DRIIIIING DRIIIIING ! Le téléphone jaune sur le bureau du Détective Kahn s'agite dans tous les sens. L'inspecteur en chef Kong est à l'autre bout de la ligne. Il a une nouvelle mission à confier à notre Sherlock Holmes en culotte courte. C'est lui qu'on appelle quand les adultes n'arrivent pas à résoudre un mystère ou piétinent sur une affaire. Au volant de sa voiturecapsule, il fonce sur les lieux et mène l'enquête en compagnie de son fidèle assistant, le chat Nibalius.D'une simple histoire de vol de billes au grand complot planétaire, Détective Kahn devra contrecarrer les plans de vilains criminels en tous genres. Mais attention, il faudra s'assurer d'être rentré pour l'heure du goûter...Que voulez-vous ? C'est un enfant après tout ! Avec ses intrigues prenantes et ses drôles de personnages hauts en couleurs, Détective Kahn se lit comme on regarde un dessin animé à la télé. Une fois commencé, impossible de décrocher ! L'inspecteur à l'imper' rose et son chat à chapeau pointu vert ne manquent pas d'artifices pour venir à bout des énigmes les plus farfelues. Action, humour et fantaisie, voilà les ingrédients des nombreux épisodes de cet Inspecteur Gadget à la coréenne imaginé par Min-seok Ha.
En Corée, lorsqu'on rêve que l'on perd une dent, cela signifie que quelqu'un va mourir dans la famille. Peu de temps après avoir fait ce rêve, Yoon-Sun reçoit un coup de téléphone qui l'avertit du décès de son cousin dans un accident de voiture.À ce moment-là, elle est en France, loin de son pays natal, et l'annonce de cette disparition va réveiller des souvenirs enfouis. En premier lieu celui de son père, emporté dix-sept ans plus tôt par une crise cardiaque au volant de sa voiture... Né d'un besoin presque vital d'extérioriser ses émotions, Yoon-Sun Park se lance dans l'écriture d'un journal dans lequel elle convoque ses souvenirs en Corée du Sud.Chaque enterrement est alors le point de départ d'une chronique où sont décrites non seulement les coutumes et traditions coréennes, mais aussi les querelles de famille et les non-dits. Sans jamais tomber dans le pathos, elle aborde le thème de la mort avec une infinie délicatesse et une immense pudeur et parvient à rendre son expérience universelle. Dans ce journal, elle dévoile un style beaucoup plus abouti, tout en retenu, pour coller au mieux aux émotions de son sujet. Son dessin subtil, souligné de légers lavis de gris, immortalise d'émouvantes tranches de vie et tente de figer les souvenirs évanescents de ces douloureuses épreuves. Sans doute une façon pour elle de faire face à la mort et de mieux la défier.