Avec Offices & Humans, Roope Eronen imagine une parodie du mythique jeu de rôle Donjons & Dragons. Dans cette nouvelle version, les règles sont inversées : des jeunes dragons geeks sont les maîtres du jeu, les orcs et autres nains barbares sont remplacés par des bureaucrates en costard-cravate et les coffres forts ont fait place aux machines à café. Pas de château à assiéger ni d'armée à constituer, ici les enjeux sont tout autre : nos joueurs tentent leur chance aux dés pour savoir s'ils réussiront à faire fonctionner laphotocopieuse ou à surfer sur internet sans se faire surprendre par le patron.Avec un dessin faussement naïf et une mise en scène ludique, Roope Eronen porte un regard amusé sur le monde du travail et nous renvoie le reflet d'une société dérisoire régie par les lois du hasard.
Megg est une sorcière, Mogg son chat de compagnie et Owl est leur ami hibou.Jusque là tout aurait des allures de gentil conte pour enfants sauf que la sorcière en question est une toxico dépressive, le chat un gros obsédé et le hibou leur souffre-douleur ! Pas de forêt enchantée ni de pouvoir magique, cette sordide comédie plante son décor au beau milieu d'un calme et banal quartier résidentiel. Le genre d'endroit parfait pour passer ses journées à s'emmerder. Et c'est ce que font les trois compagnons qui n'ont rien d'autre à faire que comater sur le canapé, boire, fumer des joints, et tuer le temps en imaginant les jeux les plus débiles possibles ...Megg, Mogg and Owl est un clin d'oeil à la série anglaise des années 70, Meg and Mog, suivant les aventures de trois amis : une sorcière, un chat et un hibou. Simon Hanselmann en détourne tous les codes imaginant ainsi une « teen comedy » foi-reuse sous fond de sexe, drogue et Lexomil.Avec un dessin à mi-chemin entre Garfield et les Simpson, il s'impose maître en l'art du récit intime ordinaire. Ses dialogues frôlant l'humour noir et sa mise en scène comique parviennent à nous faire ressentir de la compassion pour cette jeunesse perdue.
DRIIIIING DRIIIIING ! Le téléphone jaune sur le bureau du Détective Kahn s'agite dans tous les sens. L'inspecteur en chef Kong est à l'autre bout de la ligne. Il a une nouvelle mission à confier à notre Sherlock Holmes en culotte courte. C'est lui qu'on appelle quand les adultes n'arrivent pas à résoudre un mystère ou piétinent sur une affaire. Au volant de sa voiturecapsule, il fonce sur les lieux et mène l'enquête en compagnie de son fidèle assistant, le chat Nibalius.D'une simple histoire de vol de billes au grand complot planétaire, Détective Kahn devra contrecarrer les plans de vilains criminels en tous genres. Mais attention, il faudra s'assurer d'être rentré pour l'heure du goûter...Que voulez-vous ? C'est un enfant après tout ! Avec ses intrigues prenantes et ses drôles de personnages hauts en couleurs, Détective Kahn se lit comme on regarde un dessin animé à la télé. Une fois commencé, impossible de décrocher ! L'inspecteur à l'imper' rose et son chat à chapeau pointu vert ne manquent pas d'artifices pour venir à bout des énigmes les plus farfelues. Action, humour et fantaisie, voilà les ingrédients des nombreux épisodes de cet Inspecteur Gadget à la coréenne imaginé par Min-seok Ha.
Se faire larguer c'est déjà pas facile, alors se faire larguer par une perverse narcissique... Là c'est une autre histoire ! Il va en falloir à Émilie des paquets de mouchoirs, des cigarettes, des visites chez le psy, des nuits à errer sur internet, des vidéos de chatons mignons et des vrais amis pour remonter la pente et se libérer de cette relation toxique...Moi non plus n'est pas le récit d'une séparation amoureuse mais plutôt celui de l'après-rupture. Comment faire face à l'annonce douloureuse d'un « je te quitte » et se relever d'une relation néfaste ?C'est tout le propos du livre d'Émilie Plateau qui sous la forme d'un journal de bord nous raconte les différentes étapes de sa reconstruction. Émilie Plateau a ce don tout particulier de retranscrire les petits instants du quotidien avec justesse et une grande maîtrise de l'émotion. Son dessin minimal, simple et délicat, sert un récit introspectif et met l'accent sur l'authenticité des dialogues et la précision de la narration. Avec une mise à distance et un recul que seul le temps a pu accorder, elle développe avec Moi non plus un style de récit intime avec une autodérision et un soupçon de cynisme qui ne laisse aucune place au pathos.
L'Histoire de Hong Kiltong est un ancien roman coréen écrit en 1612 par Heo Gyun.En Corée, ce livre est connu comme le premier roman écrit avec l'alphabet coréen, qui fut inventé au 15e siècle. À l'école, les jeunes coréens étudient très souvent des extraits de L'Histoire d'Hong Kiltong. C'est un personnage célèbre et populaire. En se baladant dans les rayons de la bibliothèque d'Angoulême, Yoon-sun Park tombe sur ce livre et décide de le lire en entier (elle n'avait alors lu que de courts extraits dans les manuels scolaires de son enfance). Frappée par la fantaisie et l'humour du roman, elle décide de l'adapter librement en bande dessinée. Le conte renait sous la plume et les pinceaux de Yoon-sun Park, qui prend un plaisir fou à mettre en scène ces drôles de personnages et à leur inventer des dialogues étonnement modernes.Le tout au milieu de splendides paysages aux couleurs lumineuses et vives, traversés de montagnes, de volutes de nuages et de grues, inspirés des anciennes estampes coréennes.
L'Artiste est une espèce de drôle d'oiseau. Pour l'apprivoiser, aménagez-lui un nid modeste mais délicat : quelques brindilles et un matelas à même le sol suffisent. L'Artiste mange très peu, il ne coûte pas cher en nourriture. Il boit beaucoup, mais rien de bien sophistiqué, des bières en canettes font généralement l'affaire. Offrez-lui quelques toiles, deux-trois pots de peinture et vous le verrez rapidement s'animer dans des gestes majestueux. Une mise en garde toutefois : l'Artiste est extrêmement timide et craint les bains de foule. Évitez toute exposition prolongée en public, il pourrait ylaisser ses plumes. Mais si vous prenez bien soin de votre Artiste, que vous lui offrez tout votre amour et votre indulgence, alors vous aurez peut-être la chance de voir cet oiseau frêle sortir de sa coquille et devenir l'un des plus grands artistes du XXIème siècle !Bien loin de la vie de bohème, l'auteure dépeint dans The Artist les frustrations et les tourments de l'Artiste. Elle en profite au passage pour tourner en dérision le monde de l'art contemporain, ses expositions surfaites, ses galeries éphémères, ses vernissages où il faut se montrer... Le dessin tremblant et épuré sur des aplats de couleurs vives, marque de fabrique de l'auteure allemande, accentue la platitude de ce petit monde où le superficiel peut côtoyer le génie créatif.
