Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrative atteint par Hergé à ce moment.Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en version couleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation.La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM) ; soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine.Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir.Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul.Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c'est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son facilé.
Congo, Amérique et Cigares furent les seuls albums à être redessinés pour l'édition en couleurs. Ces trois aventures méritaient de profonds remaniements pour se retrouver, au milieu des années quarante, au niveau de qualité graphique et narrative atteint par Hergé à ce moment.Tintin au Congo fut toujours de très bonne vente. On se devait de le sortir rapidement en version couleurs, malgré l'important travail de remaniement jugé nécessaire : quoiqu'à plus de dix ans des indépendances africaines, il fallait adapter l'aventure à l'évolution des sensibilités vis à vis de la colonisation.La nouvelle version de Tintin au Congo sortit en juillet 1946, en même temps que celle de Tintin en Amérique, bientôt suivie par les éditions en couleurs du Lotus et du Sceptre(1947). Ces quatre éditions originales en couleurs sortirent en version dite B1 (référence du BDM) ; soit avec le quatrième plat caractérisé par une nouvelle liste des parutions (avec pour dernier titre Le sceptre d'Ottokar) et le pull à deux couleurs du Capitaine.Le titre de couverture était en réserve blanche sur ciel bleu. il fut remplacé, dès 1948, par un lettrage en noir seul, ce qui permettait l'impression des titres traduits sans modifier d'autres couleurs que le noir.Comme dans beaucoup d'éditions originales, le titre intérieur était imprimé en couleurs, ici en bleu. Là aussi, les impératifs techniques le firent repasser rapidement en noir seul.Il existe des éditions originales à dos rouge, mais c'est le dos jaune, abandonné ensuite pour ce titre, qui caractérise le plus cette première édition et donc aussi son facilé.
Jacques Martin avait très tôt souhaité que les aventures d'Alix connaissent en librairie un prolongement documentaire. Ce sont LES VOYAGES D'ALIX, grâce auxquels les fidèles de Martin peuvent, dans les pas de son héros explorer le monde antique, à la rencontre des peuples, des nations, des villes et des pays de cette époque de l'histoire humaine.Pompéi, la ville romaine martyre totalement ensevelie lors de la célèbre éruption du Vésuve, avait déjà fait l'objet d'un volume des VOYAGES D'ALIX, dessiné par Marc Henniquiau. À l'occasion de la sortie de la 30e aventure d'Alix, La Conjuration de Baal, dont les scènes finales se déroulent à Pompéi, ce volume fait l'objet d'une nouvelle édition, entièrement revue et fortement augmentée. Le format s'agrandit, la maquette est rénovée, l'iconographie s'enrichit d'une douzaine de dessins supplémentaires créés par Marc Henniquiau avant sa disparition et l'album intègre un cahier supplémentaire, entièrement consacré à l'éruption volcanique qui a rayé Pompéi de la carte.
Après Animal'z et Julia et Roem, voici enfin le troisième volet de la trilogie événement signée Enki Bilal.Ils ont accosté. Ils ont débarqué sur notre terrasse, couverts d'un concentré noir de suie grasse et fétide... Ils paraissaient perdus, terriblement déconnectés de tout... Et d'eux-mêmes d'abord... Surtout d'eux-mêmes....Dans un ciel sens dessus dessous ponctué d'immenses masses nuageuses aux allures menaçantes progresse le Zeppelin sinistré Garbage et son équipage incongru : un couple de passagers de hasard embarqués à Tanger, Anders Mikkeli et Esther Roblès, deux jumelles orphelines sujettes à de mystérieuses crises de citations littéraires, leur garde du corps et le cadavre démembré du pilote de l'appareil, suspendu à ce qui reste de sa nacelle détruite. Dans les soutes, un mélange de déchets nucléaires instables et d'armes atomiques en état de marche, indice probable des visées terroristes du Garbage. Balloté au gré de la violence des vents, ses équipements verrouillés sur navigateur automatique, l'aérostat semble totalement livré à lui-même, et pourtant... Pourtant quelque chose suggère qu'il y a peut-être là un dessein, une volonté, une direction. Car au même moment, nombre des personnages croisés au fil des deux précédents volumes de la trilogie - Ana et Lester, Bacon et son dauphin hybride, Julia, Roem et Lawrence, l'ex-aumonier militaire - se sont eux aussi mis en mouvement, comme mûs par un appelsecret. Leur périple annonce-t-il le stade terminal du « coup de sang » planétaire ? S'agit-il des prémisses de la troisième guerre mondiale annoncée, qui mettra ainsi un point final à la crise environnementale généralisée ? Ou d'autre chose encore, divergeant de tout ce qu'on pouvait imaginer ?Toujours magistral, tant dans la puissance et l'originalité de son récit que dans son traitement graphique et chromatique exceptionnel, Enki Bilal apporte un point final à la trilogie amorcée dans Animal'z et poursuivie dans Julia et Roem. L'un des titres les plus attendus de la fin d'année.
Exilé volontaire dans une île de la mer Adriatique, devenu une légende, Exterminateur 17 reparaît un jour, sur une planète lointaine peuplée de réprouvés : Ellis. Conçu en 1970 par Dionnet et Bilal, Exterminateur 17 poussait la porte de leur inconscient pour renaître. Il a fallu presque trente ans pour qu'apparaisse un successeur, Igor Baranko, né l'année où Exterminateur 17 fut conçu. Ce qui n'est peut-être pas un hasard : il y a plus d'un point commun entre Enki Bilal, yougoslave, exilé à Paris, et Igor Baranko, ukrainien, qui se retrouva soldat en Afghanistan avant de gagner au loto sa carte verte et de partir pour l'Amérique. Si leur manière de dessiner est différente, leur vision du monde converge : ils viennent de pays déchirés par l'histoire. C'est la raison pour laquelle les quatre couvertures sont dûes à Bilal, puisque c'est la même histoire en somme, qui continue et qui s'achève certains points évoqués dans le premier tome, n'étant résolus qu'au quatrième, à la fin : la fin du monde.