares au profit des claviers. Enregistré dans la maison de Jeff Martin, ce nouvel opus, le huitième d'IDAHO, demeure l'oeuvre d'un homme seul, accompagné çà et là par le chant doux et hypnotique d'Eleni Mandell. A mi-chemin entre l'épure de « The Lone Gunman » et le bouleversant « Alas », « You Were A Dick » alterne les perles lumineuses, les tempos plus rapides et les haïkus instrumentaux.
Les mains peuvent avoir tellement de fonctions : l'invitation, la salutation, la caresse, le langage. tout ce qui fait la communication des émotions. Ce n'est donc pas si simple d'assumer un tel nom de groupe. Hands réussissent ce défi, créent une musique comme une vague déferlante qui enveloppe et kidnappe. Un son hypnotique qui anime ce premier album, Synesthesia, entre instruments et électroniques. Fondé à Philadelphie, en version duo, Hands s'est relocalisé à Los Angeles en devenant quatuor et gagnant l'estime du public local et des programmateurs de festivals. Ils ont notamment joué auprès de Deerhoof, DeVotchKa, Foster the People ou encore Kimbra. Leur indie rock dansant reste confidentiel mais le magazine TIME ne s'y est pas trompé, les listant dans les « 11 groupes que vous ne connaissez pas (mais devriez !) ». Alors on prend ce disque dans nos MAINS !
Les mains peuvent avoir tellement de fonctions : l'invitation, la salutation, la caresse, le langage. tout ce qui fait la communication des émotions. Ce n'est donc pas si simple d'assumer un tel nom de groupe. Hands réussissent ce défi, créent une musique comme une vague déferlante qui enveloppe et kidnappe. Un son hypnotique qui anime ce premier album, Synesthesia, entre instruments et électroniques. Fondé à Philadelphie, en version duo, Hands s'est relocalisé à Los Angeles en devenant quatuor et gagnant l'estime du public local et des programmateurs de festivals. Ils ont notamment joué auprès de Deerhoof, DeVotchKa, Foster the People ou encore Kimbra. Leur indie rock dansant reste confidentiel mais le magazine TIME ne s'y est pas trompé, les listant dans les « 11 groupes que vous ne connaissez pas (mais devriez !) ». Alors on prend ce disque dans nos MAINS !
Selon certains, CHILD BITE serait le meilleur groupe scénique de Detroit. Et c'est d'ailleurs avec son dernier disque qui compile Monomania agrémenté de ses chutes (Vision Crimes) qu'on peut prendre la (dé)mesure du projet. Le chant de Shawn Knight frappe par sa ressemblance avec le déjanté Jello Biafra. On peut comparer leurs délires vocaux et cette façon d'incarner des personnages dans leurs interprétations. Bien que plus ténébreux, Shawn Knight sous-tend l'angoisse abrasive du jeu de ses collègues. CHILD BITE se montre à la fois Punk et Disco-Noise sans pourtant s'égarer, avec une constante à faire tourner les riffs de guitares de manière insidieuse alors que la rythmique martèle et assène ses coups percutants.
Selon certains, CHILD BITE serait le meilleur groupe scénique de Detroit. Et c'est d'ailleurs avec son dernier disque qui compile Monomania agrémenté de ses chutes (Vision Crimes) qu'on peut prendre la (dé)mesure du projet. Le chant de Shawn Knight frappe par sa ressemblance avec le déjanté Jello Biafra. On peut comparer leurs délires vocaux et cette façon d'incarner des personnages dans leurs interprétations. Bien que plus ténébreux, Shawn Knight sous-tend l'angoisse abrasive du jeu de ses collègues. CHILD BITE se montre à la fois Punk et Disco-Noise sans pourtant s'égarer, avec une constante à faire tourner les riffs de guitares de manière insidieuse alors que la rythmique martèle et assène ses coups percutants.