En Corée, lorsqu'on rêve que l'on perd une dent, cela signifie que quelqu'un va mourir dans la famille. Peu de temps après avoir fait ce rêve, Yoon-Sun reçoit un coup de téléphone qui l'avertit du décès de son cousin dans un accident de voiture.À ce moment-là, elle est en France, loin de son pays natal, et l'annonce de cette disparition va réveiller des souvenirs enfouis. En premier lieu celui de son père, emporté dix-sept ans plus tôt par une crise cardiaque au volant de sa voiture... Né d'un besoin presque vital d'extérioriser ses émotions, Yoon-Sun Park se lance dans l'écriture d'un journal dans lequel elle convoque ses souvenirs en Corée du Sud.Chaque enterrement est alors le point de départ d'une chronique où sont décrites non seulement les coutumes et traditions coréennes, mais aussi les querelles de famille et les non-dits. Sans jamais tomber dans le pathos, elle aborde le thème de la mort avec une infinie délicatesse et une immense pudeur et parvient à rendre son expérience universelle. Dans ce journal, elle dévoile un style beaucoup plus abouti, tout en retenu, pour coller au mieux aux émotions de son sujet. Son dessin subtil, souligné de légers lavis de gris, immortalise d'émouvantes tranches de vie et tente de figer les souvenirs évanescents de ces douloureuses épreuves. Sans doute une façon pour elle de faire face à la mort et de mieux la défier.
Si vous vous promenez tranquillement dans la rue et que vous tombez nez à nez avec les « Blobby Boys », un conseil : faites demi-tour et partez en courant !Ces trois faces de Slime (pâte verte gluante et dégoulinante) ne sont pas des enfants de choeur. Ils disent être des aliens venus d'une météorite écrasée non loin. En attendant, ils sont coincés parmi les humains à essayer de survivre en dealant de la marijuana. Pour tuer le temps, ils agressent des inconnus dans la rue, volent des innocents, butent les groupes de rock des alentours... Car les Blobby Boys, c'est aussi un groupe de rock qui essaie de conquérir le monde !Les Blobby Boys d'Alex Schubert, c'est un peu le GTA de la Bande Dessinée !Dans une métropole fictive qui pourrait s'appeler « Vice City », tant le taux de criminalité et la corruption sont élevés, Alex Schubert joue avec différents personnages. Il y a Cyber Surfer, le cyborg romantique qui aime le surf. Il y a Killer Driller, le robot sans-coeur. Il y a aussi Fashion Cat, le célèbre chat milliardaire et odieux etc...L'auteur passe de l'un à l'autre comme s'il changeait de mission dans un jeu vidéo sans jamais terminer les niveaux, ce qui donne au livre un rythme épileptique ! Avec un dessin nickel-chrome et des couleurs rétro-flash, Alex Schubert impose un graphisme unique au style totalement addictif .
Après avoir travaillé jusqu'à l'épuisement total dans les studios Disney, Walt sombre dans une profonde dérive : il se laisse aller, ne se nourrit plus et finit par perdre complètement la tête. Sa femme Liliane décide de prendre les choses en main et l'amène à la Clinique Von Spatz. Située sur les magnifiques collines de Santa Monica, cette maison de santé réputée accueille des grands noms de l'Art en crise ou en surmenage en vue d'une réinsertion artistique. Encadrés par des psychiatres compétents, les patients suivent un programme précis : art thérapie, séances de groupe, coaching personnel, ateliers de bd, expositions, mais aussi alimentation des pingouins, dressage des faucons, etc, etc… Anna Haifisch, artiste elle-même, connait bien les affres de la création et s'en amuse ici. Sa Clinique Von Spatz est le reflet du monde de l'Art avec ses doutes, ses frustrations, ses échecs. On ne s'étonnera même pas de croiser parmi ses patients, Tomi Ungerer et Saul Steinberg, venus ici comme Walt soigner leur mal-être artistique. Anna Haifisch, elle, a trouvé son antidote contre l'ennui. Elle joue avec l'espace, les formes, les cadrages. Son sens de l'épuration et l'omniprésence du blanc dans ses cases évoque sans cesse l'angoisse de la page blanche. Et si les couleurs chatoyantes aux tons primaires donnent une tonalité optimiste à l'album, le dessin tout en fébrilité, à la plume, est là pour rappeler que la guérison ne tient qu'à un fil et qu'il faudra beaucoup de patience...Ça tombe bien, Clinique Von Spatz est un petit paradis pour artistes où l'on prend le temps de laisser venir l'inspiration.
Jean-Michel vient de se payer sa toute première voiture. Une belle cylindrée grand tourisme, une occasion en or, toutes ses économies y sont passées. Pour fêter ça, il décide d'aller chercher son frère Philippe à Paris pour l'emmener passer des vacances à l'océan. Sur la route, les deux frangins se remémorent leur enfance, se chamaillent un peu et se souviennent de leurs vacances d'été passées dans le Finistère. Arrivée à destination, rien ne se passe comme prévu. La maison que leur avait prêtée un ami n'est finalement pas disponible et la voiture de Jean-Michel tombe en panne en rase campagne. S'en suit toute une série d'imprévus qui vont gâcher les vacances et faire de ce road-movie un véritable fiasco. Et si le plus important au fond, c'était le temps précieux passés entre frères ? Argu : Nylso raconte souvent que c'est en regardant son frère cadet Philippe dessiner, qu'il a appris le dessin. Les deux frères ont depuis touts petits une relation spéciale. De caractère et de physique pourtant très différents, leurs parents les habillent de manière identique, ils ont une passion commune pour le rock et tous deux rêventde devenir dessinateur de bd. Chose amusante, c'est Philippe, le petit frère, qui a toujours eu le rôle du grand frère, protecteur et rassurant envers Jean-Michel. Les deux frères (les derniers d'une fratrie de sept enfants) très proches à l'époque, ont aujourd'hui pris de la distance. Le temps a fini par les éloigner. Avec ce livre, Nylso tente de retrouver la relation fusionnelle qu'il avait avec ce frère. Cette virée imaginaire en voiture est une bouffée de nostalgie où les souvenirs sont l'occasion de s'expliquer et de régler ses comptes... mais c'est avant tout une émouvante déclaration d'amour fraternel !
