Le coffret En Remontant les grandes eaux contient la trilogie Frenchman - Pawnee - Iroquois. L'action et le rythme de ces trois albums nous renvoient aux films de Sergio Leone, aux westerns réalistes de Greg et Hermann, ou encore aux thèmes et aux couleurs d'un certain Hugo Pratt, dont Prugne se révèle un héritier inspiré.Le coffret renferme également un livret graphique de 16 pages d'esquisses à l'aquarelle.
Regroupant une grande variété de travaux résumant ses 15 premières années de carrière, ce livre nous permet d'entrer dans l'univers créatif de de cet infatigable créateur.Reprenant certaines de ses illustrations les plus célèbres provenant de la trentaines de livres et albums qu'il a illustrés, l'ouvrage proposera aussi de nombreux dessins totalements inédits pour le grand public provenant de ses recherches, croquis, travaux pour des films d'animations ou différents projets.Ce catalogue met en valeur l'étonnant registre graphique de Benjamin Lacombre (peintures, affiches ou volumes, scénographie de lieux et d'expositions ou création de collections de vêtements ou d'objets) et permet de mieux appréhender cet artiste unique.
Curiosités est le premier Art-book de Benjamin Lacombe, illustrateur phare de la nouvelle illustration Française.Regroupant une grande variété de travaux résumant les 15 premières années de carrière de l'artiste, ce livre nous permet de rentrer dans l'univers créatif de cet infatiguable créateur.Reprenant certaines de ses oeuvres les plus célèbres provenant de la trentaine de livres et albums qu'il a illustrés, l'ouvrage proposera aussi de nombreux dessins totalement inédits pour le grand public provenant de ses recherches, croquis, travaux pour des films d'animations ou projets inaboutis.Parcourant un vaste registre graphique allant de la peinture, à l'affiche enpassant par le volume, la scénographie d'espaces ou d'expositions et la création de collections de vêtements ou d'objets, ce catalogue d'une grande richesse permet de mieux appréhender cet artiste unique.
L’histoire d’une vengeance mettant en scène un homme et un grizzly, avec en toile de fond un tournant de l’Histoire Nord-Américaine.En 1756, la France se trouve au coeur d’un conflit majeur qui embrase toute l’Europe et qui l’oppose à la Prusse et à l’Angleterre, son ennemi héréditaire. C’est la guerre de sept ans. Pour les colonies françaises du Nouveau Monde, cette guerre a commencé dès 1754. Les sujets du roi George portent sans relâche l’escarmouche contre les forts français dressés sur leur frontière de l’Ouest. La bataille de Fort Carillon eut lieu au sud du lac Champlain, entre ce dernier et le lac George. Ces deux lacs séparaient la colonie britannique de New York de la colonie française du Canada (Nouvelle-France). L’histoire de Tomahawk débute un mois avant cette bataille et s’achève au moment de l’attaque. Nous suivons Jean Malavoy, jeune milicien, dans un combat contre un gigantesque grizzly...96 pages dont un cahier graphique.
Prépublié dans la revue (A Suivre) à partir de 1982, ce récit a marqué de nombreux lecteurs et s'est avec le temps imposé comme une pierre angulaire de la bande dessinée d'anticipation, aux côtés de La Foire aux Immortels et de L'Incal. L'incroyable puissance graphique de Rochette, sa science du noir et blanc s'épanouissent en particulier dans la représentation des paysages enneigés. Il faut préciser que ancien guide de montagne a choisi de devenir dessinateur de bande dessinée après un accident d'alpinisme qui a failli lui coûter la vie. A la suite des cinq tomes du Transperceneige, l'auteur, au sommet de son art, rencontre en 1998 un grand succès critique et commercial avec Ailefroide, récit autobiographique de ses années d'alpinisme. La notoriété de Rochette dépasse le monde de la bande dessinée. Le Transperceneige a fait l'objet d'une adaptation au cinéma, Snowpiercer, mis en scène par le réalisateur coréen Bong Joon-ho, et sera bientôt proposé au grand public sous la forme d'une série diffusée sur Netflix.L'auteur est également sculpteur et peintre. Ses toiles, qui tendent vers l'abstraction, ont fait l'objet de nombreuses expositions et permettent à cet artiste de faire le pont entre bande dessinée et art contemporain.Tout au long du livre, dans une longue interview menée par Rebecca Manzoni, Jean-Marc Rochette se dévoile et nous fait partager sa vie de dessinateur et de peintre surdoué avec sincérité et émotion.
