Un dessinateur de bande dessinée, de retour de festival, s’arrête le temps d’une nuit dans un hôtel au bord d’une nationale. Epuisé, il rejoint sa chambre, dont la décoration, toute simple, se résume à une gravure encadrée au-dessus du lit.Intrigué par le dessin, le voyageur s’approche, tend la main vers le cadre et voit ses doigts passer au travers... Bientôt, c’est son corps tout entier qui est aspiré et projeté dans un monde absurde, complètement fou et pourtant étrangement familier : les soldats sortent de terre comme des champignons, les maisons ont des racines, et on entend dans les coquillages... mieux que la mer, les cris des naufragés ! Après cette première nuit, le dessinateur n’aura qu’une envie : retrouver le monde “de l’autre côté des gravures”.
Le succès des Schtroumpfs est tellement immense dans le monde entier qu'on en oublie parfois le secret de leur naissance : ces petits lutins bleus n'étaient que les personnages secondaires d'une bande dessinée de Johan et Pirlouit, La flûte à six Schtroumpfs, parue dans le journal Spirou en 1958. De la même façon, le succès des personnages a parfois éclipsé leur créateur, Pierre Culliford, dit Peyo, dessinateur de génie et raconteur d'histoires, qui créapour l'hebdomadaire de Marcinelle, en plus des Schtroumpfs et de Johan et Pirlouit, les aventures de Benoit Brisefer.Une vie à Schtroumpfer est la biographie en images d'un géant de la BD franco-belge, créateur de trois grandes séries d'humour et d'aventure, et qui fut également, à partir des années 70, au centre d'un phénomène de société unique dans la BD européenne : le succès planétaire des Schtroumpfs, grâce aux dessins animés, au merchandising et aux super-productions hollywoodiennes.Sur le même principe que les précédentes biographies en images consacrées à Juillard, Cosey ou encore Tillieux, le livre est entièrement tourné vers le dessin, et l'on redécouvre au fil des pages l'immense talent artistique de Peyo. On y trouvera des dessins connus présentés sous un jour nouveau, de nombreux inédits, une présentation «carnets» et une qualité d'impression ordinairement réservée aux livres d'Art. Pour respecter la règle de la collection - donner la parole à l'auteur - les textes accompagnant les dessins sont extrait d'interviews accordées par Peyo tout au long de sa carrière.
Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami peintre Basil Hallward, obsédé par Dorian, tire de ce dernier toute son inspiration et réalise son portrait. Au cours d'une séance de pose, Dorian fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la perversion qu'Harry pourrait avoir pour son jeune et innocent adonis, le peintre lui demande de ne pas tenter de le corrompre avec ses théories sur la jeunesse et le plaisir ... mais en vain. Va naître dès lors en Dorian une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait. Il fait alors le voeu insensé de garder l'éclat de sa beauté tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés.L'ouvrage : L'artiste espagnol Enrique Corominas n'a pas froid aux yeux en s'attaquant à ce monument de la littérature fantastique et philosophique. Amoureux du roman d'Oscar Wilde, la volonté d'Enrique était de traduire en dessin le charme inquiétant du roman. Il y parvient grâce à un trait unique, sensuel, élégant, par moment surréaliste... Son style graphique fait écho aux ambiances et à l'esprit de Wilde. Il nous plonge ainsi dans un Londres lugubre et venimeux, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium. La mise en couleur directe évolue au fil de l'album et la palette de Corominas traduit la chute et la décadence de son personnage principal. Le Portrait de Dorian Gray fut considéré en 1890 comme immoral, mais c'est avant tout un roman magistral, captivant
Été comme hiver est l'artbook consacré au travail de Jean-Pierre Gibrat de ces vingt dernières années, en particulier autour des séries Le Sursis, Le Vol du corbeau et Mattéo. L'auteur a lui-même sélectionné ses meilleurs dessins, supervisé la création du livre et porté le plus grand soin à la reproduction de ses dessins. Fait rare chez les auteurs de bande dessinée, Gibrat partage son temps entre ses séries et les illustrations qu'elles lui inspirent. On peut «lire» ses illustrations dans la continuité de ses albums, que l'on retrouve ses héroïnes en plein exode, parmi les réfugiés fuyant Paris, ou sur le quai d'une gare, regagnant la capitale après la défaite allemande.À travers ces dessins réalisés en couleur directe, Gibrat nous offre sa représentation de la beauté féminine, mélange de force, de fragilité, d'humour et de sensualité. On ne peut s'empêcher de tomber amoureux des femmes de Gibrat ! Jeanne, Cécile et Amélie sont mise à l'honneur dans ces pages grand format, dans les contextes historiques des événements du XXe siècle ou dans la simplicité de leur vie quotidienne, assises à la terrasse d'un café, dans le métro parisien ou songeuses, faisant quelques pas sur la plage.Tout au long du livre, dans une longue interview menée par son amie Rebecca Manzoni, Jean-Pierre Gibrat se dévoile et nous fait partager avec humour et sincérité son goût de l'Histoire, de la représentation féminine, ses influences en dessin, en littérature, en cinéma, et son parcours original, depuis les premières caricatures à la façon des Grandes Gueules jusqu'à ses derniers albums, en passant par l'incroyable richesse des années « Pilote ».
