Il s'agit d'un marin danois, exposa le policier. On a retrouvé ses papiers dans ses poches, ainsi qu'une petite somme d'argent en devises danoises et en livres sterling. Une fois de plus, l'agression n'a pas eu le vol comme but. Quant à la blessure, continua le médecin, elle a été faite par une main hâtive, au moyen d'un long couteau courbe, lame épaisse mais sacrément coupante. Un bistouri ne l'aurait pas mieux opéré. Le meurtrier a éparpillé sur le sol les chairs superficielles pour n'emporter que le coeur. Un travail professionnel ? s'enquit Holmes. Un travail de boucher, oui. Le gaillard doit attirer sa victime dans l'ombre, puis il l'assomme et entraîne le corps dans un lieu désert pour terminer la besogne. Il doit avoir les mains dégoulinantes de sang et ses vêtements ne sont certainement pas dans un meilleur état. Jack the Ripper est de retour, pour sûr, grogna l'un des hommes chargés d'emmener le corps à la morgue.
Roland le Hardi aurait du paraître dans le premier fascicule Tintin en 1946. Mais Hergé ayant déja quelques aventures médiévales, lui a préféré un aventure de SF intitulée Le Secret de l'Espadon, et Roland le Hardi fut remisé dans un carton.Cet ouvrage, réalisé et mis en page par Philippe Biermé, Président de la fondation E.P. Jacobs, se compose de deux parties : un dossier sur Roland le Hardi avec, entre autres, un fac-similé du manuscrit de 11 pages rédigé par Jacques Van Melkebeke ainsi que le cahier de Jacobs sur cette histoire... et un dossier sur La Chevalerie, comprenant de nombreuses illustrations moyenageuses de Jacobs pour des magazines de l'époque et des dessins d'enfance.