Les adultes sont tous pareils : « Ne cours pas, descends de là, attention tu vas tomber, te casser la jambe… » C’est sans doute la raison pour laquelle le maire a décidé d’abattre le vieux cèdre du Liban qui trône dans la cour de l’école de Camille. Il est d’ailleurs strictement interdit d’y grimper. Pas question pour Camille, président de l’Association Pour la Protection des Arbres dans le Monde, de laisser abattre le bel arbre qui le fait rêver. Il tente le tout pour le tout et grimpe au sommet de l’arbre pour se faire entendre. Quand les enfants sont plus déterminés que les adultes dans leur combat, ils gagnent. Un texte joyeux qui évoque toutes les précautions dont sont entourés les enfants. Mais surtout une belle ode à la liberté !
Cerise avait l'habitude d'être la plus gâtée par ses parents. Mais un jour, on découvre que son frère est un prodige du violon. Ce qui exige des sacrifices pour la famille... Cerise prépare sa revanche.
Avoir un père auteur jeunesse dont les romans s'inspirent directement de votre vie est tout à fait insupportable pour Doriand. Il va donc mettre en place des stratagèmes pour ne plus être l'unique source d'inspiration de son père.
« Tous pour uns, un pour tous ! Mousquetaires à la rescousse ! » Le collier de la reine a disparu. Ni une ni deux, Titi et ses amis se lancent à la recherche de ce collier… de nouilles ! Une nouvelle aventure haletante, dans la lignée du «Chevalier noir», «Crocolion» et «Cékicékapété ?».
Sept ans ! Maxime va fêter son anniversaire avec sa maman. Pour la retrouver, il faut longer des couloirs interminables, croiser des gens au costume de contrôleur de train et franchir bien des portes, toutes fermées à clé... La maman de Maxime est en prison, pour longtemps.
Surtout ne pas se faire remarquer, être transparent au collège, pour les profs, pour les autres élèves, ça il savait bien le faire Jean-Sébastien Leforestier. Maintenant, qu'il habite une petite ville, c'est fini, ici tout le monde se connaît, son secret est dévoilé. Pianiste classique, il ne vit que pour sa passion. Contrairement à ce qu'il pensait (ah les préjuges!), non seulement personne ne se moque de lui, mais le voilà recruté dans un improbable groupe de rock très très amateur. C'est ainsi que le musicien classique solitaire va découvrir le rock, la complicité avec des copains de son âge. C'est pas mal le rock en fait, ça déménage.
Un matin, le père de Pablo est enlevé, sous ses yeux, par des soldats. Son seul crime : éditer de la poésie révolutionnaire. Mais dans ce pays d'Amérique du Sud, écrasé par une dictature, il n'y a plus de place pour la liberté d'opinion. Pour Pablo, la révélation est brutale. Il prend enfin conscience de ce qui se passe autour de lui. Avec l'aide d'un réseau de résistants, il va tenter de retrouver son père, détenu et torturé dans la sinistre prison de San Marcos. Il verra les bourreaux à l'œuvre, et comprendra alors toute l'importance des textes que son père imprimait, jour après jour, pour lutter contre l'oppression.
C'est décidé, il divorce... de ses parents. Chacun son tour! Pas pour tout le temps, bien sûr. Mais un week-end sur deux, il part, seul, à l'aventure, pour se chercher et peut-être se trouver. Au fil des mois, il va découvrir l'ivresse de la liberté et apprendre à regarder ses parents et la vie d'un autre œil.
Comment faire lorsque l'idée d'aller à l'école vous terrorise, au point de tout tenter pour tomber malade. La perspective d'être interrogé vous paralyse et ça ne rate jamais, vous oubliez tout, les mots s'envolent, c'est la tata. Pourtant un rien suffit parfois pour redonner confiance et c'est gagné !
Deux auteurs, deux récits, pour une histoire d'amour. Julie aime Edouard, le pas très beau. Edouard aime Julie et ses yeux bleus. Il est parti en vacances à la Martinique, dans sa famille. Elle l'attend et elle s'ennuie. Elle écrit son journal intime. C'est la rentrée. Il reçoit une cruelle lettre de rupture...
