Édition 2012 ! Comprend : Le jardin des désirs / La 27e lettre / L'appel de l'Enfer.Avec Franquin, Morris, Roba et Peyo, Will est l'un des auteurs-patrimoine de la maison Spirou. Durant plus de trente ans, il anima l'une des séries phare des éditions Dupuis, Tif et Tondu. À 62 ans, ce dessinateur voué au public enfantin révéla soudainement une facette inédite de son talent, toute empreinte de sensualité. Sur un scénario de Stephen Desberg, Le jardin des désirs est l'un des albums historiques de la collection Aire Libre, créée seulement un an auparavant, en 1988 par Jean Van Hamme et Philippe Vandooren. Ainsi, Will et Desberg peuvent être considérés parmi les auteurs fondateurs de ce fleuron éditorial des éditions Dupuis. Par la suite, dans cette même veine érotico-littéraire, le tandem complice concocta deux autres albums, La 27e lettre, toujours pour Aire Libre, et L'appel de l'Enfer, chez P&T Production. De manière cohérente, ces trois récits initiatiques, placés sous le signe d'Eros et réalisés en couleurs directes, répondent à une même démarche esthétique et narrative. Will disparaîtra quelques années plus tard, en 2000. En recueillant sous une même couverture ses derniers feux jubilatoires, cette trilogie avec dames se révèle ainsi son testament graphique.Avec cette intégrale, la collection Aire Libre rend ici hommage à l'un des ténors historiques de la bande dessinée belge.
Une magistrale leçon de dessin au travers d'une biographie passionnanteC'est à l'instigation de René Matthews, l'un des éditeurs, que Jijé s'attaque en 1941 à sa monumentale biographie de Don Bosco, qui constituera un des best-sellers de cette époque : plus de 200 000 exemplaires vendus en diverses rééditions noir et blanc de 1943 à 1949. Cette illustration d'un sujet imposé l'a passionné, mais ne satisfait néanmoins plus son souci grandissant de perfectionnisme. En bien des points,il a manqué de documentation et n'a pu se rendre sur place pour croquer l'atmosphère italienne, les décors, monuments et visages typiques. Après un séjour sur les lieux du récit, il s'attaque à une nouvelle version entièrement redessinée et complétée, passant de 99 à 106 planches malgré quelques suppressions. Édité et réédité en albums couleurs à partir de 1951, cette seconde approche d'une vie passionnante et exemplaire constituera un nouveau best-seller, toujours disponible de nos jours dans la collection Figures de Proue. Grâce à la juxtaposition des deux versions, ce volume permet de suivre pas à pas l'évolution de Jijé dans un cadre précis. Le lecteur attentif découvre ainsi d'un même regard les variantes, les anecdotes que l'auteur a jugé utile d'ajouter ou de supprimer dans la refonte, la reconstitution de plus en plus authentique des décors et la transformation graphique de certains personnages ou de scènes que l'artiste estimait trop vieillies ou maladroites. Son traitement du noir et blanc, ainsi que son choix de cadrages, évoluent vers la perfection. Entre ces deux pôles, Jijé est passé du stade d'amateur très doué à celui de Maître parfaitement conscient de ses moyens.
En 1974, Mohammed Ali a la chance incroyable de pouvoir récupérer son titre de champion du monde contre le tenant du titre : George Foreman. Un combat de boxe va les opposer au Zaïre. Organisé par le promoteur Don King et payé par le dictateur Mobutu Sese Seko, ce combat a pour but avoué de promouvoir la zaïrianisation (décolonisation culturelle). Sur l'affiche, on pouvait lire : Un cadeau du président Mobutu au peuple zaïrois et un honneur pour l'homme noir. Ce combat, d'abord prévu le 25 septembre, se déroulera finalement le 30 octobre. Surnommé par la population The Rumble in the Jungle, il doit se dérouler en quinze rounds maximum. Foreman est un véritable monstre, il vient de vaincre par K.O. les deux seuls adversaires à avoir battu Ali. Mais ce dernier compte bien récupérer son titre de champion du monde. De plus, le peuple zaïrois le soutient, ce qui démoralise profondément son adversaire. Il n'empêche que de son propre aveu, Ali est terrifié à l'idée de l'affronter sur le ring. Fin stratège, il sait qu'il ne pourra vaincre Foreman qu'en l'épuisant. Il encaissera donc des coups pendant huit rounds avant de mettre K.O. le tenant du titre, déjouant tous les pronostics !Abbas, photojournaliste qui se trouve sur place, va immortaliser cette rencontre incroyable. Il gardera les clichés pour lui pendant 36 ans !Dans ce livre rare, véritable croisement entre le documentaire, le photoreportage et le roman graphique, ces photos se révèlent d'autant plus percutantes dans leur contexte. Les auteurs viennent combler les espaces entre les clichés, permettant de comprendre ce qui y est photographié et l'Histoire qu'ils renferment.
