Avec grâce, poésie, simplicité et érudition, Etienne Appert conte l'origine du dessin, sa signification, sa raison d'être.« Pourquoi tu dessines ? » demande un jour un enfant à Étienne.Pour répondre à son questionnement, l'auteur choisit d'emprunter ce qu'il nomme la rivière d'encre : celle qui coule depuis le tout premier trait tracé par un homme et contient chaque histoire personnelle et universelle du dessin.La légende veut que le premier dessin ait été tracé en Grèce bien avant l'antiquité, par la main d'une femme qui voulu accrocher sur le mur de sa maison l'ombre de son aimé. C'est son histoire que nous suivons, mêlée aux souvenirs de l'auteur et à ceux de l'enfant qui l'accompagne. Et, pour un bout de chemin, François Boucq et Edmond Baudouin leur serviront de guides.Dessiner, mais pour quoi alors ? Pour laisser quelque chose dans l'au-delà, nous qui sommes mortels ? Pour donner forme à l'innommable ? Pour accrocher l'ombre d'un être aimé sur le mur de sa maison ?
Une fois n'est pas coutume, La Boîte à Bulles s'ouvre au dessin d'humour. Normal quand on adore les gags de Gary Larson, Don Martin, Thiriet & Larcenet de craquer pour ce recueil de dessins à l'humour loufoque, décalé, absurde... En un mot irrésistible.Un cadeau de fête des pères ou d'anniversaire qui risque d'être lu par tous les convives !
François et ses enfants arrivent à Ramiolles pour les vacances, après des heures de bouchons. Mais leur tranquillité est rapidement compromise par les rapports houleux entre François et sa femme et par la disparition d'Hermione, la petite chienne. Une tranche de vie familiale authentique, porté par un dessin et des détails qui permettent au lecteur de s'immerger dans ce récit du quotidien.
Inspiré par la biographie du paniste autrichien Paul Wittgenstein, Concerto pour main gauche nous transporte dans un univers onirique et poétique, au coeur de la psyché de ce personnage tourmenté, mélancolique et complexe, que seule la musique semble apaiser.Blessé lors de la première guerre mondiale, Paul Wittgenstein, frère du philosophe Ludwig Wittgenstein, fut amputé du bras droit mais poursuivit une carrière de concertiste malgré ce handicap. La fortune laissée par son père lui permit de commander des oeuvres pour la main gauche aux plus grands compositeurs de l'époque. Ainsi, c'est à sa demande que Maurice Ravel composa le célèbre Concerto pour la main gauche.Un destin extraordinaire porté par l'élégance et la poésie du dessin de Yann Damezin.
Max Collins s'est lancé dans une carrière politique par conviction, marié par amour. Il a tout ce qu'il faudrait pour être heureux : il travaille pour l'homme qui devrait, prochainement, devenir le maire de Londres, a fondé une famille modèle. Mais, à l'occasion du quinzième anniversaire de sa fille, d'un soulèvement social, vont revenir à sa mémoire toutes ces compromissions, ces petites trahisons qui lui ont fait oublier ce en quoi il croyait lorsqu'il était lui-même adolescent puis étudiant.Un dessin dépouillé et élégant, une narration fluide, des regards qui en disent davantage que les mots, Birthday Riots est une chronique douce amère sur la quarantaine, l'adolescence et les illusions perdues...
Après une nouvelle désillusion amoureuse (voir Litost), Max est résolu à accepter son destin sentimental : il sera célibataire.A vie.Seulement voilà, un certain Andy (avec lequel il partage un atelier de dessinateurs) lui envoie un SMS. Ca n'a l'air de rien, un SMS, mais tout part de là. Enfin pas que de là, car il aura fallu une multitude de hasards, d'événements a priori anecdotiques pour que Max et Coquillage finissent par « se rencontrer ».Car ce SMS, il convie Max à une soirée chez la copine d'Andy et chez sa charmante colocataire Le dessin léger et inventif de Domas traduit avec infiniment de douceur les états d'âmes de son personnage.
En compagnie de Nicolas Le Roy, Damien Roudeau a exploré les quais de Brest et y a croqué la vie, le travail, les gens : pêcheurs, dockers, grutiers, remorqueurs, pilotes... autant d'hommes et de femmes qui font vivre ce port du Finistère. La parole est ici donnée à chacun et à chacune et, sous la plume de Nicolas et le dessin de Damien, le quotidien de plus de 100 métiers différents s'éclaire, s'anime et se dévoile...
Dans La Trahison du réel, Céline Wagner retrace le destin d'Unica Zürn, l'une des icônes du surréalisme, restée longtemps dans l'ombre de son compagnon, l'artiste Hans Bellmer, qui n'a pourtant eu de cesse de faire (re)connaître son génie..Après une enfance détruite par un viol et l'absence d'un père adoré, sa passion pour les artistes peuple ses livres. Installée à Paris, elle côtoie les créateurs les plus talentueux de l'après-guerre, notamment les surréalistes, et nourrit sa fascination pour les visages. Unica peint, écrit mais vend peu de dessins, gère mal sa carrière, et enchaîne les crises délirantes dans lesquelles Hans revêt bien souvent le visagede ses tourments. Son oeuvre composée d'anagrammes, de dessin, et d'écrits sont le reflet de ses angoisses schizophrènes.Portrait d'une artiste singulière au destin tragique.
Luca, 12 ans, n'a aucune envie de passer l'été chez son grand-père.Pourtant, ses parents, en instance de rupture, l'abandonnent dans ce trou perdu... Résolu à bouder dans son coin, l'adolescent va, involontairement, aller de rencontres en découvertes : une jeune fille à la joie de vivre communicative, sa bande de copains rigolards et de mystérieuses méduses lumineuses... L 'Eté de Luca ne marquera pas site passage à l'âge adulte mais sa sortie de l'enfance, finalement sans regrets, si ce n'est sans douleur...Un dessin au lavis tout en délicatesse pour un livre d'une grande sensibilité qui marque les débuts d'un futur grand, d'un Auteur comme aime à les révéler la collection Contre-Jour (Nancy Pena, Eddy Vaccaro, Vanyda...).
