Jean Dupuis savait ce qu'il voulait : créer un journal pour la jeunesse, afin de lui procurer une distraction saine et non dénuée de préceptes moraux. Il en avait trouvé le nom, Spirou, ce qui signifie roux et espiègle en patois de Charleroi. Il lui restait à trouver l'auteur qui pourrait donner à son personnage une personnalité graphique. Il choisit un auteur parisien, du nom de Robert Velter, déjà auteur au Journal de Toto. C'est sous la signature de Rob-Vel que paraissent de 1938 à 1943 Les aventures de Spirou, soit plus de 200 pages. Hormis une édition confidentielle en noir et blanc en 1975, ces planches ne sont jamais parues en album. Cette intégrale est donc le parfait complément graphique à La Véritable histoire de Spirou.
18 juillet 1936 : le jeune gouvernement espagnol des républicains, issu de l'alliance des partis de gauche, est renversé par les troupes du général Franco, plongeant le pays dans trois années de guerre civile puis presque quarante de dictature répressive.Pour Isabel, courageuse couturière, ce sera également le début d'une vie nouvelle, faite de lutte et de résistance. Proche du syndicat anarchiste CNT qu'elle a rejoint quelques mois auparavant, elle va devoir prendre la fuite au côté de son futur mari, Jaime, l'un des leaders de leur cellule locale.Après Les guerres silencieuses, au sein desquelles Jaime Martin se penchait sur la jeunesse de son père au coeur de la décolonisation espagnole, c'est maintenant à la jeunesse de ses grands-parents qu'il dédie ce dense roman graphique.Conté depuis les yeux d'Isabel et Jaime, Jamais Je n'aurai vingt ans est une plongée dans la guerre d'Espagne avec la sensibilité et l'efficacité graphique inhérentes au travail du talentueux auteur ibérique.
Franquin est le créateur du Marsupilami, un animal extraordinaire, né de son imagination.Un animal si extraordinaire que Franquin lui-même a voulu lui réserver un sort différent de ses autres personnages.Depuis sa création, Franquin a ressenti le besoin de faire vivre à cet incroyable animal des aventures bien à lui. Il s'y employa seul -parfois aidé de Will et Delporte- pendant trois décennies. Par à-coups, s'essayant au gag, à l'aventure humoristique, en créant de nouveaux personnages, en réinventant un bout de Palombie, un morceau de Champignac-en-Cambrousse...Quelques dizaines de pages, disséminées dans différents albums, au gré des parutions, ou de la nécessité de compléter l'une ou l'autre aventure pour totaliser le sacro-saint nombre de 44 planches. Une aventure en dents de scie, qui montre l'amour que portait Franquin à cette créature.Ces quelques pages, nous les avons réunies dans ce livre, en détaillant le contexte de chaque parution.Le Marsupilami d'André Franquin est une aventure graphique graphique : celle des géniales tentatives d'un pionnier pour faire vivre à cet animal la vie héroïque d'un personnage de bande dessinée à part entière.
Édition limitée à 777 exemplaires avec frontispice inédit, numéroté et signé, imprimé sur papier d'art.18 juillet 1936 : le jeune gouvernement espagnol des républicains, issu de l'alliance des partis de gauche, est renversé par les troupes du général Franco, plongeant le pays dans trois années de guerre civile puis presque quarante de dictature répressive.Pour Isabel, courageuse couturière, ce sera également le début d'une vie nouvelle, faite de lutte et de résistance. Proche du syndicat anarchiste CNT qu'elle a rejoint quelques mois auparavant, elle va devoir prendre la fuite au côté de son futur mari, Jaime, l'un des leaders de leur cellule locale.Après Les guerres silencieuses, au sein desquelles Jaime Martin se penchait sur la jeunesse de son père au coeur de la décolonisation espagnole, c'est maintenant à la jeunesse de ses grands-parents qu'il dédie ce dense roman graphique.Conté depuis les yeux d'Isabel et Jaime, Jamais Je n'aurai vingt ans est une plongée dans la guerre d'Espagne avec la sensibilité et l'efficacité graphique inhérentes au travail du talentueux auteur ibérique.
Le 17 mars 2020, Catel, Blutch et Vivès, alors en villégiature dans la ville normande de Fécamp, décident d'y vivre le confinement avec leurs familles. Privés de la liberté fondamentale de se déplacer, c'est par l'imaginaire, la chronique et l'expérimentation graphique que la dessinatrice et les deux dessinateurs parviennent à s'évader quotidiennement grâce aux dessins libres qu'ils s'échangent. Ce recueil propose les meilleurs d'entre eux.
Un récit picaresque et poétique dans l'Europe de la Grande Guerre. Avec cette oeuvre à la fois poétique et picaresque, David B. signe un récit à part, dont la dimension allégorique nous invite à réfléchir sur la violence de la guerre.Un roman graphique à (re)découvrir, avec en bonus une interview de l'auteur.
- pourquoi ne veux-tu pas de moi, lola ?...Oui, je sais, tu en aimes un autre. j'espère qu'il se rend compte de la chance qu'il a d'être aimé par toi... bien que je doute qu'il soit capable de t'aimer comme moi je t'aurais aimé... parce que personne... personne ne peut t'aimer comme moi je t'aime ! avec vitesse moderne, blutch signe une oeuvre singulière, saisissante et fantasmatique, sublimée par une grande maturité graphique.
Publiées initialement dans l'Espagne des années 1980, les chroniques acides de Miguelanxo Prado ont vu l'émergence d'un auteur majeur. Par leur approche graphique, toujours mordante, mais surtout par leur ton si nouveau, acéré et mélancolique, peignant sans concession le désenchantement qui succède à la Movida. Aujourd'hui réunies en intégrales, ces Chroniques absurdes sont plus que jamais d'actualité et trouvent sans conteste leur place au sein de la prestigieuse collection Aire Libre .
Publiées initialement dans l'Espagne des années 1980, les chroniques acides de Miguelanxo Prado ont vu l'émergence d'un auteur majeur. Par leur approche graphique, toujours mordante, mais surtout par leur ton si nouveau, acéré et mélancolique, peignant sans concession le désenchantement qui succède à la Movida. Aujourd'hui réunies en intégrales, ces Chroniques absurdes sont plus que jamais d'actualité et trouvent sans conteste leur place au sein de la prestigieuse collection Aire Libre .
En 1982, Jean-Claude Servais déclarait son amour à la femme tendre et libérée, à sa sensualité sauvage et à sa fierté farouche : Violette était née. Son héroïne, qu'il voulut forte et indépendante, se moque du qu'en-dira-t-on, des rumeurs et des sournoiseries de la société bien-pensante.Ce troisième et dernier volume de l'intégrale en noir et blanc nous mène tambour battant vers la conclusion de ce roman graphique qui embrasa ses lecteurs. Ode naturaliste à la femme dans toute sa splendeur, Tendre Violette n'a décidément rien perdu de sa fraîcheur.