Gérard Mandon est un homme heureux. Directeur d'un grand magasin dans la région bretonne, il fait son jogging tous les matins dans ses rayons pour vérifier que tout est bien en ordre. Il encourage ses employés à fermer les yeux sur les petits délits et gère ses têtes de gondole d'une main de maître. Un véritable manager à l'ancienne. Un peu trop à l'ancienne, selon son chef de la sécurité, Mathias, qui est convaincu que cela ne plairait pas au siège social. Tellement convaincu qu'il va tout faire pour faire virer son directeur.Gérard, lui, ne se doute de rien et cherche surtout à renouer une relation père-fille. Léa, un peu distante, refuse absolument son aide et ne veut pas monter travailler au siège social parisien de l'entreprise, préférant enchaîner les petits boulots. Ils trouveront un deal lorsqu'elle lui promet de partir une semaine là-bas si lui aussi sort de sa zone de confort. Il se retrouve alors à travailler chez un ferrailleur pas vraiment véreux mais vraiment mauvais en compta, pendant que Léa se retrouve par hasard au centre de la comptabilité illégale du siège social de l'hypermarché qui planque des bénéfices dans divers paradis fiscaux... Une semaine qui changera radicalement la vie du père et de sa fille.Tronchet et Nicoby reviennent après Le meilleur ami de l'homme à la chronique sociale. À la fois comédie familiale et fable sociale, Tête de gondole dénonce une société radicalement fracturée entre grand groupe véreux et petites entreprises ignorantes. Un roman graphique feel good à lire entre deux réunions au bureau !
En 1974, Mohammed Ali a la chance incroyable de pouvoir récupérer son titre de champion du monde contre le tenant du titre : George Foreman. Un combat de boxe va les opposer au Zaïre. Organisé par le promoteur Don King et payé par le dictateur Mobutu Sese Seko, ce combat a pour but avoué de promouvoir la zaïrianisation (décolonisation culturelle). Sur l'affiche, on pouvait lire : Un cadeau du président Mobutu au peuple zaïrois et un honneur pour l'homme noir. Ce combat, d'abord prévu le 25 septembre, se déroulera finalement le 30 octobre.Surnommé par la population The Rumble in the Jungle, il doit se dérouler en quinze rounds maximum. Foreman est un véritable monstre, il vient de vaincre par K.O. les deux seuls adversaires à avoir battu Ali. Mais ce dernier compte bien récupérer son titre de champion du monde. De plus, le peuple zaïrois le soutient, ce qui démoralise profondément son adversaire. Il n'empêche que de son propre aveu, Ali est terrifié à l'idée de l'affronter sur le ring.Fin stratège, il sait qu'il ne pourra vaincre Foreman qu'en l'épuisant. Il encaissera donc des coups pendant huit rounds avant de mettre K.O. le tenant du titre, déjouant tous les pronostics ! Abbas, photojournaliste qui se trouve sur place, va immortaliser cette rencontre incroyable. Il gardera les clichés pour lui pendant 36 ans ! Dans ce livre rare, véritable croisement entre le documentaire, le photoreportage et le roman graphique, ces photos se révèlent d'autant plus percutantes dans leur contexte.Les auteurs viennent combler les espaces entre les clichés, permettant de comprendre ce qui y est photographié et l'Histoire qu'ils renferment.