Le premier album de KINGS GO FORTH est une bombe ! The Outsiders Are Back est disque comme on en fait plus. Comme le groupe SHARON JONES & THE DAP-KINGS, Il nous ramène à une époque révolue, celle de la soul des années 70, de CURTIS MAYFIELD à THE DELFONICS en passant par ISAAC HAYES ou THE METERS. La troupe emmenée par l'obsédé de soul ANDY NOBLE et l'incroyable chanteur vétéran BLACK WOLF, nous livre 10 morceaux irrésistibles. L'envie de danser est permanente tant l'état d'esprit est jubilatoire et extatique. Musicalement, le groupe est impressionnant de maîtrise. Ses 10 membres sont des musiciens confirmés, recrutés dans les meilleurs groupes de rock et de latin-jazz du Midwest. La pochette de l'album a été réalisée par l'illustrateur culte MINGERING MIKE et leur single « Don't Take My Shadow » a été remixé par le légendaire producteur new-yorkais TOM MOULTON.
Un premier album de folk brut (Arbouse recordings, 2008) dévoilait un artiste dont la sincérité et l’authenticité séduisent la critique et ses pairs. Malgré l’absence de promotion, la presse ne tarit pas d’éloge, et le chanteur américain Josh T. Pearson reprend ses chansons sur scène comme sur disque. Si son activité s’étend aux arts plastiques (dessins, conceptions de pochettes, affiches, T-Shirts), la musique demeure le mode d’expression privilégié de Stéphane. Son second album Thousand, produit par Frédéric Lo et à paraitre chez Talitres début février 2015 est le fruit d’une longue et belle épopée (avec entre temps une apparition à l’écran et sur la B.O du film de Christophe Honoré ’Les Biens Amimés). Désormais en formation trio pour le live, Thousand y dévoile une inestimable collection de perles pop-folk, un songwriting élégant et racé qui doit autant à Bill Callahan qu’aux Supremes.
A raison de sortir un album par an depuis 4 ans, The Men annoncent un nouveau disque Tomorrow's Hits, toujours sur Sacred Bones. Une collection de titres qui illustre une nouvelle fois l'évolution et l'éventail musical du groupe. Après avoir passé 2 ans sur la route et un séjour dans l'état de New York pour l'écriture de New Moon, The Men ont eu besoin d'une pause. C'est durant l'hiver 2012 qu'ils ont pris le temps de travailler sur du nouveau matériel, à Brooklyn, dans la chambre de Mark Perro, se transformant alors en studio de répétition. Trois mois de répétitions quotidiennes, et plus de 40 démos enregistrées, ils décident de faire une sélection de titres et enregistrent les morceaux de Tomorrow's Hits en live, incluant un section cuivres, aux studios Strange Weather à Brooklyn. L'album est donc enregistré avant la sortie de New Moon (sorti au printemps 2013), et s'inscrit dans la lignée enclenchée par ce dernier.
A raison de sortir un album par an depuis 4 ans, The Men annoncent un nouveau disque Tomorrow's Hits, toujours sur Sacred Bones. Une collection de titres qui illustre une nouvelle fois l'évolution et l'éventail musical du groupe. Après avoir passé 2 ans sur la route et un séjour dans l'état de New York pour l'écriture de New Moon, The Men ont eu besoin d'une pause. C'est durant l'hiver 2012 qu'ils ont pris le temps de travailler sur du nouveau matériel, à Brooklyn, dans la chambre de Mark Perro, se transformant alors en studio de répétition. Trois mois de répétitions quotidiennes, et plus de 40 démos enregistrées, ils décident de faire une sélection de titres et enregistrent les morceaux de Tomorrow's Hits en live, incluant un section cuivres, aux studios Strange Weather à Brooklyn. L'album est donc enregistré avant la sortie de New Moon (sorti au printemps 2013), et s'inscrit dans la lignée enclenchée par ce dernier.
Biberonnés aux Kinks, Who et autres Small Faces, les HushPuppies n'en ont pas pour autant oublié de grandir et reviennent en force le 21 mars avec leur 3ème opus « The Bipolar Drift ». Auréolés du succès de leurs deux premiers albums « The Trap » et « Silence is Golden » (plus de 35,000 ex vendus et 400 dates à travers l'Europe) les cinq garçons s'enferment tout l'été 2010 dans le mythique studio Plus 30 pour réaliser ce troisième disque avec la complicité du producteur Axel Concato (Axel And The Farmers). Avec le renfort de cette oreille avertie, ils expérimentent de nouvelles choses et intègrent à leurs puissants tapis de guitares des sonorités aux accents krautrock, pop et electro en adéquation avec l'évolution de leurs gouts musicaux. Ce travail permet au groupe de s'ouvrir de nouveaux horizons musicaux où l'alchimie entre les influences du début, leur son façonné sur scène et les découvertes musicales plus récentes fonctionne à merveille.
