Entre culture occidentale et culture peul, Aissate mixe les styles musicaux pour créer son propre métissage, image d'une génération sans frontières aux multiples racines. Femme de tête aux textes avertis et à la musique réfléchie, elle tranche dans la masse d'une vérité passée sous silence. Aissate propose un répertoire de chansons en français et en peul. Forte d'une double culture francomauritanienne, elle emmène le public dans son univers riche de multiples influences : reflet de son métissage et de celui d'une France plurielle d'aujourd'hui. Seule avec sa guitare ou en quartet, Aissate propose un répertoire s'inscrivant dans la lignée de la pop de Tracy Chapman, Asa aux influences musique du monde. Ses influences musicales sont autant de clins d'oeil aux musiques militantes pour la paix et rythmant le monde : reggae, afro, pop... Né de la détermination de l'artiste et du soutien d'un public fidèle en constante augmentation, le troisième album d'Aissate : Mieux vaut rire se veut comme une ballade militante et gaie. Le propos y est soucieux de la tradition Peul et ancré dans l'Occident. Album plus pop, aux influences musiques du monde, il est celui d'une maturité naissante. Aissate y est plus affirmée en tant que femme et artiste, accompagnée d'une toute nouvelle équipe. Ses pensées retranscrites dans ses textes se veulent engagées, dans un état d'esprit plus rock, comme elle aime à le définir. Entre pop, reggae et musique du monde, Mieux vaut rire est tout un parcours retraçant la bi-culturalité d'Aissate. Avec plus de 300 concerts, de nombreux festivals (Nancy Jazz Pulsation, Fleur des chants, Les Boulettes d'or, Festival DARC...) et des premières parties mémorables,(Zazie, Mamany Keïta, Asa, Les Frères Diarra, Ilene Barnes, Okou, Idir, Souad Massi) elle conquiert un public intergénérationnel en transmettant un message engagé pour qu'un meilleur avenir se profile.
Au fil de l'air : musiques pour enfants et voix du monde. L'Afrique, de la créolité et de la diaspora à travers des artistes exceptionnels Une autre Afrique, celle des Suds, de l'Océan indien et des Antilles dans un esprit de fête et d'aventure à partager. Depuis plusieurs mois, cette autre Afrique va à la rencontre des enfants. Les marimbas de l'Afrique du Sud croisent le gospel du Zimbabwe. Le parler créole surfe sur les vagues de l'Atlantique Nord et rejoint les couleurs du Cap de Bonne Espérance. Un hommage à la différence et la « créolité » du monde. Des artistes magnifiques, représentatifs de leur culture et ouverts au monde pour une nouvelle rencontre aussi détonante et plaisante que salutaire. DEDE SAINT PRIX, Martinique En véritable griot des îles, Dédé St Prix se nourrit de sa créolité généreuse. On le sent pétri par l'humeur rieuse du carnaval et les ambiances joyeuses des bals et des mariages. Il aime par-dessus tout, les échanges et ressuscite les rythmes de sa Martinique natale. Avec les enfants, mais aussi avec les plus grands, il chante, tape, scatte et rape à la façon créole. GONGXEKA BROTHERS, Afrique du Sud Originaires d'un faubourg du Cap, Nicolas et Ngeba Gongxeka ont démarré leur carrière musicale dans les rues de la ville portuaire. Sous l'aile de Dizu Plaatjies, ils développent une carrière internationale de polyinstrumentistes, danseurs et chanteurs. Le duo chante avec les enfants dans sa langue d'origine, le xhosa, cette langue caractérisée par des clicks spectaculaires qui en font une véritable musique ponctuée de claquements sonores de la langue. INSINGIZI, Zimbabwe Prix France-musique 2010, ce trio originaire de Bulawayo, nous transmet des chants a capella accompagnés parfois de percussions discrètes. Avec une élégance mâtinée de simplicité, ils dessinent des mélodies traditionnelles du Zimbabwe. RAJERY, Madagascar Virtuose de la Valiha, l'instrument emblématique de Madagascar, Rajery (prononcer « Rajer'») est un homme rare et un musicien d'exception. Malgrès son handicap -une main droite amputée- il a réussi à force de détermination à devenir l'un des virtuoses de la valiha et s'est forgé un style unique, dépouillé, raffiné et poétique. La valiha (prononcer vali) est une cithare, sorte de luth tubulaire en bambou. De Janvier à Décembre, des musiciens, en véritables passeurs de musiques et d'espoir, amènent les enfants aux confins de ces chansons où l'on entre dans un monde oublié, méconnu, étranger. Au final : un album intégré à la collection durable « Au fil de l'air », des concerts et des chansons interprétées par les artistes et les enfants. Les diverses productions s'appuient sur des musiques garantes de la biodiversité culturelle, porteuses d'identités, de valeurs et de sens. Elles sont un vecteur d'ouverture, d'éducation à la citoyenneté du monde. Avec Samosas c'est une histoire de fleur, de Caraïbes, de cannelle, d'île Rouge et d'Océan Indien, de diaspora et de créolité. Il y a les Antilles, Madagascar et le grand saut pour une autre Afrique, celle des suds et de l'aventure australe.