Voici une histoire à dormir debout dans les placards. Cette aventure arriva au début d’un nouveau conte pour les enfants sages. Suivez Plumette et Crayonette, entrez dans ce livre pour découvrir au fil des pages, cette drôle d’histoire.
Lorsque l’on acquiert une boîte mystérieusement scellée et ô combien énigmatique, l’on s’attend à y trouver un contenu fabuleux… Et pourtant, rien ne sortira de cette boîte quand Tiphaine résoudra le casse-tête qui la maintient close. Ce sera même elle qui sera aspirée à l’intérieur, y entraînant dans le même temps Jeremy, son nouveau camarade de jeu, et Tifou, un compagnon pour le moins original. Et tous trois de se trouver propulsés dans une épopée semée d’embûches, ayant pour but de sauver une princesse retenue prisonnière par un odieux sorcier. Un roman jeunesse placé sous le signe du fabuleux, du magique, de l’entraide et de l’amitié, composé par Karine Geslain qui, après M comme muse, poursuit son exploration de la veine onirique et fantastique. Avec ses empreints sensibles au conte, avec ses personnages attachants et inattendus, avec ses péripéties exaltantes, nul doute que les lecteurs – de 7 à 77 ans – plongeront avec délice dans les aventures des braves Tiphaine et Jeremy pour mieux en ressortir éberlués.
Le capteur d’ondes se mit à fonctionner et l’extraterrestre déclara? : « Nous sommes des Epongiens, le genre le plus évolué de l’espèce des spongiaires. Nous habitons la planète Eponge, située à une dizaine d’années-lumière de votre étoile. C’est un monde très civilisé, nous avons découvert le secret du voyage interstellaire il y a déjà longtemps mais nous avons toujours été en paix avec les habitants des autres mondes ? » Ici le capteur fut brouillé parce que les gamins ne purent s’empêcher de penser et de dire? : « Et vous venez pour quoi ??? » Le savant fit « chut ». On entendit un nouveau sifflement. « Pour chercher de l’eau », répondit le spongiaire dans le capteur. Dans un lointain futur, Rebecca Behar nous conte les aventures de quatre gamins télépathes et surdoués recueillis par un savant excentrique, en visite dans une planète éponge menacée de désertification.
Mio est une fillette de dix ans qui aime rire, choisir de beaux vêtements et papoter avec ses amies. Mais Marina est toujours là pour les embêter ! Un événement va pourtant changer le cours des choses…
Beaucoup de fantaisie, une musicalité entêtante, une attention toute particulière portée aux sons, de fines enluminures… il a fallu tout cela pour composer ce recueil de comptines un rien échevelées, résolument printanières et certainement souriantes. Et ne doutons pas, au vu des rythmes, cadences et tons de ces textes, que les jeunes lecteurs se les approprieront rapidement et les transformeront vite en chansons?!
Une prophétie réalisée par des sorcières il y a un siècle réunit quatre adolescentes. Lauren, Nina, Colleen et Nikki se détestent mais elles ont une mission. Elles doivent unir leurs pouvoirs pour combattre les forces du mal qui veulent détruire le monde. Avec l'aide de leur protecteur George Henley, elles vont devoir apprendre à vivre ensemble et vont ainsi découvrir la signification du mot Amitié. Une magnifique histoire d'amitié débute alors entre les quatre filles, qu'elles n'auraient jamais imaginée possible.
Jérôme, cinq ans, et son grand-père sont inséparables. Cette complicité dérange les parents du petit garçon qui décident de les séparer en envoyant le vieil homme en maison de retraite. Ils font croire à l'enfant que son grand-père est parti pour un très long voyage. Jérôme ne croit pas cette version. Jamais son Papylou ne serait parti sans l'emmener ou au moins sans lui dire au revoir et, tout seul, il décide de se lancer à sa recherche.
Mal aimé au sein de la ferme dans laquelle il vivait, le petit chien marron part sur la grand-route en attendant des jours meilleurs. Mais le voilà à la croisée des chemins, couvert de boue, ne sachant plus où aller, ni quelle direction prendre. Quand soudain surgit une voiture et, avec elle, peut-être, l’immense espoir de trouver un foyer dans lequel il recevra l’affection dont il a besoin… Sur le bord d’une route, un jeune animal égaré et un petit garçon se rencontrent et s’attachent l’un à l’autre. Parviendront-ils pour autant à vivre ensemble ? Album où la grisaille qui règne sur les personnages laisse peu à peu place à l’amitié et à la chaleur, Le Petit chien marron appartient à ces fables qui réussissent à insuffler courage, espoir et réconfort.