Simon Hureau aime les chemins de traverse. Les lecteurs de Kompilasi Komikus ou de Palaces savent déjà que le bougre, carnet en main, reste rarement sur les itinéraires touristiques mais aime s'échapper pour voir ce qui se cache derrière le décor, le mode de vie des personnes demeurant là, ainsi que mille détails drôles ou sordides qui échappent généralement aux yeux de ses congénères.Absorbé par ce qu'il observe, il ne peut éviter certaines galères, le plus souvent drôles pour le lecteur, comme lorsqu'il est entré par inadvertance dans un terrain militaire et s'est retrouvé arrêté, son carnet de dessins confisqué !La série Mille Parages devrait accueillir trois recueils de récits de voyage : l'un sur la Chine, l'autre sur l'Indonésie et, pour commencer, une compilation de périples effectués « ici et ailleurs », certains sous les tropiques et d'autres tout près de chez lui en Touraine.Mais, ici ou ailleurs, la magie de son dessin, de son sens de l'observation et de sa narration nous emporte.
avec un dessin élégant et une pudeur enjouée, laureline mattiussi nous conte ces petites hontes - apparemment sans importance, ni conséquence - qui parsèment notre enfance et nous marquent à vie ! des hontes légères et dérisoires derrière lesquelles se cachent pourtant des silences graves ainsi que de cruels instants de solitude.un ouvrage, oú les adultes goûteront à des réminiscences douces amères de leur enfance. et qui permettra aux plus jeunes de découvrir ce qu'est un roman graphique.
Henri Charrière a 25 ans et on l'appelle Papillon. Un surnom qui trouve son origine dans le tatouage qui orne sa poitrine.Ce Don Juan du Montmartre des années 30 se retrouve accusé à tort d'un meurtre et prend perpet'. Il troque alors son costume trois pièces contre celui des travaux forcés. Mais bien vite, Papillon enfile la tenue qui lui vaudra sa réputation : celle de l'évadé.Dans ce livre-disque, Sanseverino incarne le célèbre bagnard et chante ses aventures au son de sa guitare, accompagné par le dessin fringant de Sylvain Dorange.
Beth est à l'âge des découvertes. En vacances en camping avec ses parents, l'adolescente est fascinée par une fille à peine plus âgée qu'elle mais bien plus libre. A son contact, Beth sent poindre les désirs de rébellion et une vague de frustration. Bien d'avantage que l'enfant égarée aux environs de la plage, Beth est une fille perdue. Un dessin dépouillé et élégant, une narration ample, des regards qui en disent d'avantage que les mots, Fille Perdue est une oeuvre fine et envoûtante. Nabiel Kanan réussit à brosser un très beau portrait et à l'insérer dans une intrigue qui n'est pas exempte de suspense.
Tranquille professeur de dessin sédentaire, Sébastien se retrouve parfois «pris au piège» de dîners avec les amis de sa compagne, tous férus de course à pied.Pour lui, qui n’a pas enfilé de chaussures de sport depuis l’adolescence, ces discussions demeurent bien hermétiques.Jusqu’au jour où, au détour d’une conversation, ses amis évoquent la possibilité de courir le plus célèbre marathon du monde : celui de New York. Traversé par un éclair de folie, Sébastien annonce que, cette année, il en sera ! Est-ce seulement par bravade ou parce qu’il entrevoit enfin la possibilité de visiter cette ville qui lui fait de l’œil depuis des années ?Toujours est-il que les inscriptions approchent et que Sébastien ne compte pas se démonter, même si son organisme grince au bout d’à peine 10 minutes de petites foulées sur le bitume...Un appel au dépassement de soi et à la persévérance, doublé d’une véritable visite guidée de New York !
Recueil de tranches de vie et de moments intimes, Dans ta Bulle laisse une porte ouverte sur le coeur et les émotions de son héros.Cette intégrale raconte les histoires d'amour et d'amitié de Domas, sa rencontre avec Coquillage ainsi que les mille et un détails du quotidien qui sont autant de petits bonheurs disséminés dans la mémoire. Au gré de son trait virtuose, se dessinent toute la douceur et la légèreté que peut avoir la vie.Un ouvrage sensible et intimiste dont les récits ont inspiré le spectacle éponyme, comédie romantique qui mélange théâtre, dessin et musique et sillonne la France depuis 2011.Une ode à la vie et aux instants qui comptent, aux sentiments, à la bonté, à la fraternité...
Du 25 avril au 12 mai 2008, Gildas Chasseboeuf et Emmanuel Lepage se sont rendus dans la région de Tchernobyl en Ukraine. Ils ont découvert le sarcophage de béton, des lieux de désolation mais également le retour de la vie, celle des plantes, celles des hommes (même si la leucémie frappe toujours.).L'objectif de ce voyage était de créer au retour un livre et une exposition au profit de l'association Les Enfants de Tchernobyl. Les Fleurs de Tchernobyl a ainsi été initialement publié par l'association militante Les Dessin'acteurs de bandes destinées , fin 2008. L'ouvrage est désormais épuisé et l'association ne comptait pas le rééditer.La Boîte à Bulles en présente donc une seconde version, revue et enrichie, à l'occasion de la sortie chez Futuropolis, du même récit mais sous forme de bande dessinée signée par le seul Emmanuel Lepage.