Jasmine Stenford est en route pour Mars. Condamnée aux travaux forcés, en compagnie de milliers d'autres prisonniers. Pourtant, il y a peu, cette flic de 29 ans était l'une des meilleures inspectrices au sein de son unité anti-criminalité basée à Londres. Mais un an auparavant, lors d'une intervention où son équipe allaient arrêter les responsables d'un réseau de trafic de stupéfiants dans la banlieue londonienne, les choses ont mal tourné et elle a tué par erreur la fille du sénateur Toading, le chef d'une des familles les plus puissantes de Grande-Bretagne.Quelqu'un doit payer pour cette bavure. Et être condamnée à la prison en l'an 2132, dorénavant, c'est un aller simple dans les camps de travail de Mars assuré.Sans espoir de retour.Jasmine Stenford se trouve donc dans le bloc opératoire de l'immense vaisseau carcéral qui ne va pas tarder à arriver sur Mars. Comme tous les prisonniers arrivant sur cette planète, on lui greffe un implant respiratoire facial qui lui permettra de respirer à l'air libre, en attendant que l'atmosphère martienne soit suffisamment transformée pour que les humains puissent un jour s'en passer.Dès son débarquement, elle est affectée à une unité travaillant dans l'aménagement d'immenses canalisations sur le sol martien. Va commencer pour elle une existence de forçat, où hommes et femmes essaient de survivre ensemble, où des clans de prisonniers opposés s'affrontent et où il faut choisir le sien, sous la surveillance de drones et de droïdes aussi efficaces qu'impitoyables. Le passé de Jasmine, ex-policière, va la désigner comme une cible de choix pour beaucoup de ses compagnons de déportation.
À Paris, de nos jours, on suit les pas d'une jeune femme solitaire, sauvage et un peu paumée. Depuis son enfance, elle pratique la seule activité pour laquelle elle est incroyablement douée : Linn est une voleuse ! Pour tromper l'ennui, elle cambriole des musées ou des hôtels particuliers et s'empare, au profit de collectionneurs peu scrupuleux, de reliques ou d'objets d'arts de grande valeur. Son dernier coup de maître : elle a dérobé pour le compte du sulfureux Argonovitch un bijou d'une valeur inestimable : le médaillon du Dieu Aton dont aucune representation n'existait à ce jour.En essayant d'échapper à la propriétaire du joyau, Linn traverse une porte et se trouve projetée dans un Paris parallèle, moyenâgeux et menaçant, dans leque l'Histoire ne s'est pas déroulée de la même façon...Stephen Desberg - scénariste du Scorpion, du Jardindes désirs, de I.R.$ ou encore de l'Etoile du désert - et Yannick Corboz, le dessinateur surdoué de l'Assassin qu'elle mérite ont réalisé une grande bande dessinée au croisement de trois genres : L'Histoire, le polar et la Fantasy.
Regroupant une grande variété de travaux résumant ses 15 premières années de carrière, ce livre nous permet d'entrer dans l'univers créatif de de cet infatigable créateur.Reprenant certaines de ses illustrations les plus célèbres provenant de la trentaines de livres et albums qu'il a illustrés, l'ouvrage proposera aussi de nombreux dessins totalements inédits pour le grand public provenant de ses recherches, croquis, travaux pour des films d'animations ou différents projets.Ce catalogue met en valeur l'étonnant registre graphique de Benjamin Lacombre (peintures, affiches ou volumes, scénographie de lieux et d'expositions ou création de collections de vêtements ou d'objets) et permet de mieux appréhender cet artiste unique.
À Paris, de nos jours, on suit les pas d'une jeune femme solitaire, sauvage et un peu paumée. Depuis son enfance, elle pratique la seule activité pour laquelle elle est incroyablement douée : Linn est une voleuse ! Pour tromper l'ennui, elle cambriole des musées ou des hôtels particuliers et s'empare, au profit de collectionneurs peu scrupuleux, de reliques ou d'objets d'arts de grande valeur. Son dernier coup de maître : elle a dérobé pour le compte du sulfureux Argonovitch un bijou d'une valeur inestimable : le médaillon du Dieu Aton dont aucune representation n'existait à ce jour.En essayant d'échapper à la propriétaire du joyau, Linn traverse une porte et se trouve projetée dans un Paris parallèle, moyenâgeux et menaçant, dans leque l'Histoire ne s'est pas déroulée de la même façon...Stephen Desberg - scénariste du Scorpion, du Jardin des désirs, de I.R.$ ou encore de l'Etoile du désert - et Yannick Corboz, le dessinateur surdoué de l'Assassin qu'elle mérite ont réalisé une grande bande dessinée au croisement de trois genres : L'Histoire, le polar et la Fantasy.Dans un album grand format, la version en noir et blanc des Rivières du passé. Avec un cahier de 8 pages supplémentaires et un ex-libris numéroté.