Biberonnés aux Kinks, Who et autres Small Faces, les HushPuppies n'en ont pas pour autant oublié de grandir et reviennent en force le 21 mars avec leur 3ème opus « The Bipolar Drift ». Auréolés du succès de leurs deux premiers albums « The Trap » et « Silence is Golden » (plus de 35,000 ex vendus et 400 dates à travers l'Europe) les cinq garçons s'enferment tout l'été 2010 dans le mythique studio Plus 30 pour réaliser ce troisième disque avec la complicité du producteur Axel Concato (Axel And The Farmers). Avec le renfort de cette oreille avertie, ils expérimentent de nouvelles choses et intègrent à leurs puissants tapis de guitares des sonorités aux accents krautrock, pop et electro en adéquation avec l'évolution de leurs gouts musicaux. Ce travail permet au groupe de s'ouvrir de nouveaux horizons musicaux où l'alchimie entre les influences du début, leur son façonné sur scène et les découvertes musicales plus récentes fonctionne à merveille.
La formation mythique HELMET revient avec un nouvel album, Seeing Eye Dog, qui fait suite à Monochrome sorti en 2006. Il aura donc fallu quatre ans d'attente, d'autres changements de line up, et la création de leur propre label avec le singer/songwriter Joe Henry pour découvrir ce septième opus, produit Page Hamilton lui-même, Toshi Kasai (Big Business) et Mark Renk. La formation 2010 réunit Hamilton, Kyle Stevenson, Dan Beeman et Chris Traynor. Seeing Eye Dog propose dix nouveaux titres dont une reprise d'And Your Bird Can Sing des Beatles, et se révèle être inspiré du travail d'Hamilton pour le cinéma, qui compose des bandes-son depuis plus de 17 ans aux côtés d'Elliot Goldenthal. Plus libre dans leur travail, le groupe a enrichi le vocabulaire traditionnel d'Helmet avec amour et patience de plages sonores cinématographiques, que l'on appréciera également sur scène cet hiver en France... et sur CD dès la rentrée puisque ce nouvel album est augmenté d'un disque live !
Le groupe s'est toujours arrangé pour apparaître où on ne l'attendait pas : précurseur du dub au milieu des 90's quand le genre était parfaitement inconnu en France, sobre et aérien quand les pairs avaient tendance à empiler les couches, soudainement électronique quand leurs fans ne juraient plus que par leur son très organique, et récemment de retour au dub originel quand on les croyait définitivement basculés dans le rock. Alors bien entendu, vous devinez que ce n'est pas parce que leur huitième album s'appelle « Electric Soul » qu'il faut y chercher un quelconque hommage à Aretha Franklin ou Al Green. Ça serait beaucoup trop simple. Non seulement ce disque n'est pas particulièrement soul, mais il n'est même pas le plus électrique de leur carrière. En revanche, il a indéniablement une âme, qui irradie les neuf morceaux du tracklisting. Cette âme, c'est un son. « Electric Soul » rend hommage à un certain passé (le dub du On-U Sound d'Adrian Sherwood, la new wave 'jamaïcanisée'), s'inscrit dans un présent relatif (les meilleurs travaux de Roots Manuva) et regarde effrontément vers l'avenir.
Sur ce troisième album ambitieux, Marie Modiano se laisse bercer par son imaginaire sans s'imposer aucune limite : elle entraîne celui qui l'écoute dans son rêve éveillé. Les neuf chansons que renferment ce nouveau disque offrent un univers brut où force et émotion ne font plus qu'un : l'instrumentation avec ses rythmes originaux, se mélange à des lignes de basses synthétiques, du fiddle et des orgues transistors des années 60. Marie Modiano se ballade librement parmi le tout avec ses thèmes de piano et sa voix habitée. Le résultat est le fruit de longues sessions d'enregistrement où les musiciens se sont laissés aller à l'improvisation. Modiano fait appel une nouvelle fois à Peter von Poehl comme sur son précédent album. Ensemble, ils enregistrent à Vallarum, dans la campagne suédoise, et à Stockholm. Ils impriment pour la première fois sur bande leurs deux voix entremêlées sur le titre Paper Boots, dont le texte est librement inspiré du roman de George Orwell, Une fille de pasteur.
