« Au premier croisement de nos regards, j’ai su que nous serions amis pour longtemps. Je lui ai tout de suite trouvé un nom : Riki. Il a semblé l’accepter sur-le-champ. Mon nouvel ami était plus câlin qu’un gardien, qu’un chien. Il était les deux à la fois. Enjoué et affectueux, il n’a pas tardé à changer le cours de ma vie qui, grâce à sa présence, n’a plus jamais été la même. » « Riki, le renard, est né dans un petit petit zoo aménagé au coeur du parc Lafontaine à Montréal. »
« Habiter un cercueil toute l'année, dans la solitude la plus absolue, c'est dur pour le moral. Je me mets donc en quête de passe-temps qui me feraient paraître l'éternité moins longue. J'ai beau me creuser le ciboulot, je ne trouve qu'un questionnement qui m'amène à revivre l'épisode de ma mort. Il me semble qu'à ce moment-là mon esprit et mon corps auraient dû se scinder. Quelque chose me dit que je dois être une exception. Je regrette de ne pas avoir essayé de quitter mon enveloppe corporelle à l'heure de mon décès. » « Et un jour, je réussis l'impossible. Je bouge le pouce ! Je parviens même à me coucher sur le ventre. Quand on dit qu'un mort se retourne dans sa tombe ! »