Deux jumelles naissent à Hong Kong de père inconnu. L’une d’entre elles, Jade, est venue au monde presque aveugle, avec des yeux entièrement blancs qui ne lui permettent qu’une vision extrêmement restreinte. Mais au fil du temps, pour compenser ce lourd handicap, l’enfant va développer un rapport au monde ludique, excentrique et provocateur, avec la complicité de sa soeur Sophie et de Philippe, un ami français de la famille qui va progressivement jouer auprès des jumelles un rôle de mentor, en lieu et place du père absent. Il initie notamment Jade au maniement de l’appareil photo numérique qui, par l’entremise de son viseur vidéo, lui offre un substitut de vision humaine.On suit dès lors le surprenant parcours de cette personnalité atypique et attachante. D’abord enfant non conformiste et parfois presque violente, au point de s’infliger des blessures volontaires qui sont autant de manières d’inscrire dans sa chair la configuration de son environnement, Jade deviendra une adolescente sensible puis une adulte qui fascine par sa personnalité complexe, étonnant mélange d’énergie, de volonté et d’étrangeté. Le portrait intense d’une guerrière qui n’a jamais lâché prise ni jamais renoncé à être elle-même, quel qu’en soit le prix.
Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire. Détenteur de l’ensemble de la mémoire humaine, convoité par tous, il n’a qu’un seul but : survivre pour sauver sa fille.
Le faubourg Saint-Martin, berceau des refrains populaires est le cadre de cette aventure. Les cabots sans engagement du café Batifol y croisent les impresarii douteux. Les frasques des chanteurs de charme en plein succès et de leurs admiratrices font jaser. Nestor Burma va devoir prouver une fois de plus qu'il connaît la musique.
Le deuxième volet de la série événement de Bilal en édition luxe.Dans un avenir proche, en une fraction de seconde, le monde numérique disparaît, comme aspiré par une force indicible. Un homme, seul, malgré lui, se retrouve dans une tourmente planétaire.Détenteur de l’ensemble de la mémoire humaine, convoité par tous, il n’a qu’un seul but : survivre pour sauver sa fille.
Étrange mélange de tendresse, de désespoir, d’amour fou et de violence, LA TRILOGIE NOIRE est constituée des trois romans policiers de Léo Malet qui ne s’inscrivent ni dans la série des NOUVEAUX MYSTÈRES DE PARIS (c’est-à-dire LES AVENTURES DE NESTOR BURMA) ni dans le cadre de ses oeuvres poétiques ou généralistes. Philippe Bonifay (scénario) et le dessinateur Youssef Daoudi en livrent ici une adaptation attachante en bande dessinée.
Le western spaghetti revisité à la sauce WestworldFaites débouler dans le cadre classique d’un western, des dinosaures, des mondes parallèles, une petite fille mutique qui tire plus vite que son ombre : vous entrez de plein pied dans le monde exubérant de Kids with Guns.Et quand un foutu bandit décide d’adopter la petite fille muette et mystérieuse, on sait que l’aventure va nous embarquer d’emblée.
Recruté par les services secrets français, le Tueur est forcé de reprendre du service.Lorsqu’il s’est fait cueillir par la DGSE en Patagonie, le Tueur n’a eu que deux options. Suivre le mouvement ou finir squelette nettoyé par les urubus, au fond de la pampa. Et se sauver la peau implique souvent des compromis. Une planque au Havre, une couverture de cadre dynamique, la vie de bureau dans toute sa splendeur… Mais lescommunautés urbaines françaises se révèlent finalement des terrains d’intervention tout aussi musclés que ceux qu’il a eu l’habitude de « nettoyés » quand il bossait à son compte.« One of the best graphic novel series of the last ten years. I toast you, Matz and Luc Jacamon, and I thank you. » - Brian Michael Bendis.
L'image, le texte, et plutôt que le texte, le mot, et le cadre, la page.Le mélange de ces éléments donne le rythme. Ainsi, la bande dessinée peut être poésie... Elle peut être libre . Feux et murmure, deux albums de bande dessinée révolutionnaires et symptomatiques de cette libération de l'image et des textes dont nous parle Lorenzo Mattotti. Voici deux histoires racontées à travers les couleurs : couleur-récit, couleur-matière, couleur-émotion. Un expressionnisme assumé qui nous emporte dans les méandres de la conscience humaine.