« Oh là ! L’ami ! Qui va là ? dit gentiment le loup en direction de l'arbre. Kévin, toujours caché, rigole dans sa moustache inexistante. Il prend un autre caillou et le lance à nouveau sur le loup qui lui tourne toujours le dos. A la troisième agression, le loup est plus rapide et s'adresse à Kévin qui tente toutefois de se camoufler. Alors, l'ami ! C'est donc toi le petit farceur ? Approche-toi, n'aie pas peur, je ne vais pas te manger ! » Que seraient devenus les contes de Perrault qui ont bercé notre enfance sans l’intervention espiègle du petit Kévin ? Mère-Grand aurait-elle été mangée par le grand méchant loup ? L’Ogre aurait-il croisé le Petit Poucet ? La Belle au bois dormant aurait-elle sombré dans un long sommeil maléfique ? Pas si sûr. Pour connaître la vérité, plongez-vous dans ce conte, mais attention à ne pas trop intervenir dans le cours de l’histoire, cela pourrait devenir très dangereux ! Heureusement, la bonne fée veille…
« Suzon et son octodon » ou les mésaventures d’une collégienne qui voit son animal de compagnie s’échapper et provoquer une jolie pagaille chez les professeurs… « Sortie à la librairie » ou le récit de la nuit enchantée de Nathan parmi les rayonnages de livres… « Les Lunettes de Céleste » ou le fabuleux pouvoir d’une remuante élève soudainement clairvoyante… « Ali et ses chaussettes » ou le clash entre deux soeurs aux tempéraments si différents… Mais d’autres histoires encore dans ce recueil signé Laure Saïdi, conteuse qui réussit à faire du réel un lieu plein de facéties, de fantaisie, et de magie… Si Laure Saïdi développe des récits qui se laissent emporter par l’extraordinaire, elle sait aussi dissimuler dans ces textes des messages, sur le prodige de la littérature, sur l’indépendance, sur la confiance en soi, qui parleront directement à l’enfant et aux problèmes qui peuvent être les siens… Un lectorat enfantin que l’auteur respecte en outre plus que tout, qu’elle ne prend jamais de haut et auquel elle n’inflige aucun moralisme, mais en lequel elle accorde sa confiance pour dénicher les perles de sagesse qu’elle a glissées sous le vernis merveilleux de son recueil.
Je suis vert et je cours sur six pattes. Mes défenses sont la fuite par les airs ou bien une giclée de répulsif nauséabond. J’adore la belle saison chaude et parfumée et déteste le froid. Pour éviter le grand sommeil et sa longue nuit glaciale et interminable je suis prêt à tout… « C’est sûr, s’il avance encore je ne retiendrai pas plus longtemps l’excrétion de mon répulsif qui ne demande qu’à jaillir de mon ventre tordu par la peur ! Jamais je n’ai vu un huit-pattes d’aussi près et c’est avec effroi que mes yeux détaillent les deux paires de longues pattes articulées et velues qui encadrent une énorme mâchoire aux deux crocs effilés. Au-dessus, deux rangées de quatre ronds noirs et brillants que j'imagine être des yeux semblent me scruter en profondeur. J’ai à présent la conviction d’avoir été repéré malgré mon camouflage. S’il m’a vu ou senti, il ne me donne pas l’impression d’avoir des intentions mauvaises à mon égard ce qui me fait hésiter à prendre la fuite par les airs. Ses deux petites pseudo-pattes que je compare à mes antennes tapotent la feuille, se redressent, et l'impensable se produit ! » Avec « Six-Pattes », Frédéric Saux nous propose une incursion dans le microcosme des petites bêtes qui volent et courent à nos pieds.
Léna, treize ans et des poussières, élève peut-être pas surdouée, mais courageuse... Autour d'elle, une mère soucieuse du bien-être de ses filles, un père prêt à faire des pieds et des mains pour elles, une petite sœur stupéfiante, un grand-père chéri... Et puis les amies de collège, celles qu'elle côtoie dans sa classe de troisième, année quelque peu stressante, sanctionnée par le brevet. Une galerie de personnages hauts en couleur prend vie sous la plume de Léna qui, le temps d'un journal intime, dit son quotidien, confie ses réflexions sur son environnement, partage les expériences qui bouleversent sa vision de la vie. Qui grandit, tout simplement, dans et par l'écriture. L'on a que trop l'habitude de voir des ados torturés, borderline, inconscients... Mais n'est-ce pas là choisir la facilité ? Cette phase n'est-elle pas aussi le moment où l'enfant gagne en responsabilité, où il apprend à gérer les blessures que le monde lui inflige, où se profile déjà l'adulte qu'il sera ? Où cohabitent, trop brièvement, innocence et réalisme ? Une conception qui sous-tend le texte de Cora Bertin. Le récit pas banal d'une collégienne qui se forge, au contact des siens ou dans l'adversité, un caractère décidément atypique et plein de sagesse.