Nous ne sommes qu'un grain de poussière dans l'univers. Nous croyons tous ça. Mais en fin de compte l’univers est fabriqué de toutes pièces. Au départ c’est le pays des Bisounours, du Père Noël, des douces grenadines, des salopettes en jean, des raviolis en boîte… Et l’enfance innocente laisse place à l’adolescence : Fun Radio, Beverly Hills, franges coquées, appareils dentaires et boums ratées… On abandonne finalement sa peau d’ado, on s’émancipe et on rejoint le monde adulte et ses amours déçus. Si tous ces moments de notre vie donnent un sens à notre existence alors nous sommes bien des grains de poussière et nous partageons tous un petit bout du même univers.Dans Petites Niaiseuses, Sandrine Martin décrit le passage de l’enfance à l’âge adulte. Toutes les étapes sont racontées sous forme d’anecdotes introspectives qui mélangent le quotidien et la rêverie. Avec une tendre dérision, elle raconte les traumatismes de l’enfance. L’univers au départ ordinaire et quotidien de ces historiettes se charge de fantaisie, les cases se transforment en pièces et l'auteure nous invite à pousser les portes de son inconscient.Inventif et vibrant, le dessin de Sandrine Martin possède une charge émotionnelle forte, sûrement celle de la nostalgie de l'enfance.
Alerte ! On a volé la machine secrète du Professeur Onliyou ! La police, une bande de bras-cassés, peine à trouver une piste. Une occasion rêvée pour Anarcoma, transsexuelle notoire, d’entrer en scène et d’enquêter sur cette mystérieuse disparition. Mais elle n’est pas la seule sur le coup ! Quand elle ne tapine pas autour des Ramblas ou ne fait pas le travelo dans le Club Torpedo, Anarcoma joue les détectives privés dans les rues de Barcelone. Elle n’hésite pas à user de ses charmes et de sa plastique de rêve pour mener à bien ses recherches. Elle a un faible pour les hommes forts et bien montés, et c’est ainsi qu’elle tombe amoureuse de XM2, un robot ultra-viril fabriqué par deux frères jumeaux savants fous, envoyé lui aussi à la recherche de la machine secrète. Avec lui, elle devra échapper à la dangereuse bande du Señor del Caballito et sauver sa « bite ».
Si les objets pouvaient parler, ils en auraient de belles à raconter ! Une première rencontre dans un bar, un dîner romantique aux chandelles, une torride étreinte sous la couette, une scène de ménage explosive, une douloureuse séparation... Ils sont les témoins numéro un de nos mascarades quotidiennes. Mais finalement, qui sait ce qu'il se passe une fois qu'on a le dos tourné. Et si tous les objets qui nous entourent avaient une âme ? Et si eux aussi étaient animés par les mêmes désirs ? Dorothée de Monfreid s'est faite toute petite dans un coin et elle a tout vu tout entendu ! Un feu de cheminée qui chauffe une bûche, un timbre quivole un baiser à une enveloppe, une tasse qui multiplie les aventures d'un soir avec des sachets de thé, une paire de chaussettes qui se sépare pour un slip, des légos qui s'emboîtent dans toutes les positions, etc... etc... On ne présente plus Dorothée de Monfreid !Autrice et illustratrice de plus d'une cinquantaine de livres pour enfants publiés pour la plupart à L'École des Loisirs, Dorothée a pour habitude de peupler ses albums de toutous, de chats, d'éléphants ou de crocodiles. Pour LES CHOSES DE L'AMOUR, les êtres vivants ne lui suffisent plus, elle décide de s'amuser avec les objets. Cette série de strips est initiée en 2017 pour le journal grand format MON LAPIN QUOTIDIEN de L'Association. Elle offre aux lecteurs une parodie drôle, fantaisiste et terriblement sensuelle des comportements amoureux humains. Depuis, elle a continué à dessiner tout un tas d'autres strips qui viennent former ce petit guide de l'Amour chez Misma dans lequel chacun chacune se reconnaîtra (que ce soit sous la forme d'un grille-pain, d'un verre de vin, d'une lampe de chevet ou tout autre objet du quotidien).
« C'est moi gros ours, c'est toi petit lapin, c'est moi le gros et toi le petit... » Voilà qui pourrait être la chanson de générique parfaite pour l'histoire d'amitié qui va suivre. Petit lapin est vif, loquace, provocateur, égoïste et cupide. Il se prend pour un génie, mais détale comme un lièvre dès qu'il s'agit de sauver sa peau. Gros ours, lui, est un ours bien léché, posé, pas très bavard et peu sûr de lui. Imperturbable, il peut arpenter la forêt pendant de longues heures à la recherche d'un peu de miel. Les deux animaux que tout oppose sont seuls au monde, échoués dans une nature affranchie de toute civilisation. Alors, ils n'ont rien de mieux à faire que de se promener dans les bois, pêcher, se baigner dans les ruisseaux, lézarder au soleil... et philosopher ! Les saisons passent, ponctuées de pensées et de grandes réflexions sur le sens de la vie. Le lapin se prend pour un ours et l'ours voudrait bien devenir un lapin, et, sans s'en rendre compte, tous deux marchent main dans la main sur le chemin de la vérité.
Tout va bien à Suffragette City. Aglaé, la Reine toute puissante du pays Marylène, est à son apogée. Elle a su faire oublier à son peuple le tyran Von Krantz qui a terrorisé la région pendant des années. Mais cette insouciance sera de courte durée. Cixtite, l'impératrice de Tchitchinie, a kidnappé tous les hommes du royaume pour les emmener dans son palais et en faire des esclaves eunuques. Seuls certains, cachés au fond d'une grotte, ont réussi à échapper à la terrible castration infligée par Cixtite. Parmi eux, Kite et Philippe, respectivement mari et amant d'Aglaé. La colère monte et les habitantes de Suffragette City réclament le retour de leurs hommes, prisonniers de force en Tchitchinie. Aglaé n'a plus le choix et doit rapidement négocier avec elle. Si celle-ci ne lui rend pas ses hommes, elle est prête à utiliser la force. Face à la cruauté de Cixtite, il faudra toute l'intelligence de Simone, l'inébranlable bras droit d'Aglaé, et l'adresse de Damien, le fidèle cuisinier, pour résoudre ce conflit politique.Anne Simon continue de développer, livre après livre, sa grande saga chez Misma. On y retrouve tous les personnages familiers de son univers, le tout dans un écrin de chine. Pour cette histoire dérivée de La Geste d'Aglaé, son précédent livre paru en 2012, elle s'est inspirée de la véritable impératrice de Chine Cixi et de faits réels.