Dorian Gray est un jeune homme d'une très grande beauté. Son ami peintre Basil Hallward, obsédé par Dorian, tire de ce dernier toute son inspiration et réalise son portrait. Au cours d'une séance de pose, Dorian fait la connaissance de Lord Henry, dit Harry, un ami de Basil. Conscient de la perversion qu'Harry pourrait avoir pour son jeune et innocent adonis, le peintre lui demande de ne pas tenter de le corrompre avec ses théories sur la jeunesse et le plaisir ... mais en vain. Va naître dès lors en Dorian une profonde jalousie à l'égard de son propre portrait. Il fait alors le voeu insensé de garder l'éclat de sa beauté tandis que le visage peint sur la toile assumerait le fardeau de ses passions et de ses péchés.L'ouvrage : L'artiste espagnol Enrique Corominas n'a pas froid aux yeux en s'attaquant à ce monument de la littérature fantastique et philosophique. Amoureux du roman d'Oscar Wilde, la volonté d'Enrique était de traduire en dessin le charme inquiétant du roman. Il y parvient grâce à un trait unique, sensuel, élégant, par moment surréaliste... Son style graphique fait écho aux ambiances et à l'esprit de Wilde. Il nous plonge ainsi dans un Londres lugubre et venimeux, noyé dans le brouillard et les vapeurs d'opium. La mise en couleur directe évolue au fil de l'album et la palette de Corominas traduit la chute et la décadence de son personnage principal. Le Portrait de Dorian Gray fut considéré en 1890 comme immoral, mais c'est avant tout un roman magistral, captivant
Sur 250 pages, le récit véridique de Witold Pilecki, capitaine de cavalerie, membre de l'armée secrète polonaise, qui se laisse volontairement interner au camp d'Auschwitz en septembre 1940 sous la fausse identité de Tomasz Serafinski. Sa mission : organiser dans le camp un réseau de résistance - il réussira à regrouper plus de 300 membres - pour créer un soulèvement. Mais l'aide extérieure nécessaire à la réussite de sa mission ne viendra pas. Menacé d'être démasqué par les SS, il s'évade du camp en avril 1943. Pendant ces 948 jours d'enfer, Witold rédigera plusieurs rapports pour l'armée secrète polonaise en attendant, en vain, l'ordre du soulèvement. Il fait partie des premières personnes à avoir informé les alliés des conditions de détention et des atrocités commises à Auschwitz.Nous tenons beaucoup à ce projet. Le sujet, terrible, est traité avec beaucoup d'intelligence, de subtilité, et de légèreté, comme pouvait l'être le Maus de Spiegelman. C'est à la fois un document historique et un thriller passionnant à lire.Gaëtan Nocq s'appuie sur la posture de Witold Pilecki qui, en introduction de son rapport précisait de décrire seulement les faits bruts. C'est toute la valeur du témoignage qui est mise en scène dans ce roman graphique. Son point de vue se situe à hauteur d'homme. Comme un reportage. Il se focalise sur le parcours de Witold alias Tomasz infiltré dans le camp pour une mission de résistance. Un homme concentré sur sa mission secrète mais aussi sur sa propre survie. Suivre le personnage dans cette mission d'espionnage qui apparait bien impossible dans ce contexte de terreur. Mais l'espoir est là, même infime et Witold fait tout pour trouver la faille. C'est un huis-clos avec ses porosités, ses ouvertures. C'est un voyage dans monde à part, déshumanisé par ses maîtres mais pas par ses esclaves.
En 1608, Québec n'est qu'un nom griffonné sur une vague carte d 'Amérique du Nord, une grande bâtisse fortifiée construite sur les rives du Saint Laurent où une quarantained'âmes s'apprêtent à passer leur premier hiver. La France d'Henri IV se soucie peu de ces arpents de neiges habités par une poignée de sauvages. Plus préoccupée par les richesses que lui procurent la pêche à la baleine et la traite des fourrures, elle n'envisage nullement l'installation d'une colonie. Samuel de Champlain, fondateur de Québec, n'aura alors de cesse de défendre son Canada. Il saura imposer un climat de paix et de confiance entre nations amérindiennes (Hurons, Alguonquins, Montagnais) et Français. De ces relations naîtra un commerce florissant. Peaux de castors et de loutres s'échangent à bas prix contre marmites, haches, clou et autres divers objets en fer. Ce juteux commerce ne dure qu'un temps...Les raids meurtriers incessants que mènent les Iroquois dans la vallée du Saint Laurent contre les convois de pelleterie hurons ou algonquins exaspèrent très vite la petite communauté française.Soucieux de consolider l'alliance faite avec ses alliés amérindiens, Champlain prend le sentier de la guerre à leurs côtés et part pour l'Iroquoisie. C'est dans ce contexte que se situe l'histoire qui suit. Le long de la Rivière des Iroquois, sur le lac Champlain, un mois de juillet 1609 en Nouvelle France.