Curiosités est le premier Art-book de Benjamin Lacombe, illustrateur phare de la nouvelle illustration Française.Regroupant une grande variété de travaux résumant les 15 premières années de carrière de l'artiste, ce livre nous permet de rentrer dans l'univers créatif de cet infatiguable créateur.Reprenant certaines de ses oeuvres les plus célèbres provenant de la trentaine de livres et albums qu'il a illustrés, l'ouvrage proposera aussi de nombreux dessins totalement inédits pour le grand public provenant de ses recherches, croquis, travaux pour des films d'animations ou projets inaboutis.Parcourant un vaste registre graphique allant de la peinture, à l'affiche enpassant par le volume, la scénographie d'espaces ou d'expositions et la création de collections de vêtements ou d'objets, ce catalogue d'une grande richesse permet de mieux appréhender cet artiste unique.
Quatrième titre de la collection «Biographie en images», Heroic reprend le principe des ouvrages précédents consacrés à Juillard, Vicomte et Cosey : des dessins connus présentés sous un jour nouveau, des centaines d'inédits, une présentation «carnets» et une qualité d'impression ordinairement réservée aux livres d'Art. Pour la première fois, un grand classique de la bande dessinée fait son entrée dans notre catalogue. Pour respecter la règle de la collection - donner la parole à l'auteur et à lui seul - les textes accompagnant les dessins sont extrait d'interviews accordées par Tillieux tout au long de sa carrière. Le livre est constitué de 8 chapitres sous le signe des principaux héros de Tillieux : les Heroic Albums, Félix, César et Ernestine, ou encore Gil Jourdan, la série qui propulsa son auteur parmiles plus grandes signatures du Journal Spirou.
Fin de la trilogie ! La planète-prison se révolte : une grande fresque de science-fiction et d'anticipation politique.Sur la planète-prison qu'est devenue Mars, la situation devient hors de contrôle : Rojas, le chef de l'Eglise syncrétique, lance une dernière croisade pour s'emparer de la colonie martienne. Avec l'arrivée des nouveaux prisonniers envoyés par la Terre, ce sont de nouvelles troupes qui vont rejoindre le leader fanatique. D'autantque le vaisseau abrite une arme redoutable mise au point par les adeptes de la secte. Pour contrer les plans de Rojas, Jasmine s'est alliée aux Solitaires. Leur seule chance : unir leurs forces aux Services de sécurité martiens, dirigés par Sophie Berken. Les deux femmes se respectent, vont se battre côte à côte et saisir cette dernière chance. Mais n'est-il pas trop tard ?
Sur 250 pages, le récit véridique de Witold Pilecki, capitaine de cavalerie, membre de l'armée secrète polonaise, qui se laisse volontairement interner au camp d'Auschwitz en septembre 1940 sous la fausse identité de Tomasz Serafinski. Sa mission : organiser dans le camp un réseau de résistance - il réussira à regrouper plus de 300 membres - pour créer un soulèvement. Mais l'aide extérieure nécessaire à la réussite de sa mission ne viendra pas. Menacé d'être démasqué par les SS, il s'évade du camp en avril 1943. Pendant ces 948 jours d'enfer, Witold rédigera plusieurs rapports pour l'armée secrète polonaise en attendant, en vain, l'ordre du soulèvement. Il fait partie des premières personnes à avoir informé les alliés des conditions de détention et des atrocités commises à Auschwitz.Nous tenons beaucoup à ce projet. Le sujet, terrible, est traité avec beaucoup d'intelligence, de subtilité, et de légèreté, comme pouvait l'être le Maus de Spiegelman. C'est à la fois un document historique et un thriller passionnant à lire.Gaëtan Nocq s'appuie sur la posture de Witold Pilecki qui, en introduction de son rapport précisait de décrire seulement les faits bruts. C'est toute la valeur du témoignage qui est mise en scène dans ce roman graphique. Son point de vue se situe à hauteur d'homme. Comme un reportage. Il se focalise sur le parcours de Witold alias Tomasz infiltré dans le camp pour une mission de résistance. Un homme concentré sur sa mission secrète mais aussi sur sa propre survie. Suivre le personnage dans cette mission d'espionnage qui apparait bien impossible dans ce contexte de terreur. Mais l'espoir est là, même infime et Witold fait tout pour trouver la faille. C'est un huis-clos avec ses porosités, ses ouvertures. C'est un voyage dans monde à part, déshumanisé par ses maîtres mais pas par ses esclaves.