Ils ont des nouveaux pouvoirs volume 1 est le premier tome d'une série de trois livres racontant les aventures d'Estebald. Ronald Grandpey crée pour la première fois le personnage d'Estebald en 1995 dans Raison d'Etat, un récit kamikaze de 80 pages réalisé en 15 jours. Dans ce récit initial, Estebald, fidèle conseiller du roi, se voit confier une mission : aller voler les poules du Sorcier. Il lui faudra faire preuve de ruse et de prudence pour déjouer les pièges malé-fiques du sorcier.Dans cette nouvelle série Ils ont des nouveaux pouvoirs, les choses ont bien changé : Estebald s'est marié et est le père d'un petit Pavel, le sorcier n'est plus et le monde est désormais régit par des divinités. Les poules ont laissé place aux Boeings et autres cavaliers sans visage . Avec un trait faussement naïf et un univers médiéval bourré d'anachronismes, Ronald Grandpey crée en quatre chapitres, une saga riche et originale.
Quoi de mieux pour finir l'année en beauté qu'un nouveau numéro de Dopututto Max ?La revue BD la plus cool de l'univers (certifiée « Prix Bande Dessinée alternatived'Angoulême ») déboule cet hiver avec un numéro flambant neuf qui va mettre le feu à vos bûches glacées !Pour ce Dopututto Max 9, Misma a mis les petits plats dans les grands et a réuni toute la joyeuse famille. Il y a les anciens, indétrônables fondateurs de la maison en bout de table : Anne Simon, Estocafich, Ronald Grandpey, El don Guillermo ; les ravissants enfants : Delphine Panique, Claude Cadi, Takayo Akiyama, Singeon, Yoon-Sun Park, Amandine Meyer, Émilie Plateau ; il y a les tontons farceurs : Nylso et Tofépi. Et puis, tout autour, les cousins lointains, toujours prêts à faire la bringue : Simon Hanselmann, Alex Schubert, Ed, Anna Haifisch, José Jajaja, Min-Seok Ha,Wakana Yamasaki et Asakura Sekaiichi.Avec une couverture préparée aux petits oignons par Roope Eronen, c'est un véritable festin en 144 pages qui s'annonce !
Oooh, le p'tit chaton trop mignon qui écarte les papattes quand on lui caresse le ventre !Le chat qui essaie de sauter de l'évier et tombe dans la poubelle ! Les chats qui s'amusent à cache-cache, les autres qui jouent du piano et le gros marrant qui dort dans son mini-carton !!!Vous aussi, vous êtes complètement gagas des chats ? Alors bienvenue au Club des chats !Au Club des chats, on a le droit de se poursuivre dans toute la maison, de faire ses griffes sur le canapé, de renverser le sac de croquettes, de gratter la terre des pots de fleurs, et même de dormir toute la journée... Tout ce qui rend un chat vraiment heureux, quoi ! Dans le club, il y a Marie, une jeune artiste peintre, et ses trois chats : Choupi, Plume et Nounours. Ces trois-là sont champions pour les bêtises et pour troubler le calme et la concentration de leur maîtresse. Mais il y a aussi les voisins : Tanguy le facteur amoureux, Cafetière la vache laitière, Mr Kim l'homme-chien, Charlotte la copine envahissante et toute la bande des mémères à chats qui font de ce petit village à la campagne un grand n'importe quoi !Les chats, Yoon-Sun Park en connaît un rayon ! Elle n'a pas eu à aller chercher bien loin l'inspiration pour son nouvel album puisqu'elle même a trois chats à la maison. Yoon-Sun Park a pu les observer et capter leurs moindres petites manies quotidiennes. Elle a pris un malin plaisir à les retranscrire dans des histoires courtes et loufoques en bande dessinée en y ajoutant toute une galerie de personnages complètement timbrés.
Un dîner raffiné pour quatre personnes dans un restaurant français étoilé, entouré d'amis qui vous chérissent et vous couvrent de cadeaux... Peut-on rêver meilleur anniversaire ? Si vos amis en question sont ces trois tarés immatures de Megg, Mogg et Werewolf Jones, alors certainement, oui ! Owl a attendu cette soirée d'anniversaire depuis longtemps ! Il a prévu de convier Megg et Mogg à L'Escargot Truffé, un haut lieu de la gastronomie française. Mais voilà que Werewolf Jones s'invite lui aussi sans demander et, une fois à table, le dîner prend très vite des allures de cauchemar. Ses trois « invités » n'ont aucune tenue et lui foutent la grosse honte dans le restaurant : ils jouent avec la nourriture, critiquent le serveur à voix haute, se bourrent la gueule, crachent par terre et importunent les clients. Résultat : pas de cadeau pour Owl, mais une addition salée et une soirée d'anniversaire qui va finir en longue et sombre nuit au poste de police.
Une fille qui veut être prise en photo sans culotte dans un jardin, une voisine un peu trop curieuse, une « bad-girl » qui fait tout pour ne pas ressembler à sa mère, des nanas qui parlent de bébés en fumant des gros pétards, une vieille dame qui photographie des zizis, une adolescente qui s'éprend d'un homme-poisson et un garçon qui, lui, voudrait bien devenir une fille... La Fille sans culotte est un recueil de nouvelles dans lesquelles El Don Guillermo s'amuse avec les fantasmes et les pulsions de ses personnages.En partant de situations quotidiennes ou anodines, il imagine des revirements étranges et entraîne le lecteur dans les méandres du désir. Au détour d'une page, il est alors normal d'apercevoir une créature des lagons sortir avec une adolescente ou un fantôme revenir donner des conseils à la jeune fille qu'il était autrefois. Ça ressemblerait en quelque sorte à la rencontre entre la Nouvelle Vague et les films de série B. Avec son sens aiguisé du dialogue, son humour d'observation et son goût pour l'inattendu, El Don Guillermo nous livre six récits sensuels et fantastiques où la passion l'emporte finalement sur la raison.
