« Le Triomphe de Saint-Waldemar » est une toile d'Hans Roeghlin, un Primitif flamand. Elle est étrange à plusieurs titres : non seulement certains détails du tableau sont en contradiction flagrante avec la réalité historique, mais elle est clairement datée de 1477 alors que l'événement qu'elle représente ne s'est produit qu'un an plus tard... C'est aussi une toile dangereuse : de nos jours, en France, en Pologne, en Ukraine, les descendants des personnages figurant sur « Le Triomphe... » sont assassinés les uns après les autres avec des armes du XVème siècle.Voici déjà le second tome de cette enquête palpitante, de ce polar historique passionnant qui, avec son premier tome, a tenu en haleine déjà plusieurs milliers de lecteurs. Frank Giroud, scénariste du best-seller « Le Décalogue » également paru aux Editions Glénat, nous livre ici une formidable enquête entre passé et présent, mêlant religion, art, histoire, fantastique et suspense... Un beau programme, comme toujours avec Frank Giroud, associé pour cette série à Brada, dessinateur d'ex-Yougoslavie qui signe ici sa première série en France. Sa ligne claire a déjà été remarquée et distinguée lors du premier album.Un tome 2très attendu...
Bricolage et batifolage.Pris en tenaille entre une petite amie complètement cruche et une soeur acariâtre, Canetor le canard trouve refuge dans sa seule passion : le bricolage. Une activité pour laquelle il montre un certain talent, il faut le reconnaître, et qui va former le point de départ d'une romance pour le moins étonnante... Entre scènes du quotidien à l'ironie mordante, rêveries délirantes dignes de Little Nemo et dialogues absurdes, suivez le quotidien de cet alter ego introverti de Donald en compagnie d'une galerie de personnages truculents dans un univers parodique, explorant l'envers du décor de l'âge d'or du cartoon américain.Michel Pirus (Le Roi des mouches) donne une suite aux aventures de Canetor, personnage qu'il avait cocréé avec Charlie Schlingo et qui avait connu un album aux Requins Marteaux. Un petit bijou de second degré qui fait autant rire qu'il nous met mal à l'aise et dans lequel l'auteur nous montre que son talent ne se limite pas à l'écriture. Moins ronde mais tout aussi sublime que dans Rose profond, sa ligne claire faussement naïve et hautement stylisée évoque les oeuvres de Chris Ware, en même temps qu'un certain héritage de Disney. Un livre très beau et très drôle... tout simplement indispensable !
La bande dessinée est née en montagne, il y a presque deux cents ans, sous le crayon du Suisse Rodolphe Töpffer, qui en fut à la fois l'inventeur et le premier théoricien. Sans doute est-ceà cause de la force dramatique qu'elle dégage, toujours est-il que la montagne est partout dans la bande dessinée : dans les aventures de Bécassine ou de Mickey, de Tintin ou d'Astérix, de Largo Winch ou de Blueberry. Selon les albums, la montagne est tour à tour simple décor, faire-valoir de l'action ou, au contraire, héroïne à part entière. Traitée de façon historique, fantastique ou humoristique, dans le style « ligne claire » ou sous forme de mangas, la montagne apparaît comme un immense terrain de jeu et de gags, ou au contraire, comme un espace dangereux et inquiétant, abritant des dieux qu'il vaut mieux ne pas déranger... Ou encore comme un champ d'expérimentation graphique.Ce très beau livre, illustré par une centaine de planches, brosse un large panorama des différentes représentations de la montagne dans la bande dessinée, de Töpffer à Taniguchi, en passant par F'Murr, Toppi, Derib, Cosey, Debon ou de Crécy. Un livre qui donne envie de relire les grands classiques de la bande dessinée et de découvrir la génération beaux-arts qui réinvente le genre en partant vers d'autres sommets. Il accompagnera et prolongera l'exposition « Pic et bulle » qui se tiendra au musée de l'Ancien Évêché à Grenoble à partir de novembre.