Eprise de liberté, Siri mène une vie dorée et parfaitement ennuyeuse. Nous sommes à Stockholm en 1800. Loin des préoccupations de ses parents, elle rêve d'aventure, de liberté, et guette avec impatience les retours de son oncle Aurel, botaniste et physicien, qui parcourt les mers du monde, lunette astronomique et herbier à la main. Pour les quinze ans de sa nièce, Aurel lui propose d'embarquer à ses côtés pour un grand voyage scientifique. Direction l'Amérique du Sud, l'Amazone et les jungles obscures...
Je ne suis plus coupée en deux. Je n'ai plus peur de me perdre. C'est Nur qui prononce ces mots, dont le prénom veut dire lumière. Il y aussi Sacha, Tonio, Douangchanh, Yazid ou bien Jules... Ils sont partis, de gré ou de force, et ont dû apprendre à faire la paix avec leurs origines, leurs histoires et leurs cultures pour, ailleurs, se bâtir un avenir. Dix histoires, dix exils, dix espoirs qui, par l'intime, embrassent un monde où désormais, la mobilité fait loi. Un monde dans lequel, plus que jamais, pour devenir un autre, il faut comprendre celui que l'on a été.
Je m'appelle Mei. Je suis chinetoque, la sœur de Momo, la fille de madame Rosa, la copine de Tom et plus tard je serai Présidente de la République française... Mei est née en Chine. Elle vit depuis six ans à Sponge avec Hua, sa mère, qui s'échine au noir pour un tout petit salaire dans un atelier de confection. Aucune des deux n'a de papiers français. Or les gendarmes de Sponge ont reçu des ordres : il faut faire du chiffre et donc expulser les sans-papiers de la ville. Tom, Léo, la directrice de l'école, le clochard du square, et pleins d'autres encore, vont se mobiliser pour que Mei et Hua restent à Sponge où elles ne mettent pas en danger l'ordre social ni l'économie du pays. Un roman d'actualité, un cri d'alarme et de colère.
Un matin en allant à l'école, les enfants Gillies découvrent le corps sans vie de leur voisin. Sans enquête, le coupable est aussitôt désigné : Louie Sam, un jeune Indien, a été vu dans les parages. Dans cette cité de colons, située à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada, les relations avec les Indiens natifs sont encore difficiles. Les communautés ne se mélangent pas. Les hommes du village décident de rendre justice eux-mêmes. Ils organisent une chasse à l'homme pour r capturer l'adolescent. Mais George, l'aîné des Gillies comprend vite que la vérité n'est pas aussi simple et pose des questions, trop de questions. Pourtant si Louie Sam n'est pas coupable, qui l'est ? Ce roman est tiré d'une histoire vraie qui s'est déroulée au Canada en 1884.
Hervé Giraud a le chic pour évoquer en peu de mots les situations, camper des personnages. Il sait aussi se laisser aller à un certain lyrisme quand il parle de ce que la vie peut avoir de sauvage, de brutal et de lumineux. Un garçon un peu branquignol, ses rêves, ses projets d'avenir flous, ses copains d'enfance. Sans le savoir (mais peut-être le savent-ils ?) ils vivent les derniers moments avant de devenir grands pour de bon. Cette succession de situations cocasses qui évoquent avec tant de verve des garçons de classe moyenne, ni brillants ni ratés sont jubilatoires. Derrière son sens de l'humour percutant. Hervé Giraud cache une sensibilité à fleur de peau et cette humanité affleure dans chacune des scènes. Et si ses personnages n'ont pas peur du ridicule, il ne les laisse jamais sombrer tout à fait.
Une série de photographies dont il ignore tout est confiée à un écrivain. Il s'aventure alors dans l'écriture d'un roman où ces photographies croiseront la vie du héros pour la transformer.
La rencontre amoureuse avec un étudiant politiquement engagé bouleverse la vie d'une jeune fille. Peu à peu elle prend conscience de ce qui l'empêchait d'être une femme jusqu'à présent.
Un prince charmant a été transformé en vilain crapaud. Pour rompre la malédiction, chaque page tournée dévoile un morceau de crapaud à embrasser… Bon courage ! Fous-rires et embrassades sans fin en perspective !