A la sortie d'un cinéma, Tintin et le capitaine Haddock tombent sur le général Alcazar. Dans la précipitation, ce dernier perd son portefeuille. La lettre et la photo d'avions qu'il contient conduiront les deux amis jusqu'au Khemed, pays du Moyen-Orient en proie à de graves troubles politiques.
Consultant en cachette les dossiers médicaux de son père, médecin légiste, Robin découvre la photo d'un homme dont le corps est percé de centaines de trous. Persuadés que cette mort est l'oeuvre d'un vampire, Robin et Max se lancent sur les traces du présumé meurtrier.
A la sortie d'un cinéma, Tintin et le capitaine Haddock tombent sur le général Alcazar. Dans la précipitation, ce dernier perd son portefeuille. La lettre et la photo d'avions qu'il contient conduiront les deux amis jusqu'au Khemed, pays du Moyen-Orient en proie à de graves troubles politiques.
Caine et Burkinshaw, le duo d'enquêteurs que connaissent bien les lecteurs de la série, enquêtent sur la mort d'un administrateur de sociétés immobilières, John Atkins. L'enquête révèle bientôt que le suicidé est mort de deux balles dans la tête. Pas formellement impossible, mais suffisamment suspect pour que les policiers flairent un assassinat. On apprendra que la victime était un joueur invétéré, et que sa société servait probablement de couverture à d'importants détournements de fonds. Simultanément, l'album suit pas à pas le parcours d'Iggy, un repris de justice qui s'efforce maladroitement de rester dans le droit chemin, tout en servant occasionnellement d'indicateur à la police. Mis sous pression par un policier dans le cadre de l'affaire Atkins, Iggy dérape et tue l'officier.
elle s'appelle emmy.elle avait tout juste 8 ans et la vie devant elle. sa dernière photo la montre souriante... comme sur l'affiche qui porte le mot : missing... disparue. on a beau être flic, rompu aux pires horreurs... certaines blessures ne se ferment jamais. un deuil, ça se construit avec la vue d'un corps. emmy... où es-tu emmy oe
Le tournage de Dark Moon repart de plus belle et s'annonce même sous les meilleurs auspices : quoi de mieux que quelques jours de tournage en extérieur dans un cadre idyllique ? A moins que... Shô commençait à vous manquer ? Votre attente va être récompensée dans ce quatorzième tome des tribulations de Kyôko dans le monde du show-business ! Mais attention, l'ennemi juré de notre héroïne risque de se montrer sous un tout autre jour... Les craintes muettes de Ren sont-elles fondées ? Se pourrait-il que des sentiments que l'on croyait à jamais enfouis refassent surface ? Après tout, quand un groupe de rock fait irruption sur le devant de la scène, c'est pour mener la danse, quitte à chambouler le quotidien de chacun, non ?
Tintin est impliqué, par hasard et malgré lui, dans un trafic de stupéfiants qui l'entraîne jusqu'en Inde. Entre-temps, il aura rencontré Dupond et Dupont, et découvert le tombeau de Pharaon, visité Port Saïd puis navigué sur la Mer Rouge chère à Henry de Monfreid, l'enfant du pays languedocien!L'occitan du Languedoc, ou languedocien, est aujourd'hui encore parlé de Montpellier à Toulouse, de Mende à Foix. Les anciens l'utilisent spontanément entre eux, comme ils le font depuis leur enfance.Réalisé dans le cadre de la VAPAL, l'association pour la VAloriastion du PAtrimoine de Leucate, cette traduction du quatrième volume des aventures de Tintin en langue occitane est un hommage au patrimoine culturel et historique de la région, et du village si typiquement languedocien.
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux. En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur!