L'édition définitive et augmentée de l'un des ouvrages les plus marquants de la collection « Aire Libre ». Grand classique de la collection « Aire Libre », Le vol du corbeau décrit avec brio et sensibilité le théâtre de la vie sous l'Occupation. Une oeuvre majeure, graphiquement époustouflante et enfin réunie en intégrale dans une édition définitive. Sous une nouvelle couverture, Le vol du corbeau est également agrémenté d'un cahier graphique richement illustré réunissant plus d'une vingtaine de dessins inédits, qui donnent la mesure de la virtuosité de Jean-Pierre Gibrat.
L'indépendance par le football : l'histoire vraie de la première équipe nationale algérienne. 1958. Alors que la guerre d'indépendance bat son plein en Algérie, dix footballeurs de ligue 1, que l'on surnommera plus tard « fellaghas du ballons rond », décident de quitter clandestinement la France et de rejoindre les rangs du FLN pour créer la première équipe nationale algérienne.Une histoire vraie méconnue et unique, un roman graphique captivant, qui retrace, au rythme de matchs enflammés, l'un des plus importants épisodes de notre histoire contemporaine.
En 1982, Jean-Claude Servais déclarait son amour à la femme tendre et libérée, à sa sensualité sauvage et à sa fierté farouche : Violette était née. Son héroïne, qu'il voulut forte et indépendante, se moque du qu'en-dira-t-on, des rumeurs et des sournoiseries de la société bien-pensante.Ce troisième et dernier volume de l'intégrale en noir et blanc nous mène tambour battant vers la conclusion de ce roman graphique qui embrasa ses lecteurs. Ode naturaliste à la femme dans toute sa splendeur, Tendre Violette n'a décidément rien perdu de sa fraîcheur.
Emmanuel Guibert est un graphomane. Depuis le début des années 1990, il remplit des carnets qui façonnent ce regard plein de perspicacité et d'humanité qu'il pose sur le monde, en observant, en réfléchissantet en ramenant le dessin dans le fil de ses pensées et de sa conversation. De la gouache au crayon, l'artiste prend ce qu'il a à portée de main pour attraper ses choses vues, avec toute la virtuosité et la richesse de sa palette graphique.En piochant dans ses carnets, il proposait déjà en 2004 aux Éditions Ouest France Le Pavé de Paris, une balade dans les rues de la capitale à travers une galerie de plus de 400 instantanés accompagnés de commentaires et de souvenirs.
De 1945 à 1967, André Franquin dessine plus de quatre-vingts couvertures originales destinées aux recueils du Journal de Spirou. Quatre fois par an, malgré une production pléthorique et acharnée, il consacre son talent de graphiste et d'illustrateur à ces gros albums réunissant les exemplaires invendus de l'hebdomadaire de Marcinelle. Ces couvertures, originaux et esquisses reproduits au format d'exécution démontrent une nouvelle fois au lecteur gourmand le talent d'affichiste, de gagman d'André Franquin, ainsi que le sens de la lisibilité et la virtuosité graphique dont il fi t preuve tout au long de sa fructueuse et généreuse carrière.
il faut me croire.et je sais tout ce que cette histoire contient d'invraisemblable ou d'impossible, mais ça m'est arrivé, j'en suis sûre, le rêve ne marque pas la vie avec une telle précision. anne sibran et didier tronchet renouvellent leur collaboration magique qui a déjà donné lieu au très remarqué là-bas dans la même collection. s'emparant d'un nouveau roman d'anne sibran, didier tronchet en donne un récit graphique haut en couleurs, entre souvenir d'enfance et cauchemar d'adulte grandi trop vite.a quatre mains, ils écrivent un conte moderne saisissant sur lequel plane la menace d'un secret inavouable.
Quinze pilotes emblématiques des années 1960, croqués et racontés par deux passionnés de l'automobile. Tous deux grands passionnés de course automobile, Jean-Marc Thévenet et Denis Sire nous entraînent avec eux à la rencontre de quinze pilotes emblématiques des années 1960. De Graham Hill à Jacky Ickx, en passant par Bruce McLaren, Lorenzo Bandini et beaucoup d'autres, ils nous racontent la naissance d'un mythe, celui du circuit automobile et de ses héros, baladins fantasques, chevaliers austères ou risque-tout flamboyants, en une fresque graphique et narrative unique en son genre.
Les deux tomes réunis dans cette intégrale des Fables de La Fontaine illustrées par René Hausman ont été publiés pour la première fois aux Éditions Dupuis en 1965 et en 1977.Illustrateur de fabuleux bestiaires réalistes et fantastiques qui ont fait sa réputation, René Hausman a publié de nombreux ouvrages chez Dupuis, qu'il s'agisse d'ouvrages illustrés (Les Contes de Perrault, La Forêt secrète, Le Roman de Renart, etc.) ou de bandes dessinées (Laïyna, Le Prince des écureuils, Le Camp-Volant, etc.).Créateur d'un univers graphique, poétique et volontiers truculent, René Hausman est le chantre de la nature et du règne animal.
A cinquante ans Aloys Clark est un homme en rupture.En rupture d'inspiration, incapable d'écrire une ligne, l'écrivain sillonne la france, de bibliothèque en centre culturel, pour parler littérature. en rupture d'amour et de bonheur, hanté par la mort de son père, l'homme cède à la dépression jusqu'au jour où il exhume un livre d'un rayonnage poussiéreux, le livre d'un autre. ce récit, en apparence autobiographique, respire la joie de vivre. et décide Aloys à suivre les traces, de son auteur.D'une grande maîtrise graphique et littéraire, quelques mois à l’Amélie est une remarquable leçon de vie et confirme Jean-Claude Denis comme l'un des auteurs de bande dessinée contemporains les plus accomplis.
1956 : Jijé reprend la destinée de Valhardi des mains d'Eddy Paape. Après avoir vécu des aventures géopolitiques, après-guerre, Jean Valhardi affronte désormais le grand banditisme, accompagné du facétieux Gégène, jeune reporter-photographe. Design, chemises à fleurs et lunettes de soleil, la série s'offre un nouveau départ. Jijé est plus virtuose que jamais. Incontestablement, celui qui sera le maître graphique de Franquin, Morris, Giraud, Mézières, Chaland, etc., se trouve à l'apogée de son art. 60 ans après leur parution, ces épisodes sont devenus cultes et, de Paris à Mexico, nous font plonger avec délice dans le monde des années 1950.