L'univers d'olivier ledroit est composé d'esprits mystérieux et insaisissables : les elfes et les fées.Il a fallu à notre illustrateur toute la dextérité pour pouvoir les approcher, les croquer, et nous livrer ce guide des fées et des elfes les plus remarquables.
L'univers d'Olivier Ledroit est composé d'esprits mystérieux et insaisissables : les Elfes et les Fées. Il a fallu à notre illustrateur toute sa dextérité pour pouvoir les approcher, les croquer et nous livrer ce guide des Fées et des Elfes les plus remarquables.
La fin du Tome 1 laissait les lecteurs sur un vision remarquable : TER n'est pas notre Terre, ni même une planète... C'est un vaisseau spatial à la dérive. Le monde de Pip, Mandor et Ys s'est construit dans les alluvions amassées et collées sur les flancs d'un gigantesque croiseur interstellaire qui erre depuis des siècles à travers l'espace...Au retour de leur expédition, Mandor et ses amis découvrent un spectacle de désolation : leur village s'est effondré, il ne reste de Bas-Mesnil qu'un tas de ruines et de citernes éventrées. Les habitants en rejettent la faute sur Mandor, qui échappe au lynchage de justesse grâce à l'intervention du Bourdon et de ses prêtres en armes. Il sera donc jugé, et probablement exécuté.Mais le sol tremble à nouveau, de plus en plus fort, et la panique s'empare de toute la communauté. Mandor, que certains considèrent toujours comme le prophète, a alors une vision : il décrit une crypte, bordée d'un lac intérieur... Le Bourdon reconnaît l'endroit et ce sont bientôt des milliers d'abitants, les survivants du séisme, qui se dirigent vers la grotte. À l'intérieur, derrière des reliques religieuses, se trouve un sas habilement dissimulé. Mandor, retrouvant des gestes enfouis dans sa mémoire, parvient à l'ouvrir... Ils pénètrent alors dans l'obscurité chaude du ventre du navire...Simultanément, des premières bribes de souvenirs reviennent à Mandor... Maintenant il en est sûr : il est un de ceux « de l'intérieur » du vaisseau. Sa mémoire s'éclaire encore davantage : n'avait-il pas pour charge de joindre ceux « du dehors » pour leur annoncer que la prophétie se réalisait, que les Temps Nouveaux surgissaient ?Que dit la prophétie ? Au-delà de son langage emphatiques et de ses images spectaculaires, les faits qu'elle annonce sont réellement extraordinaires ! Voilà : après des siècles d'immobilisation (suite à la plus terrible bataille de tous les temps) les machines du navire se sont auto-régénérées et vont d'elles-mêmes se remettre en marche. Il est maintenant grand temps pour tous de rejoindre l'intérieur du navire car celui-ci repart, le Jupiter reprend sa course !
La fin du Tome 1 laissait les lecteurs sur un vision remarquable : TER n'est pas notre Terre, ni même une planète... C'est un vaisseau spatial à la dérive.Le monde de Pip, Mandor et Ys s'est construit dans les alluvions amassées et collées sur les flancs d'un gigantesque croiseur interstellaire qui erre depuis des siècles à travers l'espace...Le Tome 2 voyait le vaisseau reprendre sa course. Un gigantesque tremblement de «Ter» provoque l'effondrement des cités de la surface. Pour survivre, les survivants des Mesnils doivent suivre Mandor à l'intérieur du vaisseau, conformément à la prophétie inscrite dans les Livres. Mais Mandor n'a pas l'âme d'un prophète, ni d'un sauveur. Etreint par le doute, il guide ses amis à l'intérieur du vaisseau tandis que la mémoire lui revient peu à peu. Il connait ces lieux, il vient d'ici, de l'intérieur du croiseur, et sa mission est de guider ses amis à la rencontre d'une autre civilisation, pacifique plus avancée technologiquement.Tome 3 : Mandor a accompli sa mission : la jonction a été effectuée avec ceux de l'intérieur... ou plutôt ce qu'il en reste. Une guerre déchire les habitants du vaisseau depuis qu'une bande de fanatiques - les intégraux - a refusé que quiconque reprenne les commande du Jupiter, préférant le laisser dériver au gré de «la trajectoire de Dieu». L'objectif de Mandor et de ses compagnons est à présent de rejoindre le centre de commandes du croiseur, qu'ils tiennent encore, mais pour combien de temps ? A la recherche de son identité, Mandor s'aperçoit que ses doutes étaient fondés : il n'est pas un prophète, peut-être même n'est-il pas un homme !...
