Nouvelle sortie sur WONDERFULSOUND. Les origines de ce projet sont profondément ancrées dans l'homme qui a rassemblé The Hi-Fires, l'incroyable batteur Rupert Brown. Sa carrière de percussionniste lui a permis de travailler parmi des icônes telles que Roy Ayers... Avec The Hi-Fires, son interprétation du hip-hop est libre, mais ses productions et ses arrangements entraînent chaque morceau à travers les continents de ses expériences. Le disque est établi dans un monde exotique de Kung Fu français''. C'est comme s'il crée la bande son d'un film à petit budget tourné à La Havane, Cuba. Il existe une instrumentation de cuivres exotiques inspirée du jazz et du hip-hop, mélangée avec des sonorités africaines. La musique de l'album est diverse : la scène de Bristol des années 90, un featuring avec Tallulah Smith, actrice et chef de choeur, ainsi que la chanteuse Séverine Mouletin se mêlent à des rythmes plus étouffés... On retrouve l'influence indéniable de Stereolab, sans les penchants plus obscurs. L'attitude est légère. Peut-être qu'elle s'explique par le calibre des musiciens impliqués. Joueur de sax et flûte de Terry Callier depuis 25 ans, Gary Plumley est ici au saxophone, flûtes, clarinette baryton (il est co-conspirateur, co-producteur et auteur de la moitié du disque) et partage une grande partie de la section des vents avec Andrew Norman, qui lui joue de la trompette. Le formidable et généreux fournisseur de basses fréquences, Rafe Spencer, ancre les rythmes avec sa contrebasse.