L'histoire est simple : partis la voir en week-end, Robert et Raymonde se retrouvent séquestrés par Madame Bidochon mère, victimes de sa tyranique affection. C'est l'occasion qui manquait à BINET pour nous dévoiler quelques piquants secrets de famille... Mais la vraie saveur de ce quinzième tome, c'est de découvrir que la mère Bidochon est surtout... la belle-mère de Raymonde ! Ce nouvel album réjouira tous ceux et toutes celles qui ont dans leur entourage une mère ou une belle-mère, mais rappelez-vous, les Bidochon, c'est les autres !
La mère du petit Chaperon Rouge l'envoie livrer à sa mère-grand, à travers la forêt, une bouteille de gros rouge (et un petit pot de beurre, mais c'est un détail). Ce que remarque le poivrot local, tapi depuis un fourré. Ce dernier comprend que le Chaperon s'en va apporter du pinard à sa mère-grand. Or chemin faisant, la fillette se rince le gosier. Aussi le poivrot profite-t-il que le Chaperon cuve son pinard pour la devancer. Il espère que la vieille paiera son coup. Après avoir tiré la chevillette et fait choir la bobinette, la mère-grand s'avère effectivement de bonne composition - toutes les occasions sont bonnes pour vider une boutanche. Elle lui offre un coup de gnole « thérapeutique » : de la vodka-maison, confectionnée avec de l'éthanol et un glaçon. Le breuvage tape franchement trop pour le poivrot, qui préfèrerait du simple vin. Un coup après l'autre, la vieille finit par s'endormir. Le poivrot décide donc de se déguiser en mère-grand et d'attendre le chaperon. Etant donné que la gamine est ivre comme un polonais, elle n'y verra que du feu. La fillette finit par se pointer, non sans se prendre les doigts dans cette satanée chevillette...
Que dire de ce cinquième album de la célèbre saga de Litteul Kévin, sinon qu'il était très attendu par un nombre toujours croissant de fans en tous genres, des inconditionnels de BD aux amateurs de gros cubes. En quelques années, COYOTE a su installer son petit héros dans un univers bien à lui, où la morale familiale traditionnelle tutoie parfois le monde des bikers tatoués jusqu'aux oreilles. Avec un dessin classique très efficace, il sait nous plonger dans ce monde de simple bonne humeur, de réparties savoureuses et complices entre le petit Kévin et ses parents toujours aussi attachants (surtout sa mère !). Dans ce cinquième album, COYOTE nous raconte neuf histoires d'un Kévin toujours aussi Litteul mais de plus en plus blagueur et taquin, surtout avec les nouveaux personnages qui élargissent la famille : la baby-sitter, la belle-mère, le voisin Ducaillou, et surtout... le petit chien, nouvelle mascotte de la bande. Humour brillant et lisse comme un chrome de Harley.
A ceux qui ne savent pas encore qui est Pascal Brutal nous dirons que c'est le personnage le plus in, le plus moderne, le plus foncedé et le plus hype de la BD. Aux autres qui le connaissaient mais voudraient en savoir plus, sachez que c'est dans ce livre que vous apprendrez les secrets de la genèse de Pascal, l'homme qui s'est extrait seul du ventre de sa mère, le héros des temps post-modernes nés du rapport entre une teufeuse et un punk à chien.
Sous une couverture dont les couleurs sont signées Moebius, on retrouve les histoires mythiques que GOTLIB avait réalisées pour les premiers numéros de l'Echo des Savanes. Il n'est donc pas surprenant d'y retrouver mis en scène Claire BRETECHER, MANDRIKA et GOTLIB lui-même dans une abracadabrante histoire de show télévisé tournant au délire le plus complet. On y retrouve également le parcours psychanalytique d'un homme ayant à coucher avec sa mère et à tuer son père afin de retrouver les ciseaux qu'il a perdus sur son bureau. Et ce ne sont que des exemples ! Un album à mettre dans toutes les bonnes mains.
Cendre, une grande cuisinière, travaille dans un restaurant étoilé : elle découvre un jour qu'on passe à la javel les restes jetés, parce qu'un SDF s'en nourrissait. C'est la goutte d'eau d'un vase déjà trop rempli : de stress, d'obéissance servile, d'une vie citadine loin des siens, et surtout de la perte récente de son père. Elle claque la porte et décide de changer de vie, de changer d'air ! Elle a besoin de se retrouver, en retournant vivre chez sa mère dans le Lot. Là-bas, elle réfléchit à sa vie, et en redécouvrant une vieille ruine au fond du jardin, décide de créer son propre restaurant, avec ses idées, ses envies, sa personnalité, sa liberté retrouvée.
De la naissance de sa vocation aux événements qui ont forgé son amour du drapeau et sa conception personnelle de la justice, Bill Baroud vous dévoile tous ses secrets de jeunesse qui ont fait de ce petit Américain le meilleur agent secret de l'Occident. William Baroudski, douze ans, est élevé par sa grand-mère dans la campagne américaine profonde. Ni elle ni le petit Malcolm, noir, pauvre et néanmoins son meilleur ami, ne se doutent du destin extraordinaire qui l'attend. Seul Bill en est conscient depuis le début. La loi du plus fort est la seule que je connaisse. La vie s'est chargée de me l'inculquer depuis ma plus lointaine enfance. On retrouve avec délice dans La jeunesse de Bill Baroud ce personnage emblématique qui ne perd rien en rajeunissant mais qui, bien au contraire, gagne à la fois en tendresse et en humour acide.