C'est bientôt Noël, et dans cette période de préparatifs intenses, sept personnages vivent leur vie d'homme, de femme, de mère, d'amants, d'amoureux transis. Il y a Maïwenn, l'artiste-peintre délurée dont le modèle, Roni, se laisse gagner par une forte « émotion ». Maximilien, lui, rencontre Camille, sa future petite amie, en se trompant d'étage alors qu'il rend visite à un copain. Camille est une charmante fille mais ses conversations téléphoniques - érotiques et rémunérées - sont plutôt dérangeantes pour leur passion naissante... Veuve, Anne-Marie vit désormais avec Pablo tout en redécouvrant les bonheurs de la chair et de l'insouciance avec Jérôme, son jeune amant quinquagénaire. Une insouciance qu'elle perd vite lorsqu'elle croise sa fille, en proie à de multiples difficultés, notamment financières. Et puis il y a Sophie et Patrice, deux jeunes parents dont le couple a bien du mal à retrouver son équilibre après la naissance de leur petit Théo.Ainsi Danse est un récit choral mettant en scène sept personnages en butte aux difficultés de vivre et surtout d'aimer. Un récit intimiste dans une veine proche de Dérives mais avec davantage de légèreté et d'humour. Le dessin de Michel-Yves a gagné en assurance, en élégance sans rien perdre de sa sensibilité.
Pour l'instant connu sous le sobriquet de Wolferl, le petit Wolgang Amadeus Mozart ne vit que pour la musique. Et il sait déjà l'apprécier sous toutes ses formes, même les plus inattendues ! Le jeune virtuose cherche - et trouve ! - l'inspiration partout où elle se cache, jusque dans les cris de Nannerl, sa soeur, ou les crottes de son chien. Qu'elles proviennent des oiseaux, des grillons ou des grenouilles, toute note est bonne à prendre, car pour ce génie en herbe, tout n'est que musique ! De l'Autriche à l'Angleterre, en passant par la France et l'Italie, notre petit Wolgang, bien que promis à la postérité, n'est pas encore assez mûr pour garder ses reflexions pour lui et ce, pour notre plus grand plaisir !
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser... Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re)découvrir cette série pleine d'espièglerie... Et récompensée à Angoulême en 2012.
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtements eux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette. Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle. Un duo de choc est né, embarqué pour de longues aventures, si les lecteurs lui prêtent vie. Rassemblés en un seul volume, voici les deux premiers albums initialement parus aux éditions Dupuis. L'occasion de (re) découvrir cette série pleine d'espièglerie. et récompensée à Angoulême en 2012.
Tout le monde veut être aimé. C'est parfois facile, parfois très compliqué. Il faut un peu de hasard, un peu de magie, un peu de réalité et beaucoup de quotidien.Il faut avant tout trouver le prestidigitateur, l'alchimiste de notre formule personnelle, qui fasse de chaque jour, un moment de fantaisie. Quelqu'un pour nous montrer comment tout peut être simple, par un tour de passe-passe, d'un simple mot ou grâce à un élixir.Pour Napoléon, c'est Eloisa. Et pour Eloisa, c'est Napoléon. Même si elle est grande et grognon, lui minuscule et souriant. Ils se sont croisés, un jour, au marché aux fleurs. Et si Eloisa s'est enfuie, Napoléon n'en a pas moins décidé qu'ils étaient faits l'un pour l'autre, pour la vie !Quand l'amour se fait poésie.
Bienvenue dans la pub ! Bienvenue dans un univers où les chefs de groupe, concepteurs et autres créatifs donnent chaque jour, invariablement, le meilleur d'eux-mêmes !Car il en faut, de l'énergie, pour survivre à ces défis quotidiens : soigner son image, répandre des horreurs sur ses collègues, supporter avec le sourire les névroses des autres, savonner la planche des plus ambitieux, mettre la pression sur les subalternes tout en flagornant la hiérarchie, intriguer pour obtenir une promotion, draguer à la photocopieuse...Et dire qu'en plus, il faudrait travailler pour les clients.
Synonyme de débrouille, combine et stratagème, « l'article 15 » est une maxime célèbre à Kinshasa, mise tous les jours en pratique par les Congolais.Lorsque Samuel, 10 ans, se voit refuser l'entrée de son école pour cause de chaussures trouées, il n'a pas d'autre choix que de faire marcher son imagination. Ni sa mère ni son père ne peuvent lui donner d'argent, leurs économies ayant été dévorées par la Scarlett, taxi acquis par son père afin de devenir son propre patron. Et mendier pour des chaussures à 15 $, n'est clairement pas une option envisageable pour ce gamin débrouillard et ambitieux !Alors recours à l'Article 15 ! Et pour réunir la somme dont il a besoin, Samuel a plus d'un tour dans son sac, tous plus ingénieux les uns que les autres. À l'opposé de son père qui va de déboires en déboires avec sa Scarlett...Une comédie en hommage à la vitalité et à l'optimisme des Congolais !
Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l'horreur, la folie... Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l'occupation allemande. Prise de remords de n'avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l'État d'Israël, Myriam décide de réparer cette injustice...C'est l'occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.L'occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l'ombre, qui n'avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus. L'histoire émouvante de deux familles « liées pour l'éternité ».
Printemps 44, îles Chausey, Suzanne profite des grandes marées pour pêcher à pied. Ses marches contemplatives constituent pour elle une évasion dans une existence morne, marquée par des rapports distants avec son mari Pierre.Lui, de son côté, s'oublie à bord de son bateau et dans le café de l'île avec l'alcool pour échappatoire. Un jour de pêche, il trouve un soldat américain gisant sur la grève, et décide, contre l'avis de certains îliens, de le cacher aux allemands.Le convalescent se lie avec Pierre et Suzanne soulagés de voir ainsi rompue la monotonie de leur vie. À l'approche du navire de ravitaillement allemand, ce nouvel équilibre perd de sa légèreté et la tension monte...