À chaque mois son prénom : Hélène, Angélique, Félicien... Et à chaque prénom son histoire fantastique. Ces histoires qui viennent rythmer les saisons, comme ces almanachs d'autrefois présents dans les cuisines ou près de l'âtre. Ces légendes oubliées nous parlent de fantômes, de sorcières, d'enfants perdus, de vengeance... autant de contes diaboliques qui font frémir et qui permettent de se souvenir que non loin de nous reposent l'étrange et l'inconnu.Car ce sont nos campagnes dont Jean-Claude Servais parle dans cet ouvrage. Plus précisément de la campagne belge mais qui, sans aucun doute, a beaucoup de similitude avec la nôtre. Il se fait l'écho des racontars et des récits oraux et il les retranscrit ici avec sa force graphique et son talent de conteur.
Anne va se marier dans trois semaines avec son compagnon de longue date. Ses deux copines, Auréole et Quitterie, en profitent pour lui organiser un enterrement de vie de jeune fille digne de ce nom ! Mais c'était compter sans l'amant d'Anne et l'annulation du mariage... Le week-end prend une tournure dramatique lorsque Quitterie explique à Auréole que leur secret lui ronge le coeur. Deux semaines auparavant, alors qu'elles étaient saoules, elles ont provoqué un accident dramatique sur l'autoroute avant de s'enfuir...Hervé Bourhis livre avec ce roman graphique un récit doux-amer. Un cliché de vie qui ressemble à une fuite en avant.
Initialement publié en 1983 et 1984 en deux volets, Le grand bestiaire de René Hausman est enfin disponible en intégrale. Illustrateur de fabuleux bestiaires réalistes et fantastiques qui ont fait sa réputation, René Hausman a publié de nombreux ouvrages chez Dupuis, qu'il s'agisse d'ouvrages illustrés (Les contes de Perrault, La forêt secrète, Le roman de Renart) ou de bandes dessinées (Laïyna, Le prince des écureuils, Le camp-volant).Chantre de la nature et du règne animal, René Hausman est l'un des plus grands auteurs de l'âge d'or de la bande dessinée belge. Cette oeuvre magistrale, longtemps introuvable, réunit faune sauvage et oiseaux d'Europe et d'Amérique du Nord, en un monument de virtuosité graphique et poétique inégalée.
Ce volume comprend trois histoires complètes : Les Ronces du samouraï, Le Triangle du diable et Le Peuple des abysses, et quelques histoires courtes. Scénarisés par Hao, Les Ronces du samouraï, Le Triangle du diable et Le Peuple des abysses, réunis ici avec quelques histoires courtes, paraissent entre 1976 et 1978. Sous le crayon de Seron, Renaud et ses acolytes poursuivent leurs aventures, qui les entraîneront 20 000 lieues sous les mers, à la découverte d'un des secrets les mieux gardés de l'humanité ! Avec Les Petits hommes, Seron crée une des grandes séries populaires des années 1970, dans la continuité graphique de créateurs comme Franquin.
Diego, le matelot à quai, et Théo, l'ancien marin apprenti écrivain, nous entraînent sur les quais du port de Lisbonne, à la poursuite de leurs rêves d'enfance, préservés dans leur mémoire ou abîmés par la vie. Aux récits de voyages de Diego se mêlent les fantasmes d'écrivain de Théo, tous deux obsédés par le fantôme de femmes réelles, imaginaires ou disparues dont ils réveillent le souvenir au gré de leur conversations.De rêves chimériques en vraies blessures, Diego et Théo réinventent leur vie, dans l'attente d'un départ qui n'a jamais lieu. C'est le deuxième album de Bernard Giraudeau et Christian Cailleaux. Traversé par les thématiques chères à Giraudeau (la marine, le voyage, l'amour) cet album allie structure narrative solide, élan poétique et subtilité graphique.
Dans un univers en état de guerre permanent, soumis aux lois mystérieuses d'entités surhumaines, et régi par une discipline militaire confinant à la folie, Christophe Bec et Stéphane Betbeder nous racontent le destin d'un homme que ses origines vont placer au centre d'un combat par-delà bien et mal. Ce dernier épisode dénoue tous les fils savamment tissés tout au long de cette tragédie en cinq actes.Lancée en 2006, cette série signée Christophe Bec et Stéphane Betbeder reçoit dès le deuxième tome le renfort graphique de Nicola Genzianella, tandis que Christophe Bec choisit de se concentrer sur le scénario. On retrouve, tout au long de la série Bunker les thèmes qui lui sont chers : l'enfermement, la solitude de l'individu doublement confronté à lui-même et à des événements qui le dépassent...
Qu'offrir à Fantasio pour son anniversaire ? Gaston a trouvé une réponse à la hauteur de son légendaire talent pour créer des catastrophes : il lui a dégoté un trio de singes savants ! De quoi rendre mémorable cette rencontre rare entre l'univers de Gaston et celui de Spirou et Fantasio. Pour la première fois, Bravo les Brothers bénéficie d'une édition digne de l'histoire favorite d'André Franquin.Une version recolorisée, augmentée de dessins inédits, commentée par José-Louis Bocquet et Sergio Honorez, avec la participation d'Isabelle Franquin, la fille de l'auteur. On y découvre tout le talent graphique de Franquin dans les fac-similés des planches originales, et un commentaire planche à planche, dans une version remastérisée par Frédéric Jannin.
Sur les chemins de Compostelle, les pas de Blanche, de Céline et des autres se croisent en Bretagne. Sur les chemins se croisent des personnalités aussi diverses qu'intrigantes : Blanche partie de Bruxelles, sur les pas de son grand-père ; Céline, la novice, partie du Mont-Saint-Michel pour confirmer son engagement ; le mystérieux Dominique ; et Alexandre, l'alpiniste suisse. Cet épisode aura pour décor principal les terres de la Bretagne ainsi que les Ardennes. Avec talent et précision, Jean-Claude Servais nous fait découvrir la France et ses régions.Avec la même ambition graphique et descriptive que dans le précédent tome, Jean-Claude Servais s'attache à décrire avec précision l'atmosphère, l'histoire et le mystère des lieux traversés par ses personnages et fait ainsi voyager ses lecteurs.
Depuis l'aube des temps, se cache le terrifiant secret d'un pouvoir destructeur...Anika Borodine, nièce de l'Imperator, conduit Aleksi Stassik au Point Zéro, épicentre du terrible cataclysme qui a ravagé la région d'Azbuska quinze ans auparavant. Dans les ruines de l'orphelinat où le jeune Aleksi a passé une partie de son enfance, il trouvera les réponses sur ses origines et son passé trouble. Mais le pouvoir qui est enfoui au plus profond de son être et qui attire toutes les convoitises va se révéler bien plus terrifiant et destructeur que tout ce qu'il pouvait imaginer.Servi depuis le tome 2 par la maestria graphique de Nicola Genzianella, le récit gagne en intensité d'album en album, pour atteindre dans le tome 3, Réminiscences, un sommet du suspense. Christophe Bec et Stéphane Betbeder maîtrisent parfaitement l'univers qu'ils ont construit. Et nous rappellent à tout moment que la peur y est contagieuse...