Ko Myo se prépare à entrer en faculté de médecine, mais sa mère, inquiète du silence de son frère, lui demande d’aller le voir. Naing Lin est parti depuis plusieurs mois chercher for tune dans les mines de Jade, loin de Rangoon. Après un long trajet éprouvant, Ko Myo retrouve son frère en piteux état. Le travail dans la mine est épouvantable, les conditions de vie terrifiantes. Pour tenir, les mineurs se piquent, s’endettent, ne peuvent plus s’échapper. Corruption, persécution, prostitution règnent en maître dans cette contrée loin de tout. Naing Lin est accro à l’héroïne, endetté, et refuse de rentrer sans avoir fait fortune. Ko Myo, dépouillé par son frère, devra travailler à la mine pour l’argent du retour. Seule lueur d’espoir, la jolie Sanda qu’il sauvera de l’enfer. Un roman noir, une plongée dans le monde des mines de jade en Birmanie. Sans concession, le roman détaille l’enfermement lié à la drogue, la corruption de l’Etat birman, le désespoir des mineurs. On pense à Zola.
Sur les traces d'Alice au pays des merveilles, Miroirs nous entraîne sur les chemins de l'enfance, sur les chemins de la découverte de soi. On y apprend l'importance de savoir dire non ou d'énoncer clairement ce qu'on aime et ce qu'on déteste, pour savoir être unique...
On m'a menti durant quinze ans. La politesse, la grammaire, le piano, l'anglais, l'espagnol seconde langue, l'histoire, la physique et le bac tout au bout pour se préparer un avenir... Foutaises ! La seule chose qu'on devrait enseigner à l'école, c'est que la vie peut basculer en un clin d'œil. Dans mon cas, ça n'a pas pris plus de trois jours...
Cette fois Julien a compris, il doit partir pour aider sa mère, il l'a entendue, elle n'y arrive plus. Une brosse à dents, quelques affaires de rechange, un morceau de pain et de fromage, et il s'en va. Quand le froid et la pluie se font sentir, Julien n'est plus aussi sûr de son choix.
Hagop est arménien, il photographie à Jérusalem mariages arabes et circoncisions juives; un homme ordinaire aux prises avec la grande Histoire. Les treize nouvelles de ce recueil ont pour théâtre le Moyen-Orient. Passant de l'humour au drame, elles offrent autant de points de vue intimes et lumineux sur l'une des régions les plus explosives du monde.
Une île perdue loin de tout où le temps semble s'être arrêté, personne ne vieillit, aucune naissance. Eric, envoyé pour une enquête, est plongé au coeur d'une histoire ancestrale. Victime des coutumes cruelles d'un autre temps, il découvre combien son destin est lié par-delà les siècles à Merle, une jeune femme séduisante.
Malina et Nicolas s'aiment depuis leur tendre enfance. Et pour la mère de Nicolas, cet amour durera toujours... Mais en grandissant, les deux adolescents ont d'autres désirs. Que cachait cette détermination des adultes à les unir ? Nicolas va faire émerger un secret profondément enfoui.
Excès de vitesse pour les Toucouleur ! Et les policiers trouvent bien louche cette famille avec quatre enfants de toutes les couleurs qui ont oublié leurs papiers... Tout le monde au poste ! Heureusement, Arsène connaît le commissaire. Heureusement, papa est dentiste.
Louis a raconté. C'est mon père, bien sûr, mais c'est aussi Louis, désormais. Louis et ses vingt et un ans en bandoulière.. Louis dans cette vie que je ne lui connaissais pas. Louis et le coeur en charpie. Il est éloigné dans le temps, ce Louis-là, et pourtant, cette nuit, il aurait suffi que j'étende mon bras pour le toucher.
Ça commence mal. Très mal, même. Par un accident de voiture, le matin sur la route du collège. Nina et son père meurent. Les voilà anges au paradis... mais pas pour d'éternelles vacances ! Car Nina doit veiller, horreur, sur son ennemie personnelle, l'infâme Priscille Grant. Un cas désespéré, une mission impossible. D'autant que le seul muscle des anges, c'est l'amour.