L'île de Pâques était jadis une île isolée, avec sa culture propre et une population de près de 3. 000 habitants.Puis les occidentaux sont arrivés. Ils ont enlevé 1407 Pascuans pour les réduire à l'esclavage dans les mines de guano. Certains ont finalement pu rentrer... et propager sur l'île des épidémies venues du continent.C'est à cette époque qu'Eugène Eyraud, prêtre ouvrier de son état, décide de s'installer sur l'île pour y mener une mission d'évangélisation et apporter la civilisation à ces sauvages aux dieux de pierre. Il aura bien du mal à parvenir à ses fins, devra partir pour mieux revenir...Jusqu'à ce qu'un autre civilisateur vienne s'installer dans l'île : le marin Jean-Baptiste Dutrou-Bornier. Il développe l'agriculture sur l'île, épouse une princesse locale puis se transforme en despote, fait brûler les églises, tue, viole.À sa mort, en 1876, il ne reste plus que 175 Pascuans sur l'île. Les fameux Moaï, ces géants de pierre garderont leur mystère pour l'éternité...
Léopold est un étonnant garçon : il est capable de devenir invisible ! Il peut même rendre ses vêtementseux aussi transparents : il suffit pour cela qu'il en lise l'étiquette.Peut-être que, quand il sera grand, Léopold utilisera ses pouvoirs pour devenir un justicier craint des méchants. Pour le moment, il en profite surtout pour s'amuser. Parfois au détriment de sa soeur Céline, parfois en toute complicité avec elle.Mais les deux compères ne sont désormais plus aussi libres de leurs espiègleries : Alice, la meilleure élève de la classe de Léopold a cru découvrir les capacités hors normes de son camarade. Et elle est bien décidée à ne pas s'en laisser conter.Ce troisième volume de la série commencée chez Dupuis paraît sous forme d'un ouvrage bien plus copieux de 64 pages ! Les situations peuvent ainsi être davantage développées ; l'espièglerie, elle, est intacte !
Nadir Oualou, détective privé en banlieue parisienne, est français, comme Zidane. Très France black blanc beur, il donnerait tout pour éviter de devoir retourner au bled... jusqu'à ce qu'une cliente se présente avec une demande qu'il ne peut refuser : Nicole Benamou, ex-épouse de Said Benamou, un ancien membre du Front Islamique du Salut qui sévissait lors des guerres civiles de 1990, cherche à retrouver sa fille dont on l'a séparée il y a plusieurs années. Et pour cela, elle est prête à payer cher... Mais pour ce faire, Oualou devra retourner au pays, et affronter ses peurs... et sa famille ! Commence alors une enquête en territoire hostile : Oualou a pour tout indice une adresse et beaucoup d'incertitudes. D'autant qu'il lui faudra reconstituer le parcours de Saïd, durant la guerre civile et ses excès de tout bord. Et affronter les sinistres frères Batata, version algérienne des frères Dalton.
Mauvaise passe pour Etienne : non seulement il est sans travail, mais sa femme Béatrice vient de le virer de chez lui. Qu'on se calme, ils ne divorcent pas... puisqu'ils ne sont pas mariés. Rude coup tout de même pour les enfants... Enfin surtout pour Steph. Car son grand frère, Clément, lui, voit surtout les avantages qu'il peut y avoir à mettre ses parents en concurrence ! Etienne emménage donc chez son frère Sylvain. Ensemble ils vont pouvoir écumer les bars à défaut d'écumer les petites annonces... Sylvain entraîne même son frangin dans un groupe de parole pour « pères indignes anonymes ». Ils s'y font plein de copains... mais pas trop recommandables !Et comme un malheur n'arrive jamais seul, les deux frères apprennent la mort de leur père. Lui aussi, un père indigne, agile du ceinturon...Une sorte de sitcom... mais complètement déjantée et drôlissime !
À la fin des années 1990, Maëlle Joly et des amies partent pour un périple de huit mois au Népal. Dans l'Himalaya, à 2 000 mètres d'altitude, elles se prennent d'amitié pour les villages de Golphu Banjyang et Barati. Dans ce dernier, elles décident de créer une école primaire : l'association Kalam est née. Au fil des années l'association et l'école se structurent. Maëlle et d'autres membres de l'association - telles Sophie Raynal à compter de 2003 - se rendent régulièrement sur place pour suivre l'évolution de l'école et du village. En 2015, un violent séisme secoue le Népal et l'école s'écroule. L'association Kalam récolte des fonds pour mettre en place une aide d'urgence. Mais la reconstruction de l'école semble poser problème. Sophie et Maëlle décident donc de repartir à Barati afin de mieux appréhender la situation. Une immersion dépaysante, documentée dans le quotidien de villageois népalais.
Elle n'a toujours pas de nom. On l'appelle juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Dans ce tome 2, vous l'aurez compris, c'est principalement son petit frère chéri, mais aussi la mort de son hamster, le réchauffement climatique, l'histoire d'amour de son grand père, les nudistes, ou encore les films de Bollywood qui aiguisent sa curiosité et son sens de la réflexion. Car Bibi réfléchit, autant qu'elle agit ! Le problème (pour son entourage), c'est que Bibi est une gamine un peu trop éveillée pour rester une petite fille modèle....