Tammy Pierce, c'est la fille du lycée qu'on ne remarque pas. Pas très jolie, un peu boulotte, elle se donne pourtant un mal fou pour attirer l'attention des garçons : brushing XXL, mèches relevées à la mousse coiffante, vestes à épaulettes, leggings flashys aux motifs géométriques improbables, clips d'oreilles fluos et maquillage outrancier... Sauf que dans les années 80, tout le monde a ce look-là ! Comme les adolescentes de son âge, Tammy a un journal intime à cadenas à qui elle se confie et se livre à coeur ouvert . Elle y raconte absolument tout : ses journées au lycée avec sa meilleure amie Kimberly ; à qui elle tient la chandelle quand celle-ci roule des patins à son mec ; les désaccords avec sa ringarde de mère, les disputes avec son mouchard de frère, les fêtes qui dérapent, les hontes qu'elle se tape devant toute la classe, ses fantasmes sur les références masculines de l'époque incarnées par Rocky, Bruce Willis, Crocodile Dundee, Schwarzenegger ou Robocop...Et surtout son crush pour le beau Ken Olsen. Elle rêve de pouvoir l'embrasser (avec la langue) et s'entraîne sans relâche devant son miroir ou sur son oreiller avec le seul espoir que son désir devienne réalité avant la fin de l'année !
Brrrrrrrr... Un vent glacial souffle sur la série Megg, Mogg & Owl. Il faut dire que depuis que Owl a quitté le nid, c'est la sinistrose à la maison. Dehors c'est l'hiver, ça pèle, il n'y a rien d'autre à faire à part rester sous la couette et fumer des péts. Évidemment, à la fin du mois tout est parti en fumette et il ne reste plus un rond pour payer le loyer. Megg doit alors gruger sévère pour continuer à toucher ses alloc' et Mogg n'a plus le choix, il doit trouver un boulot ! Avec tout ça, nos deux tourtereaux dont le couple bat de l'aile ne sont pas aidés... Devinez qui a pris la place de Owl dans la maison ?Je vous le donne en mille : Werewolf Jones !!! La mythique série de Simon Hanselmann Megg, Mogg & Owl est de retour et comme d'habitude, c'est immoral, poisseux et jouissif! Récompensé par le Fauve d'Angoulême «Prix de la série» en 2018 avec Happy Fucking Birthday!, Simon Hanselmann continue de démontrer qu'il excelle dans l'art du sitcom en bande dessinée. Ce nouvel opus, élève encore le niveau d'un cran et enfonce toujours plus les personnages dans leur névrose, leur dépression et leur incapacité à s'intégrer dans notre société.
SALAMI SHOW une émission présentée par Salami. Bonsoir et bienvenue au Salami Show, votre soirée TV sous le signe de l'aventure et du divertissement ! Accrochez-vous à votre télécommande et suivez Salami, notre envoyée spéciale de choc (mais pas de charme), dans les affaires les plus invraisemblables possibles. Au programme, 6 reportages exclusifs. Coup de spleen chez les dauphins : au parc aquatique de Marinella, les dauphins n'ont pas bonne mine et tombent les uns après les autres dans une drôle de dépression.Le Feu aux trousses : un étrange cas de combustion spontanée en milieu musclé. Du plomb dans l'aile : le vol migratoire de la fauvette à tête noire interrompue par une mue anormale. 20000 montres sous la terre : des enfants en classe découverte de spéléologie coincés sous terre et pris en otages par d'horribles monstres. Elémentaire mon cher Scooter : Un dangereux serial-killer éventreur de peluchessévit dans les rues de l'est londonien.L'arracheur de dent : dans la maison de retraite Les Alouettes, les pensionnaires se font arracher les dents pendant leur sommeil. Salami est une présentatrice-télé plutôt godiche et momoche, qui n'a pas froid aux yeux et est prête à tout pour réussir dans le showbiz. Lors d'un casting, Pedro Almodovar, directeur de la chaine Misma TV, voit en ce physique particulier un certain potentiel télévisuel et décide de lui confier sa propre émission : le SALAMI SHOW.Envoyée sur le terrain pour couvrir des faits divers de la plus grande banalité, Salami se retrouve systématiquement fourrée dans des affaires aux intrigues incroyables. Avec Scooter, son fidèle assistant-cameraman caché dans son sac à main, ils tentent de résoudre les enquêtes et de rapporter des reportages croustillants pour relever l'audience de la chaîne. El don Guillermo créé les premières aventures de Salami et Scooter pour la revue DOPUTUTTO MAX de Misma.Il invente une émission de télévision absurde, LE SALAMI SHOW, avec sa présentatrice loufoque qui lui permet d'écrire des récits érotico-comiques sur fond de polar. Salami, femme émancipée au style exubérant et à la sexualité débridée, rend hommage aux actrices des premiers films d'Almodovar et El don Guillermo va même jusqu'à faire du célèbre cinéaste espagnol l'un des personnages principaux de sa série en lui attribuant le rôle de directeur de la chaîne Misma TV.Quant à Scooter, animal d'espèce indéterminée dont la carapace peut prendre la forme d'un sac à main ou tout autre objet rencontré en chemin, il deviendra rapidement la mascotte et l'égérie de la marque MISMA. Cet album SALAMI SHOW réunit tous les épisodes parus à ce jour plus de nombreux inédits, dans une édition intégrale de 156 pages entièrement mises en couleurs pour cette édition. De quoi se payer une bonne tranche de rigolade !
Beats per minute 2, raconte le retour de Boris à Paris et sa rencontre avec la mystérieuse Marielle, personnage central de ce deuxième volet.Boris est revenu de son voyage à Florence et dans un café parisien, fait la connaissance de Marielle, une mystérieuse photographe. Pierre, lui, vit à New York où il essaie, obstinément, de devenir guitariste de jazz. Il vit à ce moment-là une relation avec Kim, une graphiste américaine mais on devinera à la fin du livre que son ex n'est autre que la fameuse Marielle...A Paris, la relation entre Marielle et Boris ne va durer qu'un court instant. Celle-ci va rapidement faire comprendre à Boris qu'elle ne cherche pas une histoire sérieuse et décide de stopper là. Boris, fou de rage, boit des verres dans un bar, tentant de se faire une raison. Pendant que Marielle prépare sa valise pour partir retrouver quelqu'un (on se doute qu'il s'agit de Pierre à New York), Boris quitte le bar, bien alcoolisé, et se fait agresser par un homme qui tente de le planter avec un couteau, mais Boris évite le coup, et frappe l'homme qui tombe à terre. Du sang coule de derrière sa tête et Boris, pris de panique, se sauve le laissant pour mort. Pierre, à New York, reçoit alors un appel de Boris, qui lui demande s'il peut venir se planquer chez lui un certain temps.Cette fin annonce le volume 3, qui sera la réunion des trois personnages dans la ville de New-York.