1946. Les Pays-Bas, chassés d'Indonésie par l'invasion japonaise, ne reconnaissent pas la déclaration d'indépendance et cherchent à reprendre le contrôle de leur colonie. L'intervention de l'armée de métier coloniale ne suffisant pas, un contingent de conscrits est appelé pour combattre les terroristes. Johan Knevel, lui, se porte volontaire. Sa seule motivation est affective : savoir ce qu'est devenue sa nourrice indonésienne. Faute de retrouver le paradis de l'enfance perdue, il sera confronté aux complexités de l'époque.Nouveau maître de la ligne claire intelligente, Peter Van Dongen est intimement lié à l'histoire de l'Indonésie, une des premières colonies à avoir déclaré son indépendance. Via son père hollandais et sa mère indonésienne, le nouveau dessinateur de Blake & Mortimer est au carrefour de deux civilisations dont il a tiré Rampokan. Ce chef-d'oeuvre graphique et narratif, résultat d'un travail au long cours, connaît, enfin, une version en couleur réalisée spécialement pour Aire Libre.
Moscou, 1916. Pour fuir la police tsariste, le jeune Alexandre accepte un poste de médecin au fin fond de l'Oural. Là-bas, l'homme qu'il remplace a été sauvagement assassiné. Par des loups ? Ou pire ? Pourtant, ce n'est pas la première fois que la neige se trouve ensanglantée. A chaque nouvelle tempête, la mort frappe les égarés. Loin de la révolution rouge, la mission d'Alexandre tourne au roman noir. Entre quête initiatique et enquête policière, entre modernité du siècle naissant et obscurantisme moyenâgeux, le moscovite devra trouver sa place parmi les paysans suspicieux et superstitieux. Au péril de sa vie ou de sa raison. Il n'y avait rien à faire pour éloigner de moi l'image d'un docteur inexpérimenté et terrorisé. Pour son premier album en langue française, l'espagnol Jaime Martin fait une entrée remarquable dans la collection Aire Libre avec un récit charpenté où le mystère distillé le dispute à l'envoûtement de l'atmosphère graphique.
André Franquin est un génie graphique qui a influencé et continue d'influencer de très nombreuses générations d'auteurs. Son trait libre et son humour corrosif font du créateur des personnages emblématiques de Gaston ou du Marsupilami un pilier de la bande dessinée franco-belge comme du catalogue des éditions Dupuis.Et comment mieux comprendre le puzzle qu'est le parcours d'un dessinateur autrement qu'en réunissant une à une les pièces qui le composent, à savoir les albums ?C'est le travail qu'ont fourni José-Louis Bocquet (éditeur et coauteur-, notamment, des histoires courtes commentées de Franquin (Dupuis) ? et Éric Verhoest ? journaliste, éditeur, galeriste et coauteur du Monde de Franquin.L'ouvrage suit donc pas à pas le travail de l'auteur, laissant la part belle à sa propre parole et, surtout, aux images, dont il foisonne ? photographies, crayonnés, fac-similés de planches, etc.La 3e édition d'un ouvrage de référence, indispensable pour comprendre l'oeuvre de Franquin.
Tenter de capter, malgré son évanescence, ce sentiment de solitude qui nous saisit face à la complexité du monde. Cet état d'âme qui, s'il nous isole de nos semblables, est peut-être ce qui fait de nous des humains. Outrepassant par la grâce du dessin le principe selon lequel il faut se taire sur ce dont on ne peut pas parler, Cyril Pedrosa suit les méandres de cette émotion, nous livrant un magistral récit en quatre tableaux. Quatre tableaux, pour quatre saisons et autant de personnages en quête de leur destinée, à travers l'espace et à travers le temps.Autour de lieux, à l'occasion de luttes, ces êtres sans attaches vont croiser d'autres solitudes et tisser les uns avec les autres le fil ténu d'une conscience happée par l'inconnu et tourmentée par l'énigme du sens de la vie. Chaque saison a son identité graphique, chaque voix également. Une oeuvre d'une intensité et d'une sensibilité narrative rares, du créateur du très remarqué Portugal.
Imaginée en 1982 par Yves Chaland, dessinateur emblématique de la Nouvelle ligne claire, cette aventure de Spirou et Fantasio offre un véritable retour aux sources graphiques de la série, entre enthousiasme érudit et regard malicieux sur les clichés du genre. Missionnés par un vieil excentrique en Urugondolo au coeur de l'Afrique, pour retrouver son serviteur Bocongo, mystérieusement disparu, Spirou et Fantasio se jettent à corps perdu dans une aventure où ils auront affaire à des robots, à des camarades d'enfance de Fantasio et à l'intrigante International Corporation. Truffée de références et de clins d'oeil, cette aventure initialement créée pour être publiée sous forme de strips, évoque le style graphique de Jijé, et celui de Franquin à ses débuts. Hélas inachevé, ce récit offre néanmoins une relecture jubilatoire des aventures de Spirou et Fantasio, dans la veine des années 1940 et 1950, vues par un des auteurs les plus talentueux de sa génération.
Cette troisième intégrale rassemble les aventures de Jojo parues de 1999 à 2003 : Le Retour de papa, La Chance de Sébastien, Les Choix de Charlotte, Jojo au pensionnat et Une pagaille de Dieu le père. André Geerts livre dans ces cinq albums une définition poétique et douce de l'enfance. Chacun des ouvrages de Jojo est une révélation, émotionnelle bien sûr, mais aussi graphique. Avec sa palette de couleur lumineuse et fragile, associée à son trait vif et cursif, l'auteur trouve le ton juste, mais aussi le geste parfait pour souligner avec une infinie légèreté les contrastes de l'enfance. Ce personnage de Jojo, riche et juste, qui sait toucher les lecteurs, nous permet de reprendre le chemin de l'école, de retrouver un peu de la fragilité de l'enfance à travers d'intenses éclats de rire. André Geerts était un auteur remarquable, qui nous a laissé une oeuvre gracieuse et poétique peu commune...
Édition avec couverture inédite, augmentée d'un cahier graphique. Tirage limité de 2500 exemplaires.24 décembre 1958, un homme d'âge mûr débarquedans une maison de la banlieue de Charleroi où trois enfants lui font la fête et lui réclament une histoire. Après avoir allumé sa pipe, l'oncle Paul obtempère et leur raconte un récit vieux de presque trente ans. C'est l'histoire d'une rencontre : celle de Juliette de Sainteloi, la fille du directeur général de la Compagnie générale transatlantique, une gamine qui souffre d'une grave insuffisance cardiaque, et de Ptirou, un gamin trapéziste dont la mère vient de se tuer lors d'une acrobatie audacieuse et qui fuit le cirque qui l'employait pour ne pas être placé dans un orphelinat. Cette rencontre entre la fille du patron qui accompagne son père à New York et le jeune passager clandestin qui veut tenter sa chance en Amérique va marquer dramatiquement leurs deux jeunes destinées...