Où le dessinateur puise-t-il son imagination ? De ce qu'il voit. D'où vient ce qu'il voit ? De ce qui l'entoure. Mais qui donc, à l'origine de toute chose, a bien pu imaginer les contours de ce que nous voyons ? Pour que les arbres ressemblent aux arbres, les collines aux collines et les fleuves aux fleuves, n'a-t-il pas fallu le concours d'un dessinateur ? Du Dessinateur avec un grand « D » oeA travers les aventures déjantées d'un dessinateur que l'on prive arbitrairement de sa main droite pour avoir créé un animal incohérent, Jérôme Anfré nous emmène dans les coulisses de la Création. Mais des coulisses aussi rocambolesques qu'oniriques : sous la direction de contremaîtres hauts en couleur, des équipes s'affairent pour dessiner, fabriquer puis convoyer les collines, la végétation et les animaux qui donneront naissance à la terre. Pourtant, inévitablement, un grain de sable coince les rouages : rien n'est plus sous contrôle et la création peut prendre le pas sur la raison pour repousser ses limites.Sous ses airs de fable, Le Dessinateur, la colline et le cosmos cache une véritable plaidoirie pour la création sans limite et sans contrainte. A sa lecture, on pense inévitablement à Lewis Carroll, Winsor McCay, Terry Gillian... et surtout à l'incontournable Fred. Mais ne le dites pas à l'auteur, sa modestie en souffrirait !
Aux débuts de la Boîte à bulles, en 2003, son éditeur avait l’ambition de créer une planche dessinée pour présenter chacune de ses publications. Le principe : se mettre en scène avec humour pour présenter le livre aux journalistes, en faisant dessiner ladite page par un auteur différent de celui de l’album. L’initiative a tourné court à la 10e fiche… 10 ans plus tard, il se lance le défi de prolonger les planches déjà existantes pour raconter les heures radieuses et orageuses traversées par cette petite maison d’édition : les festivals, les prix, les désillusions, les rumeurs internet, les tentations de tout plaquer… Entrez dans les coulisses d’une maison d’édition au travers de la présentation de 46 ouvrages, présentations qui constituent autant d’occasions de raconter un bout de l’histoire de La Boîte à bulles.
Après avoir décrypté les fondamentaux de l'économie dans deux premiers volumes haut en couleur, Claire Fumat et Maud Hopsie s'interrogent cette fois sur la notion de Marché de concurrence pure et parfaite. Quelles sont ses hypothèses et ses conditions de fonctionnement ? Qu'est-ce que la loi de l'offre et de la demande ? Autant de questions pointues auxquelles les auteures répondent minutieusement chapitre par chapitre dans ce nouveau volume pour que le marché n'est plus aucun secret pour vous !Jargon et grandes théories économique passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.Tout le programme de sciences économiques et sociales de Première dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Jeux Olympiques de Pékin, en 2008 : Samia Yusuf Omar, 17 ans, représente la Somalie. Sur la piste, la jeune femme se surpasse et bat son record personnel. Malgré sa dernière place dans la course, le public l'adore et l'acclame.De retour dans sa Somalie natale, Samia ne compte pas rester sur un échec. Mais s'entraîner décemment est devenu impossible car les fondamentalistes musulmans interdisent aux femmes de pratiquer une quelconque activité sportive.Pour atteindre son rêve de participer aux prochains Jeux en 2012, Samia tente le tout pour le tout : elle se lance dans une périlleuse odyssée pour rejoindre l'Europe. Alors à peine âgée de 20 ans, Samia éprouve le calvaire de l'immigration : la violence des passeurs, les camions surchargés de réfugiés, la faim, la soif, la prison... Jusqu'à sa fin tragique.
Espagne, 1937, la ville de Guernica est ravagée par une attaque aérienne sans précédent. Ce crime de guerre entrera dans l'histoire comme le premier bombardement aérien de civils et comme la source d'inspiration pour Pablo Picasso d'un de ses tableaux les plus célèbres. Guernica de Bruno Loth, est une fenêtre ouverte sur l'histoire qu'on ne raconte pas : la destinée de ceux dont la vie fut anéantie, en même temps que leur ville. Il met ce récit en parallèle avec le cheminement artistique de Pablo Picasso, qui voudrait exprimer sa rage de voir son pays ravagé par la guerre, menacé par le fascisme mais qui peine à trouver l'inspiration pour ce faire. Dans cet album, Bruno Loth nous plonge dans l'intimité des habitants et de l'artiste pour donner les clés d'une oeuvre majeure de l'art.
Ce second volume traite des opérations d'envergures visant à mettre en pratique leurs idéaux. Makhno raconte ses combats menés à la tête d'une armée insurrectionnelle, pour établir une zone révolutionnaire libertaire puis pour la défendre face aux impérialistes et aux bolcheviks.De son côté, Durruti détaille les actions qu'il a commis dans l'espoir d'affaiblir le pouvoir en place et le patronat, tant en Espagne et en Amérique Centrale.Une suite et fin aussi passionnante qu'instructive sur un pan de l'Histoire européenne souvent oublié...
C'est l'aventure éminemment humaine de la complicité d'une infirmière avec une de ses patientes atteinte de dégénérescence sénile, que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner de son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent portée aux personnes âgées.« Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je ne sens rien » m'a dit un jour Joséphine.J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien. Elle était drôle et étonnamment vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidée à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence.Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants. Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre. Et là, on peut être prêt à se laisser bouleverser par « la demoiselle aux yeux verts ».Émouvant et riche de questionnements.
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis d'oeuvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Un véritable succès pour cette série portée par l'engouement de ses lecteurs.
La plus belle femme du monde... ! Surnommée ainsi par son producteur, Hedy Lamarr se voit ouvrir les portes d'Hollywood après avoir fui l'Autriche nazie et un premier mari marchand d'armes. Femme de caractère, séduisante et croqueuse d'hommes (6 maris et de nombreux amants célèbres), Hedy aura du mal à exister pour autre chose que sa beauté... dans une industrie cinématographique régie exclusivement par des hommes, dans l'Amérique des années 1940-50. Et pourtant Hedy n'est pas juste belle, elle est aussi curieuse, intelligente, et adore imaginer des inventions, sérieuses ou farfelues ! En collaboration avec le compositeur et écrivain George Antheil, la jeune actriceimagine un système de communication cryptée, qui sera plus tard utilisé pour le guidage des missiles mais aussi pour le WIFI.