Devant son écran d'ordinateur, un jeune garçon tape les mots suivants dans un moteur de recherche : L'AUTRE BOUT DU MONDE. C'est là où il a décidé de partir. Sac sur le dos et carte en main, il saute dans un taxi pour rejoindre la station d'autobus. Dans la nuit, le taxi heurte de plein fouet une mystérieuse créature. Un être d'apparence humanoïde, la figure criblée d'yeux gît sur le bord de la route.Le jeune garçon n'avait jamais vu une chose pareille. Selon le chauffeur, il s'agit d'une espèce en voix d'extinction très prisée pour ses yeux qui sont des lentilles rares d'appareil photo, son sang délicieux comme du thé au lait et sa chair aussi tendre qu'une viande de boeuf de Kobé. Arrivé à la station, le bus que devait prendre le jeune garçon est annoncé avec un retard de 24 heures. Dans la gare déserte, il fait la rencontre d'une jeune artiste qui vit dans un vieux bus aménagé en atelier et qui lui propose de le conduire où il veut.Ensemble, il feront escale dans une vieille cité fossilisée et rencontreront Le Doc , scientifique marginal qui a le don de redonner vie aux créatures et qui connaît leursecret... Le secret du monde. Pao-Yen Ding est un jeune auteur et artiste taïwanais, né en 1988 à Taipei. Il participe à des expositions et remporte de nombreux prix à Taïwan, dont le premier prix Jeunes Talents de la ville de Pingtung en 2016, qui lui permettra d'être invité l'année suivante au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême.
Megg la Sorcière, Mogg le chat et Owl le Hibou sont de retour pour de nouvelles aventures ! Enfin si l'on peut parler d'aventures... Leur exploits se limitent surtout à rester le cul sur le canapé toute la journée à mater des séries TV ou à zoner dans le quartier à la recherche d'une connerie à faire.Dans ce Magical Ectasy Trip, Megg s'enfonce plus profondément encore dans sa dépression, Mogg n'arrive toujours pas à refouler ses pulsions sexuelles et Owl continue de subir les pires crasses de ses deux meilleurs amis. Et la drogue n'arrange pas leur cas. De gros bangs en pétards bien chargés, nos protagonistes sous psychotropes ont perdu pied depuis bien longtemps avec la réalité. À nous de les suivre dans leur trip pour un embarquement immédiat destination : « le grand n'importe quoi » !Ce deuxième album de Megg, Mogg & Owl compile 200 pages de nouvelles histoires inédites de l'australien Simon Hanselmann. Et le retour tant attendu de ces trois anti-héros est jouissif ! Débiles, sadiques, dépravés, immoraux, alcoolos, les personnages de cette série arrivent malgré tout à faire preuve de tendresse et ont cet incroyable pouvoir de nous faire passer du rire au malaise en un quart de seconde.Simon Hanselmann n'en finit pas de nous surprendre avec son sens aigu de la mise en scène, ses dialogues jubilatoires et son humour noir terriblement communicatif !
Alors que les revues de bandes dessinées se font de plus en plus rares, Misma cultive son intérêt pour l'émulation de groupe et la liberté créative. Après 7 ans d'existence et 17 numéros publiés, la revue collective Dopututto des Éditions Misma s'apprête à subir une refonte totale : 128 pages dont 32 en couleurs, un nouveau format et des récits toujours drôles ou étranges aux graphismes percutants et singuliers. Le tout servi par une quinzaine d'auteurs dont l'énergie n'est plus à démontrer !
Mimi est une jeune minette déterminée à quitter la ville pour aller vivre à la campagne. La nature c'est bien joli, mais il faut aussi subvenir à ses besoins. Et ça c'est une autre histoire. Après tout, qu'est-ce qu'ils y connaissent les chats à la vie à la ferme à part faire leurs besoins dans le potager et essayer de croquer les poules du poulailler ? Heureusement, Mimi peut compter sur des amis fidèles: Mr Kim et Tomy le chien. Ensemble, ils vont finir par découvrir des astuces, imaginer des inventions et ap-prendre tout le B.A.-BA du jardinage. Évidemment, ça ne se fera pas sans quelques petits incidents voire grosses catastrophes...
La revue Dopututto Max, qui a gagné le Fauve « prix de la BD alternative » cette année au prestigieux festival d'Angoulême continue sur sa lancée et sort son quatrième numéro.Avec pour ce numéro une couverture signé Ed, auteur argentin de Barcelone qui annonce une collaboration internationale avec de nouveaux auteurs proches de l'univers Misma : l'américaine Esther Pearl Watson, le finlandais Roope Eronen et l'australien Simon Hanselmann entre autres ! On retrouve également les auteurs de la première heure comme Anne Simon, Estocafich, Ronald Grandpey, Marion Puech, Delphine Panique et El don Guillermo.128 pages de récits complets et de graphismes jubilatoires avec deux cahiers de 16 pages en couleurs !
La vie d'artiste n'est pas forcément une vie de bohème idyllique. Anna Haifisch en sait quelque chose. Artiste et autrice de bande dessinée vivant à Leipzig en Allemagne, elle a pu observer et décortiquer le microcosme des galeries, les soirées d'inauguration, les musées d'art, la vie en atelier... Et elle se sert de son expérience pour nous raconter les chroniques d'un jeune Artiste, une espèce de grand oiseau tout maigre, confronté au monde impitoyable et bien souvent absurde de l'art.Avec ce deuxième tome de The Artist, Anna Haifisch continue d'explorer le monde de l'Art. Elle y dépeint les doutes et les angoisses de l'Artiste face à la création et à ses contemporains avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision.Chacune des anecdotes sont ponctuées de clins d'oeil à de grands artistes et des oeuvres qui ont marqué l'histoire de l'art.