Dans la lignées des succès de librairie Iroquois et Pawnee, Patrick Prugne retrouve les grands espaces et l'Aventure, sur fond de vérité historique. Il réalise avec Vanikoro un rêve de plusieurs années : retracer l'histoire de l'expédition Lapérouse et lever, à l'aide d'une solide documentation et de son imagination fertile, le mystère qui entoure son naufrage.Les quelques survivants de l'expédition - on le sait - ont vécu plusieurs mois sur l'île et ont bâti un camp entouré d'une palissade en bois. Ils auraient construit un bateau à deux mâts pour quitter l'archipel, tandis que deux de leurs compagnons décidaient de rester sur Vanikoro. La tradition orale, transmise au cours des siècles par les descendants des natifs, relate que l'un d'entre eux survécut de nombreuses années, tissant probablement des liens avec les premiers habitants de l'île.Quels furent les premiers contacts avec ces tribus ? Les survivants furent-ils massacrés ou accueillis comme des divinités ? Que devinrent les trésors qui emplissaient les cales des deux vaisseaux ? Et enfin, comment se comportèrent les marins, appelés à s'entraider pour conserver une chance de rester envie ?À partir de ce canevas, Patrick Prugne tisse une histoire comme il les aime, entre aventure humaine et choc de civilisations. Il nous offre, à propos d'un des plus grands mystères de l'Histoire maritime, la vision d'un auteur passionné au sommet de son art.
La nuit où naquit Temujin, le vieux chaman Özbeg était en retard. Quand il arriva sur les lieux les membres de la tribu étaient très agités. Il était trop tard pour sauver la mère et de sombres évènements entouraient la conception de cet enfant. mais tout ça, le chaman le savait déjà. Il avait été contacté par les esprits pour venir en aide à ce petit être, afin qu'il puisse vivre et ainsi donner libre court à sa fabuleuse destinée !Entre Histoire et Fiction : Le scénariste Antoine Ozanam offre là une variation personnelle sur la jeunesse de Gengis Khan ; une fiction, un « revival » de la vie de ce grand chef Mongol. L'idée est que la vie n'est qu'un cycle et que des personnalités fortes, des destinées exceptionnelles peuvent se répéter, mais de façon un peu différente. Ainsi, il s'agit bien de Temujin, qui deviendra Genghis Khan dans un autre temps, dans une autre vie.Adopté par le chaman Özbeg, Temujin bénéficie d'un enseignement proche des esprits. Il s'avère même avoir un talent particulier qui lui permet de récupérer les âmes des défunts. Cette jeunesse chamanique et son lien particulier avec l'Ayami (l'esprit de la Terre Mère) pousseront Temujin à devenir le guide du peuple Mongol :Le grand Gengis Khan. Cependant, le fil des évènements de cette histoire laisse à penser que le destin de ce leader charismatique aurait pu être tout autre dans cette autre vie.
En 2005 paraissaient aux éditions Daniel Maghen Les Voyages d'Anna, le carnet de voyage de Jules Toulet, un peintre voyageur de la fin du XIXe siècle. Onze ans plus tard, Emmanuel Lepage, René Follet et Sophie Michel redonnaient vie à ce peintre imaginaire dans Les Voyages d'Ulysse, paru en septembre 2016. On y retrouvait Jules voyageant à bord de l'Odysseus en compagnie de Salomé, la mystérieuse et fascinante capitaine du navire. Et l'on devinait, en pointillé, la blessure du jeune artiste qui prenait la mer pour oublier son passé. Grand succès de librairie, cette bande dessinée a obtenu le prestigieux Grand Prix de la critique «ACBD» en 2017.Emmanuel Lepage, René Follet et Sophie Michel reprennent leurs personnages dans Les Voyages de Jules, une aventure rédigée sous la forme d'un journal, plus précisément du journal imaginaire de Jules Toulet, peintre et écrivain voyageur...Le livre s'ouvre sur une lettre de Jules à Anna :« Chère Anna, Tu me demandes dans ta dernière lettre ce qui m'a poussé à peindre et qui ont été mes maîtres... C'est une longue histoire et si nous nous retrouvons un jour, peut-être que je te la raconterai. Comme toutes les histoires qui construisent une vie, elle est faite de détails, de petits riens et de grands événements qui ne concernent que moi. Ma fascination pour la mer ? Je sais qu'elle t'intrigue. Pourtant, je crois que c'est toujours la même chose : un horizon en appelle un autre et je me suis toujours senti en recherche. Devant moi, au-delà des flots, il y a toujours un meilleur possible, une promesse, une rencontre, une aventure...»