Le cinquième volume de l'intégrale des aventures de l'Ours Barnabé, regroupe les gags parus dans les tomes 16 à 19 : Trucs et astuces, Un pour tous, tous pour un !, Un nouveau monde et Vive la nature ! ainsique 6 planches supplémentaires qui constituent autant de gags inédits !Créé en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. Toujours en faisant preuve d'humour et d'intelligence, Philippe Coudray ne finit pas d'amuser et faire rire petits et grands tout en gardant un sens aigu de la réflexion. Les mille et une aventures du célèbre plantigrade représentent autant de gags savoureux qui donnent, pour la plupart, l'occasion s'interroger sur le monde qui nous entoure...
Dans cette très vieille forêt, les arbres sont trop hauts, trop larges, trop touffus pour laisser voir le ciel. C'est à peine s'ils s'écartent autour de la cabane où Viktor vit avec sa grand-mère.Mais, une nuit où une violente tempête a fait s'effondrer les grands chênes, Viktor découvre, médusé, les étoiles qui scintillent dans le ciel. Saisi d'émotion, il discute avec elles, cherche à les attraper, en tombe littéralement amoureux.Lorsque les feuillages obscurcissent de nouveau le ciel, il décide de quitter la forêt pour partir en quête de sa propre étoile, au bord de la mer, dans les villes, dans les tours...Il a promis à sa grand-mère de rentrer à temps pour le goûter, mais chaque nouvelle rencontre l'incite à découvrirun monde nouveau...
Simon travaille dans un centre médical. Poursuivant une jeune patiente fugueuse dans les sous-sols, il tombe bien malgré lui sur le génie radin de la lampe de poche, qui n'exauce qu'un voeu. Décontenancé, il formule celui de pouvoir (ainsi que son équipe) soulager les patients de leurs maux, pour rendre leur calvaire plus supportable.Ce pouvoir généreux et désintéressé va se révéler exigeant pour ses bénéficiaires : afin de soulager leurs patients, ils leur faut en effet prendre sur eux tous les maux de ces derniers. Avec toutefois la possibilité de les leur rendre. Ils décident donc de proposer à leurs patients d'être libéré de leurs douleurs le temps d'une journée. Mais quelqu'un qui se trouve soulagé de ces maux pour la journée peut-il être aussi honnête que Simon et ses collègues ?
Créé en 1980, l'ours Barnabé a traversé les décennies sans prendre une ride, offrant à ses lecteurs un constant plaisir de lecture avec ses gags teintés de poésie, de philosophie et d'un zeste de non-sens.Trop intelligent et trop fort pour craindre un quelconque prédateur Barnabé vit paisiblement dans la montagne qui l'a vu naître. Roi du raisonnement et des expérimentations en tout genre, notre ours préféré, accompagné de son ami lapin, continue d'explorer les limites de l'absurde pour mieux nous en livrer les secrets.
Elle n'a pas de nom, juste Bibi. Elle n'en a pas pour autant sa langue dans sa poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu'elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Entre ses voyages dans des contrées lointaines (Pérou, Québec, Afrique, Inde), ses disputes avec Prescott le nounours, sa découverte des mystères de l'humanité, le chat Trafalgar et Isidore, le fils des voisins, Bibi apparaît comme une gamine un peu trop dynamique pour être une petite fille modèle...
Bruxelles, 2012.Billie reçoit un appel de sa mère l'informant que la juge aux familles a décidé de rendre Soledad, sa soeur d'accueil, à sa mère biologique. Pour la famille, c'est tout à la fois un désaveu cinglant et surtout un drame car ils craignent pour la stabilité émotionnelle de Soledad.Sans hésitation aucune, la jeune femme abandonne la capitale belge et ses études de médecine pour revenir au sein du cocon familial, au beau milieu de la forêt, retrouver ses parents et ses 4 autres frères et soeurs. Son retour auprès de sa tribu sera bientôt suivi par celui de Soledad, déçue et traumatisée - une fois de plus - par le rejet de sa mère biologique.Si cette famille originale ne manque ni de charme ni de solidarité, ni d'originalité, chacun de ses membres se retrouve face à ses propres difficultés, que ce soit pour définir des choix de vie, pour se trouver une profession, ou pour continuer à croire en son rôle de parent d'accueil face aux aberrations d'une administration bornée...Car le mal-être de Soledad, jeune adolescente tourmentée, se trouve amplifié par les événements récents, avec un sentiment d'abandon décuplé et l'impression de n'avoir sa place nulle part, pas même dans sa famille d'accueil. Autour d'elle, la tribu tente de faire front et de l'apaiser.Mais c'est sans compter sur l'obstination et l'aveuglement d'un trio d'assistantes sociales au rôle de quasi sorcières maléfiques...S'inspirant de son expérience en tant que soeur d'accueil, Tiffanie Vande Ghinste livre ici un récit intimiste empreint d'émotion et de poésie sur le quotidien des familles d'accueil, marqué autant par les défis à relever que par la richesse des relations et l'intensité des moments de joie...
Doit-on encore présenter Ray Banana ?!Apparemment figé dans les années 1950-60, Ray Banana est décalé, mais n'en porte pas moins un regard philosophique sur le monde qui l'entoure, en 2013 ! Un verre de martini à la main et une cigarette entre les lèvres, il est un Clark Gable dont l'esprit regorge de réflexions, elles aussi décalées.Et c'est pour notre plus grand plaisir que ce personnage « so fifties » raccroche cette fois son manteau de James Bond pour nous dévoiler avec flegme ses importantes méditations sous forme de métaphores improbables !