Pour rattraper le temps perdu, faire le plein de souvenirs et fêter leurs retrouvailles, cette grand-mère organise pêle-mêle Pâques, Noël et la Chandeleur en plein mois de juillet. Eberlué par cette tornade fantasque, son petit-fils Barnabé se laisse conquérir.
Alice passe quelques jours à la campagne chez tante Suzon. Hélas, chez tante Suzon, il y a aussi Gaspard, son cousin. Il n'aime pas les filles et se moque d'elle tout le temps. Quel cauchemar pour Alice ! Qu'est-ce qui pourrait bien changer cela ? La naissance du petit veau à la ferme ? Peut-être...
Elle s'appelle Nour - Lumière, en arabe - et elle porte bien son nom. C'est une élève brillante et l'avenir lui semble infini, débordant de promesses. Quand elle succombe au charme envoûtant d'ldriss, elle ne se doute pas, alors, qu'aimer peut être une faute... II lui faudra fuir, pourtant, devenir Youness. Partir loin des siens. Attraper ce cargo vers la terre promise, l'Europe.
Le père de Patricia est en prison, pour un hold-up, tout le monde le sait, sa photo est passée dans le journal lors du procès. C'est un voleur; et tel père, telle fille, n'est-ce pas ? Aussi, lorsque le stylo plume de Sophia disparaît, inutile de chercher bien loin la coupable. Et Patricia a beau faire, les soupçons pèseront toujours sur elle, sauf si le stylo revient... Il faut se méfier des apparences, des phrases toutes faites, des rumeurs; telle est la leçon de ce texte incisif.
Un village à l'abri d'une centrale nucléaire. Sven se baigne en catimini dans le lac qui borde la centrale, l'eau y est très chaude malgré l'hiver. Un jour une explosion pétrifie tout. Sven, sa petite soeur Siloé et Grégoras, débile léger, survivent. Lorsque des chars, des hommes vêtus de combinaisons blanches arpentent le village à la recherche de survivants, les trois enfants se terrent. Ils restent au village, seuls. Voilà un récit pétrifiant, un brin d'humour, beaucoup de tendresse pour les personnages. Une sorte de douceur amère se dégage de ce roman.
Fantasque et distrait, Lenny dit toujours ce qui lui passe par la tête, exaspérant ses professeurs. Sa mère pose pour des publicités et doit constamment porter des gants. Est-ce parce qu'il ne connaît pas la douceur de ses mains, que Lenny doit aller voir Muriel ? Ils discutent ensemble dans son bureau, et aucune question n'est incongrue. Heureusement aussi, il y a Van, son copain, ils se comprennent à demi-mot... Le monde de Lenny est un roman joyeux. L'histoire d'un garçon de neuf ans pas tout à fait comme les autres, dont l'acuité du regard vous transperce. Son infatigable bonne humeur est communicative.
J'aimais que Rose pense à tout sauf à la vie, sauf à la mort. Son inconscience comme un rempart contre la violence du monde, l'assurance d'un climat à jamais tempéré. En la regardant dormir, ses lèvres, ses narines vibrant doucement à chaque expiration, je m'étais promis qu'elle n'apprendrait jamais comme Tarik était parti avec moins qu'un visage pour regarder la mort. Lorsque j'avais détaillé sa figure endormie, j'avais revu l'affiche qui avait été collée dans la rue juste derrière le gymnase, peu de temps avant les émeutes.
Attendre, valises aux pieds, attendre qu'un train arrive et les emmène jusqu'à Vienne. Bernd et sa tante Karla sont coincés dans une petite gare tchèque. La guerre est terminée et les vainqueurs d'hier sont les vaincus d'aujourd'hui. Interminables les journées à chercher où se loger, de quoi manger, avec les autres réfugiés, tous allemands comme eux et qui doivent rentrer... Pour tromper l'ennui, Bernd emprunte une draisine et explore les environs. Il croise souvent le mystérieux M. Maier, mi-héros mi-trafiquant, qui va l'embarquer dans ses affaires louches...