49 SWIMMING POOLS est un groupe français évoluant dans une ligne esthétique proche d' artistes et groupes comme WILCO, FLAMING LIPS ou encore SUFJAN STEVENS. Soit des musiciens qui ont grandi avec des disques gavés de mélodies célestes et d'instrumentations boisées - pour résumer : les albums des BEATLES d'un côté, ceux de NEIL YOUNG de l'autre. La musique, ces trois amis baignent littéralement dedans. EMMANUEL TELLIER, FABIEN TESSIER et ETIENNE DUTIN, ont tous les trois joué dès l'adolescence et ont eu plusieurs projets musicaux en commun. Ils avaient notamment formé CHELSEA au début des années 90, puis MELVILLE, en 1995. Le premier album de 49 SWIMMING POOLS Triumphs And Disasters, Rewards And Fairytales se veut un disque simple, minimaliste. Sans trop d'instruments, juste ceux qui s'imposaient naturellement, piano, guitare acoustique, accordéon, sur quelques chansons une batterie pas trop bavarde, et dans la dernière ligne droite, une petite section de cuivres.
La désormais légendaire virtuosité de Squarepusher à la basse sera immortalisée le 17 août prochain avec la sortie de Solo Electric Bass 1. Cet enregistrement a été réalisé lors du Festival de Jazz à la Villette à la Cité de la Musique de Paris en Septembre 2007. Un de ces spectacles envoûtants avec Tom Jenkinson seul sur scène accompagné seulement de sa basse et d'un ampli. Un disque idéal pour les fans de Squarepusher et pour tous ceux qui souhaitent explorer sa technique stupéfiante avec une guitare basse. Quiconque a déjà eu la chance d'assister à l'un de ses rares shows connaît déjà son style unique et envoûtant. Au fil des années, Tom a assis sa réputation et éveillé l'intérêt de l'élite du monde de la musique actuelle (Thom Yorke, Brian Eno, Herbie Hancock...). Une façon de boucler la boucle pour celui qui a découvert la musique via celles de Miles Davis, Charlie Parker, Art Blakey... avant celles de ses voisins LFO ou Aphex Twin. On dirait que Squarepusher est en train d'établir sa légende de Jaco Pastorius moderne, franchissant une nouvelle étape dans sa carrière musicale en constante ébullition.
En presque vingt ans, George Issakidis est devenu le plus grand excentrique de la scène électronique française. Sa musique n'a jamais collé à son temps : trop dark pour la French Touch, trop moite pour l'electroclash, trop souillée pour la minimale, et aujourd'hui probablement trop verticale et trop profonde pour la consommation accélérée de la musique d'aujourd'hui. Depuis la fin des Micronauts en 2000, George creuse en solo encore plus son fantasme de dance music au ralenti, tout en améliorant sa maîtrise des outils de traitement du signal. Quelques projets, une fondation de label et de nombreux remixes plus tard, voici enfin Karezza, quasiment son vrai premier album. Au programme : techno sous codéine pour backrooms dégoulinantes, mantras pour aubes boisées, hard house prise en embuscade par une basse funk dérangée ou encore élégie tropicale. Karezza est un album psychédélique gris-rose, qui envahit l'âme de celui qui l'entend comme le ferait une drogue ou une passion. Un disque de musique sacrée, mystique, voluptueuse et austère à la fois, qui réussit simultanément à exciter et soulager le désir d'élévation de l'auditeur. C'est du Autechre qu'on forcerait à danser, de la minimale qu'on emmènerait dans une partouze en plein air. C'est de la beauté à l'état impur, du beau spontanément conçu pour 2013.