United States to the Whites, criaient les uns. Black Power now, scandaient les autres. Les conflits interraciaux avaient dégénéré. Le grand champignon atomique se chargea de mettre tout le monde d'accord. En rayant du même coup tous les acquis de la civilisation. Retour au point de départ, au règne du plus fort. En un instant, la grande lessive a ramené le continent américain au Moyen-Âge. Au temps du chaos. Tel est le monde que propose Hermann, leur auteur, à ces deux géants de l'aventure que sont Jeremiah et Kurdy Malloy.Par les exceptionnelles qualités, graphique et narrative, de son oeuvre, Hermann compte parmi les auteurs de bande dessinée les plus importants. Et Jeremiah est sans conteste l'une de ses pièces maîtresses. Dans un grand format à la mesure du talent de l'auteur, cette édition intégrale permettra à de nouveaux lecteurs et aux aficionados de la série de s'immerger plus confortablement dans l'univers ô combien maîtrisé de Jeremiah. Ce volume rassemble les tomes 9 à 12 de la série.
Fière et secrète, irrésistiblement libre, Violette n'écoute personne d'autre qu'elle-même. Elle, la belle d'aucun homme, n'a que peu l'intention de se laisser guider par les calomnies des uns et les jalousies des autres. Les insultes des épouses aigries et les rumeurs grivoises n'atteignent guère son coeur d'alouette. Pourtant, un événement inattendu risque de perturber son existence sylvestre, entre la douceur de la vie dans les bois et la curiosité à l'égard du monde moderne.En 1982, Jean-Claude Servais déclarait son amour à la femme tendre et libérée, à sa sensualité sauvage et à sa fierté farouche : Violette était née. Son héroïne, qu'il voulut forte et indépendante, se moque des qu'en-dira-t-on, des rumeurs et des sournoiseries de la société bien-pensante.L'on retrouve dans ce deuxième volume de l'intégrale en noir et blanc tout l'esprit audacieux d'un roman graphique qui embrasa ses lecteurs. Ode naturaliste à la femme dans toute sa splendeur, Tendre Violette n'a décidément rien perdu de sa fraîcheur.
tu as fermé à clef, mais à quoi bon ? ils vont venir voler ton teppaz, piétiner tes gershwin, pisser sur ton lit.à ce moment, tu les détestes. ils sont joyeux et tu voudrais pleurer. crier. vomir. mais tu traverses, imperturbable, les rumeurs de musique arabe, les youyous, les klaxons. demain, l'indépendance. ils ont déjà les drapeaux. tu marches plus vite. une rafale de mitraillette... la ville continue de parler dans ton dos. tu ne t'es pas retourné. toi, tu aurais voulu partir en éteignant la lumière... laisser l'algérie dans le noir.Le noir pour l'éternité. pour dire le déracinement, les illusions, les craintes, les blessures d'un homme arraché à sa terre natale, anne sibran donne une âme aux mots. pour dire aussi l'amour d'un père et d'une fille. tout en retenue, loin de son humour parfois mordant, optant pour une narration graphique sobre et impeccable, soulignée par des couleurs franches et expressives, didier tronchet nous surprend et nous émeut.à y regarder de près, ce qu'elle mérite, là-bas est une oeuvre magnifique.
Son nom ne vous dit peut-être rien : William Alexander Morgan. Pourtant, en prenant parti pour les rebelles, il devint une figure majeure de la révolution cubaine, le seul comandante non cubain avec le célèbre Che Guevara. Ancien soldat américain, Yankee combattant pour la cause de Fidel Castro et les valeurs démocratiques du Segundo Frente, son implication le mènera à participer activement aux conflits avant que les bouleversements politiques ne coupent court à ses convictions. Au fil de plus de dix ans de recherches à recueillir les témoignages d'acteurs privilégiés de la révolution, tels que le commandant en chef du Segundo Frente Eloy Gutiérrez Menoyo en personne, à étudier les textes sur le personnage et à explorer les lieux habités par la rébellion castriste - obtenant ainsi des documents inédits à ce jour -, Gani Jakupi a tiré la matière nécessaire à ce véritable roman graphique, ainsi qu'il le souligne lui-même.Édition limitée à 777 exemplaires avec frontispice inédit, numéroté et signé, imprimé sur papier d'art.
1945. Les Alliés marchent sur les camps et le monde découvre l'horreur nazie. À Dessau, en Allemagne, une rescapée reconnaît sa délatrice et la gifle. Henri Cartier-Bresson, alors sur place, capture ce geste dans une image qui deviendra emblématique.Avant d'accompagner les Américains dans la Libération, puis, plus tard, de cofonder l'agence Magnum, Henri Cartier-Bresson était déjà un photoreporter majeur du XXe siècle. Fait prisonnier en 1940, il parviendra à s'échapper en 1943 et reviendra témoigner en images avec une précision du geste, une science du moment, un talent du cadrage qui feront de lui, selon les mots de Pierre Assouline, L'oeil du siècle.Tout à la fois roman graphique et biographie, Henri Cartier-Bresson, Allemagne 1945 raconte l'homme libre, profondément humaniste, qu'était Cartier-Bresson. L'ouvrage est accompagné d'un portfolio et d'un dossier documentaire rédigé par Thomas Todd, spécialiste de l'oeuvre du photographe, sous l'égide de la fondation Cartier-Bresson.
Liliane, fille de l'archéologue Bowell, a besoin de liberté. Elle embarque donc pour une virée dans les rues du Londres de ce début du XXe siècle avec Imhotep IV, la momie du pharaon égyptien conservée par son père et revenue à la vie. Après une altercation fatale avec un policier, le couple se retrouve en fuite, en procès, en prison, et va devoir affronter le père d'Imhotep, lui aussi momie, avant de pouvoir vivre librement son amour.Fantaisie romantique et victorienne, La fille du professeur est la première collaboration entre deux des plus grands auteurs actuels de bande dessinée : Joann Sfar (Le chat du rabbin) et Emmanuel Guibert (Le photographe).Aujourd'hui rééditée au sein du label Aire Libre, cette oeuvre de 1997 avait été récompensée à l'époque par le prix René Goscinny et l'Alph-Art coup de coeur au Festival d'Angoulême. Elle n'a rien perdu de sa modernité, grâce à son humour tendre, son style graphique gracieux, tout en couleurs directes, ou encore son ton, délicieusement absurde.