Je suis comme un bout de bois, je regarde le ciel, les nuages, et je me sens rien m'a dit un jour une patiente. Je suis infirmière à domicile, et Joséphine fait partie de ces rencontres importantes de ma vie d'infirmière. Une indéfinissable sensation de ressemblance, d'affinité comme on le connaît rarement dans une vie. J'ai eu la chance de la rencontrer, elle, qui se disait la fille d'Arsène Lupin ! L'humour était notre langage, notre terrain de jeu et notre lien.Elle était drôle et étonnement vivante malgré les troubles dont elle souffrait. Joséphine a questionné des choses essentielles pour moi, m'a aidé à mieux penser mon travail pour ne pas me perdre dans la passivité, l'indifférence. Par ce récit, je voudrais dire qu'il ne faut jamais capituler face à ces troubles du comportement si déstabilisants pour nous bien portants Il faut toujours chercher le lien, la porte qui nous permet d'accéder à l'autre.Et là, on peut être prêts à se laisser bouleverser par la demoiselle aux yeux verts ! Parole d'indien !.» C'est cette aventure éminemment humaine que Valérie a demandé à Raphaël Sarfati de mettre en images, pour témoigner se son vécu et surtout du peu d'attention trop souvent porté aux personnes âgées. Emouvant et riche de questionnements.
Bordeaux, 2008, un groupe d'une douzaine de femmes suit un stage de 8 mois destiné à faciliter leur réinsertion. Sans emploi, souvent depuis des années, elles tentent d'élaborer un projet professionnel, salariat ou même création d'entreprise. Mais pour cela, il leur faut apprendre à se vendre, donc à reprendre confiance en elles... mais aussi à abandonner certaines illusions. Avec bienveillance et sensibilité, Sandrine Revel a accompagné ces femmes, les a apprivoisées, écoutées pour nous offrir ce saisissant témoignage.
Arthur Rimbaud a été celui qui, sans cesse, s'est trouvé en instance de partir. Le 13 décembre 1880, il débarque à Harrar en Abyssinie.Un siècle plus tard, c'est Tom qui arrive en Afrique de l'Est. Besoin irrépressible de voyages et d'ailleurs, il laisse derrière lui sa compagne pour se plonger, à travers une longue mission culturelle, dans la magie envoûtante de cette partie de l'Afrique. Avec les écrits du poête pour tout guide de voyage.Il rencontre alors Fikrie, une jeune éthiopienne qui lui sert de femme de ménage et dont il tombe immédiatement amoureux. Entre eux se tisse une amitié sensuelle et passionnelle.Mais Fikrie a un lourd passé et elle est mariée : l'enfant qu'elle attend de Tom les replongera tous les deux dans la dure réalité d'une aventure sans lendemain, dont les enjeux pour Fikrie étaient bien plus qu'une simple histoire d'amour.« Avoir vécu à Djibouti aura sans nul doute été l'expérience la plus marquante de mon existence. L'Afrique ne peut laisser indemne. Les couleurs, les odeurs, les gens que l'on croise sont autant de signes indélébiles qui vous marquent à jamais A travers ce livre, j'ai voulu transmettre un peu de cette atmosphère envoûtante qui vous colle à la peau pour le reste de votre vie.Fikrie a beaucoup compté pour moi. J'ai à peine exagéré son histoire, sa fuite d'Érythrée, son périple atroce à travers le désert, ses mariages pour sauver sa vie, son incroyable joie de vivre et cette beauté sensuelle qu'ont la plupart des femmes de cette région. » Joël Alessandra Dans la lignée de Ferrandez ou Loustal, de superbes aquarelles qui donnent à voir et aimer l'Afrique.Une autofiction poignante qui mêle habilement poésie et réalité sociale.
Un magnat de la presse demeure prostré dans son bureau, le jour de son propre anniversaire de mariage.Au dehors, les rumeurs vont bon train sur l'état de santé de son empire... Une jeune femme accroc à la drogue cherche de l'aide pour pouvoir rembourser ses dettes. Après les arcanes politiques, Nabiel Kanan nous plonge, avec Les Noyés, dans la sphère médiatico-financière pour une peinture de caractères dont il a le secret. Toutefois, l'intrigue se fait cette fois plus policière et l'ambiance plus thriller qu'à l'accoutumé.Plus de passion, toujours, cette distance et ce flegme typiquement britanniques.
Albin a la prose facile lorsqu'il s'agit de Mathilde. Ha, Mathilde ! Le jeune amoureux n'a d'yeux que pour elle ! Peut-être même un peu trop. Si bien qu'un jour, crac, Albin tombe de haut : Mathilde ne l'aime plus !.Sentimental désoeuvré, ce brave Albin se retrouve errant dans les cruels méandres du désamour et de l'abstinence. Romantique à sa manière, il se morfond la main dans le pantalon et, entre guimauve et préservatif, se demande quel chemin prendre pour retrouver le bonheur. Celui de Paris peut-être ? Après tout, c'est là-bas que Mathilde est partie.
Comment imaginer que voici 150 ans, il a fallu toute la détermination de Pierre de Nohlac pour sortir de l'oubli le Château de Versailles ?Comme toute sa famille, Henri mène une vie de château... Et pas dans n'importe lequel ! Au château de Versailles où son père travaille. Mais grandir dans un palais ne rend pas la vie forcément plus belle, surtout lorsque votre père a décidé de dédier la sienne à cet édifice.En 1887, Pierre de Nolhac est nommé attaché au Château de Versailles afin de veiller sur ses collections, derniers trésors d'une royauté désormais abolie. Le jeune homme a de l'ambition : rapidement promu conservateur, il veut que le palais du Roi-Soleil retrouve une place de choix dans le coeur des politiciens, des artistes, des Français tout simplement. Il mettra toute son énergie pour redonner au lieu ses lettres de noblesse... Mais à quel prix pour sa vie personnelle et celle de ses proches ?Son fils Henri nous conte sa vie de famille et de château, un récit mêlant joies et drames, petite et grande histoire...