En presque vingt ans, George Issakidis est devenu le plus grand excentrique de la scène électronique française. Sa musique n'a jamais collé à son temps : trop dark pour la French Touch, trop moite pour l'electroclash, trop souillée pour la minimale, et aujourd'hui probablement trop verticale et trop profonde pour la consommation accélérée de la musique d'aujourd'hui. Depuis la fin des Micronauts en 2000, George creuse en solo encore plus son fantasme de dance music au ralenti, tout en améliorant sa maîtrise des outils de traitement du signal. Quelques projets, une fondation de label et de nombreux remixes plus tard, voici enfin Karezza, quasiment son vrai premier album. Au programme : techno sous codéine pour backrooms dégoulinantes, mantras pour aubes boisées, hard house prise en embuscade par une basse funk dérangée ou encore élégie tropicale. Karezza est un album psychédélique gris-rose, qui envahit l'âme de celui qui l'entend comme le ferait une drogue ou une passion. Un disque de musique sacrée, mystique, voluptueuse et austère à la fois, qui réussit simultanément à exciter et soulager le désir d'élévation de l'auditeur. C'est du Autechre qu'on forcerait à danser, de la minimale qu'on emmènerait dans une partouze en plein air. C'est de la beauté à l'état impur, du beau spontanément conçu pour 2013.
Sidi Touré a construit sa première guitare de ses propres mains alors qu'il était encore enfant, à partir d'une simple ardoise, dans la ville de Gao, au Mali. Touré fut tout d'abord le chanteur du groupe de son école, avant de devenir en 1976 le plus jeune membre de l'orchestre régional de Gao, les Songhaï Stars, qui jouaient dans des festivals de Bamako et à travers tous les pays voisins. Il est récompensé en tant que meilleur chanteur pour sa composition Manou Tchirey, écrite dans le dialecte Songhaï, en 1984, puis en 1986. Sidi Touré ne se nourrit pas seulement des influences Songhaï pour composer. Lorsqu'il était jeune, il portait souvent une veste en cuir, des lunettes de soleil, et écoutait J.J. Cale et Kenny Rogers. La musique de Sidi se colore donc tout autant d'influences diverses que de ses racines maliennes. « Sahel Folk » est le second album de Sidi Touré, mais c'est la première fois que la participation de ses collaborateurs est mentionnée. Enregistré comme un album live dans la maison de la soeur de Sidi, le disque brille surtout par la simplicité des compositions, qui met en lumière la beauté des mélodies et le talent des musiciens. Chaque morceau de l'album est le fruit d'une association entre Sidi Touré et l'un de ses amis, et à chaque fois le résultat d'un processus créatif original : après avoir choisi un morceau autour d'une tasse de thé, les deux musiciens se lancent pour l'enregistrement mais ne s'autorisent que deux prises pour capter la spontanéité de la démarche et l'essence de la collaboration.
Sidi Touré a construit sa première guitare de ses propres mains alors qu'il était encore enfant, à partir d'une simple ardoise, dans la ville de Gao, au Mali. Touré fut tout d'abord le chanteur du groupe de son école, avant de devenir en 1976 le plus jeune membre de l'orchestre régional de Gao, les Songhaï Stars, qui jouaient dans des festivals de Bamako et à travers tous les pays voisins. Il est récompensé en tant que meilleur chanteur pour sa composition Manou Tchirey, écrite dans le dialecte Songhaï, en 1984, puis en 1986. Sidi Touré ne se nourrit pas seulement des influences Songhaï pour composer. Lorsqu'il était jeune, il portait souvent une veste en cuir, des lunettes de soleil, et écoutait J.J. Cale et Kenny Rogers. La musique de Sidi se colore donc tout autant d'influences diverses que de ses racines maliennes. « Sahel Folk » est le second album de Sidi Touré, mais c'est la première fois que la participation de ses collaborateurs est mentionnée. Enregistré comme un album live dans la maison de la soeur de Sidi, le disque brille surtout par la simplicité des compositions, qui met en lumière la beauté des mélodies et le talent des musiciens. Chaque morceau de l'album est le fruit d'une association entre Sidi Touré et l'un de ses amis, et à chaque fois le résultat d'un processus créatif original : après avoir choisi un morceau autour d'une tasse de thé, les deux musiciens se lancent pour l'enregistrement mais ne s'autorisent que deux prises pour capter la spontanéité de la démarche et l'essence de la collaboration.