1945. Les Alliés marchent sur les camps et le monde découvre l'horreur nazie. À Dessau, en Allemagne, une rescapée reconnaît sa délatrice et la gifle. Henri Cartier-Bresson, alors sur place, capture ce geste dans une image qui deviendra emblématique.Avant d'accompagner les Américains dans la Libération, puis, plus tard, de cofonder l'agence Magnum, Henri Cartier-Bresson était déjà un photoreporter majeur du XXe siècle. Fait prisonnier en 1940, il parviendra à s'échapper en 1943 et reviendra témoigner en images avec une précision du geste, une science du moment, un talent du cadrage qui feront de lui, selon les mots de Pierre Assouline, L'oeil du siècle.Tout à la fois roman graphique et biographie, Henri Cartier-Bresson, Allemagne 1945 raconte l'homme libre, profondément humaniste, qu'était Cartier-Bresson. L'ouvrage est accompagné d'un portfolio et d'un dossier documentaire rédigé par Thomas Todd, spécialiste de l'oeuvre du photographe, sous l'égide de la fondation Cartier-Bresson.
Édition limitée à 777 exemplaires avec frontispice inédit, numéroté et signé, imprimé sur papier d'art. 1946. Les Pays-Bas, chassés d'Indonésie par l'invasion japonaise, ne reconnaissent pas la déclaration d'indépendance et cherchent à reprendre le contrôle de leur colonie. L'intervention de l'armée de métier coloniale ne suffisant pas, un contingent de conscrits est appelé pour combattre les terroristes. Johan Knevel, lui, se porte volontaire. Sa seule motivation est affective : savoir ce qu'est devenue sa nourrice indonésienne. Faute de retrouver le paradis de l'enfance perdue, il sera confronté aux complexités de l'époque.Nouveau maître de la ligne claire intelligente, Peter Van Dongen est intimement lié à l'histoire de l'Indonésie, une des premières colonies à avoir déclaré son indépendance. Via son père hollandais et sa mère indonésienne, le nouveau dessinateur de Blake & Mortimer est au carrefour de deux civilisations dont il a tiré Rampokan. Ce chef-d'oeuvre graphique et narratif, résultat d'un travail au long cours, connaît, enfin, une version en couleur réalisée spécialement pour Aire Libre.
Yvan Delporte, célèbre rédacteur en chef de Spirou, est notamment connu pour d'illustres collaborations : il travaille avec Peyo sur les meilleurs scénarios des Schtroumpfs, aidera Franquin à créer Gaston. Et sera l'auteur derrière la mythique chronique En direct de la rédaction qui narrait les aventures du gaffeur le plus connu de la bande dessinée. Une autre chronique qu'il animera avec bonheur entre 1967 et 1977 sera L'Avis de chien de Bill. Il écrira 32 histoires, que Roba illustrera de magnifique manière, employant tour à tour l'aquarelle couleur ou le lavis, rappelant la force graphique dont il est capable. En 2005, une 33ème chronique est rédigé par Delporte et illustrée par Verron en hommage à Roba. Drôles et impertinentes, incisives et cocasses, ces histoires se lisent sur plusieurs niveaux. Pour les enfants, comme des gags racontés par le meilleur ami du petit garçon qu'est Boule, et pour les adultes comme des commentaires drolatiques sur nos petits travers.
Au lendemain du Vendredi noir à Zombillénium, les employés ont carte blanche pour dévorer les visiteurs, encouragés par la direction qui entend profiter de ces gains en nouvelles âmes. Pour contrecarrer les sinistres plans de Charlotte et Aurélien avec son réseau de résistance, Gretchen doit d'abord régler ses comptes avec son passé. Un avant-dernier tome rempli d'action et de révélations qui prépare l'apothéose finale de cette série culte.
Le récit de deux frères, celui qui rêve de haïr et celui qui hait de ne plus rêver.La déveine poursuit la famille Cry. Plus que la déveine, c'est la mouise, poisseuse, gluante, qui ne laisse pas d'échappatoires...Chassés de leurs terres, en route vers l'Ouest et ses mirages, ils espèrent trouver quelque chose au bout du chemin, ou ne serait-ce que le bout du chemin lui-même. Mais au fil des étapes du convoi, les meurtres s'accumulent... Deux flics du FBI débarquent et rembobinent petit à petit le fil de la violence. Qui est le tueur ? Qui a massacré et Baker, et le canadien, et la richarde... ? Est-ce Milton, le costaud, le simple, qui a entre ses mains grandes comme des battoirs le pouvoir de rendre le mal qu'on a fait à sa famille ? Est-ce Billy, torturé par la rage qui l'habite depuis que, tout môme, on lui a broyé la main ?Deuxième et dernière partie d'un récit sans concession, cet album met en scène le récit, noir, de deux frères. Milton, qui ne connaît la violence qu'en rêve et son frère Billy, qui suinte la douleur et la haine. Le trio d'auteurs Féjard-Ricard-Maël tend son récit jusqu'à la rupture finale. Un roman graphique d'une puissance rare.
Après la chute de l'URSS et son ouverture récente à la culture occidentale, la Pologne se confronte au changement... pour un mieux ?À travers les yeux de Marzi, qui a bien grandi, cette liberté qui devait amener les lendemains qui chantent paraît parfois un peu décevante. La vie continue, mais de détails en détails (des commerces qui se remplissent de denrées chères, la découverte des inégalités sociales) les problèmes perdurent.Série atypique, les aventures de Marzi sont à la fois publiées dans une édition standard et dans une édition roman graphique, où, recolorisées en bichromie et remaquettées, elles prennent un nouveau sens, plus adulte et historique. C'est ce format qui leur a valu le succès en France (Prix des lecteurs Libération-Virgin) et à l'étranger (plus d'une dizaine d'éditions étrangères).Ce troisième volume réunit les tomes 6 et 7, ainsi qu'une troisième partie qui, entre récits et documents d'époque, raconte ce moment de bascule de l'enfance à l'adolescence.Un témoignage clé, qui a révélé la voix singulière de Marzena Sowa, mis en scène avec humour et délicatesse par Sylvain Savoia (Les esclaves oubliés de Tromelin, Magnum Photos Cartier-Bresson...).
New-York. Les valeurs du Dow Jones sont en chute libre, provoquant une perte de plus de 1000 milliards de dollars, avant de subir une remontée tout aussi spectaculaire. Tous les regards se tournent aussitôt vers Mary Striker, tradeuse pour le Groupe Winch, considérée responsable de ce qui apparaît comme une manipulation de cours sans précédent sur lequel le FBI et la SEC s'empressent d'enquêter.Yucatan. Cet incident n'est pas fait pour arranger les affaires de Largo. Il ignore encore ces faits lorsqu'il se présente au forum de Talos en compagnie de Cathy Blackman afin de lever des fonds pour la Winch Fondation for War Children. Ces soudaines accusations,que de véhémentes manifestations enveniment, surviennent alors qu'il se prépare à prendre de lourdes décisions pour l'avenir de son Groupe.De Saint Pétersbourg à Tulum. Largo affronte un nouveau péril : les maitres occultes de la finance internationale. Aux commandes de cette histoire, un nouveau tandem : Philippe Francq dont la maitrise graphique est plus époustouflante que jamais, et Éric Giacometti qui relève brillamment le défi de succéder au scénario, à l'immense Jean Van Hamme.