Drôle d'enfance pour Craig. Il grandit dans un cadre idyllique, celui d'une ferme isolée dans les bois du Wisconsin, où il cotoie biches, renards, ours, blaireaux... En revanche, la petite ville où il va à l'école est emblématique de l'Amérique profonde : repliée sur elle-même, violente, raciste. Une intolérance subie de plein fouet, à laquelle vient s'ajouter une culpabilité omniprésente entretenue par son éducation ultra-catholique. Lassé de l'autoritarisme de son père et des brimades vécues à l'école, Craig se réfugie dans le dessin, plaisir frivole dont s'efforcent de le détourner ses éducateurs. Son sentiment de culpabilité atteint son paroxysme lorsqu'il tombe raide amoureux de Raina, rencontrée dans un camp de vacances paroissial. Une passion qu'il parviendra tout de même à vivre jusqu'au bout... et qui lui redonnera goût au dessin, pour notre plus grand bonheur !
Les Experts (en tout), ce sont des histoires courtes dispensant des conseils pratiques et essentiels dans tous les domaines importants de la vie moderne.Comment faire de l'Art ou s'intégrer dans une soirée mondaine ?Comment faire de l'humour drôle ou de la voyance, se mettre au sport ou encore tomber amoureux ? Pipo et Cano, experts en tout (de formation non répertoriée), se sont posés la question, et ils vous donnent, dans ce recueil indispensable, la bonne réponse. Ou, en tout cas, une réponse, qui, à défaut d'être applicable, a toujoursle mérite d'être originale...Avec son trait rond et ses couleurs pop, Anouk Ricard nous fait rire à chaque page de ce livre plus carré que ses réponses. Car nous vous y trompez pas, la véritable experte en tout, c'est elle ! Avant d'être réunis en album, les conseils des Experts (en tout) ont été publiés dans le mensuel de bandes dessinées numérique Professeur Cyclope.
Anna, seize ans, accepte d'envoyer une photo de ses seins nus à son petit-ami. Le lendemain, celui-ci la diffuse sur Facebook et tout le lycée la voit. Anna commence alors à être harcelée. Des rumeurs circulent sur son compte... Pour mettre fin à ce cauchemar, Anna et sa mère quittent Londres et s'installent en Ecosse. Nouveau nom, nouvelle ville, nouveau lycée : rien ne peut la relier à son passé. Sauf qu'un jour, elle entend pte dans les couloirs, et tout recommence...
Fin du XIXe siècle. Arrivés en Inde depuis Londres, tous les protagonistes de ce nouveau cycle d’India Dreams se mettent peu à peu en place pour que se noue un nouveau drame… À Calcutta, le juge Arthur Byle, nommé à la Cour Suprême, a bien du mal à faire accepter à son épouse Cybill l’exotisme envahissant de leur nouveau cadre de vie. Au Rajasthan, affecté au 8e régiment de lanciers du Bengale, le jeune capitaine Redfield doit supporter l’hostilité déclarée de son officier supérieur, tout en se préparant à affronter la terrible communauté des sectateurs de Kâli, les étrangleurs thugs. Tandis que dans l’état d’Awadh, accompagné de ses jeunes protégés Percy et Abe, le professeur Sybellius, fraichement exclu des grandes écoles d’Angleterre pour érotomanie, déclame des vers à tue-tête du haut de sa monture éléphantesque, sur la piste entre Calcutta et Agra : « Entendez-vous le silence annonciateur des tempêtes sur terre comme dans le cœur des hommes… »
L'initiation des jeunes garçons à l'inconnu de la féminité.Réalisé pour (A SUIVRE) au milieu des années 80 par Max Cabanes, Colin-Maillard inaugure en bande dessinée la description autofictionnelle de l'éveil à la sensualité. Composé de saynètes aux noms évocateurs « Roberta », « Bertille », « La Demoiselle », la série relate les premiers émois de Maxou - 9/10 ans - devant une cheville, une fesse ou un sein plus ou moins volontairement exposés à son regard effaré et goulu.Dessiné dans un style réaliste mais profondément généreux dans le trait comme la couleur, Colin-Maillard fut un choc graphique et émotionnel pour de nombreux lecteurs à sa parution. Il marque un jalon essentiel dans l'accès de la bande dessinée au statut d'Art mature.Complété de sa suite Maxou contre l'Athlète, et réédité dans le cadre des 40 ans de romans en bande dessinée chez Casterman, Colin-Maillard est encore aujourd'hui une parfaite description de l'initiation des jeunes garçons à l'inconnu de la féminité.