Le fer de lance de la nouvelle scène new yorkaise signe chez Warp ! Après un troisième opus God's Money acclamé par la critique, Gang Gang Dance rejoint l'écurie Warp pour un nouvel album intitulé Saint Dymphna (la patronne des malades mentaux et des professionnels de la psychologie). Depuis l'arrivée du quatuor en 2000 sur la scène new yorkaise, sa notoriété n'a cessé de s'accroître. Une progression fulgurante à l'image de l'évolution de leurs créations (3 albums : Gang Gang Dance, Revival of the Shittest et le très apprécié God's Money - 2 EPs : Hillulah et RAWWAR mais aussi des créations multimédia avec Retina Riddim). Ils ont partagé l'affiche de groupe tel que Sonic Youth, Animal Collective, Black Dice et TV on the Radio, mais aussi Spank Rock et Massive Attack. Le disque s'ouvre avec Bebey, une longue introduction mêlant sonorités atmosphériques et rythmiques tournoyantes. Le titre, sans s'arrêter, se fond directement avec la deuxième piste. First communion, illustre parfaitement la nouvelle version du groupe, désormais plus accessible. Là, s'entrechoquent guitares brésiliennes, voix punk et beat Reggaeton. Tel un patchwork, Blue Nile flirte avec la techno des années 80, le trip hop ou encore le R&B sans pourtant s'y apparenter. Princes provoque et déconcerte l'auditeur de part son caractère novateur. Comme God's Money, Saint Dymphna est une expérience sonore qui s'écoute d'une seule traite, tel un mix. Cet album captive et intrigue tant par la complexité de ces productions (rappelant celles d'Eno dans les 70's) que par l'immédiateté de celles-ci, comparable aux hits de Timbaland.
Les écossais de Frightened Rabbit passent au niveau supérieur avec un troisième album combinant la puissance rock, les mélodies pop et l'émotion folk ! L'ascension constante de Frightened Rabbit va en 2010 prendre un sérieux coup d'accélérateur avec l'arrivée de ce nouvel album. Avec déjà presque deux millions de visiteurs sur MySpace et plus de 300 000 vues sur YouTube, Frightened Rabbit a déjà une base fan bien établie. Mais leur nouveau single Swim Until You Can't See Land' sorti fin 2009 met la barre plus haut et leur vaut de figurer dans le top 50 singles du NME. Produit une fois de plus par Peter Katis dans le Connecticut, et enregistré par Stuart Hamilton en Ecosse, ce troisième album peut se prévaloir d'incroyables arrangements de cordes réalisés par l'allemand Hauschka. Avec The Winter Of Mixed Drinks, le groupe fait un bond en avant et élargit son horizon sonore. Ce qui était une fois le projet d'un seul homme est devenu un quintet bien rodé pour la scène comme ils l'ont démontré fin 2008 en France en ouvrant pour Death Cab For Cutie puis Department of Eagles. Une maturité évidente sur scène comme sur disque atteinte, en finalement peu de temps, grâce à un emploi du temps bien chargé! Alors que Midnight Organ Fight avait pris forme par des métaphores sur le corps, son successeur est empli de références nautiques. En témoigne leur premier single Swim Until You Can't See Land' qui a pour thème central le rejet des habitudes et comportements perçus comme normaux par la majorité, un abandon total pour une remise à zéro de l'esprit et du corps. Et ce nouveau départ est l'analogie parfaite pour introduire ce nouvel album.