Fière et secrète, irrésistiblement libre, Violette n'écoute personne d'autre qu'elle-même. Elle, la belle d'aucun homme, n'a que peu l'intention de se laisser guider par les calomnies des uns et les jalousies des autres. Les insultes des épouses aigries et les rumeurs grivoises n'atteignent guère son coeur d'alouette. Pourtant, un événement inattendu risque de perturber son existence sylvestre, entre la douceur de la vie dans les bois et la curiosité à l'égard du monde moderne.En 1982, Jean-Claude Servais déclarait son amour à la femme tendre et libérée, à sa sensualité sauvage et à sa fierté farouche : Violette était née. Son héroïne, qu'il voulut forte et indépendante, se moque des qu'en-dira-t-on, des rumeurs et des sournoiseries de la société bien-pensante.L'on retrouve dans ce deuxième volume de l'intégrale en noir et blanc tout l'esprit audacieux d'un roman graphique qui embrasa ses lecteurs. Ode naturaliste à la femme dans toute sa splendeur, Tendre Violette n'a décidément rien perdu de sa fraîcheur.Tirage de tête numéroté et signé par l'auteur.Cette édition limitée à 1500 exemplaires contient un frontispice inédit imprimé sur papier d’art.
Point Zéro entraîne Aleksi Stassik et ses collègues de l'armée du Velikiistok dans les plaines désertiques du Sud, très en dessous des cimes enneigéesde la Demarkacia. Le Velikiistok ne disposant pas de réserves d'énergie fossile, il se voit contraint, pour nourrir la guerre menée contre les Ieretiks, de négocier avec le prince des Territoires du Sud, Aberrahman Derleth Al-Hazin. Les accointances de ce dernier avec les Ieretiks sont connues. Le troc qu'il propose aux forces armées du Velikiistok en échange de ses barils est pour le moins singulier...Bunker, dont le tome 1 est sorti en octobre 2006, compte déjà parmi les séries phares de la collection Empreinte(s). Pour ce tome 2, Christophe Bec a choisi de remiser ses crayons et de recentrer son travail sur l'écriture, en collaboration avec son ami Stéphane Betbeder. Mais que les lecteurs de la première heure se rassurent, Bunker a trouvé en Nicola Genzianella un repreneur au dessin au moins aussi talentueux que son créateur, permettant à la série de garder très haut perchée la barre de son exigence graphique. Du côté du récit, toujours à quatre mains, les scénaristes font monter la tension d'un cran
L'itinéraire d'un enfant gâché : tel est le sous-titre que l'on pourrait trouver à ce triptyque Les Fantômes de Knightgrave consacré au passé de Monsieur Choc, le redoutable vilain créé par Rosy et Will. Que sait-on de l'un des plus fameux et des plus terribles méchants de la bande dessinée franco-belge ? Quels événements le conduisirent à fonder le gang de la Main blanche, à se coiffer de cet imprenable heaume, à régner sans partage sur le monde de la criminalité ?La saga Choc traverse les âges, d'une guerre mondiale à l'autre, et parcourt cinq décennies majeures du XXème siècle afin de retracer une tragique existence : celle d'un homme qui se déshumanise.Furieux, sans concession, brutal, mais aussi vibrant et grave, ce récit n'a rien d'une promenade de santé. En fusionnant les exigences du roman graphique au style de l'École belge, Stéphane Colman et Éric Maltaite inventent ainsi le premier roman dessiné de l'école de Marcinelle et font de Choc un monument inclassable, aussi mémorable que son protagoniste.Aujourd'hui, cette trilogie magistrale touche à sa fin. Un troisième et dernier volet qui clôt une saga multi-récompensée et qui fut, au-delà de l'hommage, une révélation.
Ce quatrième volume de l'intégrale Valhardi marque le retour du grand Jijé aux commandes de sa série mythique, dix ans après l'avoir confiée à Eddy Paape. Jijé adjoint à Jean Valhardi le personnage de Gégène, un jeune reporter-photographe. Il ajoute ainsi une touche de modernité à cette série créée pendant l'Occupation, au point de faire du personnage un aventurier de son époque, quelque part entre Jean Marais et Jean-Paul Belmondo au cinéma. Nous retrouvons ici des épisodes aussi remarquables que Soleil noir, L'affaire Barnes, Le mauvais oeil et Le gang du diamant. En bonus, l'ajout de la conclusion inédite du Gang du diamant, présentée pour la première fois au lecteur.Pour ce virage mémorable entamé au milieu des années 1950, le style de Jijé se fait plus fort que jamais, mariant l'élégance à l'énergie. Incontestablement, celui qui sera le maître graphique de Franquin, Morris, Giraud/Moebius, Mézières, Chaland, etc., se trouve àl'apogée de son art.Par ailleurs, cet album est introduit par une riche préface signée Jérôme Dupuis, grand journaliste d'investigation pour L'Express et Lire.