Pas toujours facile la vie de diablotin !Le pays d'Outrelieu était naguère une terre de paix. Depuis peu, les anges y règnent en maîtres, en tyrans, en dictateurs, chassant toutes les espèces qui ne seraient pas de leurs rangs. Autant dire que beaucoup ont été exterminés sous la force angélique. Demeurent cependant, dans l'autre monde, un groupe de résistants qui tentent en vain, au péril de leur vie, de mettre un terme à ce pouvoir maléfique et de faire régner l'ordre sur le chaos, le bonheur sur la peur, la vie sur la mort. Ces résistants sont M. Zombini qui a créé le cirque de l'Etrange où toutes les espèces hybridesse retrouvent et combattent ensemble, Vlad, une espèce de chiffon qui a horreur du sang, et Karma, petit diablotin au grand coeur. Dans cette nouvelle aventure, Karma, Vlad et les autres devront venir en aide à M. Zombini touché mortellement par une flèche d'ange.De tout temps, la lutte entre le bien et le mal a fasciné de nombreux auteurs. Borrini et Janssens sont de ceux-là. Cependant, leur lutte ne ressemble en rien à celle qu'on imagine... Les Anges sont de la mauvaise espèce alors que les espèces hybrides incarnent le Bien. Les décors sont colorés, féeriques et singuliers. Les personnages, touchants, drôles et particuliers, voire carrément farfelus (ils sortent toutes sortes d'objets de leur barbe, ils crachent du feu... et on en passe). Tout un univers poétique et magique se dessine sous le crayon de Borrini et la plume de Janssens, nous emportant dans une histoire mêlant conte et roman d'aventure. Les deux auteurs signent, avec Karma, un beau conte graphique, juste et maîtrisé.
Un peu avant la fortune, c'est peut-être la ruine ! Philippe Dupuy, Charles Berberian et Jean-Claude Denis : un tiercé gagnant pour une comédie romanesque.Etienne, détective privé de travail et d'amour, gagne le gros lot du loto. Mais entre posséder un ticket gagnant au fond de sa poche et déposer le véritable magot sur son compte en banque, se situe un espace temporel où la chance peut encore jouer les girouettes. Par exemple, si Etienne se rend dans une soirée et ingurgite trop d'alcool au point que ses amis lui interdisent de reprendre sa voiture, au point qu'il se trompe de ligne de RER, au point qu'il s'embrouille avec des punks qui lui volent son portefeuille... C'est le principe de l'avalanche: la boule de neige qui devient de plus en plus grosse. Mais l'avalanche ne connaît qu'une seule manière de s'arrêter : la chute au fond du ravin. Ainsi, en quelques jours, en quelques heures, Etienne, le millionnaire virtuel va peut-être voir sa vie basculer plusieurs fois.Maître de la comédie mélancolique, Jean-Claude Denis,pour une fois scénariste, joue ici une nouvelle partition où les affres de l'amour et l'effroi de l'existence - toujours chères à ses personnages - sont ici sous-tendus par un suspense des plus prosaïques : Etienne va-t-il enfin devenir millionnaire oePour interpréter et mettre en scène cette histoire aux saveurs romanesques, Philippe Dupuy et Charles Berberian réinventent leur matière graphique. Loin de Monsieur Jean et de la vie parisienne, les deux dessinateurs investissent avec une inspiration renouvelée la bonne ville de Toulouse - un lieu où la vie n'est pas toujours rose.Un peu avant la fortune marque la rencontre magistrale entre trois acteurs majeurs de la bande dessinée française contemporaine.
À la suite d'une sanglante bataille n'ayant laissé que peu de survivants dans le 22e de cavalerie, le sergent Chesterfield a totalement perdu conscience. Sourd, muet, le regard vide, assis sans bouger sur un fauteuil roulant, il ne semble pas plus vivant qu'une courgette. À tel point que le haut commandement pense à s'en débarrasser. Mais que pourrait-il faire dans un tel état ?Le caporal Blutch, camarade loyal, prend sa défense face à l'état-major et obtient carte blanche pour tenter de ramener à la vie son supérieur. Il a trente jours, pas un de plus, pour essayer désespérément et par tous les moyens de faire réagir le sergent.Dans ce nouvel album (déjà le 60e pour la série culte !), Raoul Cauvin et Willy Lambil abordent cette fois, avec délicatesse et humour, le thème de la maladie confirmant, s'il le fallait encore, leur talent pour faire rire avec tendresse de tous les aspects de la vie !