Marc Morvan, c’est d’abord une voix, au grain harmonieux et charismatique. C’est aussi des chansons qui tirent leur force de mélodies évocatrices, à la finesse addictive, et de l’élégance d’une écriture façon sad ballad. C’est, par le passé, l’album de 3 Guys Never In, ou Udolpho et Ophelia avec le violoncelliste Ben Jarry. C’est aujourd’hui ce nouvel album : The Offshore Pirate, accompagné de Ben Jarry et Nicolas Brusq. Dix nouveaux titres qui se distinguent sans effort et sans fard, par une sensibilité affirmée et une sincérité sans cesse renouvelée. : « The Offshore Pirate est le témoin onirique d’une époque où les possibles semblent désormais suspendus à l’action d’hommes de bonne volonté. Face au chaos du monde, certains s’enferment et n’en veulent plus rien apprendre, d’autres au contraire se regroupent et s’engagent. Puis il y a les rêveurs, catégorie à laquelle - il me faut bien l’admettre - je dois appartenir. A ma mesure, j’ai voulu croire encore qu’une mélodie au dessin harmonique solide offrirait un rempart contre l’absurdité, ainsi qu’un peu d’espoir en ces heures inquiétantes. Si Benjamin Jarry semble absent du « générique », il a néanmoins servi ces nouvelles chansons avec toute l’inventivité sonore qui le caractérise. Quant à leur mise en relief, elle a été confiée à l’expertise passionnée de Nicolas Brusq, qui nous accompagne également sur scène. D’autres (tout aussi passionnés) musiciens, graphistes et photographes, producteurs, ont oeuvré sur ce disque, mais nous en parlerons plus tard. Pour l’heure, je vous invite à appareiller sur un trois-ponts d’un siècle imaginaire, à vous repérer en regardant le ciel, le nez dans les étoiles. Ici, c’est une mer inconnue aux eaux pourpres, faussement calmes. Plus loin, c’est Venise engloutie, une société ensevelie ou l’art des hommes faisait merveille... » Marc Morvan
Avril 1985. Au moment même où les premières notes de Go Out And Get 'Em, Boy! après le spectacle de John Peel de la BBC Radio 1 pour annoncer la naissance de The Wedding Present, David Gedge écoute attentivement à la maison avec la population d'adolescents attardés qui deviendra ses fans ardents. Au début, 'The Wedding Present' n'était résolument pas un groupe à albums. En fait, David aurait souvent déclaré qu'ils ne publieraient jamais de disque vinyle. Heureux d'avoir enregistré et sorti ce premier single... ils vinrent de commencer le prochain. Cela a continué pendant quelques années, alors que le groupe organisait ses propres concerts dans des pubs autour de Leeds pour jouer au Festival de Glastonbury. Tout a changé, bien sûr, lorsque 'George Best' est devenu le premier album de 'The Wedding Present' en 1988. Mais 'Tommy', sorti un an plus tard, était composé des premières chansons de singles et de séances de radio qui les avaient propulsé de musiciens de studio à des chouchous indépendants : Go Out And Get 'Em, Boy!' avec ses guitares délibérément super rapides, 'You Should Always Keep In Touch With Your Friends', un hymne pour les fans de longue date de 'Wedding Present', My Favorite Dress, le seul single de la collection qui a abouti sur le classique 'George Best,' chargé de l'histoire de perdre son premier amour qui a parfaitement joué sur la corde sensible et qui a permis à David Gedge de comprendre le chagrin de chacun. Tommy 30, un tout nouveau réenregistrement de Tommy n'est pas simplement apparu comme un suivi de George Best 30. Le groupe a eu le sentiment, au cours d'une tournée de concerts du 30e anniversaire de Tommy, que les chansons avaient grandi et évolué. Entrez un chanteur plus confiant... une guitare tout à fait en croissance. Un son plus lourd. L'urgence d'un Gedge âgé de 25 ans est remplacée par une charmante chanteuse avec des années d'expérience. Tout est plus chaud et, peut-être, plus doux... mais d'une manière satisfaisante. C'est comme si tes vieux amis étaient venus à la maison pour te voir. Vous avez tous changé, vous avez tous eu le coeur brisé... mais vous êtes toujours amis et vous appréciez toujours la compagnie de l'autre après toutes ces années. Le garçon Gedge a écrit certaines des meilleures chansons d'amour de l'époque Rock 'n' Roll . Vous pouvez en discuter, mais j'ai raison et vous avez tort! - John Peel