Au milieu de ces terres espagnoles ravagées par une interminable sécheresse, un jeune garçon effrayé fuit à travers les champs d'oliviers jusqu'à trouver refuge entre les racines. Sur ses traces, le shérif du village et ses hommes de main ratissent la campagne afin de le ramener chez son père. Mais pourquoi un enfant fuirait-il le domicile paternel ? Pourquoi préférerait-il subir les blessures d'un soleil porté au fer- blanc plutôt que de rentrer avec les siens ? Ces questions, le vieux chevrier nomade qui le recueille peu après n'en a cure. D'un caractère aussi rude que ces régions assoiffées, il prendra toutefois soin du fugitif et tentera vaille que vaille de le protéger de ces ombres lancées à sa poursuite. Et ce, même s'il faut lui apprendre que pour échapper à la violence, on se doit parfois d'en user en retour.Adaptation éponyme du roman de Jesús Carrasco, élu meilleur roman de langue espagnole en 2013, Intempérie est un véritable roman graphique réalisé par le talentueux auteur d' Un maillot pour l'Algérie. À travers de superbes images à la force brute, Javi Rey nous offre une expérience de lecture âpre et puissante, où les sons, les saveurs et les sensations sont portés à leur paroxysme
Au milieu de ces terres espagnoles ravagées par une interminable sécheresse, un jeune garçon effrayé fuit à travers les champs d'oliviers jusqu'à trouver refuge entre les racines. Sur ses traces, le shérif du village et ses hommes de main ratissent la campagneafin de le ramener chez son père. Mais pourquoi un enfant fuirait-il le domicile paternel ? Pourquoi préférerait-il subir les blessures d'un soleil porté au fer- blanc plutôt que de rentrer avec les siens ? Ces questions, le vieux chevrier nomade qui le recueille peu après n'en a cure. D'un caractère aussi rude que ces régions assoiffées, il prendra toutefois soin du fugitif et tentera vaille que vaille de le protéger de ces ombres lancées à sa poursuite. Et ce, même s'il faut lui apprendre que pour échapper à la violence, on se doit parfois d'en user en retour.Adaptation éponyme du roman de Jesús Carrasco, élu meilleur roman de langue espagnole en 2013, Intempérie est un véritable roman graphique réalisé par le talentueux auteur d' Un maillot pour l'Algérie. À travers de superbes images à la force brute, Javi Rey nous offre une expérience de lecture âpre et puissante, où les sons, les saveurs et les sensations sont portés à leur paroxysme
Son nom ne vous dit peut-être rien : William Alexander Morgan. Pourtant, en prenant parti pour les rebelles, il devint une figure majeure de la révolution cubaine, le seul comandante non cubain avec le célèbre Che Guevara. Ancien soldat américain, Yankee combattant pour la cause de Fidel Castro et les valeurs démocratiques du Segundo Frente, son implication le mènera à participer activement aux conflits avant que les bouleversements politiques ne coupent court à ses convictions.Au fil de plus de dix ans de recherches à recueillir les témoignages d'acteurs privilégiés de la révolution, tels que le commandant en chef du Segundo Frente Eloy Gutiérrez Menoyo en personne, à étudier les textes sur le personnage et à explorer les lieux habités par la rébellion castriste ? obtenant ainsi des documents inédits à ce jour ?, Gani Jakupi a tiré la matière nécessaire à ce véritable roman graphique, ainsi qu'il le souligne lui-même.Au-delà de ce portrait des plus fidèles, Jakupi retrace ici un pan entier de l'histoire de Cuba au coeur de cette période trouble de la révolution : le quotidien des guérilléros, les antagonismes idéologiques, les coups d'éclat et d'État, tout ce qui imprègne cette île des Caraïbes incarnée par ses symboles.« El Comandante Yankee » est, plus qu'une biographie unique, une fresque inédite sur une période historique cruciale.
Dans la mémoire des arbres, jean-claude servais propose des histoires indépendantes qui mettent en scène à chaque épisode, des époques, des lieux et des personnages différents.Mais toutes ont en commun la forêt, la campagne, les villages et leurs mystères. mais toutes racontent la destinée tragique ou merveilleuse, épique ou intimiste, de marginaux, vagabonds, brigands ou assassins, dont la vie explose et se déchire comme un ciel d'orale.Gilles et angèle. pour gagner son amour, elle est prête à tout, même au pire. pour accomplir son destin de brigand, il est prêt au pire, mais sans elle.Dès lors, l'egorgeur blond, comme on le surnommera bientôt, va écumer la campagne, volant, pillant, massacrant dans un rire effrayant. dès lors, la belle coquetière, comme on l'appellera plus tard, offrira son corps aux fermiers isolés pour mieux les dépouiller. d'errances en violences, leurs chemins vont se croiser, pour le malheur de tous. se rejoindront-ils enfin ?. en deux tomes, dont voici le premier, jean-claude servais tisse la formidable toile d'un roman graphique noir et sulfureux.
A Rosendaël, la Vallée des roses, le timide Théodore Poussin grandit au fil des automnes pluvieux sur le port de Dunkerque et des étés ensoleillés à jouer sur les plages du Nord. Parce qu'il alterne fantaisies innocentes et scènes de vie populaire durant les foires d'hiver, cet album nostalgique se veut à la fois une carte postale de la France de ce début de siècle et un film profondément sensible, mélancolique, de l'enfance du héros de Frank Le Gall. Cette ode à la littérature et aux couleurs éthérées, aujourd'hui rééditée avec une nouvelle maquette, a le goût incomparable des marrons chauds et de la poésie qui précède les grands départs.
Frank Giroud s'est mis au défi d'écrire un « Secret » qui s'appuie sur un authentique secret de famille et pourtant peu connu du grand public, afin de préserver le souffle de l'intrigue.Avec L'Angélus, et le double mystère qui entoure ce tableau de Millet et ses multiples réinterprétations par Dalí, l'auteur avait trouvé une intrigue à sa mesure. Et c'est au Catalan José Homs qu'il a confié la mise en scène. Le futur dessinateur de Millénium allait faire la preuve de son talent dans cette comédie dramatique, réunie en intégrale et accompagnée d'un riche cahier graphique.Rien ne prédestinait Clovis à ressentir l'intense bouleversement qu'a suscité en lui la découverte de L'Angélus de Millet, au musée d'Orsay. Père de famille sans histoire, au quotidien enlisé dans la routine, il se sent d'un coup submergé par une émotion inconnue qui le pousse à découvrir ce qui se cache derrière l'image. Troublé par les versions qu'en a faites Dalí, il se convainc que là réside la clé du mystère. Parallèlement, il explore les souvenirs personnels que cette toile a fait ressurgir inopinément, au risque de mettre en cause l'équilibre, même bancal, sur lequel reposaient toutes ses relations familiales.Confronté à l'incompréhension de son entourage, il décide de poursuivre sa quête, quel qu'en soit le prix. C'est l'autre moitié de ce chemin semé d'embûches et de révélations que parcourt Clovis dans le second volet de cette histoire fondée sur un authentique secret de famille, celui du peintre Dalí.
Comprend : Le jardin des désirs / La 27e lettre / L'appel de l'Enfer.Avec Franquin, Morris, Roba et Peyo, Will est l'un des auteurs-patrimoine de la maison Spirou. Durant plus de trente ans, il anima l'une des séries phare des éditions Dupuis, Tif et Tondu. À 62 ans, ce dessinateur voué au public enfantin révéla soudainement une facette inédite de son talent, toute empreinte de sensualité. Sur un scénario de Stephen Desberg, Le jardin des désirs est l'un des albums historiques de la collection Aire Libre, créée seulement un an auparavant, en 1988 par Jean Van Hamme et Philippe Vandooren. Ainsi, Will et Desberg peuvent être considérés parmi les auteurs fondateurs de ce fleuron éditorial des éditions Dupuis. Par la suite, dans cette même veine érotico-littéraire, le tandem complice concocta deux autres albums, La 27e lettre, toujours pour Aire Libre, et L'appel de l'Enfer, chez P&T Production. De manière cohérente, ces trois récits initiatiques, placés sous le signe d'Eros et réalisés en couleurs directes, répondent à une même démarche esthétique et narrative. Will disparaîtra quelques années plus tard, en 2000. En recueillant sous une même couverture ses derniers feux jubilatoires, cette trilogie avec dames se révèle ainsi son testament graphique.Avec cette intégrale, la collection Aire Libre rend ici hommage à l'un des ténors historiques de la bande dessinée belge.