Que cache la péninsule Reiser-Larsen ?Des avions de chasses inconnus ont été aperçus à proximité du continent antarctique. Étrange, lorsqu'on sait que cette zone internationale est démilitarisée et qu'aucun porte-avion ne mouille dans le secteur.Envoyés en vol de reconnaissance au-dessus de la zone suspecte, Buck Danny et Sonny Tuckson découvrent parmi les manchots, un corps sans vie sur la banquise. La lecture d'un carnet de notes retrouvé à côté du cadavre a de quoi intriguer. L'homme faisait partie d'une mission écologique dont hélicoptère et bateau ont été détruits par les membres d'un cargo sans pavillon. À qui appartient ce mystérieux navire ? À quoi sont destinés les véhicules avec remorques qu'il transporte ? Quelle expédition secrète a élu domicile en Antarctique ? Et pourquoi tous les cargos quittant ce continent sont-ils dynamités ?Jouant jusqu'à la dernière page la carte du suspense, Bergèse, dessinateur hors pair, livre un album haletant.
Un trésor et un secret de famille, perdus dans les jungles de l'Inde britannique, au XIXe siècle. Manchester, 1885. Dans une école des quartiers pauvres, Elizabeth Griffith fait rêver ses élèves sur une carte de l'Inde. Femme de coeur, elle cherche à faire partager son émerveillement pour le joyau de l'empire britannique aux élèves de la New School. Malheureusement, dans sa famille, ce pays dont elle a tant rêvé fait l'objet d'une véritable loi du silence. Qui plus est, son féminisme, son militantisme en faveur de l'éducation des plus défavorisés la met à l'écart de la société... Aussi quand sa petite soeur se marie avec un riche héritier et qu'ils partent en voyage en Inde, elle saisit cette occasion pour partir à Khandapur les rejoindre. Elle ne sait pas encore que ce voyage va la pousser à marcher dans les pas de sa mère qu'elle n'a pourtant jamais connue. C'est ainsi qu'elle va devenir l'héroïne d'une incroyable aventure sur les traces de sa propre histoire familiale et du fabuleux trésor du Sultan de Golconde...
Un trésor et un secret de famille, perdus dans les jungles de l'Inde britannique, au XIXe siècle.Manchester, 1885. Dans une école des quartiers pauvres, Elizabeth Griffith fait rêver ses élèves sur une carte de l'Inde. Femme de coeur, elle cherche à faire partager son émerveillement pour le joyau de l'empire britannique aux élèves de la New School. Malheureusement, dans sa famille, ce pays dont elle a tant rêvé fait l'objet d'une véritable loi du silence. Qui plus est, son féminisme, son militantisme en faveur de l'éducation des plus défavorisés la met à l'écart de la société...Aussi quand sa petite soeur se marie avec un riche héritier et qu'ils partent en voyage en Inde, elle saisit cette occasion pour partir à Khandapur les rejoindre. Elle ne sait pas encore que ce voyage va la pousser à marcher dans les pas de sa mère qu'elle n'a pourtant jamais connue. C'est ainsi qu'elle va devenir l'héroïne d'une incroyable aventure sur les traces de sa propre histoire familiale et du fabuleux trésor du Sultan de Golconde...
Un nouveau médecin est arrivé au campement des Bleus : le Dr Mary Edward Walker n'est pas du genre à se considérer comme une faible femme et à se laisser marcher sur les pieds par quiconque, gradé ou pas ! Flairant la bonne planque, Blutch s'est empressé de se mettre sur les rangs pour assister le nouveau médecin à l'infirmerie.Mauvais calcul. Mary Edward Walker n'a pas du tout l'intention de le laisser se la couler douce, pour la plus grande joie de Chesterfield. Mais ce à quoi personne ne s'attend, c'est que le franc parler de Mary Edward Walker va réveiller la conscience des soldats sur les dangers réels de la guerre. Une prise de conscience qui ne fait pas vraiment l'affaire de l'État-Major.Une nouvelle charge de Lambil et Cauvin contre les horreurs et les absurdités de la guerre, à travers le personnage de Mary Edward Walker, inspiré d'un personnage historique plutôt atypique : féministe, abolitionniste, prohibitionniste et chirurgienne, elle fut la première femme à recevoir la Medal of Honor, la plus haute décoration de l'armée américaine.Tout en jouant la carte de l'humour pour décrire le côté autoritaire du personnage, ils lui réservent un rôle de choix : c'est elle qui va ouvrir les yeux des soldats sur leur condition !