Megg et Mogg s'envolent en amoureux à Amsterdam, laissant Owl, qui aurait bien aimé les accompagner, tout seul. Ahhh Amsterdam ! Ses tulipes, son fromage hollandais, ses balades à vélos, ses jolis canaux... et surtout ses « Coffee shops », fameux bars à cannabis où l'on peut fumer en toute convivialité. L'euphorie de nos deux tourtereaux ne va être que de courte durée : à peine arrivés sur le sol néerlandais, ils réalisent en ouvrant leur valise qu'ils ont oublié leurs antidépresseurs.Il pleut, il fait froid et la ville n'a alors plus du tout le charme escompté.De son côté, Owl a une paix royale. La maison est étincelante de propreté et personne n'est là pour gâcher ce délicieux moment de tranquillité. Enfin, personne...C'est vite dit. Voilà ce bon vieux Werewolf Jones qui débarque à l'improviste et décide de taper la grosse incruste....
Les éditions Misma se sont mis sur leur 31 et le Dopututto Max a sorti les paillettes pour ce numéro 8, dont la couverture est signée Sandrine Martin. Autant vous dire que ça va être la grosse boum dans les pages de la revue !On retrouve tous les auteurs fougueux de la bande, les hormones en pleine ébullition, dans leurs récits les plus rebelles : Anne Simon, El don Guillermo, Ronald, Delphine Panique, Takayo Akiyama, Esther Pearl Watson, Estocafich, Claude Cadi, Baptiste Virot, Alex Schubert, Simon Hanselmann, Yoon-Sun Park, Nylso, Paul Paet-zel, Sandrine Martin, Amandine Meyer et deux petits nouveaux, le coréen Minsuk Ha et la japonaise Wakana Yamazaki.Et ouais, chez Misma on est resté des grands adolescents et l'âge adulte, ben... connaît pas !
Y-Front Mouse était une star de la chanson adulée, tous ses albums étaient disques d'or,il avait sa propre émission télé et radio, il tournait dans des publicités et même dans des films... Une vie comblée de succès, d'argent et de conquêtes.Mais le monde du show-business est impitoyable, et Y-Front tombe rapidement dans l'alcool, la drogue et l'oubli. Aujourd'hui, plus personne ne se souvient de Y-Front Mouse, la célèbre souris est complètement passée à la trappe. Il passe son temps à trainer dans les pubs accompagné de son ex-manager, une dent creuse appelée « Gold Tooth ». Ils essaient de se faire rappeler au bon souvenir des clients, espérant que ceux-ci leur offriront une tournée. Mais Gold-Tooth ne compte pas finir comme un looser. Il va tout faire pour remettre l'ex-star sur les rails de la célébrité !
Am, Stram, gram, pic et pic et colégram...Toutes les histoires d'Amandine Meyer pourraient commencer comme une comptine enfantine. Des garçons et des filles qui font la ronde, jouent à cache-cache, s'attrapent et fabriquent des couronnes de fleurs... Ils vivent loin des adultes, sur une île paradisiaque à la flore luxuriante, dans un monde onirique rempli de gentils animaux.Mais en s'enfonçant plus profondément dans cette jungle, on s'aperçoit que cet univers est loin d'être doux comme un agneau. Les enfants, sans visage, ont les yeux bandés pour ne pas affronter la réalité. Ils s'égratignent, se tirent les cheveux, se noient et tombent des arbres. L'innocence fait place au silence coupable. Les plantes se couvrent d'épines, elles envahissent le moindre espace, l'atmosphère devient asphyxiante et tout ce microcosme improvisé fond et dégouline comme neige au soleil.
La revue des éditions Misma entame déjà son cinquième numéro dans sa nouvelle formule. Et ce Dopututto Max 5 promet de donner tout ce qu'il a dans le ventre pour faire honneur au Prix de la BD Alternative reçu au festival d'Angoulême cette année. On retrouve la fougue et l'imagination explosive des auteurs de chez Misma avec 132 pages de récits inédits en noir et blanc et couleur. Au sommaire : les habitués Marion Puech, Amandine Meyer, Estocafich, Delphine Panique, Yoon-Sun Park, Sandrine Martin, El don Guillermo, Takayo Akiyama… Ainsi que les nouveaux arrivés : Esther Pearl Watson, Simon Hanselman et Roope Eronen qui ouvre la collaboration de la revue avec l'international ! À noter : le retour en force d'Anne Simon et de Franky Bartol (qui signe la couverture), grands absents du précédent numéro.
On ignore combien de temps exactement s'est écoulé entre la fin de Raison d’État (ed. Misma 2005) et le début de Ils ont des nouveaux pouvoirs : mais une chose est certaine, «les choses ont bien changé depuis la dernière fois».Ronald Grandpey prolonge ici les thèmes d'un univers original, installé dés le milieu des années 90, les précise et les contredit avec humour (parfois jusqu'à l'absurde) et contourne par la même occasion les stéréotypes du récit médiéval-fantastique. Son approche narrative bouscule les codes, et présente un royaume dont on ne sait s'il paraît plus solide que jamais, ou bien s'il s'écroule sous nos yeux : récit mouvant et multiple, il décrit aussi les prémisses d'une théocratie, dans un royaume pseudo-féodal où règne déjà l'arbitraire le plus crétin.Saga épique et fantasque, Ils ont des nouveaux pouvoirs relate la quête périlleuse d'Estebald pour tenter de comprendre l'origine des dérèglements du royaume qu'il affectionne.
Loups Garous Boogie propose une compilation d'histoires préalablement publiées dans la revue collective Dopututto, ainsi que des récits inédits et en couleurs. L'album raconte l'histoire de deux loups garous, qui, les soirs de pleine lune, ont soif de jolies filles. Pour assouvir leur pulsions, une seule adresse : le LOULOU Bar. Mais dans leurs virées nocturnes, ces deux antihéros se cassent bien souvent les dents face à la discrimination et au racisme anti-loups Garous de la ville...Membre fondateur des Éditions Misma, Estocafich propose, avec Loups Garous Boogie, une interprétation très personnelle du mythe du lycanthrope. La compilation de toutes ces histoires dans un album est l'occasion de découvrir l'intégralité de cette série moderne et décalée. Il est également l'auteur de la série Les Fufurious chez Misma (2 volumes déjà parus) et participe à divers projets collectifs comme Grandpapier (Employé du Moi) ou les Cahiers de l'Articho.