Molly a commencé par tracer une ligne en plein milieu du tapis. Ensuite, elle a reposé la craie et m'a dit : Voilà. Maintenant, libre à toi d'être aussi crade que tu veux, mais ton bazar, tu le gardes chez toi. Ce côté-là, c'est le mien ! Deux soeurs, deux façons de voir la vie, deux destins. Meg aime les livres, la photo, Molly préfère les robes, les fêtes et les garçons. Elles sont différentes en tout et pourtant, dans la chaleur de cette campagne, au fin fond des Etats-Unis, c'est ensemble qu'elles vont goûter aux saveurs douces et amères de la vie.
« Si la photo est ratée, c’est quetu étais trop loin ! »Le plus célèbre des reporters de guerre, auteur polémiqué de LA photode la guerre d’Espagne, l’un des seuls photographes à avoir couvertle débarquement de Normandie, co-fondateur, avec Cartier-Bresson, del’agence Magnum, nous est livré ici dans toute sa complexité. Un hommeextrême, toujours sur le fil du rasoir, recherchant le danger et la mort,hanté toute sa vie durant par son unique amour (malgré de nombreusesmaîtresses) disparu lors de la guerre d’Espagne. Il n’aura de cesse de bravertous les dangers pour la rejoindre dans une mort en première ligne.
Adrian Velba, 12 ans, est heureux. Après avoir travaillé dur toute l’année dans l’école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s’inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n’a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian, une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d’Adrian, donne son accord du bout des lèvres…Projet innovant conçu d’emblée pour déborder du cadre de la seule bande dessinée (jeu vidéo, notamment), Last Man est le produit d’un travail collectif dont, les auteurs n’ont pas souhaité préciser qui fait quoi. Organisés en studio, et nourris d’une riche culture de gameplayers, Vivès, Balak et Sanlaville font vivre Last Man à toute allure, avec un sens aigu de la narration et du spectacle.
Last Man tomes 1 à 6, le premier cycle de la série. Adrian Velba, 12 ans, est heureux. Après avoir travaillé dur toute l’année dans l’école de combat de Maître Jansen, il va enfin pouvoir participer, au grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira. Hélas, à quelques heures de la clôture des candidatures, son partenaire fait défection, malade. Le coup est terrible pour Adrian, car il faut être deux pour s’inscrire au tournoi. Échec sans appel ? Non, car in extremis surgit un grand gaillard que personne n’a jamais vu en ville, Richard Aldana. Aldana propose à Adrian, une alliance pour combattre ensemble. Pleine de méfiance la mère d’Adrian, donne son accord du bout des lèvres… Projet innovant conçu d’emblée pour déborder du cadre de la seule bande dessinée (jeu vidéo, notamment), Last Man est le produit d’un travail collectif dont, les auteurs n’ont pas souhaité préciser qui fait quoi. Organisés en studio, et nourris d’une riche culture de gameplayers, Vivès, Balak et Sanlaville font vivre Last Man à toute allure, avec un sens aigu de la narration et du spectacle.
De toutes les civilisations qui ont côtoyé Rome au cours de l'Antiquité, le monde égyptien est probablement celui qui fascine le plus. C'est à cette découverte ou cette redécouverte, dont le plaisir n'est jamais tout à fait assouvi, à laquelle Alix convie ses fidèles, dans le cadre d'un grand voyage au fil du Nil. Architecture, religion, vie quotidienne, tous les grands thèmes éternels de l'Égypte antique sont au rendez-vous de cette magnifique promenade en images, centrée dans ce volume sur deux des plus beaux joyaux de cette culture incomparable : Karnak et Louxor. Leurs principaux sites (la cour bubastide, la grande salle hypostyle, Thèbes, le pylône et la grande cour de Ramsès II, le Ramasseum, la Vallée des Rois, etc.) font l'objet d'une visite érudite et détaillée dans les pas d'Alix et Enak, en écho à la rigueur documentaire dont Jacques Martin a toujours témoigné au fil de son oeuvre. Ce Voyage d'Alix en Égypte est une nouvelle édition établie à partir des trois albums dessinés par Rafaël Moralès puis Leonardo Palmisano et préalablement publiés de façon séparée depuis 2000, enrichie de nouveaux chapitres inédits.