COYOTE a décidément tous les talents. Inconditionel de Fluide Glacial, il crée Litteul Kévin en 1993 et la série se hisse en tête des ventes très rapidement (les trois premiers tomes ont déjà dépassé les 350 000 exemplaires). Les ingrédients qui ont fait adorer Litteul Kévin par tous les publics sont bien là : un petit garçon déluré mais déjà biker dans l'âme, un papa costaud au coeur tendre mais bagarreur, et une maman très... enfin... très très... féminine... A cette petite famille originale, Coyote a adjoint de nouveaux personnages hauts en couleurs, comme la terrible belle-mère, héroïne savoureuse de quelques-unes des huit histoires qui composent ce nouvel album. Pour rire à fond les manettes.
Voici le texte d'époque qui accompagnait la sortie de l'album. Depuis, le « jeune » COYOTE a fait du chemin ! Enfin ! Si un album a été attendu par les lecteurs de Fluide Glacial, c'est bien Litteul Kevin, premier tome d'une série très prometteuse. COYOTE est un (encore) jeune auteur nourri au style GOTLIB/MAËSTER qui a fait ses classes dans les magazines pour motards, bikers et autres Hells... Tatoué jusqu'aux oreilles, Coyote promène ses cuirs et sa Harley dans toutes les concentrations de motos dont il est déjà une vedette. Litteul Kevin est un petit garçon doté d'une Harley à sa taille, d'un père biker et surtout d'une mère très très très pin-up... Amateur de calembours et de gags en tous genres, Coyote invente dès son premier album un univers très original promis à un avenir grand public. A lire sans casque.
Après de longues années d'absence, Lelong nous revient avec son exécrable mais très attachante vieille dame qui use des privilèges de son âge pour rendre la vie impossible à tout le monde. Cette fois-ci Carmen Cru, qui n'a plus d'âge, part rendre visite à sa mère. Vous allez vivre le grand voyage vers le sud et le pire est à craindre pour tous ceux qui croisent le chemin de cette ravageuse vieillarde. Elle passe sa vie à refuser la médiocre existence que la société voudrait lui voir vivre, c'est-à-dire sans bruit, sans mouvement, sans gêne. pour les autres ! Si certains imaginent qu'ils peuvent abuser de sa sénilité, ils ne savent pas à qui ils ont à faire car avec sa hargne habituelle, Carmen Cru triomphe toujours. Tous les lecteurs trouveront avec plaisir ces histoires savoureuses où le bon droit et la justice finissent par triompher de la bêtise et l'égoïsme. Un humour contre l'exclusion.
Carlos GIMENEZ a six ans en I948. Son père est mort et sa mère doit entrer en sanatorium. Il est alors placé dans un foyer de l'Assistance Publique à Paracuellos, près de Madrid. Ballotté de centre en centre, il ne sortira qu'à quatorze ans de ces foyers paramilitaires où le franquisme triomphant entasse les enfants de pauvres, les orphelins ou ceux dont les parents rouges sont en prison ou disparus. Ces enfants, en les soumettant à la faim, à la répression brutale et aux Saintes Ecritures, on en fera des hommes mi-prêtres, mi-soldats pour servir Dieu et la Patrie. Des moments de tension poignante, des scènes d'un sadisme atroce, alternent avec des instants de grande tendresse (le photographe n'avait pas d'enfant et Antolin n'avait pas de parents, alors... Madame, pourriez-vous me photographier avec le gamin ?) et toujours les merveilleuses facultés d'adaptation des enfants pauvres reprennent le dessus après les larmes. Une curieuse philosophie se dégage finalement, faite d'une suite d'arrangements avec la fatalité, nous permettant de sourire et même de rire aux réparties de ces sacrés gamins. Une sensibilité jamais atteinte en bande dessinée.
C'est fou ce qui peut se passer dans un club de bikers ! En tout cas, si le quart de ce que raconte COYOTE dans ce tome des aventures de Mammouth et Piston est vrai, vous devriez prendre votre carte tout de suite, croyez-nous, cela vaut le coup ! Comment ? Cela suppose également que vous ayez une moto ? Ah oui bien sur, mais nous pensions cette affaire déjà réglée après la lecture du premier tome. Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut que nous allions nous acheter quelques caisses de Jack pour les jours de disette, alors salut ! Let your moto'runiiing
C'est fou ce qui peut se passer dans un club de bikers ! En tout cas, si le quart de ce que raconte COYOTE dans ce tome des aventures de Mammouth et Piston est vrai, vous devriez prendre votre carte tout de suite, croyez-nous, cela vaut le coup ! Comment ? Cela suppose également que vous ayez une moto ? Ah oui bien sur, mais nous pensions cette affaire déjà réglée après la lecture du premier tome. Bon, ce n'est pas tout ça, mais il faut que nous allions nous acheter quelques caisses de Jack pour les jours de disette, alors salut ! Let your moto'runiiing.