Un récit de science-fiction haletant, dépaysant et poétique. Le nouveau cycle des aventures de Mandor, à la recherche de ses origines.En approche de la Terre, à bord d’une navette du vaisseau Jupiter, Mandor et ses compagnons explorent les environs et découvrent des éléments troublants : aucun signe d’activité humaine, une dent d’une taille gigantesque, et une faune monstrueuse qui manque de détruire le vaisseau... Les visiteurs devront choisir avec précaution le lieu de leur installation. Conscients que les ressources technologiques viendront bientôt à leur manquer, la petite communauté va devoir apprendre à vivre sans leurs outils évolués, pour réinventer une civilisation. Que s’est-il passé sur Terre depuis le départ du Jupiter ?
Un récit de science-fiction situé dans la province de Eeyou Istchee Baie-James, région des Monts Otish, au Québec.Mine de diamant de « La grande Ourse ». Fin d’été. Une secousse fait trembler la terre, suivie d’un effondrement de terrain dans un secteur proche de l’exploitation. Roy Koks, le responsable de la prospection et la géologue Natane se précipitent pour examiner la nature des dégâts. Une grande partie de la colline s’est effondrée dans un glissement de terrain sans doute dû aux pluies incessantes qui se sont abattues sur la région depuis des semaines. En recherchant les causes de l’accident, les prospecteurs vont découvrir une faille qui donne accès à une cavité souterraine. Au centre de cette cavité, un gigantesque bloc de rocher parfaitement sphérique...
Commentés par Will lui-même, à travers une compilation d'interviews réalisées entre 1969 et 1998, neuf chapitres reprennent les grandes périodes de l'oeuvre de Will : ses années de jeunesse et son apprentissage auprès de Jijé, son maître en bande dessinée ; son éclosion dans les pages du Journal de Spirou, avec les célèbres Tif et Tondu et leur meilleur ennemi M. Choc ; ses années à la tête de la direction artistique du journal Tintin ; son échappée belle vers une bande dessinée poétique et sans contraintes, avec la série Isabelle qu'il invente avec Macherot, Franquin et Delporte ; ses peintures au lavis, à l'aquarelle puis à l'huile, d'abord exécutées dans le secret de l'atelier, puis exposées en France et en Belgique ; et enfin ses albums en couleurs directes pour lesquels, à soixante ans passés, il réinvente sa façon de dessiner et utilise dans un même album sa maîtrise de la bande dessinée et ses talents de peintre.
Jack, un jeune orphelin acadien, se retrouve enrôlé de force par la marine marchande britannique. Ilest, parmi des milliers, une victime du « Grand dérangement », épisode douloureux de l'histoire américaine, au cours duquel les anglais déportèrent les habitants de l'Acadie vers leurs colonies de la côte Atlantique. Canoë Bay retrace l'histoire de cet enfant soumis aux terribles conditions de la vie sur le « Virginia », dont l'équipage, composé d'anciens bagnards emmenés par le bien nommé « Lucky Roberts », se mutine bientôt. Devenus pirates, Jack et les siens devront apprendre à se méfier des Anglais, des Français, et de quelques « faux » frères de la côte...C'est donc sur fond de lutte entre français et britanniques, pour le contrôle de la région, que Patrick Prugne et Tiburce Oger ont donné vie à Canoë Bay. Un récit romanesque où les faits et les lieux historiques servent de décor aux aventures d'une confrérie de pirates et d'un jeune orphelin, devenu héros malgré lui.
L’histoire d’une vengeance mettant en scène un homme et un grizzly, avec en toile de fond un tournant de l’Histoire Nord-Américaine.En 1756, la France se trouve au coeur d’un conflit majeur qui embrase toute l’Europe et qui l’oppose à la Prusse et à l’Angleterre, son ennemi héréditaire. C’est la guerre de sept ans. Pour les colonies françaises du Nouveau Monde, cette guerre a commencé dès 1754. Les sujets du roi George portent sans relâche l’escarmouche contre les forts français dressés sur leur frontière de l’Ouest. La bataille de Fort Carillon eut lieu au sud du lac Champlain, entre ce dernier et le lac George. Ces deux lacs séparaient la colonie britannique de New York de la colonie française du Canada (Nouvelle-France). L’histoire de Tomahawk débute un mois avant cette bataille et s’achève au moment de l’attaque. Nous suivons Jean Malavoy, jeune milicien, dans un combat contre un gigantesque grizzly...96 pages dont un cahier graphique.