La chronique douce-amère du délitement d'un couple contemporain.Une cellule familiale unie et aimante... Le jeune père et mari, Pierre, est un universitaire, expert de l'antiquité romaine, si profondément investi dans le passé qu'il en perd souvent contact avec le présent. Deux personnages féminins partagent son quotidien : Véra, son épouse, et Bérénice, leur petite fille de quatre ans. Pierre vient d'initier cette dernière à l'existence des pénates, ces petits dieux domestiques qui protégeaient les familles romaines. Une cellule familiale unie et aimante ? En apparences. car de subtiles dissensions affaiblissent et distendent les relations entre Pierre et Véra.L'entrée en scène de Simon, vieil ami de Pierre de passage dans leur foyer après un drame personnel, va cristalliser ce malaise diffus. Les pénates de la petite Bérénice vont-elles remplir leur office et empêcher la désintégration du foyer ?L'examen sans concession d'un couple d'aujourd'hui, en crise, subtilement balancé entre douceur du dessin et acuité du regard. Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope, Les Pénates est ici proposé dans une version augmentée de 6 pages et spécialement retravaillé pour l'édition papier.
Dans unezone pavillonnaire anonyme, un homme s'introduit discrètement dans une maison, visiblement rompu à l'exercice. C'est un tueur, venu attendre dans sa cachette le journaliste Pierre Brémond, alors occupé à finaliser un dossier très compromettant pour Alexandre Alberti, célèbre financier international. Pourtant, au lieu de remplir son contrat, le tueur propose au journaliste un très surprenant marché : exécuter son propre commanditaire, Alberti, en échange d'une photo que Brémond conserve sur son bureau - un simple portrait de sa femme et de sa fille...Ciselé, rigoureux, Faux pas est une adaptation en deux volumes du polar éponyme de Michel Rio, dont le romancier signe lui-même le scénario.
Desmond, un gentil raté qui dispute à son ex-femme la garde de leur fils Théo, rencontre la jolie Rose. La jeune femme dissimule un secret : cleptomane, elle a dérobé à François, un vieux beau fortuné, un objet auquel il tient particulièrement. Tandis que Desmond s’abandonne peu à peu à l’attirance qu’il ressent pour Rose, les problèmes de celle-ci vont prendre unetournure pressante : flanqué de son garde du corps, François les prend en chasse, déterminé à récupérer son précieux objet à n’importe quel prix.Tout au long du Sourire de Rose, Sacha Goerg interprète avec élégance et subtilité une intrigue ponctuée de faux-semblants. D’abord récit de moeurs intimiste, l’histoire se mue insidieusement en un polar menaçant dont les principaux personnages s’ingénient à ne jamais être tout à fait là où on les attend…Magnifiquement aquarellé, son dessin instinctif et efficace sait à merveille installer clairs-obscurs et ambiances en demi-teinte, s’offrir ici et là quelques échappées de pur bonheur graphique, sans pour autant perdre de vue la logique des personnages et les nécessités de la narration.Initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope pour une lecture en mode turbomedia, Le Sourire de Rose a été entièrement recomposé par son auteur pour s’adapter à la lecture papier.
Simon Davenport rentre chez lui après une semaine d'absence. À la une du quotidien régional, il découvre une photo où l'on aperçoit sa maison. À la fenêtre du premier étage, il distingue une silhouette qui ressemble à son épouse Sylvia... morte depuis deux mois !Bien vite, d'autres signes troublants apparaissent. Des inscriptions étranges sur les murs de la cave. Des objets brisés. L'atmosphère s'alourdit de menaces autour de Simon.Le vieux Casper, patron de l'hôtel local, prétend avoir entretenu une relation secrète avec Sylvia. Il est persuadé que la jeune morte cherche à transmettre un message à son mari.Et qui est donc cette chanteuse qui se produit chaque soir à l'hôteloe Elle ressemble étrangement à Sylvia...Simon Davenport sent sa raison vaciller.Quelqu'un essaie-t-il de le rendre fou ? Mais dans quel but ?