Orphelin. Immigré. Ferrailleur. Milliardaire. Collabo. Résistant. Criminel pour certains, héros pour d'autres... Joseph Joanovici fut tout cela et bien plus encore. De 2007 à 2012,Fabien Nury et Sylvain Vallée ont raconté le destin hors-norme de ce personnage à travers une formidable saga historique, adulée par la critique et le public : récompensée par de nombreux prix - dont celui de la Meilleure Série à Angoulême en 2012 - et vendue à près d'un million d'exemplaires.Le désormais incontournable Fabien Nury y a fait exploser sa science du scénario au grand jour. Sylvain Vallée s'y est affirmé comme un maître de la ligne claire moderne. Son style expressif et élégant prend encore une autre dimension dans cette version inédite intégralement en noir et blanc qui, d'un jeu de contrastes permanent, vient davantage souligner le destin ambigu de Joseph Joanovici, constamment tiraillé entre l'ombre et la lumière.En plus de la couverture, sept illustrations inédites ont été réalisées par Sylvain Vallée spécialement pour l'occasion afin d'ouvrir la page de titre du récit et les « chapitres » correspondant aux albums de la série. Proposée en petit format, au tirage unique de 10 000 exemplaires et à un prix abordable, cette intégrale est le cadeau idéal de fin d'année pour les bédéphiles, amateurs d'histoire ou de beaux dessins tout simplement.
La vie est trop courte pour s'ennuyer. C'est l'histoire d'une petite fille née en 1900 à Londres, qui se sentait déjà queer dans la matrice . En grandissant, elle a fait le tour du monde, elle a lancé sa compagnie de taxis féminins, elle a fait la guerre, elle a battu des records de vitesse dans des courses de bateau, elle a régné en monarque éclairé sur une île des Bahamas, elle a eu pour meilleur ami et confident une poupée...Vivant plusieurs vies, elle a porté plusieurs noms. A sa naissance, on l'appelait Marion. Puis à 5 ans, après une chute de chameau, elle a choisi le pseudonyme de Tuffy. Enfin, c'est très vite dans le prénom Joe qu'elle s'est vraiment reconnue. Et c'est en homme qu'elle a forgé sa réputation et créé sa légende... Cette femme - ne vous y méprenez pas - a vraiment existé. Amoureuse de la compétition, de la vitesse et des conquêtes féminines, JoeCarstairs a vécu une existence fidèle à son personnage : explosive, impulsive et excentrique.Suivez la destinée d'une femme richissime au charme incandescent, pleine d'une confiance inébranlable et pour qui la vie ne fut qu'un long feu de joie. Dernier livre écrit par Hubert aux éditions Glénat, premier et unique biopic de son oeuvre, Joe la Pirate est un roman graphique enlevé, virevoltant, cinglant et sans tabou comme un film de Billy Wilder. Inspirée par la ligne claire d'Yves Chaland, Virginie Augustin réinvente une nouvelle fois son style, sans rien sacrifier de l'efficacité redoutable de sa narration ni de sa science de la mise en scène.
Après son bain forcé dans le lac de Joux, Gil débarque dans un petit hôtel suisse dont le patron lui parle d'une étrange secte basée dans la région qui porte le nom de « Renaissance ». Il s'est intégré à ce groupe mystico-ésotérique pour approfondir ses recherches sur la disparition de sa femme et celles-ci n'ont pas progressé d'un iota. Mais il y retrouve néanmoins le fameux Range-Rover blanc, et découvre un bien étrange laboratoire où sont enfermés souris, rats et singes...Quelles curieuses manipulations peuvent bien y être pratiquées ?... Parallèlement, la belle Djida Feschaoui poursuit son enquête pour retrouver Gil. C'est parce que le professeur Medjic semblait bien louche qu'il fut décidé de l'approcher. C'est ce mystérieux homme que la belle-mère de Gil a appelé avant de mourir, et c'est lui qui aujourd'hui donne une conférence saluée par tous où il annonce être capable d'éradiquer le cancer et de donner à l'homme la pilule de jouvence éternelle. Ne serait-il pas lié à cette étrange secte et à ses expériences génétiques ?... Et ne serait-il pas tout simplement le responsable de l'enlèvement de l'épouse de Gil ?... Le suspense est à son comble et les indices commencent à proliférer... Gil St-André parviendra-t-il à retrouver sa femme vivante ?... En tous cas nous le saurons tous à la fin de cet album, car ce cinquième tome marque la fin d'un premier cycle d'aventures qui va s'achever sur les chapeaux de roues ! Le scénario à engrenages remarquablement huilés de Kraehn et le dessin à la parfaite ligne claire de Vallée sont deux des clefs de la réussite de cette grande série. Chef de file de la collection « Bulle Noire », elle conquiert un public de plus en plus important !