Cinquième titre de la collection Biographie en images, «Mystères ! » reprend le principe des ouvrages précédents consacrés à Juillard, Vicomte, Cosey et Tillieux :Des dessins connus présentés sous un jour nouveau, des centaines d'inédits, une présentation « carnets » et une qualité d'impression ordinairement réservée aux livres d'Art.Pour respecter la règle de la collection - donner la parole à l'auteur et à lui seul - les textes accompagnant les dessins sont extrait d'interviews accordées par Tibet tout au long de sa carrière.Le livre est constitué de différents chapitres sous le signe des principaux héros de Tibet : Depuis Alain Brawl, le premier détective créé par l'auteur à l'âge de 14 ans, jusqu'aux célèbres Chick Bill et Ric Hochet (avec André-Paul Duchateau), qui propulsèrent le dessinateur parmi les plus grandes signatures du Journal Tintin. On n'oubliera pas une bonne dizaine de héros éphémères et d'hilarantes séries d'humour, parmi lesquelles Alphonse, créée en collaboration avec René Goscinny, ou Mouminet, sur des scénarios de Greg.
Jules Toulet, peintre obscur et néanmoins fringant de la fin du XIXeme siècle, a perdu sa muse, son égérie : Anna. Les quelques lettres qu'il a reçues d'elle n'ont fait qu'entretenir la flamme et l'ont empêché de se remettre à peindre. Iltraîne dans Istanbul et essaie de retrouver la ferveur et la créativité de ses années de jeunesse... L'âme en creux, le coeur dévasté et les poches vides, il embarque alors sur L'Odysseus, un mystérieux navire au capitaine non moins mystérieux. Le capitaine Salomé l'accepte en effet à bord car elle s'intéresse à la peinture. En particulier, elle compte sur lui pour l'aider à retrouver un peintre, nommé Ammôn. Pourquoi ? Que lui veut-elle ? Quelle histoire se cache derrière cette femme au front dur qui ne connaît pas la crainte ? Qui est-elle ?Au fil des vagues, Jules et le lecteur apprennent à connaître Salomé.Comme l'homme aux mille ruses, elle vient d'une île des Cyclades.Comme l'homme aux mille ruses, elle tombe de Charybde en Scylla.Comme l'homme aux mille ruses, elle consulte les oracles et visite les enfers.Comme l'homme aux mille ruses, sont destin semble maudit des dieux.Sur L'Odysseus, l'ancienne religion semble avoir encore cours et, comme autrefois le véritable Ulysse, le navire se heurtera sans fin à sa destinée contraire avant de rentrer à bon port.
En 1608, Québec n'est qu'un nom griffonné sur une vague carte d 'Amérique du Nord, une grande bâtisse fortifiée construite sur les rives du Saint Laurent où une quarantained'âmes s'apprêtent à passer leur premier hiver. La France d'Henri IV se soucie peu de ces arpents de neiges habités par une poignée de sauvages. Plus préoccupée par les richesses que lui procurent la pêche à la baleine et la traite des fourrures, elle n'envisage nullement l'installation d'une colonie. Samuel de Champlain, fondateur de Québec, n'aura alors de cesse de défendre son Canada. Il saura imposer un climat de paix et de confiance entre nations amérindiennes (Hurons, Alguonquins, Montagnais) et Français. De ces relations naîtra un commerce florissant. Peaux de castors et de loutres s'échangent à bas prix contre marmites, haches, clou et autres divers objets en fer. Ce juteux commerce ne dure qu'un temps...Les raids meurtriers incessants que mènent les Iroquois dans la vallée du Saint Laurent contre les convois de pelleterie hurons ou algonquins exaspèrent très vite la petite communauté française.Soucieux de consolider l'alliance faite avec ses alliés amérindiens, Champlain prend le sentier de la guerre à leurs côtés et part pour l'Iroquoisie. C'est dans ce contexte que se situe l'histoire qui suit. Le long de la Rivière des Iroquois, sur le lac Champlain, un mois de juillet 1609 en Nouvelle France.
Un homme surgit de nulle part, d'un cimetière dans un désert hostile, inhabité, où personne ne peut vivre.Il est découvert par Pip, un jeune filou, pilleur de tombes de son état, qui le récupère endormi au fond d'une sépulture. Il est nu et ne parle pas. Seul signe distinctif : sur son bras un tatouage figurant une main, qui lui vaudra le surnom de Mandor (« Main d'Or ») Pip l'emmène avec lui — parmi le butin dont il fait partie — à Bas Courtil, bourg primitif accroché à une butte rocheuse. Le village l'intègre sans difficulté, tant il est simple et facile à vivre. Petit à petit, il apprend à parler, se révèle intelligent,et surtout indispensable : en effet, si sa mémoire lui fait toujours défaut, il est incroyablement doué pour réparer toutes les mécaniques fatiguées et remettre en marche les mille et une bricoles que Pip a entassées au cours de ses rapines...Parmi ces objets, une minuscule machine que Mandor réussit à faire fonctionner et qui projette sur les murs d'étranges images. Les villageois ignorent tout de ce qu'elles représentent mais le lecteur, lui, reconnaitra des bandes d'actualités terriennes : le départ du Titanic de Southampton, la bataille de la RAF et de la Luftwaffe au-dessus des côtes anglaises en 1940, les premiers pas de l'Homme sur la Lune...Les villageois le considèrent bientôt comme un magicien, une sorte de guide dont l'arrivée était annoncée par une très ancienne prophétie. Les prêtres de Haut-Courtil, gardiens des Écritures, voient pourtant d'un mauvais oeil l'arrivée de ce mystérieux étranger qui pourrait un jour remettre en cause leur autorité.