Une évocation au vitriol du monde des laboratoires pharmaceutiques et des pratiques commerciales, portée par une brillante galerie de portraits. Décapant !« Pour vendre ce nouveau produit à nos partenaires médecins, nous allons allier l'expérience à la fraîcheur ». Ainsi la direction des laboratoires Duprat s'adresse-t-elle à son nouveau binôme commercial pour le convaincre d'accepter une collaboration en réalité imposée. Guy Farkas, surnommé « Le Teckel », visiteur médical revenu de tout, devra faire équipe avec Jérémy Labionda, jeune cadre surdiplômé, en fait discrètement mandaté par sa hiérarchie pour enquêter sur les véritables agissements du Teckel. Bref, le mariage de la carpe et du lapin sur fond de mission à haut risque, puisqu'ils doivent vendre la nouvelle version d'un médicament soupçonné d'avoir provoqué des centaines de décès.Cruel souvent, cynique parfois, mais d'un bout à l'autre extrêmement drôle, Le Teckel est une satire féroce de notre monde avide et amoral. C'est une grande histoire d'amitié, un brûlot anticapitaliste, une passion interdite, un thriller haletant ! N'ayons pas peur des mots : c'est un road trip à la française en CX break, entre Tandem et Les Galettes de Pont-Aven !Hervé Bourhis réussit en outre une galerie de portraits humains très finement observés, qui jusqu'au bout réserveront des surprises. Un sans-faute.
Ce volume inédit se compose de quatre récits, dont trois de format court. Tous ont pour cadre la « ville des villes » qui donne son titre au recueil.Le premier, It’s so hard..., est aussi le plus ancien. Co-signée par Tardi et Dominique Grange, cette histoire noire de quatre pages met en scène le destin pathétique d’un sosie de John Lennon. Elle était initialement parue dans le hors-série qu’avait fait paraître feu le magazine (À Suivre) juste après l’assassinat de l’ex-Beatles, en 1980. Le second récit, Manhattan, est encore plus sombre; huit pages de déveine et de dérive en noir majeur, pour se souvenir que Tardi sait faire vibrer comme personne nihilisme et ultra-moderne solitude. Latroisième histoire, Le meurtrier de Hung, est également un récit en huit planches, réalisé par Tardi en collaboration avec Dominique Grange. Une étrange histoire de violence et de vengeance, avec en toile de fond le Vietnam, l’émigration et la solitude...Enfin, le dernier volet du recueil est aussi le plus copieux, puisqu’il s’agit d’une nouvelle édition de Tueur de cafards, initialement publié en 1984. Encore une histoire très noire : cinquante et quelques planches interprétées par Tardi avec un brio inouï, sur un magnifique scénario de Benjamin Legrand. L’occasion de se souvenir que peu d’auteurs de bande dessinée ont mis New York en scène avec un tel talent.i
Malgré le soutien de ses vieilles amies, Élise peine à se remettre d’un récent chagrin d’amour. Faible, vulnérable et à fleur de peau, elle est assaillie par ce qui ressemble à des visions. Leur personnage central est une étrange jeune femme aux yeux vides qu’Élise seule paraît capable de voir. Cespectre un peu effrayant n’est pourtant pas une inconnue : Iba, ainsi que la nomme Élise, est depuis toujours sa compagne silencieuse mais ô combien présente, jouant auprès d’elle le rôle de l’ami(e) imaginaire que s’inventent de nombreux enfants.Alors, simple résurgence d’une enfance enfouie ? Pas seulement. Car à mesure qu’Élise reprend en main sa propre vie, les apparitions d’Iba se font plus nombreuses, plus pressantes, plus violentes. Quel rôle joue exactement Iba ? Protectrice ? Gardienne ? Ou compagne dévorante dont Élise, désemparée, ne sait plus comment contenir les appétits et les sanglantes exigences ?Entre chronique du quotidien et récit d’épouvante, Pierre Maurel tient avec subtilité la chronique d’une emprise d’autant plus glaçante qu’elle s’ancre dans les apparences d’une normalité. Élise évolue dans un quotidien réaliste et contemporain qui, par contraste, donne à la présence d’Iba une puissance singulière. Le trait énergique et les plans serrés de l’auteur, au plus près de ses personnages, de leurs émotions et de leurs terreurs, distillent savamment angoisse et malaise. On pense au Shining de Stephen King ou à L’Exorciste de William Friedkin, avec une signature toute personnelle... Iba a été initialement créé dans le périodique numérique Professeur Cyclope