jojo raccordo/kawa z 1000 modifiéemaison.depuis tout petit sur kawasaki, il deteste le pret-a-rouler. a préféré passer deux années dans son garage et se faire son petit modèle perso. porte disparu pendant la-dite période. porte un beau gros k tatoue sur la fesse gauche. duke dumuse/ducati pantah 500. fait constamment grimper son moteur au-dessus de 10 000 : en-dessous, c'est mort ! en depit de ces orgies compte-touresques, sa bécane a plus de 190 000 km dans les pattes.tout le monde se demande comment elle tient encore debout, lui le premier. passion secrète : le deux-temps ! si jamais ça venait a se savoir. max duchamp/moto guzzi le mans. au lieu de s'adonner a un métier convenable, il peint des bonshommes debiles, est dingue des italiennes racées avec de gros. cylindres. fidèle a sa devise la puissance, c'est bien, plus de puissance, c'est mieux il fait passer sa leumant de tuning en gonflette.vive ce qui donne des ailes ! dany garagevert/cagiva elephant 900ie. l'agité de l'accélo dans toute sa splendeur, en sus porté sur la bonne bouffe, le pinard italien et les charmes féminins. avec son croiseur personnalise, c'est la terreur absolue du superbike, surtout dans les virages de campagne. le mot lent, y en a pas dans son vocab'. paulo lachapelle/laverda 750. l'empereur des besogneux. soudeur de tuyaux a la centrale nucléaire de bricolo-les-eaux.a au moins trois mains gauches ! sa laverda est une mob tout-a-fait fiable. tant que le gégé ne touche pas a la caisse a outils. instruments préférés : masse et pied-de-biche.
« Par la guerre, tout peut être perdu ! ».Paris, 12 décembre 1963. Rachel, une jeune femme de 21 ans, assiste à une pièce de théâtre : « Le Vicaire ». Elle est juive et née en 1942. Sa mère et elle ont échappé à une rafle mais tous les autres membres de sa famille furent déportés et assassinés par les nazis. Or, la pièce présente un pape Pie XII complice implicite de l'horreur en n'opposant pas de résistance ni de condamnation claire alors qu'il avait, semble-t-il, connaissance de ce qu'il se passait. La représentation est interrompue par des extrémistes catholiques vociférant leur colère contre la pièce : « sacrilège », « caricature », « interdiction » et même un terrifiant « sales juifs » !... Rachel, bouleversée, fuit sur les pavés mouillés de la ville. Alors qu'elle chute, une femme plus âgée l'aide à se relever. Il s'agit de Miriam, une italienne, fille d'Israel Zolli, le grand rabbin de Rome qui s'est converti en 1945 au catholicisme et a pris Eugenio comme nom de baptême en hommage au pape. Toutes les deux, elles vont retracer le parcours d'Eugenio Pacelli, de son enfance érudite à Rome jusqu'au conclave de 1939 l'appelant à la plus haute fonction de l'église catholique. Mais Pie XII est très vite emporté dans la tourmente de la guerre qui s'annonce. Le 24 aout 1939, il s'adresse au monde par la radio : « Par le sang du Christ, il est encore temps ! Rien n'est perdu tant que la paix subsiste. Par la guerre, tout peut être perdu ! ». Ses paroles se mêlent au vacarme métallique des chenilles des chars d'Hitler qui franchissent la frontière polonaise.Après une enquête précise débouchant sur deux tomes, les auteurs ont choisi de se placer au plus près de l'homme, dans l'intimité d'Eugenio Pacelli, devenu pape malgré lui. Ainsi tentent-ils de déjouer les partis-pris idéologiques de tous bords qui se disputent encore une vérité difficile à établir au sujet d'une des polémiques les plus sensibles de notre histoire !