Pour ce 20e tome, suivez te guide ! Et pas n'importe lequel. Après s'être frotté aux joies de la nature, le valeureux plantigrade nous embarque à travers les allées des musées, galeries, expositions, mais pas que... Créé en 1980, Barnabé traverse les âges et fait te bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche.A ta fois drôle, intelligent et philosophique, ce 20e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de près de 1000 gags unique en son genre !
L'ours Barnabé est de retour ! Après avoir découvert un nouveau monde, le voici qui se frotte aux joies de la nature ! Entre forêts, lacs, et rivières, le valaureux plantigrade ne manque pas de ressources pour se sortir de toutes les situations les plus farfelues. Crée en 1980, L'Ours Barnabé traverse les âges et fait le bonheur des petits comme des grands. Mu par une douceur de vivre communicative, notre ours fait preuve d'une spiritualité pleine d'humour qui fait mouche. À la fois drôle, intelligent et philosophique, ce 19e tome est une fois de plus propice à la réflexion et à l'imagination, sans pour autant être moralisateur. Une série de plus de 900 gags, unique en son genre !
Dans une sorte de Moyen-Âge fantasmagorique, Martin erre entre le monde des vivants et celui des morts. Pendu pour avoir tué son père à coups de hache et avoir donné ses restes aux cochons, il est renvoyé sur terre pour élucider si son cas était pendable ou non. Lui ne se souvient de rien.Recueilli par une vieille sorcière aux moeurs décousues et passablement lubriques, il parvient à s'échapper. Mais ce n'est que la première d'une série de rencontres plus effrayantes les unes que les autres, mêlant fantômes, mercenaires, pèlerins, Belzébuth et autres créatures infernales.Au fil du récit, Martin va vivre une sorte de psychanalyse sauvage, mais aussi finir par découvrir les causes de son acte.
Dans un monde où la politique de l'enfant roi est devenue règle étatique, Benoît se retrouve contraint de slalomer entre les marmots qui ont envahi - sur ordre du Maire - son lieu de travail. Tout ce qui peut leur nuire est fermement prohibé. Par conséquent : plus question de fumer une seule cigarette, et aucune exception ne sera tolérée. Pour preuve, le cas du condamné à mort Désiré Johnson qui s'entête à exiger une dernière cigarette avant son exécution ce qui embarasse les autorités et déchaîne les lobbies du tabac.De son côté, Benoît a pris l'habitude de se dissimuler dans les toilettes de son boulot pour griller en douce ses cigarettes, jusqu'au jour où il oublie malencontreusement de verrouiller la porte. Une étourderie qui lui coûtera cher : surpris par une fillette et accusé de « crime contre l'enfance », le quadragénaire fautif se retrouve alors poursuivi sans relâche par une justice au pouvoir sans limites. Désarmé, il fera tout pour échapper à l'absurdité de son destin, quitte à se lier au groupe de terroristes novateurs qui produit la sanglante téléréalité : « Martyre Academy »...
Dans la nuit, une jeune fille court pour attraper son train. Elle désire partir au plus vite. Mettre des kilomètres entre elle et le centre danois de l'Eglise de Scientologie où elle vient de passer plusieurs mois, éprouvants, éreintants. Dans la tranquillité du train qui file vers Paris, Marion se souvient de l'itinéraire qui l'a amenée jusqu'ici : publicitaire aux soirées aussi remplies que les jours, en rupture amoureuse et familiale, elle suit les conseils d'un ami qui lui propose de venir se ressourcer, s'épanouir grâce à des techniques scientifiques parfaitement éprouvées. Marion met, avec espoir, le doigt dans un engrenage dont il lui faudra des années pour s'extirper entièrement.L'itinéraire de Marion n'a rien d'extraordinaire. Il est malheureusement banal et ne pourrait faire la Une des journaux. C'est cequi le rend exemplaire : Marion ressemble à n'importe quel adepte de sectes, son endoctrinement a été progressif, sans violence. Mais il l'a laissée durablement meurtrie. Et elle a dû prendre sur elle pour confier dans le détail son histoire à Louis Alloing, son ami dessinateur de BD, et à Pierre Henri, le scénariste de cet album.
L'Ours Barnabé, créé en 1981 pour la revue Amis-Coop, est un chef d'oeuvre d'humour et de logique qui réussit l'acrobatie d'être accessible aux plus jeunes et d'émerveiller les adultes.Les surprises graphiques ou verbales, les raccourcis et les paradoxes de cet ours débonnaire en font l'une des bandes dessinées d'humour pour enfants les plus intelligentes de la génération. Elle futd'ailleurs nominée à Angoulême en 1990 et Prix RTL enfant 1992. Ce premier volume de L'Ours Barnabé, version intégrale, réunit 190 planches parmi les premières réalisées par l'auteur. Deux autres volumes suivront et reprendront l'intégralité des pages précédemment parues, tandis que continueront à paraître des ouvrages entièrement inédits.
Elle n a pas de nom, juste Bibi. Elle n'a pas pour autant sa langue dans la poche. Elle jette sur son univers ainsi que sur les pays qu elle découvre un regard tout à la fois plein de fraîche naïveté et de délicieuse malice. Entre ses voyages dans des contrées lointaines (Pérou, Québec, Afrique, Inde...), ses disputes avec Prescott le nounours, sa découverte des mystères de l'humanité, le chat Trafalgar et Isidore, le fils des voisins, Bibi apparaît comme une gamine un peu trop dynamique pour être une petite fille modèle ...Après un tome 1 qui a marqué ses lecteurs, le retour attendu d un petit caractère frondeur et espiègle !