Lancé au cours du tome 1 de Lastman, le grand tournoi annuel parrainé par le roi Virgil et la reine Efira se poursuit. Contre toute attente, le duo improbable formé par Adrian Velba, 12 ans, et Richard Aldana, grand costaud surgi de nulle part, déjoue tous les pronostics. Après avoir défait son vieux rival Gregorio en combat singulier, Adrian a le plaisir de voir Richard éjecter successivement du ring le couple Halpes et Alyssa – cette dernière se révélant être, derrière le masque de la combattante, la jeune femme avec qui Richard avait passé la nuit peu de temps auparavant. Cette victoire inattendue vaut aux deux comparses de se voir qualifier pour la grande finale, qui les opposera au tandem unissant Lord Ignacio Cudna et le terrible Cristo Canyon, invaincu depuis des années…Projet innovant conçu d’emblée pour déborder du cadre de la seule bande dessinée (jeu vidéo, notamment), Lastman est le produit d’un travail collectif dont, intentionnellement, les auteurs n’ont pas souhaité préciser qui fait quoi. Organisés en studio, et nourris d’une riche culture de gameplayers, Vivès, Balak et Sanlaville font vivre Lastman à toute allure, avec un sens aigu de la narration et du spectacle. Prépubliée en ligne sur une idée originale de Bastien Vivès, cette nouvelle série paraitra à raison d’au moins deux tomes annuels et, à la manière des grands mangas, pourrait compter à terme de très nombreux volumes.
Dans un parc de Bruxelles, la jeune Zoé fait une découverte macabre : un tronc humain sur lequel on a gravé quelques mots de japonais. Elle prend le cadavre en photo sur son téléphone mobile, mais, contre toute attente, ne s'adresse pas à la police : quel meilleur sujet d'enquête que ce vrai meurtre pour le Bruxelles Detective Ritual, le club de détectives amateurs qu'elle a créé avec une bande de copains ?Très vite, les lycéens identifient une première piste : le texte japonais trouvé sur le corps peut se traduire par « Je suis Kroko ». Exactement la phrase-culte que prononce de façon récurrente le « méchant » de Lethal Pencil, très célèbre manga dont l'héroïne est elle-même. une dessinatrice de mangas.Pendant ce temps, la police enquête elle aussi, avec le concours d'une « profileuse » bientôt persuadée d'avoir affaire à un serial killer.Le premier volet d'un diptyque - en partie inspiré d'un fait divers récent au Japon - et l'arrivée chez Casterman d'un scénariste de poids : Yann.
La première aventure de Tintin en en couleurs.Tintin au pays des Soviets reste le seul album de Tintin uniquement disponible à ce jour dans sa version noir et blanc. Créée en 1929 et restée introuvable en librairie jusqu'en 1973, cette première grande histoire marque la naissance de Tintin.C'est avec un plaisir presque enfantin, guidépar l'esprit du jeu et le désir de vitesse qu'Hergé s'adresse au lecteur dans cette course-poursuite où avions, voitures, trains, hors-bords et motos ! lent à toute allure. Si le dessin ne s'inscrit pas encore dans la perfection du style « ligne claire », le jeune auteur de 21 ans démontre déjà son habileté de romancier en images. Le sens dynamique du mouvement, la maîtrise de l'enchaînement des plans et la construction des pages expriment ce talent de raconter par l'image qui fera d'Hergé un grand maître de la bande dessinée.Le sujet d'actualité commandé par l'abbé Wallez, patron du quotidien Le XXe siècle, permet également à l'humoriste de se révéler visionnaire, à contretemps de son époque. Planche après planche, les révélations contre les dérives et les mises en scène du régime communiste se changent en gags survoltés. Certaines séquences satiriques, qui présentent le simulacre d'élections démocratiques, la misère et la famine ou encore la visite d'une usine en trompe-l'oeil organisées pour la presse occidentale, apparaissent très justes dans leur impertinence, quelques années après la chute du Mur de Berlin.La mise en couleurs ampli! e la lisibilité du récit, la clarté des dessins et surprend par sa modernité, comme s'il s'agissait d'un nouvel album. Elle a été con! ée dans le cadre des Studios Hergé à Michel Bareau, assisté de Nadège Rombaux.
