Alimentation Générale recueille la crème de la BD indépendante et lui donne carte blanche pour des histoires courtes ou à suivre, rassemblant auteurs confirmés ou en devenir sans discrimination et dans la bonne humeur. Au sommaire : Aurelien Ducoudray, Guillaume Guerse, Nicoby, James & Boris Miroir, Fabrice Erre, Fabcaro, B-gnet, Terreur Graphique, Fabien Grolleau, Thierry Bedouet, Pochep, Vincent Lefebvre, Nicolas Moog et Mathias Lehman, Abdel Bouzbiba, Box Brown, Chuck Forsman, Max de Radigues, Matt Dunhill, Fabien T, Thierry Vivien, Damien Froiboeuf, Vincent Leveque, Drangiag, Benoit Pourreau.
Collectionneurs d'apéricubes, écrivains du dimanche, défenseurs des causes inutiles. Tous sont interviewés sur le plateau télévisé de Talk Show, le long des strips désopilants de Fabcaro. Talk Show est le troisième livre de la collection Alimentation Générale, collection dirigée par Terreur Graphique et dédiée à l'humour, dans l'esprit développé au sein de la revue du même nom.
Alimentation Générale recueille la crème de la BD indépendante et lui donne carte blanche pour des histoires courtes ou à suivre, rassemblant auteurs confirmés ou en devenir sans discrimination et dans la bonne humeur.
Chaque livre de cette collection est réversible et regroupe deux histoires de 28 pages par deux auteurs différents, dévoilant ainsi un duel d’auteurs sur un même thème ou un même scénario. Clins d’œil, anecdotes parsèment les histoires qui peuvent se répondre, mais chaque récit se lit indépendamment. Un seul point commun à toutes les histoires : le mystérieux Mastadar que chaque auteur s’approprie. Retiens la nuit de Terreur Graphique : Les créatures sont partout mais les super-flics veillent. Bastons, massacres, une noire parodie de série Z? Pas seulement... Foutu Mastadar... Parade Cosmique de Gwenole Le Dors : Mon fils, la science fait progresser l’humanité. Naïf professeur Swent. Le monde menacé par l’Invasion : deux visions d’un thème classique de la science-fictiondialoguent.
Une Vie d’amour montre un couple plein de désir l’un pour l’autre et s’adonnant aux plaisirs charnels, dans un acte sexuel unique mais qui s’étale sur une vie entière, depuis leur jeunesse jusque dans leur vieillissement.L’acte nous est montré sans fausse pudeur ni détour, sans « pornographie » non plus. L’émotion naît de l’humanité de ce couple, de l’amour qu’il partage et du désir, aussi bien éternel que fugace, qui les anime. À travers l’évanescence d’un ébat plein d’ardeur et de joie, Nicoby nous montre ainsi la vanité, la tristesse et le caractère éphémère d’une vie humaine.Une Vie d’amour est un livre poétique, genre trop rare en bande dessinée : un récit court et expérimental, émouvant et dérangeant, une expérience graphique et narrative.Une histoire extrêmement concrète, ancrée dans la pure réalité, qui grâce à sa mise en scène, à son traitement de la couleur, et son propos, tend vers une abstraction poétique et métaphysique.
Dans une ville tentaculaire, kafkaïenne, un canard gagne un billet de train pour un voyage infini ! C'est le point de départ d'une errance extraordinaire. Déraillement est une expérience graphique foisonnante et hypnotique. Bienvenue dans un nouvel univers, celui imprévisible et fou de Benoit Carbonnel. Il y a un nombre infini de formes narratives dans la bande dessinée: une des plus puissantes, c'est celle qui vient vous frapper directement au coeur de la rétine, celle qui se passe de texte. Elles sont rares ces histoires où chaque élément, chaque parcelle d'illustration, provoquent une émotion par la seule force de son trait. À la manière de notre canard, sans doute, vous perdrez-vous dans les grouillements de ces pages, à la recherche de minuscules détails, de personnages mystérieux ; tout un labyrinthe de dessin qui vous laissera pantois, rêveur. Quelques fois vous perdrez pied pour vous raccrocher à nouveau au wagon. Un jour vous reviendrez contempler ce livre objet fascinant et de nouveaux sens vous apparaîtront. Comme une fenêtre vers un monde infini.
SOB #3 s’ouvre sur la suite des bluffantes aventures du jeune Wander, et dévoile un peu plus le destin étrange de ce jeune garçon.Fraîchement accompagné d’une mystérieuse et protectrice kunoichi (mais elle préfèrequ’on dise : « une ninja, parce que c’est tout de même plus classe »), il poursuit son voyage vers la ville où il doit, dit-il, rebrancher sa borne d’arcade. La Ninja, encore troublée par la révélation (souvenez-vous, on apprenait à la fin de SOB #2 que la machine était selon lui sa mère) guide le garçon sur un territoire qu’elle semble connaître parfaitement. Quelles nouvelles rencontres attendent le duo au bas de cette falaise infinie ? Atteindront-ils la ville à temps ?SOB est une carte blanche donnée à Boris Mirroir, auteur inventif et méticuleux dont les planches sont toujours des beaux objets graphiques pleins de trouvailles esthétiques jubilatoires, et qui arrivent cependant toujours à faire passer à travers celles ci des histoires fortes et des émotions profondes.
Sauvage ou la sagesse des pierres est un livre où l'auteur interroge le rapport intime de l'humanité à la Nature. Thomas Gilbert y expérimente un trait charbonneux, dense et fiévreux. Cette exigence esthétique colle au récit : l'errance d'une jeune fille moderne perdue dans la nature et qui va s'y fondre. Sur le fond, le livre s'attaque avec intensité à la question de la place de l'Homme dans la nature, de ses origines et de son avenir ;Non pas la nature de carte postale, jolie et fleurie mais une nature âpre, violente, certes magnifique mais capable de tuer l'inconscient qui s'y aventure. L'angle choisi par Thomas Gilbert pose bien une question écologique ; simplement il ne parle pas de la nature qui nous arrange, cette nature idéologique de publicitaire, mais de la nature réelle, celle qu'on ne maîtrise pas, celle qu'on ne comprend pas. C'est le sel de ce livre essentiel, déconstruire l'humain, déconstruire la nature, construire un autre récit de l'écologie : en y plaçant l'humain non plus au centre d'une nature maîtrisée mais en son sein comme l'infime et vulnérable partie qu'il est. Un récit onirique et fantastique mais ancré dans une réalité qu'on craint de regarder en face.