Avril 1985. Au moment même où les premières notes de Go Out And Get 'Em, Boy! après le spectacle de John Peel de la BBC Radio 1 pour annoncer la naissance de The Wedding Present, David Gedge écoute attentivement à la maison avec la population d'adolescents attardés qui deviendra ses fans ardents. Au début, 'The Wedding Present' n'était résolument pas un groupe à albums. En fait, David aurait souvent déclaré qu'ils ne publieraient jamais de disque vinyle. Heureux d'avoir enregistré et sorti ce premier single... ils vinrent de commencer le prochain. Cela a continué pendant quelques années, alors que le groupe organisait ses propres concerts dans des pubs autour de Leeds pour jouer au Festival de Glastonbury. Tout a changé, bien sûr, lorsque 'George Best' est devenu le premier album de 'The Wedding Present' en 1988. Mais 'Tommy', sorti un an plus tard, était composé des premières chansons de singles et de séances de radio qui les avaient propulsé de musiciens de studio à des chouchous indépendants : Go Out And Get 'Em, Boy!' avec ses guitares délibérément super rapides, 'You Should Always Keep In Touch With Your Friends', un hymne pour les fans de longue date de 'Wedding Present', My Favorite Dress, le seul single de la collection qui a abouti sur le classique 'George Best,' chargé de l'histoire de perdre son premier amour qui a parfaitement joué sur la corde sensible et qui a permis à David Gedge de comprendre le chagrin de chacun. Tommy 30, un tout nouveau réenregistrement de Tommy n'est pas simplement apparu comme un suivi de George Best 30. Le groupe a eu le sentiment, au cours d'une tournée de concerts du 30e anniversaire de Tommy, que les chansons avaient grandi et évolué. Entrez un chanteur plus confiant... une guitare tout à fait en croissance. Un son plus lourd. L'urgence d'un Gedge âgé de 25 ans est remplacée par une charmante chanteuse avec des années d'expérience. Tout est plus chaud et, peut-être, plus doux... mais d'une manière satisfaisante. C'est comme si tes vieux amis étaient venus à la maison pour te voir. Vous avez tous changé, vous avez tous eu le coeur brisé... mais vous êtes toujours amis et vous appréciez toujours la compagnie de l'autre après toutes ces années. Le garçon Gedge a écrit certaines des meilleures chansons d'amour de l'époque Rock 'n' Roll . Vous pouvez en discuter, mais j'ai raison et vous avez tort! - John Peel
D'un côté David Neerman. Électron libre de la jeune scène créative européenne. Poète lunaire du vibraphone. Aussi à l'aise dans l'univers précieux et évanescent de la chanteuse coréenne Youn Sun Nah que dans la spontanéité urbaine du slam d'Anthony Joseph & the Spasm Band, du post jazz contemporain ou de la poésie millénaire de la musique mandingue. Bref, un musicien d'aujourd'hui, au présent, curieux et érudit, avide de toutes les musiques, de Morton Feldman à Sonic Youth, constamment en quête de ce qui se joue ici, maintenant, de neuf, de réellement inventif... De l'autre, Lansiné Kouyaté. Maestro de la musique malienne. Maître incontesté du balafon - «le piano classique de l'Afrique» (dixit Neerman). Enfant prodige (une mère griotte, un père balafoniste), enrôlé dans l'Orchestre National du Mali à peine âgé de 10 ans, embauché par Salif Keita dans la foulée, depuis lors sur tous les fronts. Partenaire des plus grands noms de la musique d'Afrique de l'Ouest (de Baba Maal à Mory Kanté), mais aussi expérimentateur hardi, adaptant les sonorités ancestrales de son instrument aux langages les plus divers des musiques savantes et populaires contemporaines, des ballets Béjart à Joe Zawinul à en passant par le rap de Positive Black Soul, la musique cubaine d'Omar Sosa, ou le projet malien Red Earth de Dee Dee Bridgewater. Tout commence en 2003 quand une amie commune les met en relation. Le coup de foudre musical est immédiat entre les deux hommes, chacun trouvant dans l'autre l'interlocuteur idéal, désireux non seulement de partager les secrets de son univers, mais également de trouver les moyens de faire sonner de façon collective ces deux instruments cousins que sont le balafon et le vibraphone, à la fois si proches et si lointains dans leur tessiture, leurs sonorités, leur matériau, leurs techniques de jeu, leur histoire et leur imaginaire. Durant de longues heures d'improvisation, les deux musiciens vont échanger leur savoir et leurs propriétés, et progressivement poser les fondations d'un univers sonore mutant, totalement organique dans ses processus, basé sur les fondations de la musique mandinque, mais rompant radicalement avec tous les poncifs de la fusion et de la world music. Accompagnés à l'occasion de cet enregistrement par le contrebassiste Ira Coleman (Dee Dee Bridgewater, Laurent de Wilde) et le batteur Laurent Robin (Arthur H, Bernard Lubat), et sur le magnifique titre Touma par la chanteuse malienne Mamani Keita, Kouyaté et Neerman dévoilent un territoire authentiquement novateur et original, et signent là un premier disque totalement abouti, d'une puissance poétique absolument confondante.