Lorsque cette oeuvre de Pierre Christin et Enki Bilal est sortie en 1984, sa nouveauté radicale a été unanimement saluée. Rompant aussi bien avec la bande dessinée traditionnelle qu'avec le livre illustré classique ou le simple carnet de voyage, elle mélangeait reportage de terrain et fiction littéraire, photo, peinture et dessin, interviews plus ou moins apocryphes et documents plus ou moins retravaillés, sociologie urbaine et fiction hollywoodienne, jouant autant sur une maquette objective de type magazine que sur un discret parfum subjectif. Autant d'éléments qui allaient tous se retrouver ultérieurement à des degrés divers dans la production graphique française contemporaine. Reprendre cet album aujourd'hui, après de longues années où il est resté pratiquement introuvable, c'est comme redécouvrir dans la salle obscure de nos souvenirs un film en technicolor ayant légèrement pâli depuis. Mais aussi un document sur le Los Angeles d'alors, une plongée dans les quartiers cramés, une virée dans les banlieues chic, une initiation à ce qui allait devenir la modernité internationale, une méditation sur ce qu'était déjà la célébrité au cinéma et ailleurs. Une femme qui pourrait bien être Laurie Bloom, star des sixties, a donc disparu des écrans et peut-être disparu tout court. Deux jeunes Français partent à sa recherche dans une sorte de long travelling avant, entre road movie reformaté et film noir à suspense..
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil... Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir. Sur le terrain, Himmler faillit réussir. Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière. La chasse est lancée. Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil. Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d'enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part.La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d'un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l'Ouest, avaient pris conscience.Et pour cause. La directive 1005 émanant du Reichsführer Himmler en personne exigeait que toute trace des massacres perpétrés à l'encontre des Juifs sur le front de l'Est soit impitoyablement traquée et effacée. Personne ne devait savoir.Sur le terrain, Himmler faillit réussir.Dans les mémoires, il en allait tout autrement.Egon Kellerman et Jakob Osterlin, pauvres « malgré nous » enrôlés de force au début de la guerre, font partie de ces mémoires en fuite. Malheureusement, la connaissance a un prix. Dans le village de Gabrielle, le commando SS a fini par apprendre l'existence de cette dernière.La chasse est lancée.Elle ne pourra se terminer que par la mort de ceux qui savent.Le destin, là encore, va choisir ses victimes.Demain sera sans nous, certes, mais à partir de quand ?C'est aujourd'hui que tout se joue.Si la parole peut survivre à la mort, alors demain pourra parler à jamais.
Le dernier épisode de Magasin général, point final d’une exceptionnelle série à succès.Plus de maire à Notre-Dame-des-Lacs, plus de curé ou presque, Marie enceinte d’un père que personne ne connaît et les femmes du village prises d’une frénésie d’achats comme on n’en avait encore jamais vue… Le monde s’est-il mis à marcher sur la tête, là-bas au fin fond du Québec rural ? Est-ce là l’oeuvre du démon, le commencement de la fin ?Non, bien sûr, car ce qui imprègne avant tout chaque image, chaque scène, chaque dialogue et chaque personnage de ce spectaculaire dénouement en forme d’apothéose joyeuse, c’est le bonheur ! Loisel et Tripp ont manifestement pris un plaisir fou à mener jusqu’à son terme le destin de chacun des protagonistes de cette truculente histoire chorale à l’humour irrésistible, au fil des quelques mois de l’année 1928 où l’on passe des neiges profondes à la chaleur de l’été sur fond de retour des hommes de leur hivernage. On y apprendra, parmi bien d’autres surprises, ce qu’il advient du bateau du vieux Noël, ce qui tourmentait tant Réjean le jeune prêtre ou encore ce que cachait la grossesse inattendue de Marie… Et le village de Notre-Dame-des-Lacs, au terme de ce final enfiévré célébré comme il se doit par un grand feu de la Saint-Jean, entre à son tour dans la modernité.Près de deux ans et neuf albums après la mort de Félix, feu l’époux de Marie, qui marquait l’amorce de la saga, Magasin général est devenu un classique de la bande dessinée.Pour l’occasion, ce neuvième et dernier volume est enrichi d’un copieux bonus en forme de générique de fin, traité à la manière d’un album photo réunissant tous les acteurs de cette inoubliable et si attachante tribu.