Tous les ans, à la fin du mois de mai, les gens du voyage se retrouvent aux Saintes-Maries-de-la-Mer pour un grand pèlerinage. Ce roman graphique est le témoignage de l'auteur qui s'y est rendu plusieurs fois pour saisir sur le vif ces instants.
Après un premier tome (2012) encensé par la critique et un deuxième en sélection officielle à Angoulême en 2015, Asaf Hanuka livre ses nouveaux instantanés, tour à tour et à la fois, cyniques, tendres, drôles et poétiques.On retrouve avec bonheur le citoyen désenchanté, le mari subjugué, le propriétaire dépité, l'artiste dubitatif et le père fusionnel et angoissé, bref, à la fois un personnage terriblement attachant, un regard d'une rare subtilité sur le monde et une remarquable inventivité graphique.
1929. Les États-Unis plongent dans une crise sans précédent. Le chômage explose, la misère est partout.The Forgotten Man se penche sur le mystère de la Grande Dépression, cette période qui suit la crise de 1929 et se prolonge tout au long des années 1930. Prenant à rebours l’historiographie classique, Amity Shlaes, économiste et éditorialiste, a d’abord écrit un essai, The Forgotten Man, dans lequel elle décrypte l’envers du New Deal et propose une analyse à hauteur d’homme. Son travail est aujourd’hui utilisé comme support pédagogique dans les écoles et universités aux États-Unis, en Allemagne, en Italie, en Corée ou au Japon.Captivant, original, révisant complètement les idées reçues, son adaptation graphique est un ouvrage de référence et un outil pour analyser notre époque contemporaine.
Ahmad est un jeune garçon palestinien qui grandit à Baddawi, un camp de réfugiés dans le nord du Liban. Baddawi est bondé et dynamique, il y règne toujours une certaine agitation.Et malgré tout, la vie d’Ahmad ressemble à celles de tous les enfants… Mais la guerre civile libanaise éclate. Ahmad est séparé de sa famille et parvenir à poursuivre sa scolarité devient sa priorité. Son obstination fait écho à la détermination du peuple palestinien à retrouver un jour sa patrie. Leila Abdelrazaq explore l'enfance de son père, qui est aussi celle de milliers de réfugiés, dans les années 1960 et 1970.Elle se met, avec une infinie tendresse, à la hauteur de ce petit garçon qui voit le monde s'effondrer autour de lui et tente d’avancer en traçant son propre chemin. Son trait charbonneux – qui rappelle Marjane Satrapi, Zeina Abiracheb ou David B. – est nourri de son identité notamment par les rappels de broderie palestinienne. Leila Abdelrazaq est américaine, d’origine palestinienne.Son travail de création rejoint son engagement militant, elle explore principalement des questions liées à la diaspora, aux réfugiés, à l'histoire, à la mémoire et aux frontières.Baddawi est son premier roman graphique.