Edouard est un crâneur qui prétend être le meilleur en tout, savoir tout sur tout. Y compris comment on fait les bébés : Super facile. A l'anniversaire de sa cousine, Edouard se retrouve le seul garçon entouré d'une bande de filles qui ont justement des kilos de questions à lui poser sur le sujet. Il va lui falloir sans se démonter raconter tout ce qu'il sait, ou plutôt ne maîtrise pas bien, sur l'amour, le sexe... Tu nous montres le tien ?, proposent les filles Oui, mais alors vous aussi pour que j'explique tout. La maman débarque en plein travaux pratiques... et sauve la mise à Edouard.
Après longtemps de marche, un jeune garçon pénètre dans la mystérieuse cité de Kodhja pour y rencontrer le Roi qui, seul, saura répondre à ses questions et apaiser ses doutes. Au fil du labyrinthe de cette ville mouvante et inquiétante, guidé par un enfant malicieux et narquois, il va être mis à l'épreuve et devoir affronter ses peurs... Le garçon s'arrête enfin devant les remparts de Kodhja. Tout son corps résonne de la fatigue d'une longue route. Sa gorge le brûle comme une morsure de serpent. Ses yeux n'en finissent plus de balayer la terre. Il soulève alors le lourd heurtoir de fer et le laisse retomber une première fois sur la porte imposante...
Les mots de la guerre, répétés par les femmes, je ne les ai pas oubliés. J'écoutais les hommes, ceux qui parlaient encore lorsqu'ils jouaient aux dominos, ceux que j'accompagnais dans la forêt pour faire le bois, ils bavardaient à la pause, assis sur des cailloux, sur des troncs d'arbres autour d'un feu, l'hiver, il faisait froid dans les forêts, aussi froid que dans ces camions militaires bâchés qui roulent vers la ville assiégée. Les mots des hommes, d'une langue à l'autre, n'étaient pas ceux des femmes, ce n'était peut-être pas la même guerre ? Je ne posais pas de questions. Ils n'auraient pas répondu.
Elle a toujours connu cette atmosphère dévote, les prières quotidiennes à l'église, les confessions publiques. Sarah sait que les autres filles du collège portent des pantalons, regardent la télé, parlent aux garçons, toutes choses qui lui sont interdites. Les règles de la Communauté des Rigoristes, à laquelle appartient sa famille, sont très strictes, et la voie des adeptes toute tracée. Pour avoir tenté de franchir les barrières qui la séparent du monde, Sarah risque la relégation et, si elle continue à trahir, ses parents seront exclus de la Communauté. Mais elle ne se résigne à rien, ne veut plus renoncer.
Kisangani, République démocratique du Congo, 2004. Le père de Kimia est malade et pour qu’elle aille à l’école, grandisse dans l’affection et la sécurité, il décide de l’envoyer vivre en France. Par un intermédiaire, elle est vendue à un couple de riches bourgeois qui va l’adopter. La petite fille va passer huit ans recluse dans un bel appartement où elle sera bonne à tout faire. A dix-sept ans, elle parvient à s’enfuir, se retrouve à la rue sans argent et sans connaître personne, dans un Paris qu’elle découvre. Elle rencontre Gilles, un jeune homme très généreux qui la recueille. La fin du cauchemar ? Une fois encore Christophe Léon s’empare avec énergie d’un scandale contemporain. Ses personnages prennent vie dans toute leur complexité, leurs paradoxes et leur force vitale.
Si même les arbres meurent : Dans un couloir d’hôpital, deux enfants attendent. Leur père alpiniste est plongé dans le coma. La bienveillance d’un balayeur va leur permettre de s’évader. Quitte ta mère : Comme chaque année, Bastien part pour l’été chez son grand-père. Mais le vieil homme ne va pas bien : il a du mal à faire le deuil de sa femme. La boutique jaune : Marion passe tous les matins devant la boutique jaune, qui exerce une attirance magnétique sur elle. Un vieil homme, Adalbert, va lui en raconter la bouleversante histoire. Prix du livre de Metz 2003/Prix des mangeurs de livres, Carpentras 2004. Une heure, une vie : Les parents d’Aurélie se sont séparés sans rancune. Dans le train qui la ramène chez sa mère, elle se raconte des histoires, chaque fois différentes, et qui la font pleurer. Elle a besoin de dire sa peine, d’évacuer ses sentiments. Ces quatre romans d’une grande auteure plongent aux racines des questions existentielles, avec une narration délicatement simple. Du grand art.