L'auteur du Cahier Bleu dévoile les carnets qu'il réalise dans le secret de son atelier depuis vingt ans. Des dessins, encore des dessins, toujours des dessins... En 2006 paraissait Entracte, la biographie en images consacrée à André Juillard. Le public découvrait, en même temps que les coulisses de ses bandes dessinées - Les 7 Vies de l'épervier, Plume aux vents, Le Cahier bleu et Blake et Mortimer - une autre facette de l'artiste : une oeuvre totalement inconnue jusqu'alors, constituée des dessins, croquis et esquisses que Juillard, jour après jour, réalise pour son plaisir.Cet ouvrage reprend la vie dessinée de Juillard là où s'achevait Entracte... Mais depuis 2006, si l'auteur a continué de ravir ses lecteurs en leur proposant de nouveaux albums - Blake et Mortimer, Léna, Mezek, Double 7 -, le nombre de dessins libres s'est littéralement envolé ! Se consacrant totalement à cet exercice qui, de son aveu, lui est aussi indispensable que de respirer, Juillard a rempli des dizaines de carnets d'esquisses vibrantes, parfois rehaussées de couleurs, représentant en majorité des nus féminins.On y retrouve le charme, la sensibilité et la vérité de ses héroïnes, Ariane des 7 Vies et de Plume aux Vents, l'inoubliable Louise du Cahier Bleu, Eve d'Après la pluie... Chacun de ces carnets porte deux informations, la date et le lieu de son achat : Barcelone 2002, Venise 2010, Paris 2016... de tous formats, sur fond blanc, ivoire ou coloré, sur papier lisse, kraft ou velin, ces carnets sont peut-être le travail le plus personnel et le plus précieux d'André Juillard de ces quinze dernières années.Les pages sont annotées des commentaires d'André Juillard, qui nous offre avec cet ouvrage de partager le secret de son atelier.
Anciens, Solitaires ou Inséparables. Ils règnent au plus haut des neiges éternelles ou au plus profond des abysses.Chasseurs redoutables ou proies à leur tour. Créatures merveilleuses, magiques, malveillantes, généreuses, émouvantes.Ce Deuxième Souffle de L'Univers des Dragons est une anthologie de légende signée par cinquante illustrateurs exceptionnels, qui nous font découvrir les secrets les mieux gardés de ces fantastiques êtres ailés.Au fil des pages, il s'avère ainsi que les Dragons furent de grands alliés des Elfes et que pendant des millénaires ils habitèrent ensemble au coeur de la Forêt Almanéenne. Mais ils ne faisaient pas que partager cet endroit paradisiaque : au cours des siècles, les deux peuples avaient appris à cohabiter dans la plus grande harmonie, au point que c'étaient les Elfes qui apprenaient aux dragonneaux à cracher du feu !Mais comme rien ne dure jamais éternellement, leur paisible existence fut alors mise en danger par les hommes et les orques, fauteurs de trouble ancestraux.Le combat fût si rude, apprendra-t-on par la suite dans le « Traité des Dragons des Abysses » du sage Ranlor, que dragons, elfes et dragonneaux durent quitter la forêt et investir le fond des océans.Un terrain, vous l'imaginez bien, propice aux récits les plus incroyables, comme celui de la cité scintillante d'Aril Del, bâtie par les elfes dans les eaux profondes pour contrer l'obscurité. ou celui de Nassah, ce dragon sous-marin qui, fou de douleur, décida de s'attaquer aux navires de passage, avant de disparaitre un beau jour.Des chroniques fabuleuses, dans ce recueil des dragonologues Laurent & Olivier Souillé, et des images somptueuses par les plus grands illustrateurs de fantasy :Paul Kidby, Tom Kidd, Paul Bonner Olivier Ledroit, Civiello Ashley Wood, Peter de Sève, Pascal Moguerou, Alexis Briclot, William Stout, Jean-Sébastien Rossbach, Vincent Dutrait, Paul Dainton, Karl Kopinski, Philip Sibbering, Erlé Ferronnière, Dean Yeagle, Jean-Baptiste Monge, Tony Ditterlizzi, Didier Graffet, Raymond Swanland, Alex Alice, Todd Lockwood.