Depuis 2004, El don Guillermo dessine des histoires courtes dans la revue collective Dopututto. Beaucoup de numéros de la revue étant épuisés, de nombreux épisodes sont à ce jour introuvables.Crottes de mouches et autres histoires est donc l'occasion de retrouver sous formede recueil, une grande partie de ces pépites oubliées.Les histoires compilées dans cet ouvrage dépeignent les amours adolescentes avec justesse et humour : 6 histoires d'une dizaine de pages, à travers lesquelles El don Guillermo nous livre 72 pages de malaises juvéniles mettant en scène des ados aux visages ravagés par l'acné, mais aux coeurs rincés à l'Eau Précieuse. El don Guillermo n'en est pas à son premier coup d'essai, puisqu'en 2006, il signait déjà Prelude to a kiss ; un recueil d'histoires paru à l'Association pour lequel il réalise régulièrement des pages dans la revue Lapin depuis 2009. Il est également l'auteur de Charles, son premier long récit, paru aux éditions Misma en 2008.
Approchez, approchez ! Bienvenue au Festival de la couille, du cul, d'la chatte et autres nichons en tous genres ! Violence gratuite et sexe garanti dans cette grande foire où tout est permis, surtout le pire ! Chier dans son froc, tabasser son voisin, violer des arbres, étriper sa copine, pisser sur les policiers, faire sauter la cervelle des aliens... Autant d'attractions qui émerveilleront vos yeux (s'il vous en reste encore après la lecture du livre) et vous feront passer un moment féérique en Amérique ! Johnny Ryan touche le fond compile les gags et histoires en une page que réalisait Johnny Ryan tous les mois depuis une dizaine d'années pour le magazine Vice. Avec un style cartoon à la Hanna Barbera, Johnny mélange humour pipi-caca et genre gore-SF-horror movie. Le résultat est indécent, obscène, cruel, à tel point que ça en est à mourir de rire ! On lit ça avec le même plaisir puéril et primitif qui nous poussait à griffonner des teubs sur nos cahiers d'école ou sur les portes des toilettes.
Aglaé avait annoncé à son père : Je hais tous les hommes et pourtant, elle en aimera trois : son mari, son amant et son fils. Tour à tour, combattante, passionnée, soumise, son destin est intimement lié à la complexité de ses sentiments. La Geste d'Aglaé retrace le parcours d'une femme bafouée puis toute puissante, portée aux nues en devenant la Reine d'un pays dévasté.En disséquant les rapports humains, cette comédie sentimentale nous livre une fable foisonnante, où les dangers du pouvoir rôdent toujours...AnneSimon développe depuis 2005 toute une galerie de personnages atypiques, que l'on retrouve au fil de ses publications, construisant ainsi une véritable saga. Aglaé apparaît pour la première fois dans Perséphone aux Enfers (Michel Lagarde), puis régulièrement dans les revues Dopututto (éditions Misma) et Lapin (L'Association), ainsi que dans les 2 tomes de Gousse & Gigot (Misma).Un recueil lui est aujourd'hui entièrement consacré. Autour d'elle, on retrouve les acteurs récurrents propres à l'univers d'Anne Simon, de Henry the Horse, le cheval, à Boris, l'enfant-patate.
À quoi bon écrire chaque année sa lettre au Père Noël si on ne reçoit pas la moitié des cadeaux inscrits sur la liste ? Et bien, imaginez qu'à Noël prochain, on vous les apporte tous, ces cadeaux que vous aviez demandés et jamais reçus, et qu'en plus de ça on vous offre le pouvoir d'exaucer tous vos voeux. Ça serait une sacrée surprise, pas vrai ?C'est ce qui va arriver à notre heureux héros. Suite à la mauvaise manip' d'un lutin sur l'ordinateur du Père Noël, il va recevoir tout un tas de cadeaux oubliés depuis des années dont une baguette magique qui va réaliser ses voeux mais aussi tous ceux de ces concitoyens sur cette Terre. S'enchainent alors les désirs les plus fous : des bonbons qui rendent les gens tous nus, de l'alcool à gogo, pouvoir planer dans l'espace, remonter le temps... et même faire parler les canards !Avec X-Mas Surprise, préparez-vous cette année à vivre un Noël vraiment pas comme les autres ! Roope Eronen s'en donne à coeur joie pour enchainer les situations les plus déconcertantes avec une mise en scène et des trucages dignes des meilleurs effets-spéciaux de la BD 2D.
Deux hommes se rendent en voiture en Espagne. Avant d'être amants, ils étaient amis dans leur enfance et venaient chaque été passer leurs vacances sur la côte espagnole. Nous sommes hors-saison et l'endroit d'ordinaire très touristique est désert en cette période. Les souvenirs refont surface. Les deux amants se sou-viennent de Cristina, la jolie petite espagnole dont ils étaient tous deux amoureux. Qu'est-elle devenue ? Travaille-t-elle toujours au bar de la plage ? Les reconnaîtrait-elle si ils venaient à se retrouver tous les trois nez-à-nez ? Pour s'amuser, les deux amants font le vœu de se réveiller dans les bras de Cristina. Ils s'endorment sur le sable et au matin, ils n'en croient pas leurs yeux : Cristina est là, endormie entre eux deux, apparue comme par magie. Elle se réveille...C'est dans cette atmosphère d'Espagne hors-saison que va naître cette histoire d'amour insolite. Le triangle amoureux fantasmé par El don Guillermo traversera tous les états d'âme d'une histoire à trois avec toute la passion mais aussi la jalousie et la fragilité que cela implique.
Été 1997. La comète Hale-Bopp passe au plus près de la Terre et offre un spectacle extraordinaire, visible même à l'oeil nu. Alessandro, Daniele, Benny, Christian et Titti, cinq adolescents de 15 ans, tuent l'ennui des longues journées caniculaires en zonant dans les bois. Au cours d'une de leurs expéditions, ils découvrent la carcasse d'un poids lourd tombé du viaduc. En s'approchant de plus près, ils s'aperçoivent que le camion renversé abrite un camp de fortune. Sous l'amas de tôles en acier : un matelas, des cannettes de bières vides, une casserole sale sur un réchaud... et un vieux chien aveugle attaché à une corde qui monte la garde. Qui peut bien vivre ici ?Est-ce le chauffeur du camion ? Comment a-t-il survécu à une telle chute ?Les cinq amis vont faire de ce mystère leur grande aventure de l'été. Avec L'été dernier, Paolo Cattaneo décrit avec une précision incroyable le quotidien et les émois d'une bande d'ados dans l'Italie des années 90. Ses personnages joufflus à tête de poire sont dessinés avec un soucis du détail quasi maniaque :On peut apercevoir les boutons, les points noirs, les fronts gras sous les franges, les bagues dentaires en métal et les premiers poils de moustache naissante.Il en va de même pour les décors minutieusement campés qui apportent un réalisme troublant à ce récit nostalgique aux accents de Stand by me.